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Les représentations de la participation sociale et l’intention d’intégrer des actions de cette nature au projet de retraite chez des personnes préretraitées et retraitées : cibler l’intervention en orientationRené, Éloïse January 2016 (has links)
La présente étude tente de décrire les représentations de la participation sociale à la retraite ainsi que de prédire l’intention des personnes préretraitées et retraitées d’intégrer des actions de cette nature dans leur projet de retraite, et ce, en vue d’éventuellement mieux cibler l’intervention en orientation en fonction de cet enjeu. Selon la théorie du comportement planifié d’Ajzen, il est possible d’intervenir sur l’une ou l’autre des variables de l’intention comportementale pour modifier cette intention et, par le fait même, le comportement lui-même. Dans ce contexte, on pourrait envisager que les conseillères et conseillers d’orientation puissent intervenir pour stimuler l’intégration d’actions de participation sociale dans l’élaboration du projet de retraite des personnes en fin de carrière. Une telle démarche permettrait possiblement aux personnes retraitées d’être plus actives et impliquées personnellement et collectivement, ce qui s’harmonise au principe du vieillissement positif, actif et en santé mis de l’avant par diverses instances intéressées par ces questions.
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Récits du vieillir « actif » et de la citoyenneté au quotidien : l’expérience des femmes aînées au QuébecMarchand, Isabelle 05 1900 (has links)
Taken as a policy framework, active aging ranks high on most supranational bodies’ agenda. The new political economy of aging portrays “active” citizenship amongst seniors as a key challenge for the years to come. Our research focuses on, first, elderly women’s everyday ‘active’ practices, their meaning and purpose, in the context of Quebec’s active aging policy framework; and second, their day-to-day practical citizenship experiences. Informed by discourse analysis and a narrative approach, the life stories of women 60 to 70 years of age allowed for the identification of a plethora of distinctive old age activity figures.
More specifically, four activity figures were identified by which respondents materialize their routine active practices, namely: (1) paid work; (2) voluntary and civic engagement; (3) physical activity; and (4) caregiving. Set against Quebec’s active aging policy framework, these patterns and set of practices that underpin them are clearly in tune with government’s dominant perspectives. Respondents’ narratives also show that active aging connotes a range of ‘ordinary’ activities of daily living, accomplished within people’s private worlds and places of proximity. Despite nuances, tensions and opposition found in dominant public discourse, as well as in active aging practices, a form of counter-discourse does not emerge from respondents’ narratives. To be active is normally the antithesis of immobility and dependence. Thus, to see oneself as active in old age draws on normative, positive assumptions about old age quite difficult to refute; nevertheless, discourses also raise identity and relational issues. In this respect, social inclusion issues cut across all active aging practices described by respondents. Moreover, a range of individual aims and quests underpin activity pattern. Such quests express respondents’ subjective interactions with their social environment; including their actions’ meaning and sense of social inclusiveness in old age. A first quest relates to personal identity and social integration to the world; a second one concerns giving; a third centers on the search for authenticity; whereas the fourth one is connected to a desire for freedom. It is through the objectivising of active practices and related existential pursuits that elderly woman recognize themselves as active citizens, rooted in the community, and variously contributing to society. Accordingly, ‘active’ citizenship experiences are articulated in a dialogic manner between the dimensions of ‘doing’, ‘active’ social practices, and ‘being’ in relation to others, within a context of interdependence. A proposed typology allows for the modeling of four ‘active’ citizenship figures. Overall, despite the role played by power relations and social inequality in structuring aging experiences, in everyday life ‘old age citizenship’ appears as a relational process, embedded in a set of social relations and practices involving individuals, families and communities, whereby elderly women are able to express a sense of agency within their social world. / Le vieillissement actif, comme cadre référentiel d’action publique, domine dorénavant les agendas des instances supranationales. Cette nouvelle économie politique du vieillissement pose la citoyenneté « active » des personnes aînées comme un défi pour les prochaines décennies. Notre objet de recherche s’intéresse, d’une part, aux pratiques dites actives du quotidien de femmes âgées, au regard du référentiel québécois du vieillissement actif, ainsi qu’à leur sens et finalités dans l’avancée en âge et, d’autre part, à l’expérience de la citoyenneté « vécue », ancrée dans l’action de la vie quotidienne et les parcours du vieillir. Une analyse du discours, effectuée à partir d’une approche narrative utilisant la méthode de récits de vie auprès de femmes âgées de 60 à 70 ans, a permis d’identifier des figures d’activités de la vieillesse protéiforme ainsi que des citoyennetés « actives » plurielles.
