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Immunothérapie non-spécifique du cancer de la vessie : développement de nouvelles approches basées sur la combinaison d'agents thérapeutiques

Besancon, Marjorie January 2017 (has links)
Le cancer de la vessie est au niveau mondial le 9ème cancer en importance avec 430 000 nouveaux cas diagnostiqués en 2014. Les tumeurs vésicales infiltrant le muscle représentent environ 25% des tumeurs au premier diagnostic, alors que les tumeurs vésicales non infiltrant le muscle représentent environ 75% de ces tumeurs. Ces dernières sont généralement associées à un bon pronostic mais sont caractérisées par un taux élevé de récidive et de progression, alors que les premières sont d’emblée agressives et présentent un risque élevé de progression vers les stades avancés de la maladie. Parmi les différentes thérapies disponibles pour la prise en charge des tumeurs vésicales on retrouve l’immunothérapie non-spécifique par le Bacillus de Calmette-Guérin (BCG) pour les tumeurs non-infiltrant le muscle et, depuis peu, les inhibiteurs de point de contrôle immunologique (PCI) pour les tumeurs à des stades avancés. Le cancer de la vessie est un des rares cancers à bien répondre à l’immunothérapie, mais malgré cela ces traitements ne sont pas optimaux. L’objectif principal de mon projet était de développer de nouvelles approches immunothérapeutiques plus efficaces pour lutter contre les cancers de la vessie. Pour ce faire, trois approches complémentaires ont été investiguées dans des modèles murins de cancer de la vessie. Dans un premier temps, nous avons évalué in vitro et in vivo le potentiel du poly(I:C), un agoniste du TLR3, utilisé seul ou en combinaison avec le BCG. Alors que le poly(I:C) a induit une diminution de la prolifération et une induction de l’apoptose dans des cellules de cancer de la vessie traitées in vitro, la combinaison poly(I:C)/BCG a induit, in vivo, une régression tumorale complète chez 28% des souris traitées. Par la suite, nous avons évalué le potentiel de deux combinaisons d’inhibiteurs de PCI dans deux modèles murins différents de cancer de la vessie. La première combinaison étudiée est celle du blocage simultané des PCI PD-1 et TIM-3 testée dans le modèle MBT-2 puisque que la caractérisation des tumeurs MBT-2 a montré que ces deux récepteurs étaient des PCI fréquemment exprimés dans ces tumeurs. Le blocage in vivo de ces voies de signalisation a révélé que, dans les tumeurs MBT-2, PD-1 est associé à une activité pro-tumorale, alors que de façon étonnante, TIM-3 est associé à une activité anti-tumorale, révélant des fonctions opposées de ces deux PCI dans ces tumeurs. La seconde combinaison étudiée est celle des PCI PD-1 et LAG-3 testée cette fois-ci dans le modèle MB49. La caractérisation des tumeurs MB49 a démontré que PD-1 et LAG-3 étaient des PCI importants dans ces tumeurs. L’étude in vivo a démontré que l’inhibition conjointe des voies PD-1 et LAG-3 doublait le taux de survie, puisque 67% des souris démontraient une régression tumorale complète alors que les taux de survie étaient respectivement de 33% et 0% lorsque les anti-PD-1 et anti-LAG-3 étaient administrés en monothérapie. Finalement, puisque les androgènes semblent jouer un rôle important dans le cancer de la vessie, nous avons testé une approche combinant l’inhibition de PD-1 et du récepteur aux androgènes (AR). Nous avons démontré que l’enzalutamide et le seviteronel, des anti-androgènes de deuxième génération, induisaient in vitro une diminution de la prolifération des cellules de cancer de la vessie humaines et murines. In vivo, la combinaison d’enzalutamide et d’anti-PD-1 a démontré un taux de survie