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L'Epopée : étude de la forme littéraire d'Homère à Hugo / Epos : literary genre from Homer to Hugo

Mougeolle, Pascale 28 November 2013 (has links)
Cette thèse explore la manière dont s'est constitué le modèle générique de l'épopée, de l'Antiquité au XIXe siècle, à partir d'un corpus d'une dizaine d'oeuvres d'origine et d'époque diverses ; grecques, romaines, romanes, italiennes de la Renaissance et françaises des XVIIIe et XXIe siècles. Son ambition est de poser un autre regard sur le grand style ; considéré longtemps par les érudits comme le poème de l'excellence et objet des débats de la création littéraire, il n'est pas moins resté une forme opaque. Ce travail vise donc à établir une définition du genre, à mettre au jour ses lois de fonctionnement, en évitant d'en donner une image figée que l'évolution générique d'Homère à Hugo contredirait. Il s'appuie pour cette raison, sur la forme « historicisée », --les manifestations d'écart historiques- et sur la forme « actualisée » en examinant le genre dans ses relations avec son contexte. Il s'ouvre ainsi sur la philosophie et l'archéologie, étudie les liens existant entre l'oralité, l'écriture et la céramique grecque. Cette nouvelle approche permet d'interroger différemment l'intertextualité, d'aborder le double « le tissage » que les poètes réalisent dans leurs pratiques scripturales en ne filant jamais l'histoire pour elle-même mais toujours dans un rapport étroit avec la tradition. La lecture des oeuvres sous cet angle amène à voir que l'épopée produit une représentation du monde et de l'humanité dans ses dimensions secrètes ; elle adopte un concept, celui de la grandeur, qui lui permet d'allier majesté et exhaustivité. Le personnage lui sert de lieu d'observation privilégié, tandis qu'elle subordonne l'ensemble à un effet : le pathétique. / This research paper looks as the building of the epic genre from the Antiquity to the nineteenth century. It's based on a corpus of a dozen works drawn from various countries and centuries (Greek, roman, medieval, Italian Renaissance, eighteenth and nineteenth century France. It aims to take a fresh look at the so-called « epic style ». Although scholars have long considered epos to epitomize poetry and although much debate has been devoted to it, it has remained a fairly elusive form.The purpose of this paper is to lay down a definition of the epic genre to discover the feature rules, taking care not to produce too rigid a definition that would not do justice to the changes that took place between Homer and Hugo. I have therefore examined the works that did not strictly watch the criteria and I put epic into context, branching out to philosophy and archeology, while studying the links between the spoken written and the written versions and Greek ceramic vases.This new approach enables me to challenge intertextuality, to tackle the way poets weave their texts, echoing other people's works and borrowing from them. Reading those works makes me realize that the epic genre puts forward its own three dimensional Weltanschauung; it rests upon the notion of grandeur which allows it to combine harmony and exhaustivity. The character is the chief medium of observation and it seeks to an effect, pathos.
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L'esthétique du tragique chez Madame de Staël / Staël’s esthetics of the tragic

Bouhouch, Souad 03 October 2016 (has links)
Cette étude est consacrée au tragique dans les fictions d’amour staëliennes. Les héros nobles sont livrés à une lutte vaine contre le destin, en sachant qu’ils vont mourir. Leur ambivalence les empêche de vivre tout épanouissement individuel, dans une société qui vit un immense échec social, moral et politique. Le bonheur précaire vécu est suivi du silence, de l’absence et du sentiment d’une culpabilité mortelle dans un espace et un temps initialement tragiques. Le sujet tragique remet en cause ses qualités morales et intellectuelles. Lucide, démuni devant le savoir tragique, désillusionné sur l’amour et sur la vie, cet être accomplit son rôle tragique : se sacrifier et disparaître. Son renoncement donne un effet émouvant et sublime. Staël dénonce à travers le tragique les crimes de la Révolution, la tyrannie de napoléon. La souffrance humaine peut être perfectible. Le tragique staëlien donne une leçon esthétique : la vérité est dans la liberté morale et la beauté de l’âme. / This study is devoted to the tragic in love staëliennes fictions. The noble heroes engaged in a futile struggle against fate, knowing they will die. Their ambivalence prevents any living individual fulfillment in a society that lives a huge social failure, moral and political. Precarious lived happiness is followed by silence, the absence and the feeling of a deadly guilt in a space and a time initially tragic. The tragic subject undermines his moral and intellectual qualities. Lucid, powerless before the tragic knowledge, disillusioned about love and life, this being accomplished his tragic role: sacrifice and disappear. His renunciation gives a moving and sublime effect. Staël denounces the tragic through the crimes of the Revolution, the tyranny of Napoleon. Human suffering can be improved. The tragic staëlien gives an aesthetic lesson: the truth is in moral freedom and beauty of the soul.