D’abord, quatre pôles d’activités ont été identifiés et permettent de cerner les pratiques par lesquelles les participantes se disent actives au quotidien : 1) le travail rémunéré; 2) la participation civique et bénévole; 3) l’activité physique; 4) les pratiques de care. Mis en résonnance avec le référentiel du vieillissement actif, tel que construit sur la scène québécoise, l’analyse discursive montre que les répondantes ont intériorisé, en grande partie, les discours normatifs sur le vieillir actif construits par l’État. Toutefois, les récits montrent que parallèlement, dans le sens commun, leur « vieillir actif » renvoie également à des activités « ordinaires » de la vie quotidienne, accomplies dans l’univers du privé et les lieux de proximité. Malgré un certain décalage, tensions et résistances décelées entre un discours publico-politique hégémonique et les expériences empiriques du vieillir actif, aucun contre-discours n’émerge globalement des récits. Être active, c’est l’antithèse de l’immobilité et de la dépendance. Se percevoir active dans le vieillissement met ainsi en scène des enjeux normatifs face à un discours positif sur l’âge, conséquemment quasi impossible à réfuter, mais soulève aussi des dimensions identitaires et relationnelles. À cet égard, des enjeux d’inclusion sociale traversent toutes les pratiques subjectives du vieillir actif décrites par les répondantes. Mais il y a plus. Différentes finalités et quêtes sous-tendent les pôles d’activités. Elles témoignent des structures subjectives de la conscience qui établissent les relations au monde, donnent un sens à l’agir quotidien et pérennisent le sentiment d’appartenance à la société. Une première quête s’exprime dans l’ancrage identitaire et l’intégration sociale à la société; une deuxième s’articule autour du don; la quête de l’authenticité en représente une troisième et le désir de liberté, une dernière. C’est ainsi, par l’entremise d’un processus d’objectivation des pratiques actives et des priorités existentielles sous-jacentes, que les femmes aînées se reconnaissent comme des citoyennes actives, enracinées dans une collectivité, apportant différentes formes de contribution sociale. Dans cet esprit, l’expérience de la citoyenneté « active » se dévoile de façon dialogique entre les dimensions du « faire », les pratiques sociales actives investies et les dimensions de l’« être » dans ses rapports aux autres, marqués par l’interdépendance. Une typologie modélise à cette fin quatre figures de citoyenneté « active ». Nonobstant les rapports sociaux en présence et les inégalités sociales qui façonnent les contextes d’action ainsi que les expériences du vieillir, dans l’empirie du quotidien, la citoyenneté sociale du vieillissement apparaît comme un processus relationnel : elle s’ancre dans une toile de relations et de pratiques, dans un continuum entre l’individu, le proche et la communauté, et permet aux femmes aînées de se poser comme actrices agissantes sur le monde pour assurer sa continuité.
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Influence des facteurs liés au travail, à la retraite et au parcours de vie sur la décision de retour au travail et les formes de retour après la retraite : une comparaison entre les femmes et les hommesTraoré, Ahmed Adaman 09 1900 (has links)
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Approche biographique d’une expérience de vieillissement dans un contexte de «vieillissement actif»Nadon, Guillaume 06 1900 (has links)
Le Québec, comme ailleurs dans le monde, est confronté à un phénomène populationnel de taille, celui du vieillissement démographique. Pour tenir compte des nombreux enjeux et défis qui accompagnent ce phénomène, un nombre significatif d’actions ou de politiques gouvernementales ont impulsé la notion de « vieillissement actif », qui est devenue monnaie courante dans l’espace public. Cette notion, en outre, apparaît souvent contradictoire avec la réalité vécue des personnes vieillissantes. Si la notion de « vieillissement actif » a été introduite dans l’espace public en guise de stratégie pour s’adapter aux changements démographiques, dont celui du vieillissement, il concourt à perpétuer des discours âgistes et à produire un cadre normatif quant à la manière de vivre et de concevoir le vieillissement. Autrement dit, ces discours tendent à mettre dans un carcan les aînés.ées en proposant une vision linéaire et homogène du processus de vieillissement en négligeant leurs histoires singulières et les conditions sociales, politiques, culturelles, financières, sanitaires et autres qui façonnent le vieillissement comme processus hétérogène, vécu, représenté et performé en fonction, notamment, des rapports de pouvoir et des attentes sociales qui le traversent.
