Spelling suggestions: "subject:"superficial veis thrombosis"" "subject:"uperficial veis thrombosis""
1 |
Les thromboses veineuses méconnues des membres inferieurs : thromboses veineuses profondes distales et thromboses veineuses superficielles / Epidemiology and early outcomes of superficial and distal deep veins thromboses of lower limbsGalanaud, Jean-Philippe 06 December 2011 (has links)
Rationnel: Bien qu'elles constituent la majorité des thromboses veineuses des membres inférieurs, les thromboses veineuses profondes (TVP) distale et les thromboses veineuses superficielles (TVS) ont été peu étudiées et leur significativité clinique et leur prise en charge sont débattues.Méthodes: Cette thèse collige les résultats des travaux effectués par J.P. Galanaud sur les TVP distales et les TVS à partir des études épidémiologiques OPTIMEV, POST et RIETE.Résultats commentés: TVP distale: La TVP distale n'a pas le même profil de facteur de risque que la TVP proximale. Sa mortalité associée à court terme est plus faible que celle des TVP proximales mais supérieure à celle de témoins confirmant qu'il s'agit d'une entité cliniquement significative. Les différences de profil de population et de complications entre ces deux types de TVP suggèrent que le rapport bénéfice/risque du traitement anticoagulant est différent. Il n'est donc pas légitime d'extrapoler les résultats des essais des TVP proximales aux TVP distales. Des essais spécifiques sont donc nécessaires.TVS: En cas de TVS le risque de TVP concomitante est élevé. Un examen écho-doppler doit être réalisé et devra au moins explorer l'ensemble du réseau profond du membre inférieur affecté. Sexe masculin et antécédents de TVP/Embolie pulmonaire constituent des facteurs prédictifs indépendants de récidive. Si certaines TVS peuvent être traitées avec succès sans traitement anticoagulant, celles associées à un cancer ou à une atteinte saphéno-fémorale sont à haut risque de récidive y compris après un traitement anticoagulant curatif. / Background: Though they represent the majority of all lower limbs thromboses, isolated distal deep-vein thrombosis (DVT) (without symptomatic pulmonary embolism (PE)) and isolated superficial vein thrombosis (SVT) (without DVT or PE) have been poorly studied. Their clinical significance and management are under debate.Methods: Data from epidemiological multicenter prospective studies OPTIMEV, POST, RIETEResults and comments: Isolated distal DVT: Distal and proximal DVTs exhibit a different risk factor profile, the latter being more associated with chronic risk factors. Three-month mortality of distal DVT patient is lower than that of proximal DVT ones but is higher than that of controls. This evidences that distal DVT is a clinically significant finding. Differences in population profile and outcomes suggests that the benefit/risk ratio of anticoagulant treatment is not similar. Data from proximal DVT clinical trials should no longer be extrapolated to distal DVT.Isolated SVT: In case of SVT the risk of concomitant DVT is high. A compression ultrasonographic exam should be performed and at least explore the whole deep venous system of the affected limb. Male gender and history of DVT/Pulmonary embolism are independent predicators of recurrence. Some SVT can be safely treated without anticoagulants. On contrary, in patients with cancer or a sapheno-femoral junction involvement, the risk of deep venous recurrence is high even upon full therapeutic dose of anticoagulants.
|
2 |
Epidémiologie en soins primaires de la thrombose veineuse superficielle des membres inférieurs / Epidemiology of superficial-vein thrombosis of the legs in primary careFrappé, Paul 14 October 2015 (has links)
La sévérité potentielle de la thrombose veineuse superficielle (TVS) des membres inférieurs a récemment été documentée par des études réalisées en soins secondaires et tertiaires. Son épidémiologie reste cependant inconnue en soins primaires. Le premier objectif de ce travail était de mesurer la prévalence de la TVS en soins primaires, ainsi que le taux d'évènements thromboemboliques concomitants au moment du diagnostic. Pour y répondre, un réseau de recherche collaborative entre médecins généralistes et médecins vasculaires de la région stéphanoise a été mis en place. Une étude transversale descriptive a été réalisée au sein de ce réseau pendant un an. La prévalence annuelle de la TVS a été mesurée à 0,64 pour mille habitants. Au moment du diagnostic, 24,6% des TVS étaient associées à une thrombose veineuse profonde symptomatique et 4,7% à une embolie pulmonaire symptomatique. Une seconde étude a recherché une variation saisonnière de la fréquence de la TVS en analysant les données individuelles de trois études aux designs différents ; l'étude STENOX, l'étude POST et l'étude STEPH. Une variation significative n'a été retrouvée que dans l'étude POST, et les peak-to-low ratios étaient inférieurs à 1,2 dans les trois études. Ainsi, si une variation existe, celle-ci parait être de faible envergure, sans conséquence sur la pratique et la recherche / The potential severity of superficial vein thrombosis (SVT) of the lower limbs has recently been shown by studies perfomed in secondary and tertiary care. The epidemiology of SVT remains unknown in primary care. The first objective of this study was to measure the prevalence of SVT in primary care, and the rate of concomitant thromboembolic events at diagnosis. A collaborative research network between general practitioners and vascular physicians from Saint-Etienne has been set up. A cross-sectional study has been conducted within this network during one year. The annual prevalence of SVT was measured to 0.64 per thousand inhabitants. At diagnosis, 24.6% of SVT were associated with symptomatic deep vein thrombosis and 4.7% with symptomatic pulmonary embolism. A second study was looking for a seasonal variation of SVT frequency by analyzing individual data from three studies with different designs; the STENOX study, the POST study and the STEPH study. A significant variation was found only in the POST study, and peak-to-low ratios were below 1.2 in the three studies. Thus, if other more powerful and exhaustive studies could find a seasonal variation, that variation would probably be of low magnitude and without clinical significance
|
Page generated in 0.0892 seconds