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"La cité sociale" : les hôpitaux généraux des provinces septentrionales française au siècle des Lumières / The social city : the general hospitals of the French Northern provinces in the age of EnlightenmentRyckebusch, Olivier 19 November 2014 (has links)
L'obligation faite aux gens de loi de conduire les mendiants dans les prisons de la ville la plus proche soulève la question de l'enfermement dans les grandes cités des provinces du nord. en france, l'etat royal croit remédier à ces difficultés par l'édit de juin 1662 ordonnant la création d'un hôpital général dans chaque ville du royaume. dès les années 1730, les administrateurs des principales villes des pays-Bas français appellent de leurs vœux une nouvelle forme de prise en charge du paupérisme : les hôpitaux généraux. ces établissements dans les provinces septentrionales n'ont fait l'objet d'aucune étude d'ensemble. il importe pourtant d'observer comment, dans un contexte de centralisation administrative, ces institutions se sont implantées dans des provinces où la tradition d'autonomie administrative était ardemment défendue. • la tutelle de l'intendant a-T-Elle été acceptée sans heurt dans la flandre maritime, pays d'administration directe, en flandre wallonne ou dans le hainaut, où les élites locales défendaient une co-Gestion du territoire ? • le financement de tels établissements doit également être étudié de près : selon les pays, là encore, le coût de l'hôpital général était supporté soit directement, soit indirectement par les contribuables, selon les modes d'administration locale. • l'expérience du renfermement des pauvres a par ailleurs suscité des critiques qu'il nous faudra analyser en tenant compte du contexte intellectuel du xviiie siècle. il convient aussi de s'interroger sur la réalité de l'autonomie de ces établissements hospitaliers, principalement au plan de la gestion financière et comptable.• pour administrer et gérer ces établissements, les magistrats font appel aux élites locales. les notables contribuent à la fois de leur temps et de leur argent à ces structures caritatives locales. ils collaborent souvent avec les représentants des élites des grandes villes• on ne négligera pas pour autant le caractère social du sujet : la large ouverture de ces hôpitaux généraux aux enfants permettra, semble-T-Il, d'établir un modèle particulier du traitement de l'enfance hôpitaux généraux ont joué un rôle prépondérant dans la genèse de l'enseignement élémentaire.c'est dunkerque qui ouvre la série des fondations grâce à des lettres patentes délivrées dès le 22 juillet 1737. lille suit à une courte distance en 1738, les années 1751-1752 correspondent à une accélération du mouvement avec la création des hôpitaux généraux de valenciennes et de douai. / The obligation (bond) made for people of law to lead (drive) the beggars in the prisons of the closest city raises the question of the confinement in the big cities (estates) of the provinces of the North. In France, the royal State believes to remedy these difficulties by the edict of June, 1662 ordering the creation of a general hospital in every city of the kingdom. The provinces of the North escape this movement up to the first third (third party) of the XVIIIth century. For the XVIth century, the assistance (audience) rests(bases) mostly on the Tables of the poor men there, charitable institutions were placed under the supervision (guardianship) of the Magistrates or people of law. After the wars of succession of Poland and Succession of Austria and under the influence of a new population growth, the northern provinces are confronted with an outbreak of the begging the scale of which questions brutally the efficiency of the model of assistance (audience) hispano - tridentin. The royal power strengthens just like that the repressive regulatory framework, arrests multiply and reveal the incapacity of the traditional structures of confinement. From the 1730s, the administrators (directors) of the main cities of the French Netherlands wish for a new shape of coverage (care) of the pauperism. The local authorities turn (shoot) then to the example of the general hospitals.
