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Modélisation de la présence de mercure dans la chair des brochets et des dorés des lacs les plus pêchés de l'Abitibi-Témiscamingue : une approche par les systèmes d'information géographiqueBeaulne, Jean-Sébastien January 2008 (has links) (PDF)
Le méthylmercure (MeHg) est connu pour être neurotoxique pour l'humain. La voie principale d'exposition est la consommation de poisson, plus particulièrement des espèces au sommet de la chaîne alimentaire, suivant le principe de bioaccumulation et de bioamplification. La région de l'Abitibi-Témiscamingue regorge de lacs (environ 20 000). On peut diviser les pêcheurs en trois groupes distincts ayant un rapport différent face à la pêche et à la consommation de poisson, et donc à l'exposition au MeHg (pêcheurs sportifs, pêcheurs urbains et pêcheurs autochtones). Certaines espèces parmi les plus prisées comme les dorés et les brochets sont également parmi les espèces affichant les plus hauts niveaux de MeHg dans leurs chairs. Encore à ce jour, nous ne sommes pas en mesure de dresser le portrait régional de la contamination de la ressource halieutique à l'échelle de la région à l'étude ni les risques à la santé des populations consommatrices de poissons qui en découlent. Nous avons donc tenté de modéliser la présence de MeHg dans les brochets et les dorés pour les lacs potentiellement fréquentés par les populations pour y pratiquer leurs activités de pêche. Ne sélectionnant que les lacs accessibles à chacun des trois groupes d'utilisateurs, nous avons réduit de 20 000 à 189 le nombre de lacs à étudier. Nous avons analysé, à l'aide d'outils des systèmes d'information géographique et de traitements statistiques, les variables spatiales étants connues pour jouer un rôle dans le cycle biogéochimique du Hg en milieu boréal. Parmi les quelques 50 variables analysées, nous avons construit un modèle pour chacune des deux espèces de poissons. Les brochets répondent à 75% à un modèle à trois variables: l'ordre des lacs, le pourcentage de la surface du bassin versant arborant des pentes faibles (entre 2 et 6 pourcents) et le pourcentage du bassin versant constitué de forêt mature. Pour les dorés, nous avons dû diviser les lacs en trois catégories répondant différement à l'accumulation du Hg dans la chair des poissons soit: les lacs ayant des mines ou des sites de résidus miniers à moins de 1 km du plan d'eau, les lacs étants situés sur la plaine argileuse (plus de 50% du bassin versant constitué de dépôts de surface argileux) et les lacs situés en-dehors de la plaine argileuse (moins de 50% du bassin versant constitué de dépôts de surface argileux). Pour chacun de ces groupes de lacs, nous avons ensuite pu modéliser la présence de Hg dans les dorés en n'utilisant qu'une seule variable (expliquant environ 60% du Hg) soit le pourcentage du bassin versant recouvert par des tourbières. Avec ces résultats, nous avons produit une série de cartes renseignant sur l'état régional de la contamination répondant aux besoins de chacun des trois groupes de pêcheurs pour chacune des deux espèces de poissons.
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Contribution des débris ligneux grossiers à la productivité du pin gris sur les dépôts grossiers de l'Abitibi-TémiscamingueSadi, Fateh January 2007 (has links) (PDF)
Au fur et à mesure de sa décomposition, le bois mort s'intègre à la couverture morte (horizon LFH) du sol sous forme de bois enfoui et fini par s'incorporer à la fraction stable de la matière organique du sol. Nous avons émis l'hypothèse que le bois mort enfoui contribue à la rétention en eau des sols grossiers et de ce fait, participe à la productivité des peuplements de pin gris occupant ces sols. Douze peuplements naturels de pin gris (Pinus banksiana L.) issus de feu, ont été échantillonnés à travers l'Abitibi ouest. À l'intérieur de chaque peuplement, nous avons procédé à l'échantillonnage des débris ligneux grossiers (DLG), du sol ainsi que de trois arbres dominants pour estimer l'indice de qualité de la station (IQS).