de 66%, soit un taux bien supérieur au taux de 16% observé lors de l’utilisation de l’enzalutamide ou de l’anti-PD-1 utilisés en monothérapie. Ces études ont ainsi permis d’identifier différentes avenues possibles, pour augmenter la réponse immune anti-tumorale, qui pourraient être testées en essais cliniques. Elles démontrent également que la combinaison d’approches thérapeutiques est très prometteuse pour l’avenir de l’immunothérapie du cancer de la vessie. / Bladder cancer (BCa) is the ninth most common cancer in the world, with 430 000 new cases diagnosed in 2014. Muscle-invasive bladder cancer represents about 25% of bladder tumors, while non-muscle-invasive bladder cancer represents about 75% of these tumors. The latter are usually associated with a favorable prognosis but are characterized by a high rate of recurrence and progression while the former are aggressive from the onset and are at high risk of progression toward advanced disease. Among the various therapies available for the management of bladder tumors is non-specific immunotherapy using bacillus Calmette-Guerin (BCG) for the treatment on non-muscle invasive bladder tumors and, more recently, inhibitors of immune checkpoint (IC) for the treatment of advanced bladder tumors. BCa is one of the rare cancers to respond well to immunotherapy but, nevertheless, these treatments are suboptimal. The main objective of my project was to develop new immunotherapeutic approaches to fight more efficiently against BCa. To achieve this, three complementary approaches were investigated in murine BCa models. We first assessed in vitro and in vivo the potential of poly(I:C), a TLR3 agonist, used alone or in combination with BCG. While poly(I:C) induced anti-proliferative and apoptotic effects on BCa cells in vitro, the combination of poly(I:C) and BCG induced in vivo a complete tumor regression in 28% of treated mice. Then, we evaluated the potential of two combinations of IC inhibitors in two murine BCa models. The first combination studied was that of the simultaneous blockade of PD-1 and TIM-3 tested in the MBT-2 model because the characterization of the MBT-2 tumors showed that these two receptors where frequently IC expressed in these tumors. In vivo blockade of these pathways revealed that in MBT-2 tumors, PD-1 is associated to a pro-tumoral activity, whereas, TIM-3 is associated with anti-tumoral activity, revealing opposite functions of these IC in these tumors. The second combination studied was that of PD-1 and LAG-3 tested in the MB49 BCa model. The characterization of MB49 tumors showed that PD-1 and LAG-3 were important IC in these tumors. The in vivo study showed that the simultaneous blockade of PD-1 and LAG-3 increased the survival rate, since 67% of mice showed a complete tumor regression while the survival rates were 33% and 0% when anti-PD-1 and anti-LAG-3, respectively, were used in monotherapy. Finally, since androgens seem to play an important role in BCa, we tested an approach combining the inhibition of PD-1 and of the androgen receptor (AR). We showed that enzalutamide and seviteronel, two second generation antiandrogens, induced in vitro a decrease of the proliferation of human and murine BCa cells. In vivo, the combination of enzalutamide with anti-PD-1 showed a 66% overall survival rate, a rate that is much higher than the 16% rate observed when enzalutamide or anti-PD-1 were used alone. Thus, these studies allowed us to identify various possible ways to increase anti-tumor immune response that could be tested in clinical trials. They also show that the combination of therapeutic approaches is very promising the future of BCa immunotherapy.
