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La théorie socratique de l'allégorie de la caverne selon "La république" de PlatonÉmond, Steeve 31 August 2021 (has links)
Ce mémoire interroge la nature de l'allégorie, c'est-à-dire qu'il analyse principalement le contenu philosophique et biographique du philosophe d'Alopèce. De fait, la « métaphore » de la caverne décrit implicitement l'enseignement et le modèle de vie socratique. À partir des écrits de jeunesse et de maturité de son disciple Platon, en particulier son œuvre maîtresse intitulée la « République », l'objectif de ce travail consiste à démontrer que l'allégorie de la caverne contient un nombre incalculable d'informations sur la théorie socratique. En effet, l'allégorie de la caverne aborde les questions du Beau, du Bien, de l'éducation, de l'Amour, de la Morale etc. Cette métaphore du livre VII de la « République » n'est pas seulement une œuvre littéraire qui a pour objet de soulever des questions philosophiques primordiales mais elle est aussi un essai qui résume admirablement bien la vie du premier grand philosophe de l'histoire de l'Humanité: Socrate d'Alopèce. Par exemple, il est possible de comparer le sort réservé au prisonnier de la caverne avec celui de Socrate. De plus, il est également possible de constater à travers ce Mémoire que tous les écrits de jeunesse et de maturité de Platon ont un lien plus ou moins étroit avec l'allégorie de la caverne.
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Le lien entre l'induction et la définition dans les dialogues socratiques de PlatonBergeron, Martin 14 January 2021 (has links)
La présente recherche a pour but de retracer les débuts de l'histoire de la logique et de faire ressortir l'importante contribution de Socrate à ce chapitre. Pour y arriver, nous nous pencherons sur le lien entre les deux instruments logiques découverts par Socrate : le raisonnement inductif et la définition universelle. Dans un premier temps, une attention particulière sera accordée à la nature de ces deux instruments, ainsi qu'au contexte dans lequel ils prennent place. Ensuite, l'étude de quelques Dialogues de Platon (l'Hippias majeur, le Charmide , le Lysis, l'Euthyphron, le Lâchés, le Protagoras et le Ménon) montrera que ces deux instruments sont reliés de multiples façons. Nous verrons d'abord comment le raisonnement inductif peut contribuer à la recherche de la définition et, ensuite, comment l'induction et la définition sont au principe du syllogisme démonstratif.
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Méditations autour de SocrateBergeron, Jean-François 12 December 2024 (has links)
Socrate, aujourd'hui. Quelle pertinence ? Quelle utilité ? Que nous enseignerait-il ? De quoi nous libérerait-il ? Où nous mènerait-il ? Répondre à ces questions, indubitablement, c'est refaire le procès de Socrate, donner notre jugement sur ce dernier. Remarquons que, jour après jour, notre monde serait très près de condamner, comme les Athéniens de l'époque, le philosophe. Alors que nous nous imaginerions une distance infinie entre les contempteurs de Socrate et nous, notre parenté en est presque immédiatement démontrée par cette seule opinion. D'ailleurs, notre préoccupation centrale est de bien déterminer ce qui, dans notre monde, encouragerait la mise à mort de Socrate et ce qu'il incarne parfaitement, la philosophie. Notre thèse est là, qu'est-ce qui tue Socrate ? Y répondre éclairera aussi les questions se résumant au bien supposé qu'il peut faire à notre civilisation. Bref, tentons de ne point répéter les mêmes bourdes que certains Athéniens. Il nous faut, impérativement, devenir meilleurs, nous tourner vers le Bien. Nos vies en dépendent. Nous dépendons de Socrate. / Socrates today. What relevance? What use? What would he teach us? What would he free us from? Where would he lead us? To answer these questions, no doubt, is to do over again the trial of Socrates, and to judge the latter ourselves. It is noteworthy that, day after day, our world remains very near condemning the philosopher, as did the Athenians of that time. While we might imagine there may lie an infinite distance between those despisers of Socrates and ourselves, our actual kinship with them is almost immediately brought to the fore by this opinion alone. Our central concern here is, in point of fact, precisely to determine what, in our present world, would indeed encourage the killing of Socrates as well as of what he perfectly embodies, philosophy. There lies our thesis: what is it that kills Socrates? To try to answer this should also help clarify all questions related to what good a Socrates may bring to a civilization such as ours; in a word, then, how not to repeat such blunders as those committed by the Athenians against him. We must imperatively become better, turn to the Good. Our lives depend on it. We depend on Socrates.
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Socratis quae feruntur epistolae : Edition, Übersetzung, Kommentar /Borkowski, Josef-Friedrich. January 1997 (has links)
Texte remanié de: Diss.--Sprach- und Literaturwissenschaften--Regensburg--Universität, 1996. / Bibliogr. p. 1-9. Index.
