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Processus de typification au sein de la Lebenswelt, constitution originaire de l'alter ego et sphère anté-prédicative chez Alfred Schütz : les limites de la socio-phénoménologie empirique et la possibilité de son dépassement transcendantal

Vachon, David 03 1900 (has links) (PDF)
Le but de la recherche est d'abord de présenter un aperçu de la théorisation d'Alfred Schütz concernant la science du social. Ce regard s'effectue selon trois angles principaux : la conscience subjective, l'intersubjectivité et les structures du monde de la vie. La démarche tente en premier lieu de cerner les aspects centraux chez Schütz concernant ces trois thématiques générales. Ensuite, la recherche présente certaines influences majeures de l'auteur en rapport avec les concepts développés. Ces influences théoriques consistent entre autres dans le pragmatisme de James, le vitalisme de Bergson, la psychologie de la forme et, surtout, la phénoménologie husserlienne. Pour ce qui est de Husserl, au-delà de l'importance qu'il a eue sur l'œuvre entière de Schütz, il est primordial de présenter en quoi Schütz rompt avec la méthode transcendantale du père de la phénoménologie et quelles sont les raisons qui le poussent à demeurer au niveau proprement empirique pour théoriser le social. Le premier chapitre traite de la conscience subjective. Il sera donc question principalement des processus de typification, du concept d'action sociale, du contexte motivationnel, de la structure temporelle de la conscience, de la réduction phénoménologique et du principe d'aperception. Nous terminerons le chapitre en présentant une limite de l'approche de l'auteur qui semble trop mettre d'emphase sur la sédimentation sociale, en oblitérant la capacité du sujet à « échapper » au déterminisme biographique. Le second chapitre aborde le sujet de l'intersubjectivité. Après avoir présenté les conditions de possibilité de l'interaction sociale chez Schütz, et avoir établi la distinction que l'auteur effectue entre l'interaction indirecte (typique) et la relation du face-à-face, nous démontrerons que la théorisation schützienne permet de fonder une sociologie compréhensive de manière épistémologiquement juste. Cette démonstration se fera à partir d'auteurs inspirés par la démarche de Schütz ou proche de celle-ci (Berger, Luckmann, Turner, Mead, etc.) Par la suite, nous nous concentrerons sur le problème particulier de la constitution originaire de l'alter ego, où l'auteur semble aborder le problème de manière simplement liminaire. Un retour à Husserl à partir de son concept d'empathie sera entrepris. Nous complèterons ensuite avec quelques existentialistes (Sartre, Merleau-Ponty, Scheler, etc.), considérant que Schütz s'en remet à l'apriorisme pour expliquer la constitution du phénomène de l'intersubjectivité, sans toutefois développer quant aux implications que cette approche contient (principalement la « nature » de la subjectivité minimale) – ce que les existentialistes abordent plus spécifiquement. Nous terminons en traitant du monde social en général et des structures du monde de la vie en particulier. Les thématiques abordées seront principalement les concepts schütziens de provinces finies de signification, de systèmes de pertinence et de réalité souveraine. Nous retrouverons par la suite le concept-clef de Bergson d'attention à la vie. Ce dernier principe mènera ensuite à une critique importante de Cox, qui considère que c'est justement par l'entremise de cet apport théorique du philosophe français que Schütz a développé une socio-phénoménologie empreinte d'un réalisme ontologique. Nous terminerons en retournant à Husserl au sujet de la sphère anté-prédicative, pour finalement conclure en ouvrant sur la possibilité de traiter de certaines problématiques transcendantales à travers une sociologie d'inspiration phénoménologique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Alfred Schütz, conscience, typification, action sociale, intersubjectivité, phénoménologie, transcendantal.
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The periodicals of American transcendentalism,

Gohdes, Clarence, January 1900 (has links)
Thesis--Columbia University, 1931. / Reprint of the 1931 ed. Includes bibliographical references.
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The periodicals of American transcendentalism,