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Alexandre Hardy et le rêve perdu de la Renaissance. Spectacles violents, émotions et concorde civile au début du XVIIème siècle / Alexandre Hardy and the loss of a Renaissance dream. Scenes of violence, emotions and urban concord at the beginning of the seventeenth century

Cavaillé, Fabien 05 October 2009 (has links)
Écrivain prolifique, Alexandre Hardy [15 ?? – 1632] a régné sur le théâtre français pendant une trentaine d’années, fournissant aux premières troupes professionnelles leur répertoire. Cette thèse aborde l’œuvre du dramaturge comme celle d’un poète professionnel, devant écrire pour faciliter le jeu des comédiens et pour intéresser les spectateurs des premiers théâtres de ville. Les scènes d’action violente d’Alexandre Hardy apparaissent comme une invention propre à l’écriture professionnelle, invention répétée et variée dans les tragédies, tragi-comédies et pastorales que le poète publie entre 1623 et 1628. Longtemps considérée comme une concession à un goût soi-disant populaire, cette scène pathétique relève, au contraire, d’un théâtre du Public qui, par l’évidence des spectacles de violence et les émotions ainsi suscitées, interroge les spectateurs sur le[s] sens de leur communauté. Cette étude dégage comment, au XVIe et au XVIIe siècles, les controverses théoriques sur la représentation scénique des violences débattent de son lien avec une esthétique de la merveille et de son pouvoir pathétique. Elle examine la poétique et la rhétorique du spectacle violent dans l’œuvre de Hardy, en montrant comment cette scène pathétique donne sens au rassemblement de spectateurs institués en témoins. La quête d’une expérience collective des émotions se rattache à une conception du théâtre de ville comme lieu où les spectateurs font l’essai de leur concorde, idéal urbain encore vivace à la fin de la Renaissance. Lire l’œuvre d’Alexandre Hardy fait apparaître les ambitions du théâtre de ville et leurs évolutions au début du XVIIe siècle. / A prolific writer, Alexandre Hardy [15??-1632] has dominated French theatre for about thirty years, providing the first professional companies with their repertoire. This dissertation studies his work as one of a professional poet, who had to make matters easier for the actors and to arouse the interest of the audience of the first urban theatres. These professional requirements account for the invention of scenes of violence which appear repeatedly, albeit with some variation, throughout the tragedies, tragi-comedies and pastorals published between 1623 and 1628. Critics have long considered such a use of pathos as a concession made to popular taste. In fact, it takes part in the creation of a theatre of the Public which, through the evidence and emotional impact of violent representation, leads the spectators to question the meaning of the community they form. I have first put into light how, in theoretical writings dealing with the problem of staging violence, such a poetical choice was related to the aethetics of marvel [meraviglia]. I have then studied the poetics and rhetoric of violence in Alexandre Hardy’s plays and shown that theatrical pathos summoned the spectators as witnesses of the action performed on stage, giving sense to their reunion. Finally I have related the search for collective emotions to a conception of urban theater which was still vivid at the end of the Renaissance – theatre as a place where spectators experimented concord. Thus Alexandre Hardy’s work reveals the ambitions and mutations of urban theatre at the beginning of the seventeenth century.