La quantité de bois mort enfouie dans la couverture morte variait entre 1 à 57 m3 ha -1 et pouvait représenter jusqu'à 92 % de la masse totale de bois mort (incluant les chicots et les billes). La rétention en eau disponible du bois mort est négligeable comparativement à celle du sol minéral et n'était pas un facteur déterminant dans la productivité des sites. Nous n'avons pas pu faire ressortir une relation entre la rétention en eau des bois mort enfouis et la productivité. Cependant, le bois enfoui avait un effet positif sur la capacité d'échange cationique (CEC) de la couverture morte alors que cette dernière expliquait 64 % de l'indice de qualité des stations. La conservation du bois mort sur les dépôts grossiers doit être envisagée si on veut assurer le maintien de la productivité de ces sites. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Pin gris, Succession, Bois mort, Productivité, Sols forestiers.
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Influence des caractéristiques des milieux forestiers sur les dynamiques de défoliation par la livrée des forêts (Malacosoma disstria Hübner) en Abitibi lors de l'épidémie 1999-2002Charbonneau, Daniel January 2008 (has links) (PDF)
La forêt boréale renferme plusieurs espèces d'insectes forestiers caractérisés par des dynamiques de population éruptives. Ces insectes peuvent affecter le paysage en influençant la mortalité et la croissance des arbres. La livrée des forêts est un ravageur majeur du peuplier faux-tremble, la plus importante espèce d'arbre feuillu de la forêt boréale de l'Amérique du Nord et une essence qui connaît une importance économique grandissante. Cette étude a pour but d'établir une relation entre les caractéristiques de la végétation forestière et les dynamiques de défoliation de la livrée des forêts lors de l'épidémie de 1999-2002 en Abitibi-Témiscamingue. La végétation forestière est caractérisée par le type d'habitat (forestier, non-forestier), l'âge et le type de couvert de peuplements ainsi que la diversité des types de couverts et l'abondance des milieux de bordure dans le paysage. Ces caractéristiques sont évaluées localement et contextuellement à de multiples étendues spatiales. Les dynamiques de défoliation sont classées en trois catégories de persistance: absence de défoliation, la défoliation modérée ou sévère sur un an et la défoliation modérée ou sévère sur plus d'un an (2-4 ans). Un échantillonnage stratifié aléatoire a été effectué à l'aide d'un système d'information géographique (SIG) à partir d'une base de données géoréférencées contenant les cartes de défoliation et les cartes écoforestières. Des analyses de régressions logistiques nominales ont été utilisées afin de déterminer les probabilités d'incidence des différentes dynamiques de défoliation en fonction des caractéristiques locales et de paysage de la végétation forestière. Les résultats révèlent que les paysages contenant une grande concentration d'essences feuillues où l'âge du peuplement central est de 50 ans sont les plus probables de subir des dynamiques de défoliation prolongées. La diversité des types de couverts dans le paysage augmente la probabilité que les défoliations ne durent qu'une seule année. Une augmentation de l'abondance des milieux de bordure dans le paysage réduit de la persistance de défoliation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Livrée des forêts, Dynamique de défoliation, Épidémie, Composition forestière, Hétérogénéité, Régression logistique, Abitibi, Boréal.
