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La profession d’Assistant(e) de Service Social : une expertise sociale dans les territoires ? / The profession of Social Service Assistant : Social expertise in the territoriesRobin, Régis 07 December 2018 (has links)
Conscient, intrigué et soucieux des enjeux à l’œuvre dans une dimension spatiale des sociétés, ma démarche de recherche se situe dans une approche compréhensive de ce que ‘‘l’expertise sociale’’ révèle dans le(s) champ(s) sanitaire et social, particulièrement dans et pour la profession d’assistant(e) de service social.Assistant social en psychiatrie adultes de 1992 à 2002, et formateur en travail social depuis 2003, ma posture de recherche s’inscrit ainsi dans une géographie sociale critique.Cette thèse permet de définir et conceptualiser ‘’l’expertise sociale’’, et de constater les limites en termes de ‘’travail ensemble’’ sur trois territoires (Guérande, Trignac, Saumur), notamment dans le champ de la santé mentale. Sur chacun d'entre eux, les spécificités de ses acteurs (assistant-e-s de service social, élu-e-s, responsables de service, professionnels de santé, citoyens, etc.) et le contexte local ont leur importance.Les résultats de cette recherche permettent de constater et de considérer que des ‘’experts sociaux’’, reconnus comme tels au regard de leurs connaissances et leur(s) expérience(s), développent et favorisent la coordination entre les acteurs mentionnés ci-dessus, notamment dans le champ de la santé mentale, et ce pour rendre plus efficientes les pratiques au service des citoyens et de la société.Ceci participe à un réel décloisonnement, à optimiser les interrelations et les complémentarités. ‘’L’expertise sociale’’ est reconnue comme inévitablement collective, en mouvement, prenant sens au regard de l’histoire du territoire et des personnes qui le constitue : une expertise sociale située. / Aware of, intrigued by and concerned about the issues at work in a spatial dimension of societies, my research method is in a comprehensive approach of what "social expertise" reveals in the health and social field(s), especially in and for the profession of social worker. As a social worker in adult psychiatry from 1992 to 2002, and a trainer in social work since 2003, my research posture is part of a critical social geography. This thesis gives the opportunity to define and conceptualize the "social expertise", and to note the limits in terms of "working together" in three areas (Guérande, Trignac, Saumur), particularly in the field of mental health. In each of these territories, the specificities of its actors ( social workers, elected representatives, service managers, health professionals, citizens, etc.) and the local context are important. The results of this research make it possible to note and consider that "social experts", recognized as such with regard to their knowledge and their experience(s), develop and promote the coordination between the various actors mentioned above. It is particularly true in the field of mental health, in order to improve the efficiency of practices that serve the public and the society... It contributes to overcome silos, to optimize interelations and complementarity. The "social expertise" is recognized as inevitably collective, moving, meaningful with regard to the history of the territory and the people who constitute it : a located social expertise
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Expériences de reconnaissance professionnelle de sept assistantes et assistant de service social français devenus travailleuses et travailleur sociaux au QuébecGérard Tétreault, Alice 01 1900 (has links)
Each year, many French professionals choose to immigrate to Québec. Among them are social service assistants wishing to pursue their careers as Social Workers in Quebec. However, several issues of recognition arise during their journey that leads them to integrating Quebec professional setting. The re-analysis of interviews conducted in the context of research project led by Pullen Sansfaçon, Brown and Graham (SSHRC 2011-2012, SSHRC 2012-2015) allows us to explore the experiences of recognition and denial of recognition experienced by seven french social workers during their professional adaptation in Quebec. The theoretical framework of recognition developed by Axel Honneth reveals that they have experiences of recognition and denial which are visible at three different level, that is emotional, legal and social. Results from the analysis highlight that to be recognized, it seems essential that those French professionals swiftly gain the right to practice, that their skills are recognized, and that they receive support and approval in their workplace. More specifically, this study stresses the importance of having the right to practice as soon as possible, the availability of training adapted to their specific needs before and during the integration into their new practice in Quebec, and being in a welcoming and supportive atmosphere in their workplace. The role of institutions around the integration of French Social Workers, such as government agencies, OTSTCFQ and practice settings are essential to put in place the conditions favoring this recognition. Overall, the participants reported they experienced more professional recognition in Quebec than in France. / Chaque année, de nombreux professionnels français choisissent d'immigrer au Québec. Parmi eux figurent des assistants de service social désirant poursuivre leur carrière comme travailleurs sociaux au Québec. Or, plusieurs enjeux de reconnaissance se posent lors de leur parcours les menant à la pratique québécoise. La réanalyse d’entretiens menés dans le cadre d’un projet de recherche dirigé par Pullen Sansfaçon, Brown et Graham (CRSH 2011-2012; CRSH 2012-2015) nous permet d’explorer les expériences de reconnaissance et de déni de reconnaissance vécues par sept travailleuses et travailleur sociaux d’origine française lors de leur adaptation professionnelle au Québec. Le cadre théorique de la reconnaissance emprunté à Axel Honneth révèle qu’il et elles ont vécu des expériences de reconnaissance et de déni de reconnaissance sur les plans affectif, juridique et social. Pour être reconnus, il semble primordial que ces professionnels français détiennent le droit de pratiquer, que leurs compétences soient reconnues et qu’ils reçoivent du soutien et de l’approbation dans leur milieu de travail. Plus précisément, ce mémoire souligne l’importance d’obtenir le droit de pratiquer le plus tôt possible, de recevoir des formations adaptées aux besoins spécifiques des travailleurs sociaux immigrants avant et pendant l’insertion dans leur nouvelle pratique québécoise et d’être dans un milieu de travail accueillant et soutenant. Le rôle des institutions gravitant autour des travailleurs sociaux d’origine française, tels que les instances gouvernementales, l’OTSTCFQ et les milieux de pratique, est primordial pour mettre en place des conditions favorisant leur reconnaissance. Globalement, les personnes interrogées rapportent vivre davantage de reconnaissance professionnelle au Québec qu’en France.
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