Gohdes, Clarence, January 1900 (has links)
Thesis--Columbia University, 1931. / Reprint of the 1931 ed. Includes bibliographical references.
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Zwischen Metaphysik und Empirie : zum Verhältnis von Transzendentalphilosophie und Psychoanalyse bei Max Scheler, Theodor W. Adorno und Odo Marquard /

Jaitner, Arne. January 1900 (has links)
Diss.--Berlin--Freie Universität, 1999. / Contient un résumé. Bibliogr. 211-216.
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Des arguments transcendantaux

Reid, Maud 31 January 2022 (has links)
Ce mémoire se veut une réflexion sur les arguments transcendantaux, leur fonction, leur structure; elle se penche aussi sur le statut particulier de ces arguments et sur la place qui leur est accordée dans l'univers philosophique. La réflexion tire la majorité de ces matériaux de Kant et des interprétations qu'ont données divers penseurs contemporains, pour la plupart philosophes de tradition analytique, de l'argumentation transcendantale, et s'articule autour de cette double interrogation: 1) Existe-t-il un type particulier d'arguments permettant de fonder l'objectivité de la connaissance? 2) Quelles structures de tels arguments doivent-ils adopter?
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Paradoxes de la poétique dans l'oeuvre de Ralph Waldo Emerson / Ralph Waldo Emerson’s Paradoxical Poetics

Gardes, Yves 29 November 2018 (has links)
« I think that philosophy is still rude and elementary. It will one day be taught by poets.The poet is in the natural attitude; he is believing; the philosopher, after some struggle, havingonly reasons for believing. » Le propos de cette thèse consistera à étudier dans quelle mesurele poète pourrait, un jour, enseigner la philosophie. Pour mener à bien ce travail de recherche,il conviendra d’étudier les paradoxes de la poétique révélés par une lecture génétique del’oeuvre d’Emerson.Alors que Platon chassait le poète en dehors de la cité, Emerson souhaite lui redonnerune place de choix dans la société. Par la lecture du projet poétique formulé par Emerson,l’étude de ses poèmes dans un cadre de « longue durée » et l’analyse d’une poétique quis’éprouve dans la prose pour progressivement perdre la subjectivité dans l’impersonnel, ils’agira de mettre en lumière dans quelle mesure l’expressivité poétique peut être productriced’un discours philosophique. Il conviendra alors de revenir sur l’idée de transcendance, et del’ouvrir au dialogue avec celle d’immanence pour mettre en lumière les liens entre poésie etphilosophie. Dès lors, il faudra s’interroger sur le discours produit par l’écriture d’Emerson etse demander s’il y a création de concepts, et donc philosophie, telle que Deleuze la définit. Lapoétique d’Emerson pourra apparaître comme la propulsion d’une pensée philosophique,suspendue dans l’indicible. Dans ce travail derecherche, il sera question de comprendre comment la poétique participe du projetmétaphysique de reformulation de l’âme pour suggérer un discours de portée philosophiqueencore inapprochable. Cette dernière idée ouvrira la perspective de la création, si elle existe, duconcept de « poète-penseur » dont Nietzsche prendra la pleine mesure à la suite d’Emerson. / Does Ralph Waldo Emerson make a better essayist than a poet? For a majority of his readers, it seems to be so: Emerson’s poetic talents would be best expressed in prose. In any case, he would not personify the poet he describes in his famous essay “The Poet,” and we should turn to Whitman and Dickinson for avant-garde poetry. It is such an assertion that I wish to challenge in this study. To do so, I offer an architectonic exploration of Emerson’s poetics to surpass the simplistic oppositions between his poems and essays, and to show how the ones as well as the others come under poetics that outstrip their constructive paradoxes. This research is thus organized around three major paradoxes, whose solution depends on three offices Emerson all holds at once. The office of the archeologist allows to resolve the paradox of the tabula rasa: how are we to understand that Emerson repeatedly rejects the influence of the past while his work remains saturated with literary and philosophical references? The office of the architect allows to untangle the paradox of the poet: how are we to interpret the conflicting relationship between Emerson and the poetic persona, given that his poems do not seem to take account of the poetic principles that the great poet to come is obliged to respect? The office of the anarchist finally allows to shed light on the paradox of the subject: how are we to account for an absolutely free subject – the projected goal of Emerson’s poetic project – that would not be limited by the restring confines of textuality itself?
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L'éthique écologique chez Henri David Thoreau / The Ethics of Ecology in Henry David Thoreau's Work