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Altération du sentier de signalisation Sonic Hedgehog dans le cancer superficiler de la vessie : description du phénomène et hypothèse

Girard, Johanne 16 April 2018 (has links)
Les tumeurs papillaires superficielles représentent plus de 75% de tous les cancers primaires de la vessie et on observe une récidive chez une majorité de patients dans les 12 mois suivant la résection de la tumeur, ce qui en fait un cancer provoquant une grande morbidité. L'objectif général des travaux présentés dans cette thèse est de confirmer la possible implication du gène PTC dans le processus de cancérogénèse vésicale. Dans un premier temps, une carcinogénèse chimique chez des souris Pte⁺/⁻ a montré une accélération de l'apparition des évènements prénéoplasiques et des carcinomes chez les souris mutantes comparativement à leurs congénères de type sauvage. De plus, l'apparition de foyers de prolifération stromale a été observée uniquement chez les souris mutantes, et ce avant même l'apparition de carcinomes. Dans un deuxième temps, la caractérisation de ce phénomène stromal a démontré qu'il s'agissait d'une prolifération de myofibroblastes activés et que cela était indépendant de l'altération de la voie Ptc/Shh canonique qui, elle, était observable dans toutes les tumeurs induites chez les souris, peu importe leur génotype. Cette prolifération stromale restreinte aux souris Ptc⁺/⁻ suggère que l'inactivation d'une copie du gène Ptc modifie les interactions épithélium/stroma, menant à une carcinogénèse accélérée. Dans un troisième temps, l'analyse de l'expression des membres de la voie PTC/SHH dans les tumeurs humaines a démontré une altération de la voie PTC/SHH indépendante du statut du locus de Ptc, donnée en parfait accord avec ce qui a été démontré chez la souris. Une baisse de PTC et une perte de GLI-l étaient observables dans la majorité des tumeurs, ce qui ne correspond pas à la logique de la voie, démontrant que le cancer de la vessie est une maladie multigénique impliquant des membres de la voie PTC/SHH, sans qu'il y ait activation de la voie canonique. Et finalement, une analyse d'e?, pression des membres de la voie PTC/SHH dans des lignées vésicales humaines a permis de démontrer une expression aléatoire des ces gènes, suggérant qu'ils ne sont pas essentiels au maintien des cellules in vitro. Des travaux préliminaires pour la mise au point d'un modèle cellulaire du cancer de la vessie ont démontré qu'il était impossible d'obtenir une expression stable des protéines GLI-l et GLI-2 dans des cellules de lignées vésicales par transfection, amenant l'hypothèse que ces protéines soient essentielles au bon maintien de l' intégrité de l'urothélium et que leur perte favorise la cancérogénèse.
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Analyse de la valeur pronostique du contexte immunologique du cancer superficiel de la vessie

St-Onge, Denise 24 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2016 / Le cancer de la vessie est le 5e plus répandu au Canada. Les tumeurs vésicales non-infiltrant le muscle (TVNIM) représentent 70-75% des tumeurs au premier diagnostic. Après une résection transurétrale de tumeur de vessie (RTUTV), 60-70 % des patients souffriront de récidive et 10-20 % de progression vers l’infiltration du muscle (TVIM). Présentement, l’évaluation du risque de récidive ou de progression pour sélectionner le traitement approprié est basée sur les caractéristiques cliniques et pathologiques. La gestion des TVNIM à haut risque est l’un des aspects les plus difficiles à gérer pour un uro-oncologue et il est bien connu que l’issue clinique peut varier significativement entre des patients ayant une tumeur de même stade. Il serait donc important de détecter les tumeurs les plus susceptibles de récidiver et de progresser pour ajuster le traitement en conséquence. L’objectif de mon projet était d’analyser la valeur pronostique du contexte immunologique des TVNIM pour prédire leurs probabilités de récidive ou de progression vers l’infiltration du muscle. Mon premier volet consistait à évaluer la valeur pronostique de l’infiltration des cellules immunes, telles que les cellules dendritiques infiltrant les tumeurs (TIDC), les cellules T infiltrant les tumeurs (TIL) et les macrophages associés aux tumeurs (TAM) dans une cohorte de 106 TVNIM initiales. Les données d’infiltration des TIDC et des TIL dans les TVNIM démontrent leur importance dans l’évolution des patients atteints du cancer de la vessie et pourraient aider à identifier les TVNIM à haut risque. Mon deuxième volet consistait à caractériser un profil d’expression génique associé aux immunités innée et adaptative dans une série de 22 TVNIM. Cependant, le faible nombre de tumeurs disponibles a empêché d’obtenir une conclusion. Notre étude a permis de confirmer que la composition et le phénotype des cellules immunes infiltrant les TVNIM ont un impact sur l’évolution de ces tumeurs. / Bladder cancer is the 5th most common cancer in Canada. Non-muscle invasive bladder cancer (NMIBC) represents 70-75 % of tumours at first diagnosis. Although treated effectively by transurethral resection (TUR), they recur in 60-70% of cases and progress to muscle-invasive bladder cancer (MIVB) in 10-20%. Currently, the