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L'action syndicale en Tunisie et démocratisation des mécanismes institutionnels du système politique et du système d'emploi

Jouini, Samir 11 July 2018 (has links)
Cette étude porte sur la contribution du mouvement syndical tunisien dans le processus de démocratisation des mécanismes institutionnels du système politique et du système d’emploi, de la période coloniale jusqu’à l’année 2010. Cependant, ses objectifs dépassent l’étude du cas tunisien pour embrasser le contexte scientifique par l’utilisation d’une approche politique, ainsi que le développement d’un cadre théorique et d’un modèle interprétatif sous forme de poupées russes. Ces derniers apportent un nouvel éclairage scientifique à l’analyse de la relation État-syndicat dans le cadre de la démocratie institutionnelle. Également, ils peuvent être généralisés et adaptés au contexte des pays développés et des pays en développement. Cette étude suggère aussi la complexité de la mise en oeuvre du processus de démocratisation des institutions - dans et en dehors du milieu de travail - qui découle de la complexité de la relation entre la volonté de l’élite gouvernante, la volonté de l’élite syndicaliste et la volonté de la base syndicale. Aussi, elle mentionne que malgré cette complexité, il existe une forte influence de la volonté de l’élite gouvernante, qui peut parfois complètement dominer la volonté de l’élite syndicaliste et la volonté de la base syndicale. Le processus de démocratisation des mécanismes institutionnels du système politique et du système d’emploi est toujours un sujet d’actualité dans tous les pays, qu’ils soient développés ou en voie de développement. À partir du 17 décembre 2010, le monde arabe a connu une révolution sociale, baptisée printemps arabe, qui a commencé en Tunisie. Cette révolution était fondée sur des revendications de dignité et de justice sociale, deux enjeux fortement exigés à l’intérieur comme à l’extérieur du milieu de travail. L’étude scientifique de démocratisation institutionnelle en relations industrielles prend appui sur trois approches. La première est l’approche matérialiste historique marxiste appartenant au paradigme structuraliste radical. La deuxième est l’approche institutionnaliste. La troisième est l’approche unitariste. Les deux dernières approches appartiennent au paradigme fonctionnaliste. Toutes ces approches apportent chacune un acteur (et/ou une institution) comme promoteur (trice) de la démocratie socio-économique à l’intérieur et à l’extérieur du milieu de travail. En partant du cas de la Tunisie, nous avons utilisé l’approche politique pour étudier la relation entre l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et l’État dans le processus de démocratisation des mécanismes institutionnels du système politique et du système d’emploi. Plus précisément cette approche politique met en valeur une relation de complémentarité entre le paradigme fonctionnaliste (la théorie des élites) et le paradigme structuraliste (la théorie de classes). À partir de cette approche, nous avons pu développer un cadre théorique et un modèle interprétatif sous forme de poupées russes permettant d’expliquer le processus complexe de démocratisation des mécanismes institutionnels à l’intérieur et en dehors du milieu de travail. Ainsi, cette thèse apporte un nouvel éclairage scientifique, en relations industrielles, par une approche politique, par un cadre théorique et par un modèle interprétatif qui s’applique non seulement au cas de la Tunisie, mais qui peut être généralisé aux pays développés et en voie de développement. Également, cette thèse indique la présence d’une relation complexe entre la volonté de l’élite gouvernante, la volonté de l’élite syndicaliste et la volonté de la base du syndicat, qui embrouille la mise en oeuvre du processus de démocratisation des institutions à l’intérieur et à l’extérieur du milieu de travail. La thèse évoque la prédominance de la volonté de l’élite gouvernante, qui peut être parfois quasi totale, par rapport à la volonté de l’élite syndicaliste et à la volonté de la base syndicale, et ce, malgré la problématique résultante de l’interaction entre les trois volontés en question. / 343692\u Résumé en anglais / 343693\u Résumé en espagnol
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Le parti des travailleurs brésilien : de son émergence à la conquête du Planalto (1979 - 2002) / The Brazilian Workers’ Party (PT) : from its emergence to the conquest of the Planalto Palace (1979-2002)

Degrave, Philippe 16 December 2016 (has links)
Le Parti des Travailleurs brésilien constitue une expérience marquante de construction d’un parti de gauche et de masse. Quand il nait en 1980, beaucoup se posent la question de sa nature. En 2002, quand Lula devient président du Brésil, cette question ne mérite sans doute plus la même réponse. Le PT s’est bureaucratisé, institutionnalisé et professionnalisé. Il a connu une sorte de social-démocratisation accélérée. L’étude part des spécificités du mouvement ouvrier, du syndicalisme et de la dictature (1964-1985) au Brésil. Le PT nait en 1979-80, de grandes luttes sociales, autour des syndicalistes « authentiques » (dont Lula) ; de la gauche catholique ; de militants d’extrême gauche; de l’intelligentsia de gauche ; des élus « progressistes ». Dès ses débuts, le parti s’implante dans la classe ouvrière industrielle, le secteur tertiaire (banques en particulier), les quartiers populaires, et une partie des campagnes. Le PT des années 1980 est militant, dans l’opposition sociale et politique. Après l’élection présidentielle de 1989, ratée de peu par Lula, le PT change : l’opposition parlementaire remplace la rupture; des dirigeants professionnels laissent moins de place à la base militante ; l’antilibéralisme se substitue à l’anticapitalisme; les alliances s’étendent toujours plus au centre. Jusqu’à 2001, le PT reste opposé aux politiques néolibérales. Mais le grand tournant aura lieu avec la campagne présidentielle de 2002. Le programme du parti connait une « dé-radicalisation » progressive, étudiée à travers cinq aspects significatifs du socialisme pétiste. L’étude des contenus et des styles de 4 campagnes présidentielles, de 1989 à 2002, complète ces conclusions. / The Brazilian Workers’ Party (PT) is an outstanding experience of a left-wing mass party. When it was born in 1980, many people wondered about its nature. In 2002, when Lula became the President of Brazil, this question did not deserve the same answer. The PT became bureaucratic, institutional and professional, experiencing a sort of accelerated Social-Democratization. As its starting point, this study takes the specificities of labour movement, trade unionism and the dictatorship (1964-1985) in Brazil. The PT originated in 1979-80 from mass social struggles around “authentic” trade unionists (such as Lula), left-wing Catholics, far-left activists, the left-wing intelligentsia and some “progressive” elected representatives. From the outset, the party established itself among the industrial working class, the tertiary sector (particularly the banking sector); in working-class neighbourhoods and some rural areas. The PT in the 1980s was militant, in the social and political opposition. After the 1989 presidential election narrowly missed by Lula, the PT changed: parliamentary opposition replaced the project of a clear social and political break; professional politicians left less room to the rank and file; opposing neo-liberalism took the place of anti-capitalism; its alliances increasingly broadened towards the centre. Until 2001, the PT opposed neoliberal policies. Yet the major turning point was to come with the 2002 presidential campaign. The party programme went through a gradual de-radicalization studied through 5 significant aspects of the Petista socialism. The study of contents and styles of 4 presidential campaigns from 1989 to 2002 completes these conclusions

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