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Les représentations de l'Italie et des Italiens dans le théâtre de William Shakespeare et Ben Jonson. / The representations of Italy and Italians in the drama of William Shakespeare and Ben JonsonCamard, Christophe 15 June 2010 (has links)
Cette thèse propose d’étudier la place et la portée de l’Italie comme lieu scénique dans les pièces de deux célèbres dramaturges de la période élisabéthaine. L’introduction met en lumière la présence et l’influence de l’Italie durant la période qui précède l’essor du théâtre à Londres, ainsi que l’omniprésence de la péninsule au théâtre entre 1580 et 1620, en particulier chez William Shakespeare. La première partie de l’étude s’attache à mettre en évidence la façon dont le décor italien se met en place et dont se construit la figure de l’Autre sur la scène élisabéthaine. Sur une scène où le décor physique est limité, les procédés de création d’une couleur locale prennent des formes diverses et variées et révèlent la nature de la dualité entre identité et altérité pour le spectateur de la Renaissance anglaise. C’est alors que l’on entrevoit les différences entre la représentation satirique de Ben Jonson et celle de William Shakespeare, dont la vision de l’Italie apparaît bien plus vague, complexe et changeante. La seconde partie de ce travail repose sur l’étude des différents topoï auxquels est liée l’Italie au théâtre. Ces derniers permettent de comprendre que la représentation de la péninsule s’appuie sur un certain nombre de codes en partie attendus du public. Ils démontrent en outre combien l’identité anglaise se construit à la fois à travers le rejet et l’imitation de la patrie de la Renaissance, en un temps où l’Europe est coupée en deux sur le plan politique et religieux. / This dissertation proposes the study of the place and significance of Italy as a dramatic setting in the plays of two famous dramatists of the Elizabethan period. The introduction describes the presence and influence of Italy during the period preceding the rise and blossoming of the theatre in London, as well as the omnipresence of the Italian peninsula in drama between1580 and 1620, particularly in that of William Shakespeare. The first part of the study aims to show how the Italian setting is constructed and how the figure of the Other is represented on the Elizabethan stage. In a theatre where the physical décor is limited, the methods for creating local colour take diverse and varied forms and reveal the nature of the duality between identity and otherness for the English Renaissance spectator. This then brings into focus the differences between the satirical representation of Ben Jonson and that of William Shakespeare, whose vision of Italy appears far more vague, complex and mutable. The second part of this work focuses on the study of the different topoi to which Italy is linked in their plays. They reveal the extent to which representation of the Italian peninsula is based on a collection of codes shaped in part by the expectations by the public. Moreover, they demonstrate the importance of the simultaneous rejection and imitation of the homeland of the Renaissance in the construction of English identity,at a time when Europe is divided in two on political and religious grounds.
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Réhabilitation d’un genre : la comédie de menace de David Campton à Martin Crimp (1957-2008) / Redefining a genre : comedy of menace from David Campton to Martin Crimp (1957-2008)Rousseau, Aloysia 19 November 2010 (has links)
La comédie de menace, expression utilisée pour la première fois par le critique de théâtre Irving Wardle en 1958, est devenue aujourd’hui une notion stéréotypée, appliquée de manière systématique au théâtre d’Harold Pinter. Cette thèse, en proposant de nouveaux critères de définition à la fois sémiotiques et esthétiques, vise à réhabiliter ce genre qui ne cesse de se développer depuis les années 1950, chez des auteurs tels que David Campton, Caryl Churchill et Martin Crimp. Ce théâtre repose tout d’abord sur un renversement entre intrus et autochtone qui n’a jamais été exploré depuis son évocation par Irving Wardle. La sémiotique horizontale du dehors vers le dedans, associée au phénomène d’intrusion, est remplacée par une sémiotique verticale du surgissement : la menace émane des sous-sols et des profondeurs du moi dans une double acception topographique et psychanalytique. Théâtre de l’inversion, mais aussi de l’implicite : la comédie de menace suggère l’horreur plutôt qu’elle ne la donne à voir. Ce refus de l’opsis n’est toutefois pas synonyme d’euphémisation de la violence. Enfin, l’insertion de passages ludiques ne permet pas d’atténuer l’atmosphère menaçante mais décuple au contraire le malaise du lecteur-spectateur. Les dramaturges de la menace proposent ainsi un nouveau genre de comédie qui induit une nouvelle esthétique de la réception. / First used by the theatre critic Irving Wardle in 1958, the expression comedy of menace has become a catch-all phrase systematically applied to Harold Pinter. This thesis aims at redefining this genre, both semiotically and aesthetically, as well as restoring it to favour by showing that it has considerably evolved since the 1950s in the plays of David Campton, Caryl Churchill and Martin Crimp. This theatre first hinges on a reversal between intruders and inhabitants which has not been studied since it was identified by Irving Wardle. The horizontal semiotics linked to the intrusion motif is replaced by a vertical semiotics: menace looms up from the basements and the depths of the ego in a topographical and psychological perspective. Comedy of menace relies on inversion as well as unspoken feelings; it suggests horror rather than displaying it, yet it does not minimize violence. The comic interludes do not alleviate the menacing atmosphere but on the contrary enhance the spectators’ unease. The playwrights studied here thus devise a new comic genre which induces a new aesthetic of reception.
