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Territorialisation par "ville nouvelle" au Maghreb. Regard croisé sur les projets d'Ali Mendjeli ( Constantine) et de Tamansourt (Marrakech) / Territorial formation by "new town" in North Africa. Comparative perspective on Ali Mendjeli (Constantine) and Tamansourt (Marrakech) projectsBallout, Jean-Marie 27 February 2014 (has links)
Si l’expression ville nouvelle n’est plus en vogue dans les discours relatifs aux politiques urbaines des pays occidentaux, c’est l’inverse dans le cas des pays à forte croissance économique et/ou de ceux dits du Sud. Depuis une vingtaine d’années, pour des raisons d’ordres divers les annonces de projets de « villes nouvelles » y sont légions. Dans cette profusion, l’Algérie et le Maroc ne font pas exception. Au milieu des années 2000, le ministère marocain en charge de l’urbanisme et de l’habitat annonce la mise en oeuvre d’un programme de « villes nouvelles » comptant une quinzaine de projets parmi lesquels celui dénommé Tamansourt, situé dans la périphérie de Marrakech. En Algérie, dès 1987, le Schéma national d’aménagement du territoire préconise la création de villes nouvelles dans les régions des Hauts Plateaux et du Sud. Parallèlement, des « villes nouvelles », d’émanation locale sont lancées, c’est le cas d’Ali Mendjeli, proche de Constantine. Partant du postulat que le concept de ville nouvelle est dépassé, nous interrogeons les causesqui incitent l’action publique algérienne et marocaine à tout de même s’en saisir. Pourquoi les pouvoirs publics persistent à faire usage de ce type de politique d’aménagement ? Cette première question en entraîne deux autres, complémentaires : Comment ces politiques sont-elles conduites et quels sont leurs effets territoriaux ? Selon notre première hypothèse, lesefficacités performative et iconique de cette représentation intellectuelle, d’avantage que celle opérationnelle, ont orienté ces options. Notre deuxième hypothèse est qu’il n’y a pas eu de capitalisation des expériences étrangères dans la perspective d’une redéfinition ou d’adaptation du concept. Les modalités d’agir étudiées ne relèvent ni de la planificationurbaine, ni de l’urbanisme de projet, cette affirmation constitue notre troisième hypothèse. Notre quatrième hypothèse est que ces actions sont des vecteurs plus ou moins puissants de reterritorialisation des périphéries de Constantine et Marrakech. Il s’agira de vérifier si l’émergence de centralités et/ou de marges urbaines nouvelles y est observable. Nous voulons vérifier l’idée de l’existence d’un fort décalage entre la « ville nouvelle » idéelle, celle du porteur de projet, et la « ville nouvelle » vécue, c'est-à-dire celle des habitants du quotidien. / If the expression new town is no longer in vogue in the discourse on urban policies of western countries, the reverse is true in the case of countries with strong economic growth and/or those called South countries. For twenty years, for reasons of various orders ads projects "new towns" are legion. In this profusion, Algeria and Morocco are no exception. In the mid-2000s, the moroccan ministry for town planning and housing announced the implementation of a program of "new towns" cash fifteen projects including one called Tamansourt, located in the outskirts of Marrakech. In Algeria, in 1987, the National planning scheme recommends the creation of new towns in the Hauts Plateaux and South. Meanwhile, "new towns", local emanation are launched, that is the case of Ali Mendjeli, near Constantine. Starting from the premise that the concept of new town " exceeded ˮ, we question the reasons prompting the algerian and moroccan public action to still be seized . Why do governments continue to use this type of development policy? This first question leads to two other complementary policies: how are they conducted and what are their territorial effects ? According to our first hypothesis , the performative and iconic efficiencies that intellectual representation, over their feasibility that have guided these options. Our second hypothesis is that there was no capitalization of foreign experiences in the context of redefining and adapting the concept. Studied acting arrangements do not fall under the urban planning or urban planning project , this statement is our third hypothesis. Our fourth hypothesis is that these actions are vectors more or less powerful reterritorialisation the outskirts of Constantine and Marrakech. It will check whether the emergence of centralities and/or new urban marginsis observable. We want to verify the idea of the existence of a wide gap between the "new town" ideational , that the project leader, and the "new town" lived , that is to say that the inhabitants of daily life.
