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Systèmes de production et mutations des paysages ruraux dans la basse vallée du Ferlo au SénégalNdiaye, Mbaye 06 March 2007 (has links) (PDF)
Cette étude s'inscrit dans cette analyse des mécanismes naturels et sociaux dans la Basse Vallée du Ferlo ; qui ont été qualifiés souvent par beaucoup de chercheurs et d'experts du fléau naturel ou de crise écologique profonde. Certes des mutations ont été observées dans le paysage rural du Bas-Ferlo. D'une part, celles-ci s'expliquent essentiellement par l'ampleur de la dégradation des terres agricoles due à des pratiques culturales intenses favorisées par l'arrivée de colons mourides et de nouveaux paysans grâce à la remise en eau d'une partie du Bas-Ferlo. Et d'autre part, elles sont la résultante d'une concentration excessive du bétail dans un espace de plus en plus réduit autour des forages et de certaines mares, entraînant ainsi des auréoles de dégradation tout autour et des conflits exacerbés entre les différents usagers. L'ambiguïté des règles de tenure foncière demeure sans nul doute la véritable cause des conflits dans la Basse Vallée du Ferlo. Les difficultés d'accès à l'eau par le manque de couloirs de passage et la viabilité des parcours obligent à une plus grande mobilité pastorale pour minimiser les risques. Mais en définitive, malgré les discours alarmistes sur le Ferlo, l'analyse des paysages agraires nous révèle des zones agricoles se reproduisant quasiment à l'identique, en terme de superficie, de 1954 à nous jours : la Basse Vallée du Ferlo reste un espace essentiellement pastoral. Donc, le caractère apparemment alarmant du milieu, n'est qu'une forme d'adaptation des paysages ruraux à un espace fragile.
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L'araire ou la barque. Migrations, mondialisation et transformations agraires en haute vallée du Cañar (Andes australes de l'Équateur)Michel, Vaillant 04 December 2013 (has links) (PDF)
Au seuil du XXIe siècle, l'Équateur fut frappé par une série d'évènements de diverses natures dont les effets cumulés le plongèrent dans la période économique la plus sombre de son histoire républicaine. Corollaire : entre 1998 et 2000, trois cent mille Équatoriens quittèrent officiellement le pays. Ce " séisme " migratoire concerna même des lieux dont on aurait pu penser qu'ils en seraient pourtant restés à l'écart. Tel fut le cas de la haute vallée du Cañar, marge rurale andine où l'émigration, de par sa promptitude et son ampleur, avait alors tout du signe avant-coureur de l'exode et du retour du milieu à la nature. Mais quels sont les processus socio-historiques qui ont abouti à un si vaste mouvement migratoire ? Quelles sont les raisons qui ont incité des centaines de paysans à émigrer ? Quels sont, au bout du compte, les effets d'un tel évènement sur l'agriculture, la société et le milieu ? Telles sont les questions qui sont abordées, de façon systémique, dans la présente recherche. Nous soutenons la thèse qu'en dépit des profondes transformations observées depuis un demi-siècle dans cette région de haute montagne, pauvre et à vocation éminemment agricole, rien n'a fondamentalement changé dans les modalités concrètes de développement : le " séisme " migratoire résulte de, et nourrit en même temps, une crise profonde de l'agriculture paysanne, crise qui plonge ses racines dans les structures sociales instaurées dès les premiers temps de la colonisation espagnole. Aussi, penser le développement agricole de cette région, dans sa dialectique avec le fait migratoire, implique de traiter son avenir, certes dans sa propre histoire, mais également dans celle, qui lui est intrinsèquement liée, de la mondialisation.
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