evaluation of the risk of recurrence or progression in NMIBCs to select the appropriate treatment is based on clinical and pathologic characteristics. The management of high risk NMIBCs is one of the most difficult issues in urologic oncology and it is well known that the clinical outcome can significantly vary between patients who have the same histological tumour stage. Therefore, it would be important to detect tumours that are most likely to recur or progress to adjust treatment accordingly. The objective of my project was to explore the potential of the immunological profile of NMIBC to predict their probability of recurrence or progression to muscle invasion. My first aim was to evaluate the clinical significance of the presence of tumor-infiltrating dendritic cells (TIDCs), tumor-infiltrating T cell (TILs) and tumor-associated macrophages (TAMs) in a cohort of 106 NMIBC tumours obtained at the initial diagnosis. Our data on the pattern of TIDCs and TILs infiltration in NMIBC underline their importance in the evolution of patients with bladder cancer and may help identify high-risk NMIBCs tumours. My second aim was to characterize profiles of immune gene expression associated with the innate and adaptive immune systems in a series of 22 NMIBCs to further refine a prognostic immune profile. However, the small number of tumours I could analyse prevented any conclusive analysis of the gene expression data. Our study allowed us to confirm that the composition and phenotype of the immune cell infiltrate in NMIBCs had an impact on the evolution of these tumours.
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Perturbateurs endocriniens et cancer : les bisphénols pourraient-ils avoir un impact sur l'initiation et la progression du cancer de la vessie?

Pellerin, Ève 09 November 2022 (has links)
Les bisphénols sont des composés synthétiques utilisés dans la synthèse des plastiques. Ils ont la capacité de se lier à plusieurs récepteurs cellulaires, dont certains récepteurs hormonaux, ce qui leur confère des propriétés de perturbateurs endocriniens. Certains de ces récepteurs hormonaux sont, entre autres, présents au niveau de l'urothélium de la vessie. De plus en plus d'études ont démontré que l'exposition aux bisphénols est associée à la progression tumorale, surtout pour les cancers hormono-dépendants tels que le cancer de la prostate. La vessie n'est pas considérée comme un tissu hormono-sensible, mais des études ont démontré le rôle des récepteurs hormonaux dans l'initiation et la progression de cancer de la vessie. Étant donné la présence de ces composés dans l'urine chez l'humain, nous avions pour objectif de déterminer si l'exposition chronique aux bisphénols pourrait avoir un impact sur l'initiation et la progression du cancer de la vessie. Ainsi, nous avons exposé des cellules urothéliales saines, des cellules cancéreuses non-invasives et cancéreuses invasives de vessie, des fibroblastes vésicaux et des fibroblastes associés au cancer à des concentrations physiologiques de bisphénols. Nous avons ensuite caractérisé l'impact de cette exposition sur le métabolisme énergétique et l'activité physiologique des cellules. Nous avons observé que les cellules urothéliales et stromales saines présentaient une diminution de ces caractéristiques par rapport aux contrôles, tandis que ces paramètres chez les cellules cancéreuses et les fibroblastes associés au cancer étaient augmentés. Ainsi, l'exposition chronique aux bisphénols semble favoriser la progression des cancers de vessie non-invasifs en cancers invasifs. Ce projet de recherche a permis d'apporter des informations novatrices sur l'impact de perturbateurs endocriniens sur le développement du cancer de la vessie. / Bisphenols are synthetic compounds used to produce plastics. They can bind to several cell receptors, including some hormonal receptors, which confers them endocrine-disrupting properties. Some of these hormonal receptors can be found in the urothelium of the bladder. Studies have shown that exposure to bisphenols is associated with tumor progression, especially for hormone-dependent cancers such as prostate cancer. Although the bladder is not recognized as a hormone-sensitive tissue, studies have shown the role of hormonal receptors on bladder cancer initiation and progression. Since these compounds are found in most human urine samples, our objective was to determine whether chronic exposure to bisphenols could have an impact on the initiation and progression of bladder cancer. Therefore, we exposed healthy urothelial cells, non-invasive and invasive bladder cancer cells, bladder fibroblasts, and cancer-associated fibroblasts to physiological concentrations of bisphenols. We then characterized the impact of this exposure on the energy metabolism and physiological activity of the cells. We observed that healthy urothelial and stromal cells exhibited decreased characteristics compared to the controls, while these parameters were increased in cancer cells and cancer-associated fibroblasts. Thus, chronic exposure to bisphenols appears to promote the progression of non-invasive bladder cancers to invasive cancers. This research project provided innovative information on the impact of endocrine disruptors on the development of bladder cancer.