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Territorialisation par "ville nouvelle" au Maghreb. Regard croisé sur les projets d'Ali Mendjeli ( Constantine) et de Tamansourt (Marrakech)Ballout, Jean-Marie 27 February 2014 (has links) (PDF)
Si l'expression ville nouvelle n'est plus en vogue dans les discours relatifs aux politiques urbaines des pays occidentaux, c'est l'inverse dans le cas des pays à forte croissance économique et/ou de ceux dits du Sud. Depuis une vingtaine d'années, pour des raisons d'ordres divers les annonces de projets de " villes nouvelles " y sont légions. Dans cette profusion, l'Algérie et le Maroc ne font pas exception. Au milieu des années 2000, le ministère marocain en charge de l'urbanisme et de l'habitat annonce la mise en oeuvre d'un programme de " villes nouvelles " comptant une quinzaine de projets parmi lesquels celui dénommé Tamansourt, situé dans la périphérie de Marrakech. En Algérie, dès 1987, le Schéma national d'aménagement du territoire préconise la création de villes nouvelles dans les régions des Hauts Plateaux et du Sud. Parallèlement, des " villes nouvelles ", d'émanation locale sont lancées, c'est le cas d'Ali Mendjeli, proche de Constantine. Partant du postulat que le concept de ville nouvelle est dépassé, nous interrogeons les causesqui incitent l'action publique algérienne et marocaine à tout de même s'en saisir. Pourquoi les pouvoirs publics persistent à faire usage de ce type de politique d'aménagement ? Cette première question en entraîne deux autres, complémentaires : Comment ces politiques sont-elles conduites et quels sont leurs effets territoriaux ? Selon notre première hypothèse, lesefficacités performative et iconique de cette représentation intellectuelle, d'avantage que celle opérationnelle, ont orienté ces options. Notre deuxième hypothèse est qu'il n'y a pas eu de capitalisation des expériences étrangères dans la perspective d'une redéfinition ou d'adaptation du concept. Les modalités d'agir étudiées ne relèvent ni de la planificationurbaine, ni de l'urbanisme de projet, cette affirmation constitue notre troisième hypothèse. Notre quatrième hypothèse est que ces actions sont des vecteurs plus ou moins puissants de reterritorialisation des périphéries de Constantine et Marrakech. Il s'agira de vérifier si l'émergence de centralités et/ou de marges urbaines nouvelles y est observable. Nous voulons vérifier l'idée de l'existence d'un fort décalage entre la " ville nouvelle " idéelle, celle du porteur de projet, et la " ville nouvelle " vécue, c'est-à-dire celle des habitants du quotidien.
