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Koom la viim : enjeux socio-sanitaires de la quête de l'eau à Ouagadougou (Burkina Faso)Santos, Stéphanie dos January 2005 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Ethnographies de la gestion de l'eau à Tuti (Khartoum, Soudan) et Cano de Loro (Carthagène, Colombie) : histoire, localité et politique dans une perspective d'anthropologie urbaine comparée / Ethnographies of water management in tuti (Khartoum, Sudan) and Caño de Loro (Cartagena, Colombia) : comparing history, locality and politics in urban anthropologyArango, Luisa 27 November 2015 (has links)
Au début du XXe siècle, un modèle centralisé est adopté pour l’approvisionnement en eau dans de nombreuses villes, dont Carthagène (Colombie) et Khartoum (Soudan). Ainsi, le réseau hydrique devient une technologie politique et un marqueur de la spatialité et des modes de vie urbains pour différents acteurs (administrateurs, techniciens et citadins). L’analyse comparée des stratégies d’accès, des usages quotidiens et de l’imaginaire lié à l’eau de deux populations urbaines et insulaires – Caño de Loro (Carthagène) et Tuti (Khartoum) – permet d’aborder la complexité des villes contemporaines. Dans la première partie, le réseau hydrique est restitué dans l’histoire de chaque ville où sa mise en place repose sur le renforcement ou l’émergence de certains rapports de pouvoir et sur une transformation dans la conception de la nature. Ce caractère relationnel et politique du réseau ouvre la voie, dans une deuxième partie, à l’analyse de la matérialité de l’eau et ses échanges comme producteurs de « localités » particulières au sein de l’espace urbain. L’analyse des relations entre sphères publiques et privées par le biais de la distribution de l’eau amène à discuter la pertinence de la notion de « gestion collective » des ressources en ville. La troisième partie aborde les mécanismes mobilisés par différents acteurs dans les projets de planification urbaine pour négocier leur marge d’action sur l’eau et la terre. Elle met en lumière la dimension politique des catégories d’appartenance et le pouvoir transformateur des actions collectives et individuelles dans des situations où la gestion des ressources est traversée par de logiques individuelles, locales, nationales et globales. / At the turn of the twentieth century, numerous cities such as Cartagena (Colombia) and Khartoum (Sudan), adopted a centralized technical and administrative model for the management of drinking water. Associated since its construction to planned urban development projects, the water network constitutes a political technology and becomes a landmark of urban spatiality, for politicians as well as for technicians and urban dwellers. The compared analysis of access strategies, daily usage, and the role of water in the imagination of two populations with an ambiguous urban status – Caño de Loro (Cartagena) and Tuti (Khartoum) – allows us to approach the social complexity of contemporary cities in the South. The comparison supposes a reflexive orientation that leads us, over and beyond the socio-political dynamics of each context, to critically consider our categories of analysis. In the first part the water network is contextualized in the history of each city, where its recent apparition and setting up rests upon the reinforcement or creation of dense power relations, as well as a new conception of nature, particularly of water. Such relational and political features lead to, in the second part, an understanding of how the materiality of water and its sharing produces particular localities within the urban space. Therefore, the analysis of relations between public and private spheres through everyday water exchanges lets us discuss the relevance of the notion of “collective management” of resources in Cartagena and Khartoum. The third part considers the mechanisms draw on by different actors within the particular context of urban planning to negotiate their margin of action on land and water. It highlights the political dimension of identity categories as well as the transformative power of individual and collective actions in situations where resource management is crossed with individual, local, national, and global logics at the same time.
