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Alexandre Hardy et le rêve perdu de la Renaissance. Spectacles violents, émotions et concorde civile au début du XVIIème siècle / Alexandre Hardy and the loss of a Renaissance dream. Scenes of violence, emotions and urban concord at the beginning of the seventeenth century

Cavaillé, Fabien 05 October 2009 (has links)
Écrivain prolifique, Alexandre Hardy [15 ?? – 1632] a régné sur le théâtre français pendant une trentaine d’années, fournissant aux premières troupes professionnelles leur répertoire. Cette thèse aborde l’œuvre du dramaturge comme celle d’un poète professionnel, devant écrire pour faciliter le jeu des comédiens et pour intéresser les spectateurs des premiers théâtres de ville. Les scènes d’action violente d’Alexandre Hardy apparaissent comme une invention propre à l’écriture professionnelle, invention répétée et variée dans les tragédies, tragi-comédies et pastorales que le poète publie entre 1623 et 1628. Longtemps considérée comme une concession à un goût soi-disant populaire, cette scène pathétique relève, au contraire, d’un théâtre du Public qui, par l’évidence des spectacles de violence et les émotions ainsi suscitées, interroge les spectateurs sur le[s] sens de leur communauté. Cette étude dégage comment, au XVIe et au XVIIe siècles, les controverses théoriques sur la représentation scénique des violences débattent de son lien avec une esthétique de la merveille et de son pouvoir pathétique. Elle examine la poétique et la rhétorique du spectacle violent dans l’œuvre de Hardy, en montrant comment cette scène pathétique donne sens au rassemblement de spectateurs institués en témoins. La quête d’une expérience collective des émotions se rattache à une conception du théâtre de ville comme lieu où les spectateurs font l’essai de leur concorde, idéal urbain encore vivace à la fin de la Renaissance. Lire l’œuvre d’Alexandre Hardy fait apparaître les ambitions du théâtre de ville et leurs évolutions au début du XVIIe siècle. / A prolific writer, Alexandre Hardy [15??-1632] has dominated French theatre for about thirty years, providing the first professional companies with their repertoire. This dissertation studies his work as one of a professional poet, who had to make matters easier for the actors and to arouse the interest of the audience of the first urban theatres. These professional requirements account for the invention of scenes of violence which appear repeatedly, albeit with some variation, throughout the tragedies, tragi-comedies and pastorals published between 1623 and 1628. Critics have long considered such a use of pathos as a concession made to popular taste. In fact, it takes part in the creation of a theatre of the Public which, through the evidence and emotional impact of violent representation, leads the spectators to question the meaning of the community they form. I have first put into light how, in theoretical writings dealing with the problem of staging violence, such a poetical choice was related to the aethetics of marvel [meraviglia]. I have then studied the poetics and rhetoric of violence in Alexandre Hardy’s plays and shown that theatrical pathos summoned the spectators as witnesses of the action performed on stage, giving sense to their reunion. Finally I have related the search for collective emotions to a conception of urban theater which was still vivid at the end of the Renaissance – theatre as a place where spectators experimented concord. Thus Alexandre Hardy’s work reveals the ambitions and mutations of urban theatre at the beginning of the seventeenth century.
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Alibis d’un autre monde ? : expériences théâtrales au-dehors à Paris et à New York : 1913- 1939 / Alibis for another world? : outdoor theatrical experiences in Paris and New York : 1913-1939

Prévot, Géraldine 11 December 2017 (has links)
Les expériences théâtrales au-dehors sont multiples, à Paris et à New York entre 1913 et 1939, et plus largement dans l’ensemble du monde théâtral. Comment les interpréter, et les resituer dans l’histoire générale des formes théâtrales? Leur extrême diversité empêche tout discours homogène et invite à adopter une méthode d’analyse procédant par cas d’étude plutôt que par système. Cette thèse se propose de forger un concept opératoire, celui de « dehors », qui permettrait d’analyser ces formes et d’en restituer la polysémie. En se concentrant sur le contexte urbain et en faisant le choix d’une attitude comparatiste, cette étude vise à prendre en compte le spectacle des et dans les villes de Paris et New York, à un moment où les échanges entre les deux métropoles sont extrêmement féconds. Jacques Copeau, André Barsacq, le groupe Octobre, les représentations du Vray Mistère de la Passion dans les années 1930, les spectacles du Front Populaire, ou encore Jean-Richard Bloch sont quelques-unes des figures et des séances théâtrales sur lesquelles la partie française s’arrêtera. Pour le contexte américain, l’étude s’appuie notamment sur les expériences des Provincetown Players, sur la tradition des pageants et leur réorientation idéologique dans certains cas, sur les conceptions théâtrales de Percy MacKaye, sur les projects architecturaux de Friedrich Kiesler ou Norman Bel Geddes, mais aussi sur le Federal Theatre Project. L’objectif de cette thèse est ainsi d’analyser de quoi ces appropriations théâtrales diverses du dehors peuvent être le signe, au sein de quelle histoire théâtrale elles peuvent s’inscrire, et dans quelle mesure leur oubli relatif est révélateur, sur le plan tant esthétique que politique. / Many outdoor theatrical experiences could be observed in Paris and in New York, between 1913 and 1939 and, more broadly, in the whole theatrical world. How can we interpret them? And how can we insert them in the larger history of theatrical forms? Their extreme diversity prevents us from having a homogeneous discourse about them and calls for a method based on case studies more than on a systematic approach. This thesis aims at creating an operative concept, the « outdoor » concept (« dehors » in French), which will enable us to dig deeper into those theatrical forms and to restore their polysemy. By focusing on an urban context and by choosing a comparative approach, this thesis aspires to take into account the spectacle of the cities of Paris and New York and the spectacles in them, at a time when the exchanges between the two cities were very productive. Jacques Copeau, André Barsacq, the « groupe Octobre », the showings of the Vray Mistère de la Passion in the 1930s, the great shows during the Popular Front or Jean-Richard Bloch are some of the figures and theatrical events discussed in the first part of this work. The second part deals with the American context, it draws on experiences such as the Provincetown Players, the pageant tradition and its ideological shift, the theatrical vision of Percy MacKaye, the architectural projects of Friedrich Kiesler or Norman Bel Geddes, or the Federal Theatre Project. This thesis will hopefully help to understand these outdoor performances, what they indicate in terms of history and aesthetics and how their relatively cursory consideration can paradoxically be meaningful in several respects.

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