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Vocabulaire psychologique dans les drames conservés d’Euripide / Psychological vocabulary in the extant dramas of Euripides

Chrysikou, Styliani 25 September 2010 (has links)
La thèse étudie le Vocabulaire psychologique dans les drames conservés d’Euripide. Par le terme « psychologique » est entendu tout ce qui se rapporte à la psychè, la conception antique de l’âme, et aide à la décrire. La thèse comporte trois grandes parties : 1. Le vocabulaire de l’âme, 2. L’intelligence, 3. Les émotions. Dans un premier temps, sont répertoriés et classés les sens principaux des termes psychologiques, leurs nuances ainsi que leur emplois métaphoriques, et cela en fonction du contexte dans lequel ces termes apparaissaient. Dans un deuxième temps, à partir de cette première analyse, nous avons tenté de tirer quelques conclusions plus générales sur le sens et l’importance accordés par le poète à chaque notion. D’après cette analyse, il ressort que le souci d’Euripide est de décrire la richesse de l’humain sans le réduire à des catégories et à des oppositions rigoureuses et, du coup, nécessairement réductrices. L’élément le plus accentué de son œuvre est sans doute l’ambiguïté qui traduit dans ses tragédies la complexité humaine. / Our Doctoral Dissertation proposes an analysis of the Euripides’ psychological terms. By “psychological” we mean everything that has to do with the psyche, the Greek concept of the soul, and helps us describe it. We have divided our work in three parts: 1. The vocabulary of the soul, 2. The intellect, 3. The emotions. Firstly, we have identified and classified the main meanings of the psychological terms, their nuances as well as their metaphorical use, and this in reference to the context in which they are used. Secondly, based on the results of our first examination, we have tried to induce some more general conclusions about the sense and the significance accorded to each notion by the tragic poet. According to our analysis, it appears that Euripides’ ultimate goal was above all to describe the richness of the human soul without reducing it into strict categories or oppositions, and thus, inevitably reductive. The most salient element of his work is probably the ambiguity that translates in his tragedies the human complexity.
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Le pathétique et la femme : l'écriture romanesque féminine du pathos dans les années charnières 1678-1720 / Women and the Pathetic : The Women Fiction Writing of the Concept of Pathos in the Pivotal Years 1678-1720

Besbes-Bannour, Faïka 17 June 2011 (has links)
Les décennies comprises entre le crépuscule du XVIIe siècle et l’aube du siècle des Lumières forment un moment charnière dans l’écriture romanesque parce que le pathétique fait l’objet d’une laïcisation, d’une réhabilitation morale et d’une promotion esthétique qui en font une catégorie majeure de la littérature du Grand Siècle finissant. Cependant, le pathétique, tel qu’il s’exprime dans le roman féminin du XVIIe siècle n’a pas encore fait l’objet d’une étude circonstanciée, et les ouvrages consacrés au genre romanesque de l’époque ne proposent aucune entrée pathétique ou pathos dans l’index des notions traitées.Afin de démontrer le côté dangereux des passions, les écrivaines retenues vont exercer une censure sur le langage verbal qui bride l’exaltation du discours passionnel, actualise la crise du sujet amoureux et signe l’échec de la communication. En réduisant l’espace dialogique où s’exprime le pathos, les nouvellistes parient sur l’éloquence du corps et du langage non verbal. Les signes extralinguistiques envahissent le texte, soutenant à la fois la disposition et l’élocution du roman en en faisant le lieu où s’expérimente une dramaturgie amoureuse qui élit les silences, les regards et les larmes comme les modalités d’une nouvelle stratégie de communication impliquant un travail herméneutique permanent.À travers une analyse attentive des nouvelles de Mme de Lafayette et de Mlle Catherine Bernard, nous essaierons de démontrer que l’évolution de l’écriture romanesque féminine vers plus de sobriété et de concision, constat du reste confirmé par les spécialistes du genre est une évolution qui doit beaucoup à la représentation du pathétique. / The period between 17th century and the early stages of the Enlightenment is a pivotal one in fiction writing. This is not only because the concept of pathos acquired a profane dimension, but also a moral rehabilitation and an aesthetic development that contributed to make of it a major literary trend by the end of 17th century. However, the concept of pathos and the way it was developed in the women narratives of 17th century has hardly been the subject of any thorough readings. Moreover, the studies focusing on the fiction of that period, did not suggest any input to the concepts of pathos or the pathetic in their index table. To avoid the dangerous side of passion, the writers under focus, are proven to incline themselves to verbal linguistic censorship that pins down the exalting dimension of the passionate discourse. This censorship over-emphasizes both the crisis of the love subject and the failure of communication. As an alternative ! to the narrow dialogic space where pathos could have been expressed; women writers relied on the expressiveness of the body and the non-verbal language. Meta-linguistic signs pervade the texts, emphasizing both the dispositio and the elocutio of fiction; creating, thus, a space where love intrigues could be voiced. A space that makes of silences, gazes and tears important modalities of a new communication strategy implying a constant hermeneutical work. A thorough examination of the novels of Mme de Lafayette and Catherine Bernard, allow us to demonstrate that the tendency of women fiction writing towards somberness and pithiness, is a kind of evolution that owes much to the representation of the concept of the pathetic.
