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Kinyarwaanda sexuality taboo words and their significance in Rwandan culture.

Ngirabakunzi, Ndimurugero January 2004 (has links)
This study investigates Kinyarwaanda sexuality taboo words and their meaning in Rwandan culture to enable the youth to improve their communication and the values of Rwandan culture. It explores whether the use of Kinyarwaanda sexuality taboo words is a good way to communicate with one another or is a transgression of Rwandan culture. Its intent is to see the value that Rwandans assign to verbal taboos, particularly sexuality taboo words, to see how these taboos regulate Rwandans lives, to see the attitudes Rwandans hold towards them, and to find out the link there might be between sexuality taboo words, the information dissemination on HIV/AIDS and the spread of AIDS.
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Prévention de la transmission du VIH-1 par le lait maternel au Rwanda et dépistage précoce des enfants infectés

Peltier, Cécile 22 November 2012 (has links)
Ce travail est réparti en deux parties différentes issues de deux études différentes.<p>La première partie décrit l’étude AMATA conçue en 2005 au Rwanda, étude prospective basée sur le suivi d’une cohorte répartie en deux groupes d’intervention postnatale. Cette étude avait pour objectif de tester l’hypothèse que l’allaitement maternel (AM) sous trithérapie antirétrovirale maternelle (HAART) pouvait être une prévention aussi efficace que le lait artificiel (LA) afin de réduire drastiquement la transmission du virus VIH de la mère à l’enfant avec une moindre mortalité infantile. Cette intervention permettait de préserver les avantages de l’AM, connue pour offrir une prévention naturelle minimisant les infections graves, en particulier les gastro-entérites et diminuant le taux de malnutrition protéino-énergétique (MPE). Dans la cohorte « AMATA », un groupe d’enfants était allaité exclusivement durant six mois, les mères étant sous trithérapie antirétrovirale systématique et un autre groupe d’enfants était nourri au LA durant les six premiers mois de vie. L’intervention débutait durant la grossesse à partir de la 28ème semaine d’âge gestationnel, une trithérapie antirétrovirale étaient donnée à toutes ces femmes enceintes infectées par le VIH participant à l’étude, quel que soit leur stade immunitaire ou clinique. Cette trithérapie était poursuivie à vie pour les femmes nécessitant cette combinaison de traitements antirétroviraux pour des raisons cliniques et/ou immunitaires et non poursuivie pour les autres femmes, avec un schéma d’interruption minimisant les résistances aux ARVs. <p>Les critères d’évaluation de comparaison des deux interventions postnatales étaient la survie à 9 mois des enfants non infectés, le taux d’infection par le VIH et la mortalité des enfants dans chaque groupe. La présence de facteurs confondants a été recherchée en effectuant une analyse de variance car la randomisation était impossible pour des raisons éthiques. <p> Dans l’étude AMATA, parmi les 532 enfants inclus, 227 (43%) étaient allaités et 305 (57%) recevaient du LA, 7 enfants furent infectés par le VIH (1,3%) dont 6 in utero (3 enfants par groupe). Un enfant fut infecté par l’AM correspondant à un risque cumulatif postnatal de 0,5% [IC95% 0,1–3,4%; P 0,24]. Ce taux de transmission reste parmi les plus bas dans un pays à ressources limitées même en comparant avec d’autres études où la trithérapie fut aussi utilisée durant l’AM. Ces études furent publiées après le début de l’enrôlement des patientes dans l’étude rwandaise AMATA en 2005. <p>La différence de mortalité à 9 mois n’était pas statistiquement différente dans les 2 groupes avec 3,3% (95% IC 1,6–6,9%) pour les enfants allaités et 5,7% (95% IC 3,6–9,2%) pour les enfants recevant du LA (P= 0,20). <p>Cette étude renforce la notion que l’AM sous trithérapie antirétrovirale (HAART) reste une approche à recommander dans les contextes où la mortalité infantile est élevée. Cette prévention postnatale permet non seulement de réduire très efficacement la transmission du VIH de la mère à l’enfant en préservant les avantages de l’AM et en évitant les risques du LA distribué dans des contextes d’hygiène précaire où un accès à l’eau potable est difficile. <p>Dans cette étude, l’efficacité de ces 2 interventions postnatales était comparable avec des taux de transmission et de mortalité semblables statistiquement.