Latour, David 05 December 2014 (has links)
L’écriture de la nature de Thoreau plonge ses racines dans la Nouvelle-Angleterre du XIXe. Nourri de ses valeurs, l’auteur montre comment la vie doit être économisée et non dépensée en vain dans des activités frivoles. Pour se faire, il choisit la voie de la simplicité et de la solitude dans la nature ce qui lui permet de remettre en cause ce que la société considère d’ordinaire comme des vertus. Vivre seul dans la nature sauvage est un moyen anthropocentrique pour accéder au bonheur car la nature apporte à l’homme tout ce dont il a besoin. Ainsi, Thoreau est un naturaliste qui vit dans la nature et la parcourt. Son naturalisme s’éloigne de plus en plus des théories emersoniennes sur l’immanence. Le véritable scientifique sait regarder les animaux en engageant sa subjectivité et peut aller jusqu’à voir dans certains animaux l’incarnation de vertus.Pour nuancer cet anthropocentrisme, Thoreau appelle au zoocentrisme. Celui-ci peut même amener à une cohabitation pacifique entre les espèces. Toutefois, l’écriture et la pratique de Thoreau sont nourries de paradoxes en ce qui concerne la chasse, la pêche et le végétarisme. Pour vivre en harmonie avec la nature, Thoreau se rapproche du modèle indien qui a ses limites. Parmi quelques suggestions, Thoreau est le premier à proposer la création de parcs nationaux. / Thoreau’s nature writing is rooted in 19th century New-England. Fed on New-England’s values, the author shows life should be spared and not spent in vain in mundane activities. In order for him to do so, he chooses the way of a life of simplicity and solitude in nature, which enables him to question what society traditionally sees as virtues.Living alone in the wild is an anthropocentric means to reach happiness because nature provides man with all that he needs. Hence, Thoreau is a naturalist who lives in nature and walks in ii. His naturalism becomes more and more estranged from Emerson’s theory on immanence. The real scientist can watch animals using his subjectivity and can go so far as to see in certain animals the incarnation of some virtues.To nuance this anthropomorphist approach, Thoreau advocates zoocentrism. This point of view can even lead to a peaceful cohabitation between species. However, Thoreau’s writing and actions are fed with paradoxes as far as hunting, fishing and being a vegetarian is concerned. To live in harmony with nature, Thoreau gests closer to the Indian model which has limits. Thoreau makes many suggestions, among which the creation of national parks.
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Emily Dickinson : le courant ophélien, poésie et représentations picturales / Emily Dickinson : the ophelian drift, poetry and pictorial representations