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Les bitumes archéologiques : exploitation et façonnage en Mésopotamie, au Khuzestân et en Arabie orientale du Néolithique à l'âge du Bronze ancien (du milieu du VIè au IIIè millénaires av. J.-C.) / Archaeological bitumen : exploitation and technological modalities in Mesopotamia, Khusistan and Eastern Arabia from the neolithic to the early bronze age (mid VIe/IIIe millennia B.C.)Badel, Émilie 19 December 2017 (has links)
Des matériaux hydrocarbonés façonnés par l'homme ont abondamment été découverts sur les sites du Proche-Orient ancien. Ces matériaux incluent du bitume visqueux suintant le long des rivières ou sur les falaises, des calcaires bitumineux, des sables bitumineux et des asphaltites. Le champ d'utilisation est vaste et regroupe plusieurs qualités physicochimiques mises à profit : adhésivité, imperméabilisant, conservation, poids, couleur noire, matière malléable ou sculptable. L'étude des modes d'exploitation et du cadre technique, menée sur un cadre chronologique couvrant le milieu du 6e au 3e millénaires av. J.-C. en Mésopotamie, au Khuzestân et en Arabie orientale, a permis d'apporter de nouvelles données sur la dynamique culturelle des sociétés proche-orientales. Cette approche axée sur l'homme et la matière n'avait jamais été entreprise auparavant sur ce matériau. Cette recherche est fondée sur un corpus de 4021 bitumes répartis sur 101 sites archéologiques. Les objets et fragments ont été classés suivant leur domaine d'utilisation permettant ainsi d'identifier plusieurs aires techniques. L'étude technologique, réalisée grâce à une approche pluridisciplinaire (archéométrie, ethnographie, épigraphie, expérimentation), restitue des chaînes opératoires pour l'exploitation des bitumes visqueux ou solides. Les textes cunéiformes de la fin du 3e millénaire témoignent de métiers dédiés au façonnage des bitumes, de leur prix et d'une hiérarchisation des sites au sein de leur exploitation. Les modèles de diffusion des techniques identifiés dans cette recherche mettent en évidence l'existence de foyers d'invention dans presque tout l'ensemble du Proche-Orient ancien. / Man-shaped hydrocarbonated materials have been widely discovered in ancient Near East archaeological sites. These materials include viscous bitumen seeping along rivers and cliffs, bituminous limestones, bituminous sands and asphaltites. Adhesiveness, impermeability, conservation, weight, dark color, ductility or sculptability are among the variety of physico-chemical characteristics which allow for a large scope of use. Research on bitumen exploitation methods and corresponding technical framework covers a timeframe from mid 6th to 3rd millennia B.C. over Mesopotamia, Khuzistan and Eastern Arabia. This study, focusing on man and bitumen materials, was never performed before and provides new valuable insights in relation to Near East societies cultural dynamics. We gathered and brought together a comprehensive and organized database composed of 4021 bitumen items from 101 different archaeological sites. The bitumen pieces, artifacts and fragments are presented following their scope of use thus allowing the identification of technical fields. The technological study was based on a pluridisciplinary approach including archeometry, ethnography, epigraphy and experimentation; it brings to light viscous or solid bitumen exploitation operational chains. Cuneiform texts from end of 3rd millennium testify bitumen professions and occupations, bitumen prices and a hierarchy of sites within their exploitation. The techniques spreading models identified in our research highlight the existence of invention spots in almost all ancient Near East.
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Réforme catholique et sociétés urbaines en France : les congrégations mariales jésuites aux XVIIe et XVIIIe siècles / Catholic Reformation and urban societies in France : the Jesuit Marian congregations in the 17th and 18th centuriesYamamoto, Taeko 22 June 2017 (has links)
Apparues en 1563, sous la forme d’associations d’élèves de collèges jésuites, les congrégations mariales se développent rapidement dans le contexte de la Réforme catholique, en s’étendant à l’ensemble des fidèles, encadrés selon leur âge et milieu social. Encouragées par la papauté, les autorités civiles et religieuses, comme « un rempart contre les hérétiques », ces congrégations restent liées entre elles du fait de leur agrégation à la congrégation, initiale, du Collège romain (Prima Primaria). Ses membres suivent les mêmes Règles communes, et ils bénéficient de ses indulgences. En se soumettant à divers exercices, et en s’obligeant à une vie spirituelle exemplaire, ils créent l’émulation dans leur entourage familial et professionnel. En France, les congrégations mariales s’implantent prioritairement dans les lieux destinés à l’éducation et sur les frontières entre catholiques et protestants, en premier lieu, pour former les futures élites chrétiennes et gagner les élites urbaines. Fondée, vers 1630, dans la maison professe des jésuites de Paris, la Congrégation des Messieurs rassemble les dévots des classes dirigeantes de la capitale. Parmi ceux-ci, on relève plusieurs grandes figures qui s’inscrivent, conjointement, dans d’autres cercles dévots, comme la Compagnie du Saint-Sacrement. Souvent, au sortir de leurs études dans les collèges jésuites, s’étant élevé