<p> <p> <p> La deuxième partie de ce travail, basée sur les résultats d’une cohorte d’enfants âgés de moins de 18 mois nés de mères infectées par le VIH permettait d’évaluer les signes cliniques présomptifs proposés par l’OMS en 2005. Ces signes <p>étaient créés afin de pouvoir effectuer le diagnostic clinique d’infection par le VIH chez les enfants exposés au virus VIH <p>dans les pays où les techniques moléculaires de PCR n’étaient pas accessibles. Les enfants nés de mères infectées par le <p>VIH gardent parfois des anticorps anti-VIH maternels jusqu’à l’âge de 18 mois sans être pourtant contaminés par le VIH/SIDA. Avant cet âge, la confirmation de l’infection par le VIH repose sur la démonstration de la présence d’ADN proviral ou ARN par la technique PCR. La mortalité précoce des nourrissons infectés par le VIH est élevée, il est important de pouvoir bénéficier d’ARVs dès le diagnostic précoce de l’infection.<p>Les signes cliniques de présomption d’infection par le VIH chez l’enfant exposé (sérologie VIH +) de moins de 18 mois ont été proposés en 2005 par l’OMS et modifiés en 2006 mais ne furent jamais évalués. <p>Cette étude transversale comprenant 236 enfants de moins de 18 mois ayant une sérologie VIH positive consistait à évaluer la sensibilité (76,6%) et la spécificité (52,7%) de ces signes cliniques en confirmant leur statut infectieux réel par le test PCR pour le VIH, test de référence. <p>Cette spécificité basse inquiétante était liée aux enfants présentant des signes cliniques similaires bien que non infectés par le VIH mais souvent carencés par manque d’apport calorique et/ou souffrant d’une forme avancée de tuberculose extra pulmonaire ou d’autres affections chroniques. Ces enfants cachectiques pouvaient présenter les mêmes signes cliniques que les enfants infectés par le VIH car ils avaient une baisse de leur immunité cellulaire due à la MPE. <p><p> Dans la première partie de ce travail, l’étude AMATA a montré 2 façons efficaces de diminuer la transmission du VIH de la mère à l’enfant.<p> Dans la deuxième partie, on a évalué une méthode de diagnostic clinique précoce proposé par l’OMS afin de détecter les enfants infectés par le VIH en l’absence de test virologique PCR mais la basse spécificité indique la nécessité d’améliorer cette méthode diagnostique.<p> / Doctorat en Sciences médicales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Assessment and treatment choices of physiotherapists treating non-specific low back pain in Rwanda

Twagirayezu, Jacques January 2005 (has links)
Magister Scientiae (Physiotherapy) - MSc(Physio) / The aim of this study was to determine assessment and treatment choices of physiotherapists treating non-specific low back pain in Rwanda. The main objectives were to identify the common types of low back pain treated by physiotherapists, to determine the / South Africa
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Monetary policy transmission mechanism in Rwanda: review of the bank lending channel post 1994

Nyiranshuti, Claudette January 2014 (has links)
This research attempts to empirically examine the bank-lending channel in monetary policy transmission in Rwanda, using quarterly data for the period 1996Q1 to 2011Q4. The responses of the loans supply, real output, prices, and deposits to monetary policy innovations were investigated in this research, using impulse response functions and variance decompositions obtained from a Vector Autoregressive model (VAR). Estimation results revealed that the bank lending channel in Rwanda is less effective. The findings suggest that although monetary policies working through interest rates have a significant effect on bank loans, loans appear to not influence the real output level. As in other developing economies, the financial sector in Rwanda is still weak. As a result of the absence of long- term investment, bank customers bear the risk associated with the poor quality of loans in addition to the risk associated with high and variable inflation. These are likely to hamper the monetary policy transmission mechanism.