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Un théâtre socratique ? Essai d'interprétation de la figure de Socrate dans le théâtre occidental moderne : des sources au mythe / A socratic theater ? Essay of interpretation about Socrates' figure in modern occidental theater : from the sources to the mythJournot, Magalie 31 January 2017 (has links)
Sûrement parce qu'il n'a rien écrit, Socrate a fait couler beaucoup d'encre. Dès après sa mort en 399 avant J.-C., mort ressentie comme une injustice tragique actant la naissance de la philosophie, ses disciples écrivirent des dialogues pour continuer à le faire vivre. Le genre appelé "dialogues socratiques" fut si florissant qu'il fit entrer la figure dans le monde des mythes littéraires et philosophiques. C'est dans la modernité néanmoins que semble s'épanouir pleinement le mythe de Socrate, saint laïc, concurrent du Christ, héraut d'une morale appelée à se passer de Dieu et de ses ministres, incarnant les idées de justice et de liberté jusqu'au sacrifice. Le théâtre est un des lieux privilégiés, sinon le lieu rêvé, réputé idéal autant que difficile, où s'exprime ce mythe. Héritières des dialogues socratiques qui constituent souvent leur principale source de connaissance au sujet de Socrate, les pièces de théâtre, dont une centaine est ici étudiée, expérimentent, au fil de l'évolution des genres, les différentes façons de mettre en scène la philosophie jusqu'à tenter de retrouver l'inspiration socratique qui fait du dialogue avec Socrate une invitation à accoucher soi-même. / Surely because he wrote nothing, Socrates is much written about. Immediately after his death in 399 B.C., a death felt as a tragic injustice, his pupils wrote dialogues to keep him alive. The so called "Socratic dialogues" were so flourishing that it makes Socrates go down in the world of litterary and philosophical muths. Modernity is however the time in which blossomed the lyths of Socrates, a secular saint, rival of Christ, herald of a morality called to do without God and priests, embodying the ideas of justice and freedom to the sacrifice. Theater is one of the favourite places, if no the perfect but difficult place where this myth is expressed. Heir of the socratic dialogues, the plays try out to philosophize on stage till finding the socratic inspiration which, trough the art of dialogue, invites each one to find himself.
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La perception de Socrate dans les études philosophiques en france et en italie de 1900 à 1950 / The perception of Socrates in philosophical studies in France and Italy from 1900 to 1950Pinard, Giorgia 15 December 2012 (has links)
Ce projet, sous le contrôle et la responsabilité de M. le Pr. Carlos Lévy, Professeur de l’Université Paris-Sorbonne, et de M. le Pr. Emidio Spinelli, professeur à l’Université de Rome La Sapienza, se propose comme objectif un travail approfondi, critique et comparatif des études de philosophie ancienne ayant Socrate comme sujet, en France et en Italie, entre 1900 et 1950. Il ne s'agit pas de poursuivre une coincidentia oppositorum, mais d'analyser une polarité dialogique en mouvement perpétuel et une altérité qui s’enrichit de la prise de conscience des différences spécifiques. Quatre leitmotive guident l'analyse des onze représentations socratiques: La Politique, introduite par un paragraphe sur Socrate et la ville d'Athènes et suivie par les interprétations de Léon Robin et George Bastide; l'Ethique, qui concerne la valeur morale du message de Socrate, développé par Antonio anfi, Jean Patocka et Piero Martinetti; la Religion, sur le problème de son « évangile avant la lettre », traité par Jean André Festugière, Michele Federico Sciacca, Ernesto Buonaiuti et Carlo Mazzantini; et le Dialegesthai, car sa façon de dialoguer devient fondamental dans les interprétations de Guido Calogero et Giuseppe Rensi. / Under the direction of Professor Carlos Lévy (Sorbonne University) and Professor Emidio Spinelli (Rome University) this dissertation provides a critical comparative study of ancient philosophy. It focuses on the perception of Socrates’s work in France and Italy between 1900 and 1950. Rather than limiting the analysis to the unity of opposites, the goal consists of exploring the perpetual, dynamic polarity inherent in the dialogue. Moreover, this study aims at emphasizing the contrast that is fueled by a growing awareness of the underlying differences. Four leitmotive guide the work of eleven Socratic representations: First, La Politique, which is introduced by a paragraph on Socrate et la ville d’Athenes and followed by the works of Léon Robin and George Bastide. Second, Etique, which focuses on the moral value of Socrates’ discourse and which is developed by Antionio Banfi, Jean Patocka and Piero Martinetti. Third, Religion, which deals with the issue of his “gospel before the written word,” discussed by Jean André Festugière, Michele Federico Sciacca, Ernesto Buonaiuti etCarlo Mazzantini. And last, Dialegesthai, because its way of communicating becomes fundamental in the works of Guido Calogero and Giuseppe Rensi.