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Participation et mobilisation dans les évènements culturels : le cas du Festival de musique émergente en Abitibi-TémiscamingueAubry, Geneviève January 2009 (has links) (PDF)
Le développement et la professionnalisation du secteur de la production d'événements culturels au Québec laisse croire que les organismes producteurs parviennent, dans un contexte de précarité, de compétitivité et d'incertitude, à susciter la participation et la mobilisation des individus dans la réalisation de leurs projets d'événements. S'il existe·un bon nombre de publications sur les dynamiques de mobilisation au sein des organisations, celles-ci ont été réalisées à partir de données provenant majoritairement des secteurs corporatif et public. Afin d'enrichir la compréhension des phénomènes de participation et de mobilisation, cette recherche prend pour objet d'étude le cas d'un organisme producteur, le Festival de musique émergente en Abitibi-Témiscamingue. Plus précisément, elle tente d'approfondir les conceptions
théoriques de certaines dynamiques liées à la mobilisation collective des ressources humaines. Cette recherche s'appuie sur des données qualitatives. Des entrevues en profondeurs ont été réalisées avec différents acteurs impliqués dans la réalisation du Festival de musique émergente. L'analyse de ses données a été réalisée dans une approche à la fois descriptive et exploratoire, visant à mettre en lumière les différences et les spécificités du phénomène collectif de mobilisation au sein d'une organisation. Les résultats sont discutés à travers les principaux éléments du cadre théorique, et les tendances générales liés au phénomène étudié sont identifiées. Finalement, les contributions théoriques et pratiques ainsi que les limites et les pistes de recherche futures de cette recherche sont exposées. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Participation, Mobilisation, Projet, Événement culturel.
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Analyse comparative des tremblaies suite à des perturbations naturelles et anthropiques dans la ceinture d'argile d'AbitibiDia, Abdoul Ousmane January 2009 (has links) (PDF)
En Abitibi, à l'ouest du Québec, l'exploitation forestière a été, et reste encore, le moteur de l'économie de la région. Cette activité forestière a laissé des empreintes sur le paysage forestier qui se caractérise par une augmentation de la proportion des peuplements feuillus. En effet, au 20ème siècle et en ce début du 21ème siècle, la récolte des conifères dans les peuplements mixtes ou à dominance résineuse a marqué le développement de l'industrie forestière. Les peuplements résiduels sont aujourd'hui envahis par les feuillus e.g. le peuplier faux-tremble (processus d'enfeuillement). En conséquence, on observe une diminution de la proportion des conifères aux échelles du peuplement et du paysage. Ces activités anthropiques (i.e. Coupes) sont-elles seules à l'origine de la modification de ce paysage ou l'augmentation de la fréquence de ces coupes? Pour tenter de répondre à cette question et mieux comprendre la dynamique de l'enfeuillement sur les argiles de l'Abitibi, nous avons comparé l'effet de la coupe et du feu sur les attributs (composition, structure et diversité) des peuplements. Ensuite, nous avons analysé l'influence de la composition d'origine sur ces attributs. Nos résultats montrent que la composition des tremblaies issues de feu et de coupes d'origine mixte ou résineuse est actuellement comparable. Seule la régénération diffère sensiblement. Les tremblaies d'origine résineuses renferment une proportion élevée de sapin baumier et de peuplier baumier comparativement à celles d'origine mixte dominées par le peuplier faux-tremble. La diversité alpha et bêta ne montrent pas de différences marquées. Seule la structure des tremblaies dégage une tendance. Les tremblaies issues de feu et de composition d'origine résineuse se caractérisent par une abondance de gaules et de grosses tiges. Celles issues de coupes d'origine mixte, renferment plus de perches et de chicots de toutes grosseurs. Ces résultats montrent que le type, l'intensité et la fréquence des coupes adoptées avant l'avènement de l'ère industrielle, n'aurait pas significativement altéré les attributs des tremblaies. Contrairement, de nos jours, l'industrialisation de l'exploitation forestière semble modifier significativement les attributs des peuplements en Abitibi. À l'issue de ces travaux, notre compréhension de la dynamique des tremblaies dans la plaine argileuse reste fragmentaire et très limitée. Une analyse plus approfondie est nécessaire pour mieux cerner la dynamique des tremblaies de la plaine argileuse d'Abitibi. Cette analyse devra viser à quantifier la perte de superficie de peuplements résineux au profit de tremblaies et identifier les processus à la base de cette dynamique. En outre, une analyse spatio-temporelle des communautés végétales à l'intérieur des tremblaies et à l'échelle du paysage abitibien permettrait de quantifier les écarts entre les proportions actuelles et historiques, et d'élaborer des stratégies d'aménagement adaptées au contexte régional. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Enfeuillement, Peuplier faux-tremble, Composition, Structure, Diversité, Argile, Perturbation, Feu, Coupe, Abitibi.