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The role of women's associations in agricultural development : a case study of Gitarama, Rwanda

Goyette, Monique January 1992 (has links)
No description available.
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Évaluation de la satisfaction des bénéficiaires des mutuelles de santé de la Mairie de la ville de Kigali (MVK) au Rwanda

Mukandoli, Euphrosine 16 April 2018 (has links)
Dans la plupart des pays africains, l'accès aux systèmes d'assurance maladie est réservé aux travailleurs du secteur formel. Les travailleurs du secteur informel qui constituent plus de 80 % de la population active du continent se trouvent de ce fait dans une situation de vulnérabilité. Pour faire face aux barrières financières à l'accès aux soins de santé, de nombreux groupes de population africaine ont décidé de développer des formes d'assurances-maladie, telles que les mutuelles de santé. Au Rwanda, pays qui nous intéresse dans le cadre de cette étude, l'idée des mutuelles de santé date des années 1960. Cependant, ce n'est qu'en 1996 qu'elles ont réellement commencé à se développer et actuellement, elles sont implantées dans toutes les provinces du pays. Notre démarche consistait à évaluer le degré de satisfaction des bénéficiaires des mutuelles de santé dans la Mairie de la ville de Kigali au Rwanda et visait à: 1) déterminer les attentes des bénéficiaires des mutuelles de santé en matière de services; 2) déterminer les facteurs qui contribuent à la satisfaction et à l'insatisfaction des bénéficiaires à l'égard des services des mutuelles de santé et 3) proposer des pistes d'actions stratégiques visant l'amélioration des points faibles et le renforcement des points forts des mutuelles de santé. Un devis transversal et observationnel a été retenu étant donné les objectifs visés par l'évaluation et les ressources en présence (temporelles, matérielles, humaines et financières). Une méthodologie qualitative a été privilégiée. Nous nous sommes référés au modèle d'Erin Research Inc. (1988) pour l'évaluation de la satisfaction. Il s'agit d'un modèle multi-attributs comprenant cinq dimensions, à savoir : la rapidité, la courtoisie ou confort, les compétences ou connaissances, l'équité du traitement et les résultats des services reçus. Nous avons mené 48 entrevues semi-dirigées auprès de 36 bénéficiaires des mutuelles de santé, six prestataires de soins et six responsables des centres de santé (CS) choisis aléatoirement dans trois districts de la Mairie de la ville de Kigali (Gasabo, Kicukiro et Nyarugenge). L'analyse des données a été réalisée à l'aide du logiciel N Vivo. Les résultats de notre étude ont révélé que la majorité des bénéficiaires des mutuelles de santé de la Mairie de la ville de Kigali sont satisfaits des services reçus et s'accordent pour affirmer que les mutuelles de santé ont résolu le problème d'accès aux soins de santé. Par ailleurs, les résultats ont révélé qu'en plus des cinq dimensions du modèle d'Erin Research Inc. (1988), l'accessibilité des services, tant financière que géographique représente un élément additionnel qu'il importe de prendre en considération dans la détermination du niveau de satisfaction des bénéficiaires des mutuelles de santé de la Mairie de la ville de Kigali. Pour tous les CS visités, parmi les éléments les plus satisfaisants des services offerts par les mutuelles de santé figurent l'accessibilité financière aux soins de santé et l'équité du traitement. Les éléments les plus contraignants sont: 1) le délai d'attente entre la date d'adhésion et le début d'utilisation des services de santé; 2) l'impossibilité de se faire soigner dans un centre de santé de son choix et 3) les files d'attente dans les centres de santé
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Developing academic writing at the National University of Rwanda: a case study of first year economics and management

Kereni, Ildephonse January 2004 (has links)
This aim of this study was to investigate the extent to which writing skills offered in the one-year intensive English course and in the 75 hour course of Speaking and Writing Skills, prepare students for academic writing in the subjects which are offered through the medium of English. The study focused on first year Economics and Management.