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La scene de reconnaissance dans les nouveaux genres dramatiques au XVIIIe siecle, de la comedie au drame

Ben Lazreg, Faten 15 January 2013 (has links) (PDF)
La reconnaissance est essentiellement théorisée par Aristote à propos de la tragédie. Dans la comédie, la reconnaissance n'assume qu'un rôle accessoire. Dans ces deux genres, elle est essentiellement tributaire du dénouement. Au XVIIIe siècle, les auteurs se sont intéressés de près à ce principe dramatique auquel ils ont eu recours de manière massive dans les nouveaux genres dramatiques que le siècle a vu naître. Marivaux, Destouches, Nivelle de La Chaussée, Diderot, Mercier et Beaumarchais ont tous transposé la notion aristotélicienne de l'anagnorisis dans leurs pièces. Les écarts avec l'assise théorique qu'offre la Poétique et avec la place qu'occupe la reconnaissance dans le théâtre classique se font évidents. N'étant plus nécessairement liée au dénouement, la reconnaissance concerne, dans les comédies nouvelles, toutes les étapes de l'action. Les auteurs revendiquent le recours à ce principe dramatique, en dépit des lourds préjugés qui pèsent sur lui, et revendiquent également le pathétique en tant que nouvelle voie à explorer au théâtre. Les scènes de reconnaissance sont symptomatiques de cette volonté de dépasser la division rigoureuse des genres ; elles traduisent les nouvelles aspirations et les nouvelles voies empruntées par l'art dramatique. Elles renseignent sur le renouvellement des formes et des enjeux des nouveaux genres et incarnent le projet dramatique des Lumières qui consiste, avant tout, à créer un rapport à la fois intime et solide avec le spectateur. Désormais, c'est de l'efficacité de l'effet dramatique que dépendent le succès des nouveaux genres et la transmission efficace du message moral, philosophique et politique que les reconnaissances tentent de véhiculer.
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La poétique pathique de Georges Bataille et de Pierre Klossowski

Chénier, Jean-François 04 1900 (has links)
L’objectif de la thèse est de montrer en quoi le roman ou la littérature incarne une forme de connaissance qui lui est propre, que Pierre Klossowski appelle la « connaissance pathétique ». Celle-ci fait appel aux passions plutôt qu’à la seule raison et repose sur des percepts et des affects bien davantage que sur des idées et sur des concepts. L’œuvre romanesque de Georges Bataille et de Pierre Klossowski me servira d’exemple et d’objet d’analyse, dans la mesure où l’écriture fictionnelle y est toujours au service d’une ‘’passion’’ philosophique, dans laquelle l’auteur entraîne ses personnages en même temps que le lecteur. Cette « connaissance pathétique » que le sujet est amené à vivre passe notamment par les mécanismes d’une écriture qui tente d’énoncer l’innommable. Cette orientation esthétique suit la voie tracée par Nietzsche, et les grandes thématiques associées à ce dernier constituent à la fois, au niveau de l’énoncé, un contenu thématique et diégétique récurrent (par exemple : dans Le Baphomet, nous sommes en présence du personnage de Friedrich l’Antéchrist) et, au niveau de l’énonciation, une stratégie narrative qui consiste à piéger le lecteur dans un système d’interprétations ambiguës, contradictoires et provocatrices qui déclenchent chez lui une activité cognitive effrénée, de nature passionnelle ou pathétique (par exemple : Le récit Les lois de l’hospitalité