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Le rapport "Homme - Eau" dans le milieu rural en Afrique Subsaharienne : Formes, pratiques et modes d'usage de l'eau potable introduite dans la commune de Koubri au Burkina Faso.Songnaba-Yameogo, Alice 10 February 2016 (has links)
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Analyse théorique de la gouvernance et du développment soutenable dans une perspective institutionnaliste : le cas de l'accès à l'eau potable / Theoretical Analysis of Governance and Sustainable Development in an Institutionalist Perspective : the Case of Access to Drinking WaterNematollahi-Gillet, Azyadé 10 December 2014 (has links)
Les acteurs institutionnels du développement émettent des recommandations à valeur plusou moins contraignante pour les Etats dans le domaine de l’accès à l’eau potable. Les règles quiconditionnent la gestion de cette ressource sont, comme toutes les règles, de nature construite.S’interroger sur le référentiel théorique des règles promues en matière d’accès à l’eau et sur sonrapport avec le sens donné à la notion de développement soutenable permet de comprendre, au-delà dudiscours, les implications pratiques d’un tel référentiel. La gouvernance, et donc la règle, pose en effetla question de la coordination entre les individus et celle de l’action collective ; et le développementsoutenable, celle de notre rapport à l’environnement. C’est donc in fine la question du mode de sociétésouhaité et des moyens mis en oeuvre à cette fin qui est en jeu.A l’aide de la typologie systémique des normes de l’institutionnalisme historique et pragmatique et dela socio-économie morale et politique de l’environnement et du développement durable, nouscherchons à démontrer que les règles d’accès à l’eau potable promues par ces institutions s’inscrivent,malgré un changement de rhétorique, dans la vision du monde propre au référentiel orthodoxe néolibéral.Les fondements théoriques sur lesquels repose ce dernier empêchent de concevoir et donc deposer la question des relations de pouvoir – entre Nord et Sud, entre Etats et entre groupeséconomiques et sociaux – freinant toute réelle mise en cause de l’ordre existant. Nous évoquerons àtitre d’illustration la situation du Chili qui représente un cas emblématique pour notre propos. / Institutional actors of development use to express recommendations in the area of access todrinking water towards the governments. The rules that determine the management of this resourceare, like all rules, of constructed nature. Questioning the theoretical reference behind the rulespromoted on the access to water and its relationship with the meaning given to the concept ofsustainable development, allows to understand, beyond the speech, the practical implications of such areference. Governance, and therefore the rule, in fact sets the problem of coordination betweenindividuals and coordination of the collective action; and sustainable development, as well sets theproblem of our relationship with the environment. So, it is ultimately the question of the desired modeof society and the means used for this purpose which is at stake.Using the systemic typology of norms developed within the approach of historical and pragmaticalinstitutionalism as well as the moral and political socio-economy of sustainable development, we tryto demonstrate that the rules of access to clean water promoted by those institutions belong, despite achange in rhetoric, to the neoliberal orthodoxy. The theoretical foundations of the neoliberal referenceprevents from conceiving and therefore from putting forward the question of power relations –between North and South, between States and between economic and social groups – hindering anyreal questioning of the existing order. To illustrate this, we will discuss the case of Chile, whichtypically exemplifies our issue.
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Accès à l'eau en périphérie : petits opérateurs privés et pauvreté hydraulique domestique. Enjeux de gouvernance dans les zones périurbaines de Mumbai, IndeAngueletou-Marteau, Anastasia 01 December 2009 (has links) (PDF)