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The Rwandan process of unity and reconciliation : its potential for building sustainable peace.

Mugabe, Aggee M. Shyaka. January 2003 (has links)
This study is an evaluation of the Rwandan unity and reconciliation process and was undertaken to assess whether it possesses the potential for building sustainable peace in the country. The study used an analytical method to measure the key activities of the National Unity and Reconciliation Commission, the national body that oversees the efforts aimed at promoting unity and reconciliation among Rwandans. Before properly analysing the process, the study outlined a number of conditions that are necessary for true reconciliation and sustainable peace to be achieved. The analysis allowed a comparison of these conditions to the context in which the unity and reconciliation process is being conducted in Rwanda. This required the exploration of the entire situation at political, economic and social levels. Particular attention has been paid to the situation after the 1994 genocide to examine developments from then until to the present. It became evident during the study that decisive structural changes have been undertaken to prepare a supportive environment for unity, reconciliation and peace. Appropriate structures' reform occurs in the domains of good governance, economic planning and justice. It also became evident, however, that some important obstacles to unity and peace persist, specifically poverty, reluctance to cooperate with 'Gacaca' traditional courts, corruption and opportunistic political leaders. Appropriate measures have to be taken in addressing these issues for sustainable peace to be a new way of life for all Rwandans. Generally, the study showed that the process of unity and reconciliation in Rwanda has the potential to succeed since high governing leaders are engaged to restore unity and reconciliation in the country. Political will, the study revea led, is an essential ingredient for sustainable peace. The study also listed a number of encouraging results of the process and proposed some measures to strengthen unity, reconciliation and peace. / Thesis (M. Com.)-University of Natal, Durban, 2003.
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Developing academic writing at the National University of Rwanda: a case study of first year economics and management

Kereni, Ildephonse January 2004 (has links)
This aim of this study was to investigate the extent to which writing skills offered in the one-year intensive English course and in the 75 hour course of Speaking and Writing Skills, prepare students for academic writing in the subjects which are offered through the medium of English. The study focused on first year Economics and Management.
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Organisation et mise en place des mutuelles de santé: défi au développement de l'assurance maladie au Rwanda

Musango, Laurent 28 January 2005 (has links)
Introduction.<p>Le Rwanda a connu de nombreuses difficultés au cours des deux dernières décennies :la situation économique précaire, les guerres civiles, le régime politique défaillant, l’instabilité de la sous-région des Grands Lacs, la pandémie du VIH/SIDA ;tous ces bouleversements ont plongé le pays dans l’extrême pauvreté. Au lendemain de la guerre et du génocide, le ministère de la Santé avec l’appui de différents partenaires a canalisé tous ses efforts dans la reconstruction du système de santé. Une meilleure participation communautaire à la gestion et au financement des services de santé était un des objectifs retenus dans cette reconstruction du système de santé. Pour ce faire, le ministère de la Santé, en partenariat avec le PHR (Partnership for health reform) a mis en place des mutuelles de santé « pilote » dans trois districts sanitaires (Byumba, Kabgayi et Kabutare) sur les 39 districts que compte le pays. L’objectif du ministère de la Santé était de généraliser ce système d’assurance maladie après une évaluation de ce projet pilote. Cette initiative de mise en place des mutuelles s’est heurtée au début de sa mise en œuvre à différents problèmes :le faible taux d’adhésion, les problèmes de gestion de la mutuelle, une faible implication des autorités de base dans la sensibilisation, une mauvaise qualité de soins dans certaines formations sanitaires, une utilisation abusive des services par les mutualistes, etc. Malgré ces problèmes d’autres initiatives de mise en place de mutuelles de santé ont vu le jour et continuent de s’implanter ici et là dans les districts sanitaires du pays. Dans le souci de renforcer cette réforme de financement alternatif par les mutuelles de santé, nous avons évalué l’impact des mutuelles sur l’accessibilité aux soins et le renforcement de la participation communautaire aux services de santé et nous avons proposé des voies stratégiques susceptibles d’améliorer le fonctionnement des mutuelles de santé.