socialement, ces dévots poursuivent leur vie congréganiste, en s’appuyant sur leur parenté et leurs relations, pour s’efforcer d’agir dans la cité vers une perfection chrétienne. Cette sociabilité, poursuivie de génération en génération, est d’autant plus précieuse dans les milieux de l’artisanat. Le réseau ainsi créé, qui apporte un secours tant spirituel que matériel, constitue également une structure d’accueil dans leur mobilité.Y aurait-il un déclin général des congrégations mariales au siècle des Lumières ? Le nombre de leurs créations diminue, dans un premier temps. Puis, ces associations se trouvent affectées par les querelles qui se développent entre jésuites et jansénistes, autour de la bulle Unigenitus. À Paris, par exemple, on constate surtout un recul du nombre des magistrats des cours souveraines, compensé par une augmentation du nombre des ecclésiastiques antijansénistes et philojésuites. Pourtant, cet apparent déclin est loin d’être unanime, selon les milieux sociaux et les régions. On constate, durant la seconde moitié du XVIIe siècle et jusqu’au XVIIIe siècle, une augmentation des effectifs des Congrégations des Artisans, et même la multiplication de ces congrégations dans la province jésuite de Lyon. Cette extension vers des catégories sociales plus modestes passe également par l’accueil de femmes. On pourrait s’étonner, aussi, d’y constater la vitalité des demandes des messes pour les morts. Le cas de la Congrégation des Artisans de Montpellier est exemplaire. Cette sodalité conserve, en effet, une réelle attractivité dans la vie associative et religieuse montpelliéraine, même après l’expulsion de la Société de Jésus, et elle maintient le réseau tissé avec les autres congrégations mariales affiliées à la Primaria. Les congrégations mariales ont donc évolué : elles ne se limitent plus à des cercles de dévots mais, en s’étendant à des catégories sociales plus modestes, elles forment désormais une communauté de « bons chrétiens ». Elles nous offrent, alors, un nouvel éclairage sur le comportement religieux des sociétés urbaines au siècle des Lumières. / The Marian congregations appeared in 1563, as association of Jesuit College students, and developed rapidly in the context of the Catholic Reformation, extending to all faithful, supervised according to their age and social backgrounds. Encouraged by the papacy, civil and religious authorities, as a "rampart against the heretics", these congregations remained interconnected because of their aggregation to the initial congregation of the Roman College (Prima Primaria). Its members followed the same Common Rules, and they benefited from its indulgences. By submitting to various exercises, and by committing themselves to an exemplary spiritual life, they created emulation in their family connections and professional relationships.In France, Marian congregations were firstly established in places for education and on the borders between Catholics and Protestants, their main purpose being to train the future Christian elites and to gain the urban elites. Founded around 1630 in the Jesuit professed house of Paris, the Congregation of Gentlemen (Messieurs), gathered the “dévots” of the ruling classes of the capital. Among these are several great figures which are jointly inscribed in other devout circles, such as the Company of the Holy Sacrament. Often, as a result of their studies in Jesuit colleges, having risen socially, these dévots pursued their congregation activity, relying on their kinship and their relations, to strive to act in the city towards a Christian perfection. This sociability pursued from generation to generation was all the more valuable among the artisans. The network thus created, which bring both spiritual and material assistance, was also a welcome structure in their mobility.Would there be a general decline of the Marian congregations in the Age of Enlightenment? Indeed, the number of newly created foundations decreased, at first. Then, these associations were affected by the conflict which had developed between Jesuits and Jansenists, around the bull Unigenitus. In Paris, for example, the number of sovereign courts magistrates, specifically, declined. This decrease was compensated by an increase in number of anti-Jansenist and philo-Jesuit clergy. However, this apparent decline is far from unanimous, depending on social categories and regions. Research shows, in the second half of the seventeenth century and up until the eighteenth century, an increase of the numbers of the Congregations of Artisans, and even the multiplication of these congregations in the Jesuit province of Lyon. This extension to more modest social categories also involves the reception of women. It is remarkable, too, to note the vitality of the demands of the masses for the dead. The case of the Congregation of the Artisans in Montpellier is exemplary. This sodality retained a real attractiveness in Montpellier's religious and associative life, even after the expulsion of the Society of Jesus, and it maintained the network with the other Marian congregations affiliated to the Primaria.Marian congregations have evolved: they are no longer confined to circles of dévots, but by extending to more modest social categories, they now form a community of "good Christians". They then give us a new insight into the religious behavior of urban societies during the Age of the Enlightenment.