Pouffary, Yaël 12 April 2019 (has links)
Cette recherche a pour objectif de faire émerger l’essence d’Ophélie, au sein de la poésie et de la vie d’Emily Dickinson. Fondés sur une étude comparative d’Emily Dickinson et des représentations d’Ophélie, ces travaux mettent en exergue l’influence indéniable qu’a eue ce personnage dit ‘mineur’ sur la poésie et l’imaginaire du poète, ainsi que son rôle ‘majeur’ sur elle et sur son art. Jean-Luc Nancy explique qu’il existe un point où l’image non-figurative peut elle aussi exister. Il s’agit du point où image et texte fusionnent, où les frontières se brouillent : On parle alors d’un sens à l’essence. Il s’exprime ici dans la force qu’a Emily Dickinson de faire apparaître Ophélie, mais sans jamais l’actualiser entièrement. Cette capacité est propre au poète, comme le définit Emerson. C’est aussi la multiplicité qu’offre Shakespeare au personnage d’Ophélie, cette même symbolique ophélienne, créée grâce aux multiples superpositions de calques qui se retrouvent à travers ses différentes représentations et les exploitations diverses de son iconographie. En se fondant fidèlement sur la doctrine originaire d’Horace « Ut Pictura Poesis erit », Ophélie prend vie dans la poésie d’Emily Dickinson. Cette doctrine rapporte les arts du langage à ceux de l’image, et souligne qu’une poésie muette (la peinture) est comme une peinture parlante (art poétique). Le poète enrichit ainsi le statut de peintre en élargissant sa palette de définition. L’importance d’Ophélie, dans la structure artistique d’Emily Dickinson, est mise en évidence, telle une armature silencieuse à sa composition poétique. C’est pourquoi on ne peut parler d’imitation mais d’influence, qui se fonde sur le concept de Différenciation, de lignes de fuite, de cartographie et enfin de Devenir-mineur vers la création de l’unique. C’est en effet par la soustraction et non l’addition que se crée l’individualité, telle la définition même du rhizome donnée par Gilles Deleuze. Une sorte de beau et une certaine souveraineté de la vérité peuvent alors s’en dégager comme le définit Keats, ce qui évoque la quête centrale de circonférence du poète. Cette thèse s’appuie sur les points cardinaux qui permettent de suivre Emily Dickinson le long de son parcours circonférentiel de vie et sa quête de son Nord-Ophélien. Selon les définitions de la notion de Concept chez Hume, Hegel et Deleuze, la mise en lumière du Concept Ophélien chez Dickinson sera possible. Pour cela, le poète répond à quatre critères : avoir une base de mimesis avec Ophélie – ce qui correspond à l’Est ; avoir la capacité d’en produire des créations ophéliennes – localisées au Sud ; aboutir à une innovation évolutive de son art – positionnée à l’Ouest ; et enfin, atteindre l’immortalité – située au Nord. Au final, cela permettra de définir chez Emily Dickinson le Devenir-Carte Ophélien et son exploitation du Concept Ophélien. / The Essence of Ophelia within the poetry and life of the poet is unveiled, based on a comparative study of Emily Dickinson and the diverse uses of Ophelia throughout time. This allows to put into evidence the undeniable influence of this so-called ‘minor’ character on Emily Dickinson’s imagination, and her ‘major’ role on the poet and her art. Jean-Luc Nancy explains that there is a point where text and image fuse, where their borders blur and it results in a creation of a non-figurative image – which thus relies solely on individuals’ senses. Ophelia’s symbolism has an abundant amount of layers which allows innumerable interpretations, embellished by The Poet (as defined by Emerson). By leaning faithfully on Horace’s doctrine “Ut Pictura Poesis erit”, Ophelia comes to life in the poetry of Dickinson. Horace’s goals was to place the art of language on the same level as visual arts, thus the idea that a mute poetry (painting) is such as a vocal painting (poetry). This doctrine modifies the status of image and widens the painter’s palette. Consequently, Ophelia will be such as a silent foundation to Emily Dickinson’s poetry, where there is no imitation but solely an artistic influence with the notion of Differentiation, lines of flight, mapping and becoming-Minor which leads to the creation of the unique. According to Keats, it can equivocate to a sovereign truth, central quest of Dickinson’s circumferential journey. This dissertation leans on cardinal points to follow Emily Dickinson along her circumferential journey and her quest of the Ophelian North. Based on the definition of Concept by Hume, Hegel and Deleuze, the Ophelian Concept of Emily Dickinson will be brought forward. In order for that to be possible, the poet will match four criteria: have a mimesis base with Ophelia – which is found in the East, be able to create from that – located in the South, then have it lead to an innovative artistic response – positioned in the West, and finally, that immortality be attained – established in the North. This will allow a definition of Emily Dickinson’s Ophelian Becoming-map and her use of the Ophelian Concept.
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Perspectivisme transcendantal et philosophie appliquée chez J. G. Fichte / Transcendental perspectivism and applied philosophy by J. G. Fichte