commence par un avertissement au lecteur, où on le met en garde contre « l’attrape concertée » que représente le récit). J’étudierai en détail, sur le plan de l’expression et du contenu, ces stratégies cognitives de la transgression et du simulacre grâce auxquelles l’auteur amène ses personnages et son lecteur à éprouver des pensées comme une forme de passion. L’analyse de la poétique pathique comme forme privilégiée de l’écriture narrative chez Pierre Klossowski et chez Georges Bataille nécessitera le recours à une analyse de l’œuvre de Nietzsche et de Sade dans un premier temps pour retracer ce qui est l’enjeu de la réception de ces œuvres par les deux auteurs français. Dans un deuxième temps, l’analyse des œuvres de Georges Bataille et de Pierre Klossowski me permettra de comprendre comment elles déclenchent chez le lecteur une expérience pathétique où la difficulté d’atteindre à une connaissance rationnelle univoque déclenche chez le destinataire du texte une activité cognitive complexe de nature proprement littéraire ou romanesque. Enfin, le corpus qui me servira d’exemple dans la description de ces phénomènes sera constitué des principales œuvres discursives de Bataille et de Klossowski (L’expérience intérieure, Nietzsche et le cercle vicieux) ainsi que de leurs œuvres romanesques (L’histoire de l’œil, Divinus Deus, L’abbé C., La vocation suspendue, Les lois de l’hospitalité et Le Baphomet). / This thesis aims to show how the novel or literature in general embodies its own form of knowledge that Pierre Klossowski names “connaissance pathétique” (pathetic knowledge). This knowledge derives from emotivity rather than reason alone and relies on affects and percepts rather than on ideas and concepts. The works of Georges Bataille and Pierre Klossowski will serve both as the examples and the objects of this analysis. These two authors’ fictional writings inevitably appeal to a philosophical pathos that implicate the characters as well as the reader. This “pathetic knowledge” that the subject is called to experience comes to be through the literary process seeking to name the unnamable. This particular aesthetic draws upon Nietzsche’s work, the themes of which taken up in Bataille and Klossowski writings and appear on the levels of subject matter and narration. The resulting writing strategy leads the reader along, presenting a system of provocative, contradictory, and ambiguous interpretations that open up an affect-oriented knowing or thinking. In studying the expression and content of this literary knowing, we will examine how the authors rely on strategies of transgression and simulacra to enable the characters and readers to experience thinking as a form of pathos. In analyzing this “pathetic” poetics as the privileged form of narration in Bataille and Klossowski, this thesis first examines the works of Nietzsche (and, to a lesser extent, those of Sade) in order to understand their impact on the French authors’ works. The thesis’ second part, which focuses on Bataille’s and Klossowski’s writings, demonstrates how their works provoke in the reader a pathetic experience of knowing, particular to literature, that exceeds the knowing ascribed to rationalism. The corpus explored in this research includes Nietzsche’s Birth of Tragedy, The Genealogy of Moral and The Gaya Scienza; Bataille’s L’histoire de l’oeil, Divinus Deus and L’abbé C.; and Klossowski’s La vocation suspendue, Les lois de l’hospitalité and Le Baphomet.