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Développement d'une immunothérapie spécifique contre le cancer de la vessie : caractérisation de l'immunogénicité de l'antigène tumoral MAGE-A9

Bérubé Cooey, Laurence 23 April 2018 (has links)
Le cancer superficiel de la vessie (CSV) est caractérisé par un taux de récidive élevé (60%). L’immunothérapie non-spécifique au BCG est actuellement le traitement le plus utilisé pour contrer les récidives du CSV. Un vaccin ciblant spécifiquement un antigène tumoral pourrait être plus efficace que le traitement BCG. Nous avons montré que l’antigène tumoral MAGE-A9 est exprimé dans 63% des tumeurs superficielles et que son expression était associée à la récidive et à la progression. Cette étude visait à mieux caractériser l’immunogénicité de MAGE-A9 en identifiant les épitopes reconnus par les lymphocytes T CD4+ et en analysant la séroprévalence anti-MAGE-A9 chez des patients atteints de CSV. Des peptides candidats, identifiés in silico, ont été testés en essais de prolifération avec des T CD4+ de souris transgéniques HLA-A2/DR1 présensibilisées à l’antigène. Pour analyser la séroréactivitié anti-MAGE-A9, la protéine a été produite et purifiée à partir du système d’expression Baculovirus. Les résultats obtenus et les réactifs développés au cours de ce travail seront utiles pour l’élaboration d’une immunothérapie contre le CSV.
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Facteurs prédictifs de l'issue de l'immunothérapie au BCG des tumeurs superficielles de la vessie

Decobert, Marc. 12 April 2018 (has links)
Le cancer de la vessie se caractérise par un taux de récidive de 70% après résection chirurgicale. Les tumeurs récidivantes sont traitées par une immunothérapie intravésicale au BCG dont le mode d'action est peu connu. Bien que donnant des résultats appréciables, cette thérapie est appliquée de façon empirique et reste sans effets pour 30% des patients traités. Afin d'identifier les patients réfractaires au traitement, nous avons analysé différentes caractéristiques tant au niveau des patients, de leurs tumeurs ou encore du schéma d'administration de l'immunothérapie qui seraient reliées au temps de survie sans récidive. Le système immunitaire inné, par l'intermédiaire du gène NRAMP1, est considéré comme un facteur impliqué dans l'effet antitumoral de l'immunothérapie. La distribution de plusieurs polymorphismes de ce gène a été comparée parmi différentes cohortes de patients montrant des risques variables de récidive. L'expression de l'ARNm de ce gène fut évaluée par hybridation in situ dans des spécimens de tumeurs ou par RT-PCR parmi plusieurs lignées tumorales d'origines diverses. L'analyse de l'expression d'autres antigènes fut aussi pratiquée par immunohistochimie sur des spécimens de tumeurs de patients traités au BCG. Parmi les différents marqueurs analysés, la distribution du polymorphisme D543N et la quantité de cellules tumorales exprimant l'antigène 19A211 furent associées à la survie sans récidive après immunothérapie. L'expression de NRAMP1 ne fut retrouvée dans aucune lignée cellulaire de vessie testée, même si 3 autres lignées cancéreuses (côlon et utérus) exprimaient ce gène spontanément. De plus, l'hybridation in situ a montré une expression inattendue de ce gène dans le tissu tumoral vésical. Quant au traitement d'entretien, les patients qui l'ont toléré pour au moins 1 an ont obtenu les meilleurs temps de survie sans récidive. Ainsi les résultats de ce projet semblent montrer qu'il existe des différences caractéristiques entre les patients atteints de tumeurs récidivantes et ceux traités par une simple résection transuréthrale. Ceci pourrait fournir des indications quand à pratiquer ou non une immunothérapie. / Superficial bladder cancer recurrences occur in 70% of cases. Intravesical immunotherapy is