Landenne, Quentin 19 March 2010 (has links)
Cette thèse en histoire de la philosophie propose une reconstruction interprétative de la cohérence synchronique et diachronique de la philosophie de Johann Gottlieb Fichte à la lumière de la dynamique perspectiviste de sa pensée transcendantale. Notre recherche part du problème systématique de la philosophie appliquée, c’est-à-dire du passage du point de vue transcendantal à son application dans l’action empirique. En effet, un tel passage est, d’une part, exigé comme une tâche essentielle adressée à la philosophie fichtéenne conformément à son unité théorico–pratique mais, d’autre part, il est rendu problématique par la différenciation principielle entre le point de vue de la réflexion transcendantale et le point de vue de la conscience empirique du donné factuel. <p>Il s’agit d’abord d’élucider les prémisses spéculatives de ce problème dans une théorie des points de vue inscrite au cœur des exposés de la Doctrine de la science (Wissenschaftslehre, WL). Nous tentons ainsi de réinterpréter les différentes versions de la WL qui vont de 1794 à 1804 en nous concentrant sur tous les concepts et procédures épistémologiques qui ressortissent à une logique perspectiviste, pour les appréhender comme des opérateurs de réflexivité du savoir philosophique dans l’auto–construction de la WL. C’est dans une telle dynamique perspectiviste que la tension conceptuelle constitutive du problème de la philosophie appliquée entre le point de vue transcendantal et le point de vue empirique ou entre le système et la vie prend tout son sens philosophique.<p>Cette dynamique perspectiviste qui opère au fondement spéculatif de la WL se prolonge et se concrétise ensuite dans une phénoménologie des visions du monde (Weltansichten) pensées comme points de vue de la liberté, qui trouve sa forme la plus aboutie en 1806. Le point de vue transcendantal de la liberté reconnaît alors sa genèse dans quatre points de vue empiriques qui attachent la liberté respectivement à la nature, à la loi, à l’action créatrice ou à la vie divine. C’est cette phénoménologie que nous mobilisons enfin pour mettre à l’épreuve son potentiel heuristique comme une logique de l’action ou une praxéologie de la liberté dans les écrits de philosophie appliquée et principalement dans le domaine de la philosophie politique. <p>Bref, la philosophie transcendantale de Fichte se développe selon une dynamique perspectiviste qui génère, d’une part, le fondement spéculatif du problème systématique de l’application empirico–pratique de la philosophie transcendantale, et qui livre, d’autre part, en tant que théorie transcendantale des points de vue pratiques, les ressources phénoménologiques et praxéologiques pour une heuristique de la liberté dans la philosophie appliquée.<p>Dans une deuxième partie plus exploratoire, nous cherchons à tester à la fois la signification moderne et le potentiel actuel du lien conceptuel entre réflexivité, perspectivité et liberté mis en exergue dans le système fichtéen. Nous construisons d’abord une série de dialogues que Fichte a pu ou aurait pu mener avec d’autres philosophes de l’époque moderne, en ciblant particulièrement l’idée perspectiviste comme fil conducteur des confrontations avec ces différents systèmes (Leibniz, Kant, Schelling et Hegel). Nous tentons pour finir une incursion dans le champ de la philosophie contemporaine en vue de mettre au jour une postérité cachée de la philosophie fichtéenne dans la pragmatique transcendantale de Karl–Otto Apel à travers une homologie structurelle entre ces deux philosophies, s’attestant notamment dans les questions de la fondation transcendantale du point de vue moral, de son application politique et des rapports qu’il doit entretenir avec d’autres points de vue inscrits dans la dialectique perspectiviste des intérêts de connaissance.<p> / Doctorat en Philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Sujet et représentation : essai sur le transcendantalisme, son sens problématique, topologique et relationnel