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Le rire de l’horreur sur la scène anglaise contemporaine : vers une nouvelle poétique de la comédie ? / Laughing at horror on the contemporary English stage : towards a new poetics of comedy?Pasquet, Laetitia 22 November 2013 (has links)
Paradoxal, le rire de l’horreur constitue cependant une donnée majeure de l’expérience théâtrale contemporaine. Il procède d’une mutation du comique qui en vient à exprimer la violence au lieu de l’édulcorer. Sur la scène anglaise d’après l’abolition de la censure (1968), le comique se fait miroir des angoisses de la société et l’horreur, mise en scène de façon de plus en plus naturaliste, fait rire le public tout en suscitant un profond malaise qui interroge la position du spectateur. Mais, dans un mouvement inverse et encore plus dérangeant parce qu’insidieux, l’humour se fait aussi vecteur d’effroi quand l’horreur est tue ou euphémisée, renvoyant alors au public une interrogation profondément éthique sur l’humanité de son rire. Ces mutations esthétiques s’insèrent dans une profonde déstabilisation de la nature même de la comédie et de son idéologie optimiste et humaniste : si certains sous-genres (la farce, la comedy of manners, la city comedy, la parodie) représentent volontiers des situations horribles, la comédie est structurellement défigurée quand elle incorpore une ontologie horrible, quand sa forme n’implique plus le progrès mais l’arbitraire et quand son dénouement se fait explicitement dissonant. L’horreur, défigurant de manière ludique la forme de la comédie, devient un principe poétique qui renouvelle le genre, et en particulier les archétypes comiques inoffensifs pour les rendre terribles. Car c’est à l’aune de la tragédie défaillante que se refonde la comédie et le rire s’y étouffe, lesté d’une conscience du tragique soulignée par la culpabilité inhérente à de nombreux éclats de rire, mais surtout par la dérision des valeurs tragiques et la relativisation de l’absolu dans l’humour. Dans ces conditions, le rire devient un moyen d’accéder à la puissance des émotions tragiques, et la catharsis se redéfinit, s’éloignant de la traditionnelle purification des passions pour devenir une réintensification de leur pouvoir humanisant. / Paradoxical as it may be, laughing at horror is a major feature of the contemporary theatrical experience. It emerges from a shift in the comic mode which now expresses violence instead of muffling it. In the aftermath of the abolition of censorship in the United Kingdom (1968), this comic mode has held a mirror up to society’s fears and horror has been staged in a more and more naturalistic way, so as to make the audience laugh while unsettling them, questioning the very position of the spectators. However, in a converse and even more disturbing way, humour has become a way to appal them, subduing horror instead of underlining it and thereby deeply questioning them on the humanity of laughter. Those aesthetic shifts take part in a general process of undermining comedy’s humanistic optimistic ideology; even though some subgenres (namely farce, city comedy, comedy of manners or parody) easily stage horrible scenes, comedy is structurally defaced when it includes an ontology of horror, when its shape does not express progress but arbitrariness and when its ending is explicitly unhappy. Playing on the structure of comedy to the point of defacing it, horror becomes a poetic principle that renews the genre and especially the comic archetypes, making them dreadful instead of harmless. It is indeed tragedy’s failure that becomes the measure of this renewal of comedy, as laughter gets stifled by the tragic consciousness that tinges many laughs with guilt, caused by the way tragic values are ridiculed and tragic absoluteness belittled by humour. In those conditions, laughing turns into a means for the spectator to surreptitiously feel the power of tragic emotions; the experience redefines catharsis, no longer a purification of emotions but a new way to reach their humanising power.