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Comparaison de la croissance du pin gris et de l'épinette blanche en plantation en milieu forestier et agricoleMoussavou Boussougou, Inès Nelly January 2006 (has links) (PDF)
L'installation des zones de sylviculture intensives vise à établir un équilibre entre les objectifs de conservation et de production de fibre ligneuse. En Abitibi-Témiscamingue le reboisement des friches agricoles constitue un élément de l'aménagement forestier durable des régions périphériques. Le milieu agricole offre t-il une productivité comparable au milieu forestier, compte tenu du compactage causé par l'utilisation des machines et le labourage plus accentué? Les objectifs de l'étude étaient de comparer la croissance du pin gris (Pinus banksiana Lamb.) et de l'épinette blanche (Picea glauca (Moench) Voss) en plantations établies sur sols agricoles et forestiers, d'évaluer les indices de qualité du sol et la productivité des espèces. L'échantillonnage comprenait 20 plantations de pin gris et 20 plantations d'épinette blanche en milieu agricole et forestier dans la région écologique de la sapinière à bouleau blanc de l'ouest du Québec. Les paramètres de croissance des arbres mesurés étaient la hauteur totale, le diamètre et la longueur des cinq derniers verticilles. Les indices de qualité du sol évalués comprenaient les propriétés physiques et chimiques du sol. La comparaison des propriétés des sols entre les deux milieux a révélé que les sols agricoles sont modifiés par l'effet du compactage. Les macroporosités étaient plus élevées de 3 et 4% en milieu forestier. La capacité au champ était de 3 et 5% plus élevée en milieu agricole et les points de flétrissement de 6 et 5% supérieurs à ceux des sols forestiers. L'épinette blanche augmentait la masse volumique du sol au fil du temps, le pin gris favorisait une macroporosité plus élevée des sols. Les sols forestiers avaient un taux de minéralisation de l'azote plus élevé et une meilleure qualité de la matière organique. L'augmentation de la capacité au champ en milieu agricole favorisait la croissance en hauteur du pin gris, l'azote minéralisé favorisait la croissance de l'épinette blanche. La croissance des deux essences n'a pas été pour autant différente d'un milieu à l'autre. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Pin gris, Épinette blanche, Plantations, Croissance, Compactage du sol, Propriétés physiques et chimiques du sol, Région écologique de la sapinière à bouleau blanc du Québec (5a).
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Estimation de la ressource granulaire et du potentiel aquifère des eskers de l'Abitibi-Témiscamingue et du sud de la Baie-James (Québec)Nadeau, Simon 06 1900 (has links) (PDF)
Les eskers de l'Abitibi-Témiscamingue sont des complexes fluvioglaciaires généralement mis en place dans un environnement sous-aquatique lors de la déglaciation. La submersion glaciolacustre Barlow-Ojibway, qui a suivi le retrait du front glaciaire, a favorisé l'accumulation de sédiments à grains fins dans les zones profondes recouvrant les irrégularités du terrain. Cette couverture de sédiments a affecté le volume apparent des dépôts granulaires en enfouissant partiellement ou complètement les flancs d'eskers. En plus d'être d'un intérêt en matériaux granulaires, les eskers de l'Abitibi-Témiscamingue sont des sources d'approvisionnement en eau potable pour plusieurs municipalités. Ce sont les sédiments à grains fins, peu perméables, sur les flancs qui favorisent la formation de réservoirs aquifères. La présence d'eau de haute qualité entre souvent en conflit avec certaines activités humaines. Pour éviter l'émergence de conflit d'usage et favoriser la protection de la ressource, un mode de gestion adapté à cette réalité est nécessaire. Pour y parvenir, ce mémoire dresse un portrait quantitatif de la réserve en dépôts granulaires de l'Abitibi-Témiscamigue et le