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L'aménagement urbain - Contribution à la reconnaissance d'une notion juridique / Urban development – Contribution to the recognition of a legal notionDameron, Audrey 17 November 2015 (has links)
Dans le cadre des enjeux actuels du droit à la ville et à la qualité de vie, l'aménagement urbain constitue un outil pertinent qu'il convient de façonner en ce sens. Notion pivot de l'urbanisme opérationnel, aucune définition complète ne figure pourtant dans les textes, et les multiples références à l'aménagement dans l'ensemble des branches du droit n'ont fait qu'embrumer davantage les contours de l'aménagement urbain. L'étude du code de l'urbanisme, des débats parlementaires et de la jurisprudence conduit à désigner l'opération d'aménagement urbain comme sa matérialisation concrète. Distinct de l'aménagement du territoire et transcendant la frontière public-privé, l'aménagement urbain désigne les opérations de travaux visant un projet urbain d'intérêt général portant sur un quartier ou du moins sur un lieu de vie. Elle constitue dès lors un instrument local de choix au service de la qualité de vie. C'est pour cette raison qu'un régime juridique de droit commun, qui serait applicable à toute opération d'aménagement urbain, doit être élaboré. De sa conception à sa réalisation, ce régime permettrait de concilier les considérations purement économiques de cette activité avec les exigences modernes de garantie d'un cadre de vie de qualité. / In the context of current issues pertaining to the right to the city and to quality of life, urban development is a relevant tool which should be adapted. As a pivotal notion of operational urban planning, no complete definition yet exists for urban development. Furthermore, the multiple references to development in corpus juris obfuscate the notion. After examining the code de l’urbanisme, parliamentary debates and case law, it is evident that urban development operation should be considered as the materialization of urban development. Distinct from land settlement operations and overcoming the public-private border, urban development can be defined as works of general interest focused on a district or at least a place of life. Consequently, it represents a local tool appropriate to quality of life, which is why general regulations, applicable to every urban development operation, must be elaborated. From conception to realisation, these regulations make it possible to reconcile strictly economic parts of this activity with the modern requirements of a quality living environment.
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Les projets autour du Lac de Tunis face aux crises / Projects around the Lake of Tunis in the face of crisesJedidi, Emna 28 June 2017 (has links)
L’avènement de l’urbanisme de projet en Tunisie a été caractérisé depuis le début des années 2000 par l’arrivée de bailleurs de fonds étrangers autour des marges urbaines dans la métropole de Tunis. Le waterfront tunisois s’est développé partiellement, comportant de fortes inégalités entre la Rive-Nord et la Rive-Sud. Alors que le premier projet (Berges du Lac Nord), bien qu’affecté par des blocages, des retards et même des arrêts partiels, a pu résister aux dernières « crises » vécues par la Tunisie - la crise financière mondiale (dès 2008) et la « crise politique » générée par la Révolution de 2011 - le deuxième grand projet (Berges du Lac Sud) est resté toujours en attente. Entre temps, des sociétés de projet ont été créées, en partenariat avec des investisseurs étrangers : la SPLT et la SEPTS. Comment les projets du Lac du Tunis s’articulent avec l’urbanisme du Grand Tunis ? Comment les sociétés de projet s’articulent avec la structure institutionnelle existante ? À partir d’une étude menée sur les temporalités et l’internationalisation des projets, nous cherchons à montrer, d’une part, les « adaptabilités » de l’aménagement, des pratiques et des projets d’urbanisme face aux contraintes/opportunités auxquelles ils sont confrontés, et à illustrer d’autre part la logique de la promotion foncière et immobilière sur le processus de métropolisation de Tunis. Enfin, nous avons effectué une évaluation de la qualité urbaine entre « le conçu » et « le réalisé » à partir des représentations et des pratiques des usagers autour des Berges du Lac Nord. / Urban planning in Tunisie begain in the early 2000s with the arrival of forgein donors around the urban margins in the metropolis of Tunis. The Tunisian waterfront has been partially developed, with strong inequalities between the northen and southern shores. Despite constrained blockages, delays, and even partial stops, the first project (North Lake Banks), survived the last “crises” in Tunisia - the global financial crisis (as early as 2008) and the “political crisis” resulting from the 2011 Revolution. However, the second major project (South Lake Banks) remained on hold. In the meantime, project companies were set up, in partnership with foreign investors (the SPLT and the SEPTS). How do the projects of the Lake of Tunis relate to the urban planning of the Greater Tunis? How do project companies relate to the existing international structure? Based on a study of emporality and project internationalization, we hope to demonstrate the adaptability of planning, practices, and urban planning projects to both constraints and opportunities and to illustrate the reasoning behind land and property development on the processus of metropolization in Tunis. Finally, we carried out an evaluation of the urban quality between the “designed” and the “realized” from the representations and practices of users on the banks of the North Lake.
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