<p><p>Méthodologie<p>Pour atteindre ces objectifs de recherche, nous avons combiné trois approches différentes :la recherche qualitative qui a permis d’une part, d’analyser le processus de mise en place des mutuelles de santé au Rwanda et d’autre part, de recueillir les opinions des bénéficiaires de services de santé sur ce processus. Ensuite la recherche quantitative nous a permis d’étudier les caractéristiques des membres et non-membres des mutuelles et l’utilisation des services de santé ;enfin la recherche action nous a permis d’expérimenter les axes stratégiques susceptibles de renforcer le développement des mutuelles de santé. <p>Cette approche méthodologique utilisée tout au long de notre travail de terrain a mené à une « triangulation méthodologique » qui est une combinaison de diverses méthodes de recherche. Dans chacune des méthodes citées, nous avons utilisé une ou plusieurs techniques :analyse de documents, observations et rencontres avec des individus ou des groupes, analyse et compilation des données de routine. <p><p>Résultats<p>Les résultats clés sont synthétisés selon les trois types de recherche que nous avons menés. <p><p>1. Processus de mise en place des mutuelles de santé au Rwanda et opinions des bénéficiaires<p><p>Dans les trois districts pilotes (Byumba, Kabgayi et Kabutare), les mutuelles de santé prennent en charge le paquet minimum d’activités complet offert au niveau des centres de santé. À l’hôpital de district elles couvrent :la consultation chez un médecin, l’hospitalisation, les accouchements dystociques, les césariennes et la prise en charge du paludisme grave. Pour bénéficier de ces soins une cotisation de 7,9 $ EU ($ des États-Unis) par an pour une famille de sept personnes est demandée, puis 1,5 $ EU par membre additionnel et 5,7 $ EU pour un célibataire. Le ticket modérateur est de 0,3 $ EU pour chaque épisode de maladie et la période d’attente d’un mois avant de bénéficier des avantages du système de mutualisation.<p>Des entretiens en groupes de concertation (focus groups) nous ont permis de confirmer que la population connaît l’intérêt des mutuelles de santé et qu’elle éprouve des difficultés pour réunir les fonds de cotisations pour adhérer aux mutuelles.<p>L’analyse critique du processus de mise en place des mutuelles dans les trois districts pilotes nous a permis de conclure que les autorités locales et les leaders d’opinions étaient peu impliqués dans le processus de mise en place des mutuelles et que la sensibilisation était insuffisante. L’appui au processus de mise en place par le PHR a été jugé insuffisant en termes de temps (18 mois) et de formation de cadres locaux qui devraient assurer la poursuite de ce projet. Les défaillances évoquées ont alerté le ministère de la Santé, qui a mis en place un comité de mise en place et de suivi des mutuelles de santé. Depuis ce temps, on observe une émergence des initiatives mutualistes. Le pays compte actuellement 21 % de la population totale qui possède une certaine couverture (partielle ou totale) d’assurance maladie.