sud de la Baie-James en plus d'évaluer le potentiel aquifère de l'ensemble des segments d'eskers. À l'aide de la modélisation de la topographie des eskers, le volume de dépôts granulaires apparent a été estimé à 10 610 millions de m*3 pour l'ensemble de l'Abitibi-Témiscamingue. De ce volume, près du tiers (3 105 millions de m*3) se concentre sur le territoire de la MRC de la Vallée-de-l'Or : 2503 millions de m3 dans le sud de la Baie-James, 1 950 millions de m*3 dans la MRC d'Abitibi, 1 630 millions de m*3 dans la MRC de Témiscamingue, 1 279 millions de m3 dans la Ville de Rouyn-Noranda et 143 millions de m*3 dans la MRC d'AbitibiOuest. La disparité dans les volumes mesurés est liée à la taille des territoires couverts, aux milieux de mise en place des eskers et à l'épaisseur des dépôts glaciolacustres qui les recouvrent. La modélisation des altitudes maximales de la submersion glaciolacustre et la présence ou l'absence des dépôts glaciolacustres ont permis de connaître l'environnement de sédimentation des eskers. Quatre milieux de mise en place ont pu être identifiés pour les segments d'esker de la région, soit: celui au-dessus du niveau maximal de la submersion (type A représentant 10 % de tous les eskers), celui de la zone sublittoral supérieure à l'altitude de la plaine argileuse (type B représentant 31 % de tous les eskers), celui de la zone profonde où les eskers sont partiellement enfouis par les sédiments à grains fins (type C représentant 58 % de tous les eskers) et celui de la zone profonde où les eskers sont complètement recouverts par les sédiments à grains fins (type D représentant 1 % de tous les eskers). Ces milieux de mise en place jumelés à la présence ou à l'absence de résurgence d'eau ponctuelle ou diffuse el à la présence d'affleurement de till ou de roc à proximité des segments permettent d'évaluer le potentiel aquifère des eskers. Quatre niveaux de potentiel aquifère ont été attribués aux segments d'eskers de la région selon ces caractéristiques; 4 signifie le meilleur potentiel et 1, le moins bon. Selon ce classement, 39 % des eskers sont de niveau 4, 32 % des eskers sont de niveau 3, 26 % des segments sont de niveau 2 et 3 % des segments sont de niveau 1. La répartition spatiale des eskers selon ce classement montre un accroissement progressif du potentiel aquifère de ces derniers vers le nord-ouest de la région : les eskers de niveau 1 se retrouvent en plus forte dominance au Témiscamingue; ceux de niveau 2 sont majoritairement localisés au sud de Val-d'Or et dans les hautes terres à l'est de Lebel-sur-Quévillon; ceux de niveau 3 se répartissent sur l'ensemble du territoire, mais avec une présence plus marquée au nord de Val-d'Or et les eskers de niveau 4 sont principalement localisés au nord d'Amos. L'acquisition, à l'échelle régionale, du volume minimal de la réserve de dépôts granulaires et du potentiel aquifère des segments d'esker fourni une base de connaissance pour cibler des segments nécessitant des études plus détaillées. En ce sens, les segments d'eskers ayant le meilleur potentiel (le niveau 3 et 4) devront être mieux définis quant à la taille des aquifères, leur recharge et leur vulnérabilité.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : eskers, dépôts granulaires, potentiel aquifère, cartographie, submersion glaciolacustre
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Effets de l'éclaircie commerciale et de la fertilisation sur la masse volumique du bois et sur la morphologie des trachéides du pin gris (Pinus banksiana Lamb)Kasraoui, Hadhemi 04 1900 (has links) (PDF)