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Le partage de la douleur : une anthropologie figurative du cinéma contemporain / The sharing of pain : a figurative anthropology of contemporary cinema

Cheval, Olivier 07 November 2016 (has links)
Ce travail part d’une double intuition de Georges Bataille. D’une part, une loi qu’il énonce au Collège de Sociologie : « Les êtres humains ne sont jamais unis entre eux que par des déchirures ou des blessures ». D’autre part, l’idée que les œuvres d’art sont, depuis Lascaux, les traces d’une archéologie de la vie communautaire des hommes, le chiffre d’un non-savoir sur la sphère du sacré qui fait tenir les hommes ensemble, à travers quelques figures-limites (le cadavre, les larmes, l’orgie, le sacrifice). Ces deux intuitions me permettent de définir l’anthropologie figurative comme la discipline qui cherche dans les images une pensée figurale de la communauté, et le partage de la douleur dans le cinéma contemporain comme l’un de ses objets privilégiés. Les pensées contemporaines de la communauté (Jean-Luc Nancy, Giorgio Agamben, Roberto Esposito) m’autorisent cette hypothèse : le cinéma contemporain a désormais moins affaire à la construction politique d’un peuple qu’à la figuration de communautés trouvant dans l’événement du partage leur seule fin. Or, seul un travail figural peut contrevenir à la solitude du corps souffrant et défaire sa clôture pour l’inclure dans un groupe pathétique qui synchronise des gestes ou assemble des chairs. Le corpus international de films que je constitue autour de la survivance de figures de la communion (Joao Pedro Rodrigues, Pedro Costa, Béla Tarr, Steve McQueen, Bruno Dumont) ou d’une figuration chorégraphique du soin (Tsai Ming-liang, Apichatpong Weerasehtakul, Vincent Gallo, Gus Van Sant) relève d’un réalisme figuratif qui demande à être étudié non pas sous l’angle d’une politique de l’esthétique (Jacques Rancière), mais d’une impolitique de la beauté. Soit l’idée que l’art est ce lieu où la puissance du pâtir et la puissance du partage, sans faire une politique, autorisent l’espoir d’une communauté prochaine. / This work started with two crucial insights from Georges Bataille’s œuvre. On the one hand, Bataille formulated a law on the constitution of community in the Collège de Sociologie: “Human beings are only linked together by wrenches or wounds”. On the second hand, he elaborated the idea that works of art are, since Lascaux, the traces of an archaeology of men’s community life, the code of a “non-savoir” about the sacred sphere which ties men together thanks to some borderline figures (the corpse, the tears, the orgy, the sacrifice). These two ideas allow me to define figurative anthropology as the discipline that seeks a figural thought of community in images, and the sharing of pain as one of its privileged objects. Contemporary thoughts of community (Jean-Luc Nancy, Giorgio Agamben, Roberto Esposito) allow me to state this hypothesis: contemporary cinema is not pertaining to the political construction of a people but to the figuration of communities which find in this very sharing their sole purpose. Only a figural work can contravene to the loneliness of a suffering body and break its closed isolation into include it in a pathetic group that synchronises gestures and assembles fleshes. The international corpus of films that I put together about the survival of figures of communion (Joao Pedro Rodrigues, Pedro Costa, Béla Tarr, Steve McQueen, Bruno Dumont) or the choreographic figuration of care (Tsai Ming-liang, Apichatpong Weerasehtakul, Vincent Gallo, Gus Van Sant) comes under a figurative realism which has not to be studied from the point of view of the politics of aesthetics (Jacques Rancière), but of the impolitics of beauty: that is to say that art is the place where the capacity for suffering and sharing, without leading to a political construction, allows the hope of an imminent community.
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La scène de reconnaissance dans les nouveaux genres dramatiques au XVIIIe siecle, de la comédie au drame / Recognition scene in the new dramatic genres in the XVIIIth century, from comedy to drama.

Ben Lazreg, Feten 15 January 2013 (has links)
La reconnaissance est essentiellement théorisée par Aristote à propos de la tragédie. Dans la comédie, la reconnaissance n’assume qu’un rôle accessoire. Dans ces deux genres, elle est essentiellement tributaire du dénouement. Au XVIIIe siècle, les auteurs se sont intéressés de près à ce principe dramatique auquel ils ont eu recours de manière massive dans les nouveaux genres dramatiques que le siècle a vu naître. Marivaux, Destouches, Nivelle de La Chaussée, Diderot, Mercier et Beaumarchais ont tous transposé la notion aristotélicienne de l’anagnorisis dans leurs pièces. Les écarts avec l’assise théorique qu’offre la Poétique et avec la place qu’occupe la reconnaissance dans le théâtre classique se font évidents. N’étant plus nécessairement liée au dénouement, la reconnaissance concerne, dans les comédies nouvelles, toutes les étapes de l’action. Les auteurs revendiquent le recours à ce principe dramatique, en dépit des lourds préjugés qui pèsent sur lui, et revendiquent également le pathétique en tant que nouvelle voie à explorer au théâtre. Les scènes de reconnaissance sont