<p><p>2. Caractéristiques des membres et non-membres des mutuelles de santé et utilisation des services de santé par la communauté<p><p>Il a été constaté que la répartition selon le sexe, l’état civil et le statut professionnel des membres et non-membres de la mutuelle les caractéristiques ne diffèrent pas significativement entre les adhérents et les non-adhérents à la mutuelle de santé (p > 0,05). Parmi les membres, les proportions des ménages avec revenus élevés sont supérieures à celles observées chez les non-membres (p < 0,001). Quant à la « sélection adverse » que nous avons recherchée dans les deux groupes (membres et non-membres de la mutuelle), nous avons constaté que l’état de morbidité des membres de la mutuelle ne diffère pas de celui des non-membres (p > 0,05). Les personnes qui adhèrent à la mutuelle de santé s’y fidélisent au fil des années (> 80 %) et fréquentent plus les services de santé par rapport aux non-membres (4 à 8 fois plus pour la consultation curative et 1,2 à 4 fois plus pour les accouchements). Les non-membres ont tendance à fréquenter les tradipraticiens et à faire l’automédication. Bien que les mutualistes utilisent plus les services de santé que les non-mutualistes, ils dépensent moins pour les soins. <p><p>3. Axes stratégiques développés pour renforcer les mutuelles de santé<p> <p>Pour mettre en place les stratégies de renforcement des mutuelles de santé, cinq types d’actions dans lesquelles nous avons joué un rôle participatif ont été menés.<p>D’abord la stratégie initiée pour faire face à l’exclusion sociale :il s’agit de l’entraide communautaire développée dans la commune de Maraba, district sanitaire de Kabutare. Ce système d’entraide, nommée localement ubudehe (qui signifie « travail collectif » en kinyarwanda), assure un appui aux ménages les plus pauvres selon un rythme rotatoire préalablement établi en fonction du niveau de pauvreté. <p><p>Une autre stratégie est celle du crédit bancaire accordé à la population pour pouvoir mobiliser d’un seul coup le montant de cotisation. Cette stratégie a été testée dans le district sanitaire de Gakoma. Un effectif de 27 995 personnes, soit 66,1 % du total des membres de la mutuelle de ce district ont souscrit à la mutuelle de santé grâce à ce crédit bancaire. <p>Les autorités politiques et des leaders d’opinions ont été sensibilisés pour qu’ils s’impliquent dans le processus de mise en place des mutuelles dans leurs zones respectives. Il a été constaté que les leaders d’opinions mobilisent plus rapidement et plus facilement la population pour qu’elle adhère aux mutuelles de santé, que les autorités politiques. Cette capacité de mobiliser la population est faible chez les prestataires de soins. <p><p>Certaines mesures ont été proposées et adoptées par les mutuelles de santé pour éviter les risques liés à l’assurance maladie. Il s’agit de l’adhésion par ménage, par groupe d’individu, par association ou par collectivité ;l’exigence d’une période d’attente avant de bénéficier des avantages des mutualistes ;l’instauration du paiement du ticket modérateur pour chaque épisode de maladie ;les supervisions réalisées par les comités de gestion des mutuelles de santé et les équipes cadres de districts ;l’utilisation des médicaments génériques ;le respect de la pyramide sanitaire et l’appui du pouvoir public et/ou partenaire en cas d’épidémie. Ces mesures ont montré leur efficacité dans l’appui à la consolidation des mutuelles de santé.<p><p>Enfin, l’« Initiative pour la performance » est la dernière stratégie qui a été développée pour renforcer les mutuelles de santé. Elle consiste à inciter les prestataires à produire plus et à améliorer la qualité de services moyennant une prime qui récompense leur productivité. Les résultats montrent que les prestataires de services ont développé un sens entrepreneurial en changeant leur comportement vis-à-vis de la communauté. Certaines activités du PMA (paquet minimum d’activités) qui n’étaient pas offertes ont démarré dans certains centres de santé (accouchement, stratégies avancées de vaccination, causeries éducatives, etc.). Des ressources supplémentaires ont été accordées aux animateurs de santé, aux accoucheuses traditionnelles et aux membres de comités de santé qui se sont investis plus activement dans les activités des centres de santé. L’intégration des services a été plus renforcée que les années précédentes.<p><p>Conclusions<p>Les mutuelles de santé facilitent la population à accéder aux soins de santé et protègent leurs revenus en cas de maladies.<p>Le modèle de mise en place des mutuelles de santé au Rwanda est de caractéristique dirigiste :à partir des autorités (politiques, sanitaires ou leaders d’opinions). Il ne serait pas le plus adéquat dans la participation communautaire, mais plutôt adapté à un contexte politique de reconstruction d’un pays. / Doctorat en Santé Publique / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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