applied to prevent those recurrences but it fails in about 30% of cases. This study tried to ascertain characteristics which could be used to discriminate patients according to their recurrence risk after treatment. As the NRAMP1 gene was tied to the immune System activation, we suspected it played a role in BCG treatment efficacy. We analysed its polymorphisms distribution among patients showing variable recurrence risk and its expression in tumoral cells through in situ hybridization and RTPCR. The treatment schedule is still empirical and needs to be optimized, so we analysed the impact of long-term maintenance treatment on tumor recurrence. D543N polymorphism distribution and expression of the 19A211 antigen were significantly associated with recurrence-free survival time. Even if NRAMP1 was not found to be expressed on any bladder tumor cell lines analysed, in situ hybridization did reveal an expression of this gene mRNA in tumor cells. Moreover it was shown that patients with the best recurrence free survival time were those who tolerated maintenance treatment for at least a year. We did show that it was possible to discriminate patients through characteristics which could indicate recurrence free survival after immunotherapy.
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Développement et optimisation d'un modèle 3D de cancer de vessie produit par auto-assemblage.

Bollmann, Enola 26 May 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 15 mai 2023)
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Interactions entre les cellules tumorales et stromales dans le microenvironnement du cancer de la vessie

Ringuette Goulet, Cassandra 15 October 2019 (has links)
Les fibroblastes associés au cancer (CAF) constituent le type cellulaire le plus abondant du microenvironnement tumoral. In vivo, les tumeurs les plus agressives corrèlent avec un enrichissement en CAF et une matrice extracellulaire plus dense. En effet, les interactions dynamiques et réciproques entre les cellules cancéreuses et les CAF favoriseraient la progression tumorale. Cependant, les molécules impliquées dans ces interactions ainsi que leurs effets sur le devenir de la tumeur et sur le remodelage du microenvironnement sont mal connus. Or, mieux définir et comprendre les mécanismes moléculaires impliqués dans cette interaction est crucial afin de pouvoir développer de nouvelles cibles thérapeutiques. Ainsi, nous avons étudié les interactions entre les cellules cancéreuses et les cellules stromales dans le microenvironnement du cancer de la vessie. Les exosomes sont une classe de vésicules extracellulaires d’origine endocytique de 30 à 200 nm de diamètre. Ils sont sécrétés par tous les types cellulaires et constituent, entre autres, un moyen de communication intercellulaire en transportant protéines, lipides et ARN d’une cellule à l’autre. Les cellules cancéreuses sécrètent une grande quantité d’exosomes et ces derniers joueraient un rôle dans la modulation du microenvironnement tumoral, notamment en activant les fibroblastes sains en CAF. Les travaux présentés dans cette thèse ont permis de démontrer que les exosomes sécrétés par les cellules cancéreuses sont internalisés par les fibroblastes vésicaux sains et qu’ils favorisent la prolifération de ces derniers. De plus, les exosomes dérivés de cellules cancéreuses activent les fibroblastes sains en CAF grâce au TGFβ qu’ils contiennent. La neutralisation du TGFβ par des anticorps spécifiques confirme ces résultats. Une fois activés, les CAF augmentent la prolifération, la migration et l’invasion des cellules cancéreuses via une sécrétion soutenue de la molécule IL-6. D’ailleurs, le blocage de la voie de signalisation de l’IL-6 renverse les effets observés sur les cellules cancéreuses. Nous avons également démontré que les CAF diminuent la sensibilité