Quinn, Andrew. 13 November 2021 (has links)
La philosophie classique va trouver chez Sartre, malgré les prétentions les plus révolutionnaires de ce dernier, son plus grand défenseur. S'il faut parler, à propos de Descartes, d'un centrement "cartésien" du sujet, et ce, en pleine révolution Copernici enne, il importe de comprendre que Sartre va redoubler, par sa théorie de l'intentionnelité, l'effet de centrement opéré par Descartes, lui aussi en pleine époque de décentrements. En effet, à l'instar de Descartes qui assure la primauté ontologique de la conscience contre le malin génie, le Dieu trompeur, la folie et le rêve, Sartre va réassurer la primauté ontologique d'un être qui , dorénavant, n'est que "pour-soi", et ce, contre tout déterminisme, qu'il soit d'ordre psychanalytique, sociologi que, économique ou autre. Par sa théorie du néant, Sartre ne fait au fond qu'infi ni ti ser la substance cartésienne à un degré d'être qui manque justement de tout ce qu'il faut pour "être". Ainsi, cet être ne saurait être déterminé autrement que par une reprise intentionnelle. Par là, et bien qu'il évacue de la conscience toute représentation pour laisser ouvert le vide stratégique qu'est le néant, Sartre n'en garde pas moins toute sa portée à la pensée représentât!ve, dans la mesure justement où le substrat de la Représentation, à savoir le Sujet, est maintenu intact, comme est demeurée intacte la théorie de l'adéquation qui assure que le connaissant "n'ajoute rien à la nature du connu". En ce sens, dans la mesure où l'ordre des valeurs prime sur l'ordre du réel , il nous faut parler, sur le plan épistémologique, du cartésianisme de Sartre. Sartre demeure un penseur pré-critique et ce, jusqu'au tout dernier tome de son étude sur Flaubert. Il faudra attendre le transcendantalisme kantien, la constitution philosophique de la finitude, pour que le sujet cartésien soit véritablement ébranlé et le régime de l'adaequatio bouleversé, par le schématisme notamment. Nous voulons dire par là, et d'une manière plus générale, que la révolution copernicienne opérée par Kant constitue le seuil de notre modernité. l'épistémè structurale y trouve ses premiers fondements, ceux justement que Sartre va chercher à contourner. La philosophie du sujet se voit chez Kant retirer tout privilège. On ne retrouvera donc pas, comme chez le penseur de Koenisberg, d'"assomption du sujet" comme on a trop souvent l'habitude de le répéter, mais bien, comme le diront Lacoue-Labarthe et Nancy, son "exténuation". La subjectivité transcendantale ne doit pas être soumise à une lecture cartésienne. Il nous est apparu que par le transcendantalisme se trouve ouverte une problématique du sens en dehors de la pensée représentative, le sens comme "production de sens”. C'est là, dans ce qui nous semble constituer une "théorie générale des productions" (Deleuze), que la pensée structurale trouve son unité la plus profonde, désinvestissant le sujet libre, conscient et volontaire ainsi que le régime classique de l 'adaequa t i o. Ainsi, sur un même sol, ou si l'on préfère, dans un même espace, vont converger des penseurs aussi différents que Foucault, Deleuze, Lévi-Strauss, Bourdieu, Faye, Althusser... Nous croyons, en effet, que le "recours" au transcendanta l i sme kantien permet d'éclairer, comme le montre J. Petitot, d'un regard nouveau les apories constitutives des sciences de l'homme en leur caractère structural et dynamique, à condition d'admettre que l'anthropologie kantienne qui constitue la première grande représentation de l'homme, fonctionne aussi comme son désinvestissement systématique. Le sujet kantien répondant à l'exigence première de sa philosophie est "problématique". A fortiori, nous ne saurions retrouver chez Kant, après la première Critique, quelque retour en force de la théologie. Celle-ci se verra, comme le sujet, transcendantalisée. seront soumis au règne d'une analysis situs. Di eu et l'homme Dès lors, le sens devra répondre à des exigences topologiques et relationnelles. Kant a ouvert une époque, la nôtre.

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