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Charles Guay dans la mission amérindienne de Ristigouche (1884-1890) : analyse et répercussions d’un scandale dans un milieu marginal

Jean, Olivier January 2015 (has links)
Entre 1884 et 1890, le prêtre Charles Guay a été en charge de la mission de Ristigouche en Gaspésie. Alors rattachée au diocèse de Rimouski, Ristigouche compte à l’époque environ 600 habitants, en majorité Micmacs, étant donné que la mission englobe la réserve du même nom, crée en 1870. La nomination de Charles Guay à Ristigouche suscite le questionnement, car ce genre de milieu est en général attribué à des prêtres en début de carrière, sans, ou avec peu d’expérience. Lorsque Guay s’amène à Ristigouche, il est pratiquement au sommet d’une brillante carrière. Le personnage ne laisse pas indifférent, le titre de Protonotaire Apostolique qu’il a reçu à Rome, ainsi que sa grande amitié avec Jean Langevin, premier évêque de Rimouski, suscitent parfois la jalousie dans le milieu clérical. Pour ces raisons, Guay va à diverses occasions devenir la cible de rumeurs, de propos calomnieux et d’accusations diverses. Les querelles qui surviennent entre Guay et certains collègues permettent au lecteur qui s’intéresse à sa correspondance de constater qu’il était déterminé, habile à riposter et qu’il avait un impressionnant réseau de contacts, qu’il savait utiliser pour se défendre. Durant son mandat à Ristigouche, l’administration de Charles Guay est remise en doute par le Département des Affaires Indiennes, qui ouvre une enquête sur lui. Il faut savoir que Guay remplit alors aussi le rôle d’Agent des « Sauvages » dans la mission (terme courant employé dans la correspondance de l’époque). Ainsi, il est en charge de distribuer et utiliser adéquatement les sommes et les biens envoyés à Ristigouche par Ottawa. L’investigation qui s’ouvre contre lui se solde par la conclusion qu’il y a eu mauvaise gestion et, même, détournement de fonds de la part du missionnaire. Le premier réflexe de l’évêque est de garder son missionnaire en poste. Cependant, à partir de ce moment, la relation entre les deux collègues et amis commence à s’envenimer, en particulier en raison de reproches et des demandes de justifications qui deviennent récurrentes de la part de Jean Langevin à Charles Guay. De plus, diverses accusations venant de Ristigouche contre Guay commencent à trouver écho chez l’évêque de Rimouski. L’histoire se conclut sur une note amère quand le missionnaire met fin à sa carrière dans le diocèse. Ce mémoire aborde plusieurs thématiques qui s’entrecoupent, comme le travail avec les Amérindiens, la carrière cléricale, les relations à l’interne, etc. L’objectif global est d’analyser comment un évêque dans la seconde moitié du XIXe siècle (période charnière pour l’Église québécoise) réagit quand un de ses prêtre est impliqué dans un scandale, particulièrement dans un contexte comme celui de Ristigouche. Le présent mémoire est divisé en trois chapitres; le premier a pour but de définir le cadre d’étude, le second de faire un survol de la carrière de Charles Guay jusqu’à l’enquête dont il est la cible à Ristigouche; et le dernier se veut une analyse de la gestion du scandale par Jean Langevin avec, en trame de fond, les dynamiques relationnelles entre les acteurs impliqués.
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Rivalités autour de la pêche au saumon sur la rivière Ristigouche : étude de la résistance des Mi'gmaq (1763-1858)

Massicotte, Geneviève January 2009 (has links) (PDF)
Entre 1760 et 1858, les Mi'gmaq de Sainte-Anne-de-Restigouche font face à une redéfinition du mode d'occupation et d'exploitation du territoire gaspésien et de ses ressources naturelles. Le peuplement, le développement de la pêche commerciale au saumon, la diminution des stocks et l'ingérence accrue de l'État dans la gestion de cette ressource génèrent un phénomène de concurrence autour de la rivière Ristigouche. Le présent mémoire a pour objectif d'étudier la réaction des Mi'gmaq à la remise en question d'une manière éprouvée de subvenir à leurs besoins collectifs. La pêche au saumon constitue une part importante du mode de vie traditionnel des Mi'gmaq et un apport alimentaire majeur pour la communauté. Le saumon est aussi, par le troc ou la vente, une source de revenus permettant de pallier la diminution du gibier et de combler par l'achat de denrées les périodes de disette. La réaction des Mi'gmaq à la compétition entourant l'exploitation des pêcheries de saumon est symptomatique des heurts qui surviennent en Gaspésie. Deux cultures, deux conceptions divergentes de l'exploitation des ressources naturelles s'affrontent: la logique de subsistance des Mi'gmaq reposant sur la consommation des ressources disponibles au fil des saisons sur un vaste territoire cohabite difficilement avec une exploitation intensive réalisée dans un objectif de rentabilité commerciale. Le saumon est utilisé ici comme enjeu révélateur des tensions qui s'installent autour de la rivière Ristigouche. Il nous permet d'éclairer sous un nouveau jour la réaction des Mi'gmaq de Sainte-Anne-de-Restigouche aux transformations rapides de leur environnement. Nous soutenons que dans un contexte défavorable au maintien de leur mode de subsistance, les Mi'gmaq ne sont pas restés passifs. Cette étude met en évidence les réactions des Mi'gmaq aux changements et les formes prises par leur résistance. Nous considérons que cette résistance s'articule essentiellement en trois phases. Les réactions les plus courantes des Mi'gmaq au cours de la période que nous qualifions d'affirmation (1760-1786) sont l'envoi de pétitions, de plaintes et de requêtes aux autorités, ainsi que l'affirmation des limites du territoire de chasse et de pêche qu'ils revendiquent. Ces actions se poursuivent de 1787 à 1826, cependant, nous assistons à une montée de l'exaspération et de l'agressivité, à l'endroit des pêcheurs eurocanadiens rivaux, perceptible par des gestes de grabuge et d'intimidation. De 1827 à 1858, les Mi'gmaq doivent diversifier leurs sources de subsistance. Nous constatons pourtant que bon nombre des emplois choisis, tels ceux de guide ou de bûcheron, s'inscrivent aisément dans un mode de vie nomade. Il y a visiblement persistance de certaines pratiques traditionnelles, du nomadisme et de la pêche au saumon. Enfin, la résistance se poursuit par l'envoi de pétitions, par l'utilisation des outils légaux coloniaux, par l'occurrence de gestes de grabuge et par l'envoi d'une délégation à Londres. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Mi'gmaq, Mi'kmaq, Micmac, Ristigouche, Restigouche, Listuguj, Saumon, Pêche, Résistance, Histoire amérindienne, Gaspésie, Baie des Chaleurs.

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