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Des différences et des ressemblances entre Socrate et Matthew LipmanMaher, Michel 13 January 2022 (has links)
Plusieurs personnes semblent retrouver dans la philosophie pour enfants un socratisme presque intégral. À première vue, il n'y a rien d'étonnant, puisque Matthew Lipman et Socrate ont effectivement plusieurs points en commun. Cependant, après examen, il semble que Lipman a sa propre originalité et qu'il diffère profondément de Socrate. Identifier Lipman à Socrate nous apparaît être une très grande source d'erreur affectant la compréhension autant de l'un que de l'autre. Ce mémoire présente un examen des ressemblances et des différences fondamentales qui existent entre ces deux philosophes. Nous examinons le rôle de la philosophie chez les deux penseurs, nous analysons leur conception respective de l'éducation et, finalement, nous présentons l'idée qu'ils se font de la connaissance.
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La Figure de Socrate et la conscience moraleBouchard, Denis, Bouchard, Denis 11 January 2025 (has links)
Socrate, figure énigmatique entre toutes, est le symbole du sage accompli, du philosophe. Il fascine, déroute et inquiète, mais ne laisse pas indifférent quiconque ose s'approcher de lui. Plusieurs grands esprits s'en réclament et tirent leur inspiration de son œuvre. Nous avons choisi de cerner les motivations qui nourrissent cet engouement. L'ironie est pour Socrate un moyen de descendre dans la conscience de chacun; un outil lui permettant d'abaisser les barrières de la suffisance. Elle encourage l'interlocuteur à prendre conscience de sa carence cognitive. L'ironie socratique est avant tout pédagogique. Elle cherche à éveiller l'esprit de sa torpeur en le confrontant aux contradictions internes qui résultent du raisonnement habilement mené par le maître. Si l'ironie cherche à sortir l'âme de sa léthargie, le dialogue sera le terrain sur lequel s'opère ce cheminement. En effet, l'ironie prend vie grâce au dialogue. Ce dernier est essentiel, car il mobilise les interlocuteurs et les pousse à l'échange dialectique. Le dialogue est l'occasion pour l'esprit de s'affirmer, certes, mais aussi et surtout, la chance de confronter raison et opinion. De plus, il est relation; relation à soi-même comme avec autrui. Socrate tenait à cet aspect relationnel, car de la rencontre dialogique pouvait surgir la vérité. Ici entre en jeu la maieutique, qui avait pour tâche de mettre au monde les pensées de chacun afin de constater si celles-ci correspondent a la vérité ou à une simple opinion. Nous constatons alors que le ÀÔyoç, qui est parole et raison, est le phare qui guide l'esprit vers le sentier de sa découverte intérieure. Ce qui nous conduit au fameux "yvw0i aauxôv", l'impératif suprême de la démarche socratique. La connaissance de soi est en effet pour Socrate l'unique et essentielle voie qui puisse conduire l'esprit au sein de son intériorité, la seule façon de découvrir le fondement intime de son être vrai. A cet effet, la pensée réflexive se révélera d'une utilité irremplaçable, puisqu'elle doit assumer cette conquête de soi qui anime l'esprit. La réflexion sur soi, mère de la philosophie, conduit l'esprit à poser une hiérarchie des valeurs au sein de l'univers matériel et intelligible qui l'entoure. Les biens contemplatifs, les plus dignes d'intérêt pour Socrate, sont donc les seuls qui méritent vraiment notre attention. Ainsi, la connaissance de soi sera pour l'esprit le moyen d'atteindre son épanouissement total. La conscience morale est l'aboutissement de ce cheminement dialectique. Elle est l'apogée de la méthode de Socrate, sa fin ultime. C'est l'esprit qui a une vision claire de l'absolu à faire sien, du bien à atteindre comme besoin vital. Cette conscience est celle qui guide l'esprit et lui procure la certitude de soi. Elle pose le moi comme principe d'action pour soi et au sein du monde. Tous les efforts de Socrate tendirent vers cet idéal. Il a cherché à libérer l'esprit afin de le rendre présent à lui-même. Socrate a assumé cet apostolat afin de rendre le bonheur accessible à l'humain. Car, en fin de compte, toute action humaine n'est-elle pas tendue vers la conquête de ce bonheur qui épanouit la personne?
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Projet SOCRATE - (8) Structure d'un système d'exploitation adapté à la base de donnéesMazaré, Guy 18 May 1973 (has links) (PDF)
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Projet SOCRATE (2-2) : Gestion des mémoiresBeaume, Georges 22 December 1970 (has links) (PDF)
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