symptomatiques de cette volonté de dépasser la division rigoureuse des genres ; elles traduisent les nouvelles aspirations et les nouvelles voies empruntées par l’art dramatique. Elles renseignent sur le renouvellement des formes et des enjeux des nouveaux genres et incarnent le projet dramatique des Lumières qui consiste, avant tout, à créer un rapport à la fois intime et solide avec le spectateur. Désormais, c’est de l’efficacité de l’effet dramatique que dépendent le succès des nouveaux genres et la transmission efficace du message moral, philosophique et politique que les reconnaissances tentent de véhiculer. / Recognition is essentially theorized by Aristotle about the tragedy. In comedy, recognition assumes only a secondary role. In both genres, it is essentially dependent on the final dénouement. In the eighteenth century, the authors have been interested in this dramatic principle which they have used massively in the new dramatic genres born in that century. Marivaux, Destouches, Nivelle de La Chaussée, Diderot, Mercier and Beaumarchais have all transposed the Aristotelian notion of anagnorisis in their plays. The differences with the theoretical basis enabled by Poetics and the place of recognition in classical theater are obvious. Being no longer necessarily linked to dénouement, recognition in the new comedies is concerned with all stages of the action. The authors claim the use of this dramatic principle despite the heavy bias against it, as well as they claim the use of the pathetic as a new way to explore drama. Recognition scenes are symptomatic of this desire to go beyond the strict division of gender, as they reflect new aspirations and new pathways for drama to explore. They provide information on the renewal of forms and new kinds of challenges facing the new genres, while embodying the Enlightenment project aiming, above all, to create a relationship that is both intimate and solid with the viewer. Now it is the efficiency of the dramatic effect that conditions the success of new genres and the efficient transmission of the moral, philosophical and political messages which recognition that tries to convey.
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Fins tragiques : poétique et éthique du dénouement dans la tragédie pré-moderne en Italie, en France et en Espagne / Tragic endings : the poetics and the ethics of the denouement in early modern Italian, Spanish and French tragedy

Zanin, Enrica 27 October 2010 (has links)
La poétique du dénouement pré-moderne, dans les tragédies italiennes, françaises et espagnoles, est liée à un souci éthique: la fin de l'intrigue est le lieu attendu qui en dévoile le sens et qui dit sa morale. Or, le dénouement tragique répond à une double exigence: s'il conclut la tragédie, il doit aussi renverser le sort du héros. Pour achever la tragédie, le dénouement doit réaliser un équilibre moral; pour renverser l'intrigue, il doit susciter un excès pathétique. Ces deux exigences sont issues de deux modèles théoriques opposés: la logique de l'exemplarité et l'efficacité pathétique. La thèse analyse les stratégies poétiques que théoriciens et dramaturges mettent en place pour concilier ces deux modèles poétiques, au sein des trois critères qui définissent le dénouement (son orientation, ses modalités et sa structure) et des problèmes éthiques qu'ils posent (l'enchaînement de la causalité, la faute et la rétribution du héros). Les efforts pour concilier exemplarité et pathétique se soldent par un échec. En dépit de leurs différences, les trois traditions nationales dénoncent les faiblesses de la logique de l'exemplarité, qui ne permet pas de justifier, par une règle de conduite universelle, l'expérience du malheur, du désordre, de l'injustice. Le dénouement tragique incite alors le spectateur à un déchiffrement herméneutique pour trouver des raisons à la misère inexplicable du héros, que manifeste le renversement de fortune. / The poetics of early modern denouement in Italian, Spanish and French tragedies implies an ethical issue. The ending of the plot is the expected climax which reveals the meaning and the moral of the story. The aim of the tragic denouement is twofold: it concludes the play and it reverses the hero's fate. In order to conclude the tragedy, the denouement restores a moral balance; in order to reverse the plot, it gives rise to a pathetic excess. Two divergent theoretical models underlie this dual requirement: the logic of exemplarity and the poetics of pathos. I propose to examine the strategies displayed by theorists and dramatists in order to bring together these two theoretical models. I therefore consider the three main features of the denouement (its direction, mode and structure) and the ethical issues to which they give rise (the sequence of causality, the tragic flaw and its atonement). The conciliation between exemplarity and pathos proves an impossibility: Italian, Spanish and French tragedy, despite their differences, denounce the logic of exemplarity as inadequate and unfit to justify, through the expression of a theoretical rule, the experience of misfortune, injustice and chaos. The tragic denouement leads the spectator to a hermeneutic deciphering that may uncover the reasons for the hero's inexplicable misfortunes.

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