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A Mad World, my Masters de Thomas Middleton : présentation, édition critique, traduction et étude de mise en scène / A Mad World, my Masters by Thomas Middleton : Introduction, critical edition, translation into French and performance studyMiller Schütz, Chantal 04 February 2011 (has links)
A Mad World, my Masters est une pièce de jeunesse de Thomas Middleton qui fut représentée en 1605 au théâtre des Enfants de Saint-Paul. Cette pièce, qui n’avait jamais été traduite en français, a été représentée en 1998, pour la première fois depuis le XVIIème siècle, dans le théâtre reconstitué de Shakespeare, le Globe de Londres. La scène du Globe s’est révélée être un outil extraordinaire pour redonner vie à cette comédie exubérante et pour en faire comprendre les ressorts dramatiques. Quant à la traduction, elle a permis d’analyser en détail les complexités du langage d’un auteur trop longtemps méconnu. / A Mad World, my Masters is one of Thomas Middleton’s early plays. It was first performed in 1605 by the Children of Saint Paul’s in London. This comedy had never been translated into French. It was revived in its original version in 1998, for the first time since the printing of the Second Quarto (1640) at Shakespeare’s Globe Theatre in London. The bare stage and open playing space of this replica made it possible to draw the best out of this exuberante comedy and to make its dramatic efficiency clear to modern audiences. Translating the play also made it possible to analyse in detail the complexities of the language of an author who had been little studied until his Complete Works were published in 2007 by Gary Taylor and John Lavagnino.
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Entre performativité et altérité : les traductions québécoises du théâtre irlandaisRuane, Aileen 21 March 2024 (has links)
Le rapport entre le Québec et l’Irlande constitue la base d’une enquête sur la manière dont les stratégies et les pratiques de traduction ont filtré l’irlandicité vis-à-vis d’une sensibilité québécoise. Cette thèse analyse le rapport entre la performativité, l’identité, et l’appropriation dans le théâtre québécois. Comme constructions, l’identité et la traduction exigent de repenser la façon dont l’idéologie que nous attachons à l’identité, à la traduction, et au langage sur scène influence les moyens par lesquels nous comprenons les rapports culturels en Irlande et au Québec. La présence performative de l’altérité, construite au moyen du français québécois offre une opportunité pour interroger l’imaginaire québécois filtré à travers le théâtre irlandais. La force performative des traductions de Pygmalion de Bernard Shaw, La Reine de beauté de Leenane de Martin McDonagh, Howie le Rookie de Mark O’Rowe, et Limbes (Purgatoire, Calvaire et La Résurrection) de W.B. Yeats, témoigne de l’attraction et l’affinité des traducteurs québécois pour un large éventail de sujets qui, dans la culture de départ, interroge directement ou indirectement l’irlandicité tout au long du XXe siècle. Chaque chapitre analyse des textes sources par rapport à leurs traductions mais examine également les facteurs atténuants de la réception de ces pièces par des spécialistes du théâtre au Québec et en Irlande, en offrant une perspective culturelle transnationale et comparative. Les questions critiques abordées dans cette thèse incluent le rapport de Bernard Shaw avec son lieu de naissance irlandais, la relation souvent tendue de Martin McDonagh avec l’Irlande qui résulte de la réception internationale de ses pièces, de la subversion de la forme narrative par Mark O’Rowe à travers la pièce monologue, et de l’appropriation du théâtre Noh par Yeats. Cette thèse place ces oeuvres dans un nouveau contexte analytique en examinant les processus et les moyens par lesquels les oeuvres sont situées de façon linguistique et dramaturgique dans la traduction québécoise. Le théâtre irlandais en traduction au Québec met en scène l’agencement potentiel de l’altérité irlandaise par une mise en parallèle du français québécois et de l’hibernoanglais, car elles subvertissent les normes linguistiques. Ce rapport aide à combler le vide dans le discours traductologique et théâtral. Comparer les traductions québécoises aux textes sources ne constitue pas une mise en valeur des traductions ; toutefois, celles-ci ne représentent pas non plus une version diminuée de l’originalité du champ littéraire québécois. Les traductions québécoises du théâtre irlandais ne fonctionnent pas en tant que monolithe culturel; elles ne représentent pas une version figée de l’irlandicité ou de la québécité. Chacune traite le français