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La vérité polyphonique : la problématisation théorique et pratique de la dichotomie entre fiction et documentaire, précédé du film YT Remix

Blanariu, Adina-Mihaela 08 1900 (has links)
Ce mémoire en recherche-création comporte deux volets. Le premier volet, théorique, se penche sur les gestes de fictionnalisation intérieurs au cinéma documentaire, et notamment au cœur des symphonies urbaines L’homme à la caméra (1929) de Dziga Vertov et Amsterdam Global Village (1996) de Johan van der Keuken. Le deuxième volet, pratique, consiste en une symphonie de la ville de Montréal, YT Remix, qui se présente comme une forme particulière d’ekphrasis de l’image du monde créée par Yves Thériault dans ses romans. Les plus fréquentes définitions du documentaire indiquent le caractère non fictionnel de ce genre cinématographique, l’absence des comédiens professionnels et la présentation des événements réels. Ce sont, en essence, les principes énoncés par John Grierson en 1932, dans First Principles of Documentary. En pratique, on constate que la majorité des grandes œuvres documentaires font preuve de la précarité des limites entre la documentation du réel et sa fictionnalisation. Comme le fait remarquer Jean-Luc Godard, « Tous les grands films de fiction tendent au documentaire, comme tous les grands documentaires tendent à la fiction » (1985, p. 14). C’est le recours à la fictionnalité révélatrice de la vérité qui est évoqué à la fin du (faux) documentaire F for Fake (1975). En citant Picasso, Orson Welles conclut : « L'art est un mensonge qui nous fait comprendre la vérité ». Johan van der Keuken, le cinéaste qui nous a influencés le plus dans le choix de notre stratégie de création et à qui nous consacrons un chapitre de notre mémoire de maîtrise, a abordé lui aussi la question de la pureté des genres cinématographiques. Dans un entretien pour les Cahiers du cinéma de 1978, en évoquant l’opposition entre documentaire et fiction comme l’un des grands pièges auxquels il se heurtait au moment de l’inscription de ses films aux festivals, le réalisateur hollandais a affirmé que « tout film consciemment travaillé au niveau de la forme est un film de fiction » (Daney et Fargier 1978, p. 19). Ainsi, l’une des questions directrices de notre recherche-création est celle de la justesse d’une définition, assez réductionniste, qui exclut toutes les traces de la fictionnalité dans le documentaire. / This master’s study in research-creation is twofold. The first part, theoretical, refers to internal forms of fictionalization in documentary cinema, including the city symphonies Man with a Movie Camera (1929) by Dziga Vertov and Amsterdam Global Village (1996) by Johan van der Keuken. The second part, practical, is a Montreal city symphony, YT Remix, conceived as a special form of ekphrasis of the image of the world created by Yves Thériault in his novels. The most common documentary definitions indicate the non-fictional character of this cinematic genre, the absence of professional actors and the presentation of real events. These are, in essence, the principles enunciated by John Grierson in 1932, in First Principles of Documentary. In practice, we find that most major documentary works demonstrate the precarious boundaries between fiction and documentation of the real. As noted by Jean-Luc Godard, "All great fiction films tend towards the documentary just as all great documentaries tend toward fiction" (1985, p. 14). The possibility of fiction to reveal the truth is evoked at the end of the (fake) documentary F for Fake (1975). Quoting Picasso, Orson Welles concludes: "Art is a lie that makes us realize the truth." Johan van der Keuken, the filmmaker who has influenced us the most in the choice of our creation strategy (and to whom we devote a chapter in our master's thesis), has also addressed the question of the purity of cinematic genres. In an interview for the Cahiers du cinéma (1978), he considered the opposition between documentary and fiction as one of the biggest challenges he faced during film festivals registrations. In the same interview, the Dutch director stated that "every movie with a consciously elaborated form is, in fact, fiction" (Daney and Fargier 1978, p. 19). Thus, one of the leading questions in conducting our research-creation is about the accuracy of definition, rather reductionist, which excludes all fiction traces in documentaries.
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Une race qui ne sait pas mourir: une analyse de la race dans plusieurs textes littéraires québécois

Scott, Cora 19 November 2013 (has links)
Cette thèse présente une étude de la représentation de la race et son rôle dans la formation des discours littéraires et identitaires au Québec. À partir de la phrase célèbre de Félix-Antoine Savard, « une race qui ne sait pas mourir », jusqu’au roman de l’écrivain haïtien Dany Laferrière, Je suis un écrivain japonais, en passant par L’appel de la race de Lionel Groulx, sans oublier les propos sanglants de Michèle Lalonde dans Speak White et ceux de Pierre Vallières dans Nègres blancs d’Amérique, la littérature canadienne-française et québécoise est hantée par la question de la race. C’est précisément à cause de la présence persistante, souvent angoissante, du concept que je me propose d’en analyser les modalités discursives et les significations dans des textes écrits à divers moments clés entre 1839 et 2008: le rapport de Lord Durham (1839); L’appel de la race (1922) de Lionel Groulx; Menaud, maître-draveur (1937) de Félix-Antoine Savard; Ashini (1960) d’Yves Thériault; Speak White (1974) de Michèle Lalonde; Nègres blancs d’Amérique (1972) de Pierre Vallières; Comment faire l’amour avec un Nègre sans se fatiguer (1985) et Je suis un écrivain japonais (2008) de Dany Laferrière; et Quatre mille marches (2004) de Ying Chen. Pour ce faire, cette thèse se situe dans un cadre théorique interdisciplinaire qui intègre la théorie critique de la race, le féminisme et la théorie queer.
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Une race qui ne sait pas mourir: une analyse de la race dans plusieurs textes littéraires québécois

Scott, Cora 19 November 2013 (has links)
Cette thèse présente une étude de la représentation de la race et son rôle dans la formation des discours littéraires et identitaires au Québec. À partir de la phrase célèbre de Félix-Antoine Savard, « une race qui ne sait pas mourir », jusqu’au roman de l’écrivain haïtien Dany Laferrière, Je suis un écrivain japonais, en passant par L’appel de la race de Lionel Groulx, sans oublier les propos sanglants de Michèle Lalonde dans Speak White et ceux de Pierre Vallières dans Nègres blancs d’Amérique, la littérature canadienne-française et québécoise est hantée par la question de la race. C’est précisément à cause de la présence persistante, souvent angoissante, du concept que je me propose d’en analyser les modalités discursives et les significations dans des textes écrits à divers moments clés entre 1839 et 2008: le rapport de Lord Durham (1839); L’appel de la race (1922) de Lionel Groulx; Menaud, maître-draveur (1937) de Félix-Antoine Savard; Ashini (1960) d’Yves Thériault; Speak White (1974) de Michèle Lalonde; Nègres blancs d’Amérique (1972) de Pierre Vallières; Comment faire l’amour avec un Nègre sans se fatiguer (1985) et Je suis un écrivain japonais (2008) de Dany Laferrière; et Quatre mille marches (2004) de Ying Chen. Pour ce faire, cette thèse se situe dans un cadre théorique interdisciplinaire qui intègre la théorie critique de la race, le féminisme et la théorie queer.

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