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Mises en scène et stratégies d'internationalisation de la "lutte contre le terrorisme" :Guerre, surveillance et armements à l'OTAN après le 11 septembre 2001

Pomarede, Julien 24 October 2018 (has links)
Cette thèse de doctorat retrace les jeux d’acteurs, les pratiques et discours qui ont rendu possible l’émergence et le développement de politiques de sécurité au nom de la « lutte contre le terrorisme » au sein de l’OTAN depuis le 11 septembre 2001. Notre démarche part d’une intention d’explorer une forme de tension apparente où la présence de plus en plus systématique et généralisée de la « lutte contre terrorisme » au sein de cette organisation internationale est allée de pair avec une hétérogénéité très forte, et parfois pleine de contradictions, de ses usages, de ses matérialisations, et de ce qu’elle contribue à justifier dans l’action politico-militaire internationale contemporaine de l’Alliance. En faisant de l’OTANun objet d’étude de sociologie politique, nous proposons de saisir les conditions dans et par lesquelles des professionnels de la sécurité (diplomates, militaires opérationnels ou haut gradés, fonctionnaires internationaux, ingénieurs, spécialistes du renseignement, compagnies privées, etc.) ordonnent leurs échanges et leurs conflits au sein de l’OTAN en mobilisant sur un mode particulièrement plural une « cause commune », la « lutte contre le terrorisme », qui, pourtant et au premier abord, présente une multiplicité narrative et pratique telle qu’elle paraît davantage être un énoncé dépourvu de sens concret et de réelle logique de fonctionnement qu’un élément structurant véritablement l’action collective.Ainsi, le présent travail conçoit les pratiques d’internationalisation de la « lutte contre le terrorisme » que génère l’OTAN comme l’objet de compromis, de bricolages institués, autour desquels les acteurs se réunissent et s’accordent un minimum sans pour autant s’entendre sur une signification partagée de la « lutte contre le terrorisme » ou même encore de la « menace terroriste ». La forte hétérogénéité prêtée aux significations de la « lutte contre le terrorisme » la rend tout aussi éclatée et dépourvue de sens logico-logique qu’elle assure une fonction sociale, pratico-logique, et productive bien réelle, celle d’assurer une certaine stabilité aux environnements et configurations professionnels, eux-mêmes très hétérogènes en termes de propriétés d’acteurs, de justifications et de savoir-faire déployés en matière de gestion des « risques internationaux ». Ce serait les formes bricolées d’objectivation des questions d’(in)sécurité qui assureraient précisément la reproduction des légitimités et des utilités individuelles et collectives des acteurs et institutions impliqués dans les initiatives de «lutte contre le terrorisme » à l’OTAN.En prenant notamment appui sur une observation participante de 7 mois au Quartier général de l’OTAN, une campagne d'une centaine d'entretiens ainsi que sur diverses sources écrites, nous étudierons la manière dont les diverses formes de mobilisations de la « lutte contre le terrorisme » a rendu possible le développement de trois types de politiques de sécurité de sein de cette organisation internationale :la conduite de la guerre, de la surveillance et l'acquisition/développement d'armements.Ce faisant, notre thèse entend connecter une analyse micro des formes de bricolages de la « lutte contre le terrorisme » à l’OTAN à une étude macro de leurs capacités productives au niveau des politiques contemporaines du « risque » elles-mêmes, et plus spécifiquement de leur dimension potentiellement violente. Nous entendons par-là démontrer que les usages fluides, bricolés, voire parfois « imaginés », de la « lutte contre le terrorisme » supposent le développement de savoir-faire de prévention des « risques » qui, reliés plus ou moins directement à l’usage de la violence, contribuent à en faire croitre le spectre et ses possibilités, essentiellement en termes de permanence dans le temps et dans l’espace, d’utilisations préventives et d’extensions des sujets visés par la violence politico-militaire. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le gouvernement international des frontières d’Asie centrale / The international government of Central Asian borders

Martin-Mazé, Médéric 11 December 2013 (has links)
Le gouvernement international des frontières d’Asie centrale (Kirghizstan, Tadjikistan, Ouzbékistan, Kazakhstan, Turkménistan) comprend les projets de gestion des frontières conduits par l’OSCE, la Commission européenne, l’ONUDC et l’OIM entre 1992 et 2012. Ils organisent l’import/export d’une expertise alignant les limites étatiques dans cette région sur un double impératif de mobilité et de sécurité. Comment ces savoirs sur la frontière circulent-ils à travers ces dernières ? Les projets passent par trois univers distincts. Ils prennent attache sur les sociétés centrasiatiques aux intersections entre flux et contrôle. Les équipements qu’ils fournissent n’encadrent toutefois les pratiques de vérification que dans une mesure très variable. Ces investissements sont décidés dans des comités de pilotage situés dans un microcosme qu’on appelle le champ d’opérations. Cet espace se configure selon un capital dont le volume décrit l’autonomie des opérateurs, et dont la structure signale leur niveau de spécialisation dans les mondes du développement et de la sécurité. Sa structure sanctionne positivement les acteurs qui accumulent la plus grande quantité de capital social. Les enceintes d’autorisation sont quant à elles encastrées dans un espace transnational gravitant autour de Bruxelles et de Vienne. Tandis que l’Asie centrale est construite comme un enjeu d’intérêt secondaire au sein du champ de l’Eurocratie, les acteurs de la place viennoise lui accordent une importance plus grande. Les élites transnationales les plus subalternes sont incitées à s’établir dans cette zone de relégation, car elles peuvent plus facilement y rétablir leurs positions respectives. / The international government of Central Asian Borders (Kyrgyzstan, Tajikistan, Uzbekistan, Kazakhstan, Turkmenistan) refers to projects in the field of border management that have been implemented by the OSCE, the European Commission, the UNODC and IOM between 1992 and 2012. These activities import and export a type of expertise aimed at bringing state boundaries in line with an imperative of mobility and security. But how does this border knowledge circulate across borders in the first place? During their life cycle, projects go through three different social universes. Firstly, they connect with Central Asian societies where control and flows intersect. They provide some equipment which only frames checks and controls to some extent. The steering committees deciding over these investments are embedded in a particular social universe that we call the field of operation. This second space is configured according to a capital whose volume corresponds to the level of autonomy that each implementing agency holds, and whose structure refers to their specialization in development and/or security. The practical logic of this field positively sanctions the accumulation of social capital by individual brokers. The authorization-giving arenas, finally, are situated in a transnational space polarized around Brussels and Vienna. Whilst Central Asia is constructed as a place of secondary interest within the field of Eurocracy, actors working from Vienna perceive this region as a more important issue. Subaltern transnational elites tend establish themselves in such unattractive areas because they gain leeway where they can re-establish themselves as important players from there.

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