québécois en fonction des stratégies de traduction proactives afin de souligner les perspectives différentes qui parlent de l’expérience francophone en Amérique du Nord. En problématisant la notion de performativité en ce qui concerne l’identité et sa performance, nous pouvons voir comment l’objectif ultime de la mise en scène, la performance, suggère un processus d’authentification plutôt que celui d’une représentation intrinsèquement inférieure au texte source parce que le premier offre une version figée et potentiellement stéréotypée d’identités qui sont le produit d’influences culturelles et linguistiques qui se chevauchent et se superposent. Dans le cadre de cette thèse, j’analyse, à partir de la traduction québécoise d'oeuvres irlandaises, le rapport à l’irlandicité et à l’esthétique du champ théâtral irlandais qui reflète le même genre d’évolution d’une société ayant expérimenté des changements à grande échelle par rapport à l’identité culturelle et linguistique. / The relationship between Quebec and Ireland forms the basis for an inquiry into how translation strategies and practices have filtered Irishness through a Québécois sensibility. This thesis analyses the relationship between performativity, identity, and appropriation in Quebec theatre. As constructions, identity and translation require rethinking how the ideology attached to identity, translation, and language on stage influences the cultural power relationships in and between Ireland and Quebec. The performative presence of alterity on stage, in this case, of Irishness, as constructed through Québécois-French offers an opportunity through which I question Quebec’s literary imaginary as it is filtered through modern Irish theatre. The performative and linguistic forms of the Québécois translations of Pygmalion by Bernard Shaw, The Beauty Queen of Leenane by Martin McDonagh, Howie the Rookie by Mark O’Rowe, as well as Calvary, The Resurrection, and Purgatory by W.B. Yeats, demonstrate the attraction to and affinity for a wide range of subjects felt by Québécois translators that directly and indirectly question Irishness in the source culture throughout the twentieth century. Each chapter features an analysis of the source texts against their translations, but also studies the mitigating factors in the reception of these plays by theatrical scholars in Quebec and Ireland, offering a transnational and comparative cultural perspective. The critical questions addressed in this thesis include Bernard Shaw’s complex relationship with his Irish birthplace, Martin McDonagh’s often strained relationship with Ireland resulting from how his plays are received internationally, Mark O’Rowe’s subversion of the storytelling form through the monologue play, and Yeats’s appropriation of Noh theatre. This thesis places these works in a new analytical context by examining the processes and means through which the plays and the translations are linguistically and dramaturgically situated within the Québécois theatrical field. Translated Irish theatre performed in Quebec reveals the potential agency of Irish alterity through a comparison of Québécois-French and the English language as it is spoken in Ireland, and as both languages subvert linguistic norms. This relationship helps to fill a void in the discourse surrounding translation and theatre studies. Comparing Québécois translations to their source texts does not constitute an attempt to privilege the translations over the source texts; however, these translations also do not represent a vilification of the originality of the Québécois literary field. Québécois translations of Irish theatre do not function as cultural monoliths, which is to say, they do not represent fixed versions of Irishness or Québécité. Instead, each harnesses Québécois-French via proactive translation strategies to highlight the different perspectives that speak to the Francophone experience in North America. In problematising the notion of performativity, as it relates to identity and the performance thereof, we can see how the ultimate goal of staged performance, the mise en scène, suggests a process of authentication rather than a representation that is inherently inferior to the source text, owing to a perception that the former offers a fixed and potentially stereotypical version of identities that are products of overlapping and layering cultural and linguistic influences. Within this thesis, I explore the relationship to Irishness and aesthetics of the Irish theatrical field as it reflects a similar evolution within a Quebec society that has also experienced large-scale changes in cultural and linguistic identity in modern times.