des cellules cancéreuses à la mitomycine C. Enfin, les CAF remodèlent la matrice extracellulaire du microenvironnement tumoral notamment par une sécrétion accrue des protéines oncofétales ténascine C et EDA-fibronectine, ainsi qu’une activité LOX-1 et MMP augmentée. Par ailleurs, la matrice extracellulaire générée par les CAF favorise la transition épithéliomésenchymateuse des cellules urothéliales saines en inhibant le marqueur épithelial Ecadhérine au profit du marqueur mésenchymateux N-cadhérine. Ainsi, une communication étroite et complexe entre les cellules cancéreuses et les CAF favorise la progression tumorale. En secrétant des facteurs solubles à activité protumorale et des protéines de la matrice extracellulaire, les CAF favorisent la prolifération, l’invasion et la chimiorésistance des cellules cancéreuses. Globalement, nos travaux soutiennent l'idée que l’inhibition de la transdifférenciation des fibroblastes sains en CAF est une cible thérapeutique de choix dans le développement de nouveaux anticancéreux. / Cancer-associated fibroblasts (CAFs) are the most abundant cell type of the tumor microenvironment. In vivo, aggressive tumors correlate with an enrichment of CAFs and a denser extracellular matrix. Indeed, the dynamic and reciprocal interactions between tumor cells and CAFs promote tumor progression. However, the molecules involved in these interactions, as well as their effects on the fate of the tumor and the remodeling of the microenvironment are poorly known. However, better define and understand the molecular mechanisms of this interaction is crucial to develop new treatments. Thus, we studied interactions between tumor cells and stromal cells in the microenvironment of bladder cancer. Exosomes are a class of extracellular vesicles with of endocytic origin measuring 30 to 200 nm in diameter. They are secreted by all types of cells and constitute, among others, a means of intercellular communication by transporting proteins, lipids and RNA from one cell to another. Cancer cells secrete a large amount of exosomes and these exert a role in the modulation of the tumor microenvironment, notably by activating healthy fibroblasts in CAFs. The work presented in this thesis has demonstrated that the exosomes secreted by cancer cells are internalized by vesical fibroblasts and promote their proliferation. In addition, exosomes derived from cancer cells activate healthy fibroblasts in CAFs using the TGFβ that they transport. The neutralization of TGFβ by specific antibodies confirms these results. Once activated, CAFs increase the proliferation, migration and invasion of cancer cells via a sustained secretion of the IL-6 molecule. Moreover, the blocking the IL-6 signaling pathway reverses the effects observed in cancer cells. We have also demonstrated that CAFs decrease the sensitivity of cancer cells to mitomycin C. Finally, CAFs remodel the extracellular matrix of the tumor microenvironment notably by an increased secretion of tenascin C and EDA-fibronectin oncofetal proteins, as well as a LOX-1 and MMP increased activity. In addition, the extracellular matrix generated by CAFs promotes the epithelio-mesenchymal transition of healthy urothelial cells by inhibiting the epithelial marker E-cadherin in favor of the mesenchymal marker N-cadherin. Thus, a close and complex communication between the cancer cells and the CAFs increases tumor progression. By secreting soluble factors with a pro-tumor activity and extracellular matrix proteins, CAFs promote the proliferation, invasion and chemoresistance of cancer cells. Overall, our work supports the idea that the inhibition of the transdifferentiation of healthy fibroblasts into CAFs is a therapeutic target of choice in the development of novel anticancer drugs.

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