Dans un contexte de restriction d'accès à la matière ligneuse et une augmentation de la demande pour le bois et les fibres de bois, les pratiques d'intensification de l'aménagement forestier gagnent en popularité. Il est bien documenté que l'éclaircie commerciale et la fertilisation améliorent la croissance et la productivité des territoires forestiers. Cependant, les effets de ces traitements sur les attributs de la qualité du bois sont très peu documentés. Le but de ce travail de recherche est d'étudier les effets de l'éclaircie commerciale et de la fertilisation sur la croissance radiale, la masse volumique du bois et la morphologie des trachéides du pin gris (Pinus Banksiana lamb.) à l'échelle des arbres. Le matériel expérimental inclut 60 arbres échantillonnés dans cinq pinèdes grises pures (>80% de la surface terrière en pin gris) et matures de la région de l'Abitibi-Témiscamingue. Les pinèdes avaient été soumises à deux traitements d'éclaircie cinq ans auparavant (modérée forte et un témoin) et un traitement de fertilisations (le fertilisé avec un taux de 200kg/ha d'azote et le non fertilisé). Les effets de traitements ont été comparés à des témoins. Les propriétés du bois, à savoir la croissance radiale, la masse volumique du bois, la proportion du bois final, la longueur des trachéides et leurs diamètres ont été mesurés à différentes hauteurs sur la tige et pour plusieurs années avant et après l'application des traitements. Comparativement aux témoins, les différents traitements d'éclaircie commerciale et la fertilisation ont amélioré la croissance radiale, diminué la masse volumique du bois, augmenté le diamètre des trachéides et diminué leurs longueurs. Toutefois, la variation des propriétés du bois aussi bien inter qu'intra site est très large. Les résultats montrent que la diminution de la masse volumique du bois et le changement de la morphologie des trachéides sont faibles comparativement à l'augmentation de la croissance des arbres. Ces changements des propriétés physiques et anatomiques de l'arbre n'ont eu qu'un faible impact sur la qualité marchande du bois et n'ont pas d'implications pratiques.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : densité du bois, croissance, trachéides, éclaircie commerciale, fertilisation.
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Caractérisation des phases tardives du lac glaciaire Ojibway dans le nord-ouest de l'AbitibiMénard, Maxime 06 1900 (has links) (PDF)
Durant la dernière déglaciation de l'Amérique du Nord, la production d'eau de fonte associée au recul progressif de l'inlandsis Laurentidien vers le nord a entrainé la formation du Lac glaciaire Barlow-Ojibway en marge du glacier. Cette vaste étendue lacustre réfère au plan d'eau qui a simultanément recouvert les territoires nouvellement déglacés du Témiscamingue et de l'Abitibi et dont l'évolution était fonction du relèvement isostatique différentiel. Le Lac Ojibway a connu au moins trois importantes phases principales : la phase Angliers à 260 m et deux autres phases à 275 et 300 m associées à l'exutoire Kinojévis. Bien que les phases de haut niveau du Lac Ojibway soient relativement bien définies, les phases tardives, c'est-à-dire celles associées aux derniers moments de son existence sont toujours mal connues. Des études récentes suggèrent l'occurrence d'épisodes de drainage mineur précédent la vidange finale du Lac Agassiz-Ojibway. De tels événements (abaissement du plan d'eau) devraient normalement laisser des empreintes sur la géomorphologie du territoire, ainsi que des traces dans les enregistrements sédimentaires du bassin Ojibway. Cette étude porte sur l'analyse de formes d'érosion lacustre et de rythmites Ojibway du nord-ouest de l'Abitibi afin de définir et de mieux comprendre les phases de bas niveau du Lac Ojibway dans le contexte général de la déglaciation régionale. L'étude de la géomorphologie ainsi que de la stratigraphie de la région du Lac Abitibi et de La Sarre en Abitibi a démontré que le Lac Ojibway a expérimenté plusieurs changements de configuration vers la fin de son existence. Ces évènements tardifs sont exprimés, notamment, par la présence de terrasses d'érosion lacustre incisées dans la plaine d'argile. Les mesures d'élévation effectuées sur les différents