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L’Observance au féminin : Les moniales dominicaines entre réforme religieuse et transformations sociales, 1385-1461 / The female Observant movement : The Dominican Nuns between religious reform and social transformations, 1385-1461. / L’Osservanza al femminile : Le monache domenicane tra riforma religiosa e trasformazioni sociali, 1385-1461.Duval, Sylvie 13 October 2012 (has links)
Les sociétés européennes du XVe siècle sont marquées par de profondes transformations sociales, culturelles, mais aussi religieuses : une grande vague de réforme traverse alors tous les ordres réguliers. Les tenants de ce que l’on va bientôt appeler « l’Observance » prônent un respect plus rigoureux de la règle tout en s’engageant dans la pastorale des laïcs, à une époque où les crises se succèdent au sein de l’Eglise séculière. Les religieuses prennent une part active à ce mouvement. Les moniales dominicaines, inspirées notamment par l’enseignement de Catherine de Sienne, commencent leur réforme dès 1385. Celle-ci se traduit par une réaffirmation de leur rôle contemplatif au sein de l’Ordre des Prêcheurs et par l’élaboration de normes très sévères concernant la clôture, perçue comme la manifestation visible de leur consécration totale à Dieu. La diffusion des monastères de stricte clôture, à une époque où les béguines et les pénitentes sont encore nombreuses au sein des villes, marque les esprits. L’Observance ne peut, d’ailleurs, être comprise en-dehors du contexte social dans laquelle elle s’insère, c’est pourquoi nous nous sommes intéressés à la composition sociale de deux communautés observantes de Dominicaines italiennes. Les religieuses prises en compte dans notre étude (de 1385 à 1461) sont, en grande majorité, issues de familles de la bourgeoisie urbaine (banquiers, membres des professions savantes ou riches artisans) ; elles sont aussi, le plus souvent, veuves. Peu à peu cependant, les premières moniales sont remplacées par d’autres membres de leur famille, en particulier des jeunes filles non destinées au mariage, que leurs parents établissent ainsi honorablement. La réforme observante doit donc son succès non seulement à son message prônant le renouveau de l’Eglise et de la société chrétienne, mais aussi au fait qu’elle a répondu aux nouvelles exigences d’une classe dirigeante élargie et urbanisée : les murs de la clôture protègent l’honneur de femmes célibataires de plus en plus nombreuses, tout en rendant visible leur consécration au sein d’une société où chacun se doit de remplir les devoirs correspondant à son état. / During the XVth century, European societies got transformed by deep social, cultural but also religious evolutions. A great reform movement spread through all the regular religious orders. The supporters of this movement, quickly called the “Observance” , were asking for a more rigorous respect of the Rule; they were also involved in the secular Church, trying to make up for the several crisis it was undergoing at the moment. Religious women took an active part in this movement. Dominican nuns, inspired by Catherine of Siena’s teaching, began to reform their monasteries in 1385: they reaffirmed their contemplative role within the Order of Preachers and elaborated some very strict new norms of enclosure, considered as a the visible sign of their total consecration to God. The diffusion of these new monasteries strictly enclosed, while beguines and penitent women were still numerous in the cities, was an outstanding fact for contemporary people. The Observance indeed has to be considered and studied within its social context. That is why we paid attention to the social composition of two italian observant communities of Dominican nuns (until 1461). The religious women taken into account in our study were mainly coming from non-noble but rich families (bankers, members of intellectual professions, rich artisans). Most of them were widow women. Thus, little by little, the first reformers nuns were replaced by other members of their families, mostly young brides that would not have been married, and whose parents considered observant monasteries as an honourable refuges. The Observant reform’s success is not only due to its message on the Church and Christian Society revival, but also to the answer it gave to the new requests of an enlarged and urbanized ruling class. The walls of the enclosed convents were indeed supposed to preserve the honour of a growing number of non-married women, making visible to external people their consecrated life in a society in which everybody was supposed to do the duty corresponding to its own status. / Le società europee del Quattrocento sono segnate da profonde mutazioni sociali, culturali, e anche religiose. Un movimento di riforma, che presto verrà chiamato “osservanza”, appare in quasi tutti gli ordini religiosi. Gli Osservanti promuovono il rispetto stretto della Regola, senza staccarsi però dal mondo dei laici nel quale si impegnano, cercando di rimediare alle difficoltà della Chiesa secolare, allora in crisi. Le religiose partecipano attivamento al movimento. Le monache domenicane, fedeli all’insegnamento di Caterina da Siena, cominciano a riformare le loro comunità a partire del 1385. La loro riforma consiste nella reaffermazione del loro ruolo contemplativo all’interno dell’Ordine dei Predicatori e nell’elaborazione di nuove e severissime norme di clausura, considerata come la manifestazione visibile della loro consacrazione totale a Dio. La diffusione dei monasteri di stretta clausura nelle città quattrocentesche in cui beghine e penitenti sono ancora numerose colpisce molto i contemporanei. L’Osservanza infatti non puo essere capita senza prendere in considerazione il contesto sociale in cui si è sviluppata; abbiamo dunque studiato con particolare interesse la composizione sociale di due comunità osservanti di Domenicane italiane. Le religiose censite nel nostro studio (dal 1385 al 1461) provengono, per la maggior parte, da ricche famiglie borghesi (banchieri, membri delle professioni intellettuali, ricchi artigiani); sono anche molto spesso vedove. Tuttavia, a poco a poco, vengono sostituite da altre donne provenienti dalle stesse famiglie, soprattutto giovani ragazze non destinate al matrimonio i cui genitori considerano il monastero osservante come un luogo sicuro e prestigioso. Il successo della riforma osservante, quindi, non è dovuto solo alle predicazioni dei suoi sostenitori sulla rinascità della Chiesa e della società cristiana, ma anche al fatto che la riforma sia andata incontro alle nuove esigenze di una classe dirigente più larga e più urbanizzata: i muri della clausura proteggono infatti l’onore delle sempre più numerose donne celibi, e rendono visibile la loro consecrazione in una società in cui tutti devono adempiere i doveri del proprio stato.
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