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La dispute religieuse dans le théâtre élisabéthain (1580-1625) / The Art of Religious Dispute in Renaissance Drama (1580-1625)Mathieu, Jeanne-Mathilda 16 November 2018 (has links)
Le présent travail s’intéresse à dix pièces écrites et jouées entre 1580 et 1625. Le corpus retenu inclut des pièces rédigées par Robert Daborne, Thomas Dekker, Thomas Heywood, Christopher Marlowe, Philip Massinger, Thomas Middleton, Samuel Rowley et William Shakespeare et Nathaniel Woodes. Cette étude tâche principalement de révéler en quoi les dramaturges de la Renaissance se sont appropriés et ont transformé des codes appartenant à la tradition de la disputatio médiévale afin de mettre en scène les dissensions religieuses de leur époque. Nous avons pris en compte deux acceptions du terme « dispute ». Il peut en effet être défini comme un débat formel et dialectique et comme la manifestation d’un désaccord violent entre deux personnes ou plus.La première partie étudie les éléments conflictuels que l’on trouve dans les scènes de dispute, observant comment les dramaturges mettent en scène les différents aspects du conflit théologique et se sont emparés de l’idée d’hybridité religieuse qui caractérise la période. Cette partie s’interroge sur la mesure dans laquelle la scène de dispute reflète mais aussi nourrit le conflit religieux. Toutefois, une seconde partie analyse ces dialogues et rencontres conflictuelles, souvent violents, comme une manière paradoxale de négocier une certaine forme de coexistence et de décréter une trêve. Une troisième partie se concentre enfin sur les procédés dramatiques mis en œuvre par les auteurs pour proposer une résolution du conflit et atteindre un compromis littéraire entre une forme artistique élitiste et populaire. Ce travail souligne également le lien entre une célébration de l’art du théâtre comme un art fondamentalement hybride et la représentation du conflit religieux à travers les scènes de dispute. / This study focuses on ten plays written and performed between 1580 and 1625. The corpus includes plays by Robert Daborne, Thomas Dekker, Thomas Heywood, Christopher Marlowe, Philip Massinger, Thomas Middleton, Samuel Rowley, William Shakespeare and Nathaniel Woodes. The primary aim of this work is to determine the extent to which Renaissance dramatists appropriated and transformed the old tradition of the medieval disputatio in order to stage the religious dissensions of their time. Two definitions of the word ‘dispute’ were considered. Indeed, it can be defined both as a formal dialectical debate and as a violent disagreement between two or more people.The first part explores the conflictual elements to be found in a scene of dispute, looking at how the playwrights staged the different aspects of the conflict and dealt with the idea of religious hybridity which characterises the period. This part questions the extent to which the scene of dispute reflects but also fuels the religious feuds. Nevertheless, the second part analyses these conflictual, and sometimes violent, encounters and dialogues as a paradoxical way to negotiate a certain form of coexistence and to call a truce. Finally, a third part focuses on the way the playwrights used drama to suggest a solution to the conflict and to reach a compromise between an elitist and a popular form of art. This study also explores the link between the vindication of the art of theatre as something fundamentally hybrid and the representation of the religious conflict through scenes of dispute.
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Vers une dramaturgie de l’errance : Les scènes anglaises et irlandaises du début du XXe siècle à nos jours / Erring and Wandering on XXth-Century Irish and British Stages : Towards a New Dramaturgy?Guedj, Emmanuelle 01 October 2010 (has links)
L’errance est thématiquement présente dans le théâtre irlandais du début du XXe siècle. Le personnage errant est tout d’abord un moyen pour le dramaturge d’explorer et de dénoncer la perte ressentie par le peuple irlandais. Les vagabonds mis en scène expriment également le questionnement métaphysique de l’homme sur terre. Dans la Seconde moitié du siècle, l’errance infiltre la structure de la pièce, qu’il s’agisse de pièces irlandaises ou anglaises. Elle demeure, à travers le siècle, un thème de prédilection pour explorer les traumatismes, qu’ils soient économiques, politiques ou éthiques. La crise de valeurs du XXe siècle trouve écho sur des scènes théâtrales qui n’ont de cesse de questionner les certitudes, et qui mettent au jour la « déroute » du sens. L’ampleur et l’évolution de l’errance, à la fois thématique et structurelle, à travers des œuvres dramatiques étalées sur tout le XXe siècle, permettent de confirmer l’existence d’une dramaturgie de l’errance. Forte d’un siècle de remise en cause des certitudes, celle-ci se dessine à travers de nombreux exemples tirés des scènes anglaises et irlandaises du XXe siècle. / Thematically speaking, wandering and erring are particularly noticeable in early XXth century Irish drama. Playwrights stage vagrants, tramps, and Tinkers as a means to explore the loss felt by a large part of the Irish population throughout history. These characters also express metaphysical questions which will be echoed in the second half of the century. From being rather important themes, wandering and errancy gradually invade the very structure of the plays, be they Irish or British. Wandering has remained a major way of exploring trauma-related situations, be they economical, political or ethical. As the stage keeps questioning certainties, directions and sense are played with. The thematical and structural roles of wandering onstage highlight the widespread existence of a skeptical dramaturgy debunking trust and conviction.
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Stephen Poliakoff: another icon of contemporary British dramaIdrissi, Nizar 01 February 2008 (has links)
This thesis is an attempt to portray the birth of British modern drama and the most important figures breaking its new ground; more to the point, to shed light on the second generation of British dramatists breaking what G.B. Shaw used to call ‘middle-class morality’. The focal point here is fixed on Stephen Poliakoff, one of the distinctive dramatists in contemporary British theatre, his work and the dramatic tinge he adds to the new drama. / Doctorat en Langues et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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