étalements de gradin d'érosion lacustre anciens indiquent l'occurrence d'au moins trois phases de bas niveau. Un quatrième niveau restreint au territoire ceinturant le Lac Abitibi et présentant les élévations les plus basses, semble témoigner d'une phase pré Lac Abitibi. En plus de ces éléments géomorphologiques, les séquences sédimentaires du territoire d'étude renferment également des informations pertinentes à l'histoire tardive du Lac Ojibway. Cet aspect est représenté par la présence d'une varve de drainage comprise entre des sédiments glaciolacustres rythmés. Des ostracodes extraient de cette bande de drainage ont donnés des âges radiocarbones qui sont vraisemblablement affectés par la présence de « vieux » carbone dissous dans les eaux du lac, ce qui cause un vieillissement apparent des âges. Une étude de comparaison d'âges 14C provenant de sédiments glaciolacustres et glaciomarins ceinturant une unité de vidange du Lac Ojibway à la baie James semble donner un ordre de grandeur de 5000 ans pour ce vieillissement. Cette approche donne des âges 14C variant entre 7679 et 7696 années calendaires BP. L'étude approfondie de cette séquence sédimentaire, ainsi que les éléments morphologiques de bas niveau lacustre aura permis de mieux comprendre les évènements qui ont précédé et entourent le drainage final du Lac Ojibway. Ces travaux amènent d'une part de nouvelles données, mais fournissent aussi de nouvelles approches méthodologiques quant à l'étude de l'histoire du Lac Ojibway.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Lac Ojibway, Agassiz-Ojibway, vidange, quaternaire, Abitibi, varve de drainage, datation radiocarbone, ostracode, séquence stratigraphique, paléo-lac Abitibi, terrasse d'érosion lacustre, isotope de l'oxygène.
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Étude de la rentabilité de différentes stratégies d'aménagement forestier en forêt boréale du nord de l'AbitibiPasturel, Thibault 02 1900 (has links) (PDF)
Au Québec, l'entrée en vigueur du nouveau régime forestier prévue pour avril 2013 va modifier la manière dont la forêt sera aménagée et exploitée. L'introduction du concept d'aménagement écosystémique a pour but de permettre la mise en place de pratiques garantissant à la fois le maintien d'attributs naturels et sociaux de la forêt tout en offrant un rendement suffisant pour les exploitants. Parmi ces pratiques, on compte notamment l'introduction de contraintes à l'échelle des Compartiments d'Organisation Spatiale (COS) et l'intensification de l'usage de la coupe partielle dans le but d'imiter les perturbations naturelles. Cette étude a pour objectif d'évaluer l'effet de la mise en place de stratégies d'aménagement écosystémiques sur le niveau de possibilité forestière ainsi que sur le coût des opérations et sur la valeur des bois à l'échelle d'une Unité d'Aménagement Forestier (UAF). Pour cela, nous avons évalué la rentabilité comparative de différents plans d'aménagement en calculant la Valeur Actualisée Nette (VAN) de deux types de scénarios simulés sur un horizon de 150 ans (30 périodes quinquennales), sur l'UAF 85-51 située au Nord-Ouest de l'Abitibi. Le premier scénario appelé RNI a été réalisé en conformité avec la Règlementation des Normes d'Intervention (RNI) en vigueur jusqu'à mars 2013. L'atteinte des objectifs fixés par cette réglementation a essentiellement été assurée par l'application de contraintes de forêts résiduelles et d'encadrements visuels des coupes à l'échelle des Unités Territoriales de Référence (UTR). Les trois autres scénarios appelés Aménagement Écosystémique (AMEC) ont pris en compte les enjeux du futur régime forestier concernant la répartition spatiale des agglomérations de coupe, le maintien de forêts matures et surannées, la protection d'habitats essentiels pour des espèces menacées ainsi que le maintien de la productivité du territoire. L'intégration de ces enjeux a nécessité l'application