Ce mémoire propose de comprendre le vieillissement comme une expérience hétérogène, en mettant de l’avant une perspective critique du vieillissement, comme processus vécu différemment selon la classe sociale, de la langue, du genre et de la capacité physique qui infléchissent les parcours de vie des personnes. Les parcours et les histoires propres à chaque personne agissent comme toile de fond à la manière de vivre, d’interpréter, de communiquer et de concevoir le vieillissement comme processus foncièrement hétérogène et contingent aux conditions sociales, politiques, économiques, technologiques et culturelles dans lesquelles ils s’actualisent.
D’une manière plus spécifique, ce mémoire explore le vieillissement au féminin, au Québec. La probabilité plus importante pour les femmes aînées que pour les hommes aînés d’être la cible de discours âgistes, tout comme les multiples discriminations articulées et renforcées par les politiques publiques en matière de vieillissement, rend compte de la pluralité des logiques de domination.
En s’appuyant sur une méthode biographique et les techniques de l’entrevue de récit de vie et visuelle, ce mémoire a pour objectif d’étudier l’histoire singulière de ma grand-mère, une femme septuagénaire, dans une perspective de vieillissement et de communication. La problématique interroge le vieillissement au Québec dans un contexte où le discours social et les politiques publiques sont axés sur le « vieillissement actif », une approche du « bien vieillir » qui concourt à perpétuer de différentes manières l’âgisme ambiant. L’analyse qui a suivi les entretiens de recherche a permis de faire valoir l’unicité liée à l’histoire d’une femme vieillissante et de corréler cette expérience vécue à celle véhiculée, notamment, dans les discours publics sur le « vieillissement actif ». / Quebec, like other places in the world, is experiencing significant demographic changes related to the rapid aging of its population. To take into account the many challenges that accompany this phenomenon, a significant number of governments have developed programs and policies based on "active aging", which has become commonplace in the public discourse. This notion often appears contradictory with the lived reality of aging people. "Active aging" contributes to perpetuate ageist discourses and produce a normative framework as to how to experience and conceive of aging. These discourses tend to put seniors in a straitjacket by offering a linear and homogeneous vision of the aging process while neglecting their singular histories and the social, political, cultural, financial, health that shape aging as heterogeneous, lived, represented and performed in function of the power relations and the social expectations which cross it.
I understand aging as a heterogeneous experience, by putting forward a critical perspective of aging, as a process experienced differently according to social class, language, gender and physical ability which influence life course of people. The journeys and stories specific to each person act as a backdrop to the ways of living, interpreting, communicating and conceiving of aging as a fundamentally heterogeneous and contingent process which varies according to social, political, economic, technological and cultural conditions in which they update themselves. Specifically, I explore women’s aging in Quebec. The greater probability for older women than for older men to be the target of ageist discourse, just like the multiple forms of discrimination articulated and reinforced by public policies on aging, reflects the plurality of logics of domination.
Based on a biographical method and the techniques of life story and visual interviewing, this thesis aims to study the unique lifecourse of my grandmother, a woman in her seventies from a perspective of aging and communication. The research problematic questions aging in Quebec in a context where social discourse and public policies are focused on "active aging", an approach to "aging well" which contributes to perpetuating the prevailing ageism. The analysis of the research interviews bring to the fore three key dimensions to this women’s ageing, namely the negociation of place, the management of appearances and the changing boundaries of old age. Combined, they highlight the uniqueness linked to the history of an aging woman and to correlate her lived experience with that conveyed in public discourse on "active aging".
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