de contraintes à une échelle plus fine que celle des UTR, au niveau des Compartiments d'Organisation Spatiale (COS). Par ailleurs, l'analyse de l'effet de l'intensification de la coupe partielle a été introduite au niveau du volume cible de coupe partielle à réaliser par période quinquennale par scénario selon le gradient suivant : RNI doit réaliser 1377 ha de coupe partielle, AMEC01 doit en réaliser 1707 ha, AMEC02 3220 ha et AMEC03 5179 ha (correspondant au niveau maximum possible). Pour estimer les flux monétaires (revenus moins coûts) nécessaires au calcul de rentabilité, nous avons déterminé les coûts potentiels relatifs aux activités d'exploitation forestière (i.e. création et entretien des chemins pendant la récolte, récolte en CPRS, récolte en CP, chargement, transport, camps forestiers, droits de coupe, frais de CAAF et coûts indirects) sur l'ensemble de la période de simulation. Afin de prendre en compte la variation spatiale de ces coûts, ceux-ci ont été définis à l'échelle des COS. Nous avons ensuite déterminé les revenus potentiels en estimant un prix d'achat entrée d'usine par classe de diamètre pour les bois résineux (entre 47,91 et 67,51 $/m3) et un prix unique pour les bois feuillus (40 $/m3). En outre, l'estimation des revenus par classe de diamètre a nécessité d'associer aux données de croissance en volume de nos modèles des données correspondantes d'évolution en diamètre issues des tables de rendement de Pothier et Savard (1998). Une fois paramétrés, les scénarios ont été optimisés à l'aide du logiciel Woodstock (Saucier et Groot, 2008) afin d'estimer la possibilité forestière sur 150 ans et d'en déduire les coûts et revenus d'exploitation correspondants. Les résultats des optimisations ont montrés que le scénario RNI prévoit de récolter 3,1 million de m3 de bois par période quinquennale, soit 8,60 % de plus que le scénario AMEC01, 11 ,94 % de plus que AMEC02 et 16,35 % de plus que AMEC03. Ensuite, les résultats des contraintes introduites au niveau des COS ont montré que les scénarios AMEC permettent de réaliser un gain par rapport au RNI de 19 à 29 % au niveau de la superficie moyenne de forêts matures et surannées et de 3,8 à 5% au niveau de la superficie moyenne de forêts productives de 7 mètres et plus. Puis, les résultats de calculs de coûts d'exploitation ont montrés que ceux-ci sont légèrement plus élevés pour les scénarios AMEC que pour RNI (de 55,37 à 55,57 $/m3 pour les scénarios AMEC contre 55,14 $/m3 pour RNI). Puis, les calculs de rentabilité ont montrés que pour un taux d'actualisation initial fixe entre 2 et 6% dégressif à partir de 30 ans, tous les scénarios sont rentables, la VAN de RNI se situant entre 0,49 et 5,24 $/m3, celle de AMEC01 entre 0,45 et 7,39 $/m3, celle de AMEC02 entre 0,27 et 5,60 $/m3 et celle de AMEC03 entre 0,19 et 3,74 $/m3. Enfin, les résultats de VAN ont permis de constater que AMEC03 présente le niveau maximum de coupe partielle réalisable selon les contraintes du futur régime forestier et, comme RNI, est le seul scénario AMEC à pouvoir intégrer le rendement soutenu pour les trois groupes d'essences principales de l'UAF (SEPM, BOP et PEP). AMEC03 nous est donc apparu comme le scénario de référence par rapport au RNI. Au total, notre étude a démontré que la mise en place d'une stratégie d'aménagement écosytémique par l'introduction de contraintes au niveau des COS a pour conséquences une réduction de la surface disponible à la récolte et donc de la possibilité forestière. Cette baisse peut toutefois être amenuisée en ayant recours à la coupe partielle dont le surcoût reste marginal par rapport à la CPRS et permet à l'approche écosystémique de rester une stratégie rentable.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Aménagement écosystémique, coupe partielle, analyse de rentabilité, modélisation, plans d'aménagement, possibilité forestière.
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