La présente thèse porte sur les politiques de l'eau dans les petites et moyennes villes des territoires périurbains de Mumbai. Le point de départ de ce travail de recherche est le constat que le monopole public est défaillant sur les villes périurbaines de Mumbai. Une diversité des modes d'approvisionnement coexistent pour l'approvisionnement des ménages. Nous cherchons à montrer que les petites et moyennes villes indiennes sont propices au développement d'un ensemble de modalités d'accès à l'eau, publiques et privées, gratuites et payantes. Notre volonté est d'expliquer les raisons de cette diversité d'accès à l'eau, ainsi que la manière dont les ménages satisfont leurs besoins. Ces travaux de recherche s'appuient sur une étude de terrain (questionnaires ménages et entretiens semi-directifs) dans six villes des territoires périurbains de Mumbai. Nous avons mobilisé les apports de la nouvelle économie institutionnelle afin d'examiner les modes d'approvisionnement complémentaires au réseau municipal. Dans ce sens, les institutions (règles) formelles (service public, vente de l'eau) et informelles (accès coutumier) constituent des mécanismes institutionnels régulateurs en situation d'incertitude. Le secteur public échoue à fournir de l'eau à l'ensemble de la population étudiée. Face à la fragmentation et à la différenciation du service sur les territoires de l'étude, les arrangements institutionnels formels et informels du secteur de l'eau révèlent l'existence d'une multiplicité des modalités d'approvisionnement sur ces territoires. La multiplication et la diversification des sources d'approvisionnement est la norme d'approvisionnement sur les territoires périurbains. Nous cherchons à identifier sous quelles conditions les arrangements complémentaires d'approvisionnement en eau potable constituent une réponse à la demande domestique et comment ils participent à une meilleure organisation et gestion du service. Ce travail de thèse présente deux résultats majeurs. Le premier concerne la satisfaction de la demande en eau domestique dans les villes périurbaines et le deuxième porte sur la gouvernance de l'eau dans ces territoires. La thèse apporte des éclaircissements concernant le comportement hydrique des ménages et leurs choix d'approvisionnement selon les arrangements complémentaires qu'ils adoptent. Les travaux de recherche que nous avons menés montrent que ce qu'un individu perçoit de son état de pauvreté hydraulique diffère souvent de la classification définie par les normes nationales et internationales en vigueur. Nous avons élaboré un indicateur de la pauvreté en eau qui reflète la perception des ménages quant à leur état de richesse ou de pauvreté en eau. Nous ne pouvons pas dresser un comportement domestique uniforme dans les villes étudiées. Il existe en réalité une grande atomisation des comportements hydrauliques et cela constitue une des spécificités des petites et moyennes villes périurbaines. Les arrangements complémentaires adoptés reflètent des niveaux de pauvreté hydraulique différents. Face à cet état de pauvreté hydraulique, les ménages procèdent à une hiérarchisation de leurs besoins, multiplient leurs sources d'approvisionnement et développent des stratégies compensatoires pour s'assurer un service régulier et de bonne qualité. La thèse porte un intérêt particulier aux formes de gouvernance de l'eau dans les petites et moyennes villes périurbaines. L'analyse des interactions entre les opérateurs publics et privés et les usagers des villes étudiées n'est pas suffisante pour comprendre le partage et la gestion locale de l'eau. En dépit des contrats formels entre les usagers et les opérateurs, la gouvernance de l'eau s'organise autour de relations informelles. Les élus municipaux au pouvoir, les entreprises de camions-citernes et les propriétaires fonciers sont les acteurs qui en réalité structurent le secteur de l'eau dans les villes périurbaines. La gouvernance de l'eau s'articule autour de ce lobby local qui contrôle le pouvoir politique local, l'accès à l'eau et à la terre, et donne les orientations des politiques locales de l'eau. Des rapports de force inégaux et conflictuels organisent les relations entre les acteurs locaux. Avec la volonté des autorités locales de tendre vers une commercialisation croissante du service, il faudra examiner les conditions qui rendent possibles les partenariats entre autorités locales et opérateurs privés ainsi que les arrangements institutionnels associés. Faire des petits opérateurs privés des acteurs à part entière de la nouvelle gouvernance urbaine de l'eau nécessite de négocier des contrats formels entre les deux parties, ainsi que de revoir le rôle de chaque acteur, afin qu'il soit plus compétent, indépendant, transparent et redevable de ses actions. Notre travail est structuré en sept chapitres (un chapitre introductif et trois parties). Le chapitre introductif présente l'environnement institutionnel du secteur d'approvisionnement urbain en eau de l'Inde, ainsi que le niveau de service, et identifie le poids des facteurs exogènes qui influent sur le niveau d'accès à l'eau potable. La première partie porte sur les arrangements institutionnels d'approvisionnement en eau potable existants sur les territoires périurbains de Mumbai. Il s'agit à la fois de l'approvisionnement par le réseau municipal, et d'autres modalités publiques ou privées, gratuites ou payantes. Malgré l'existence d'une multiplication des sources d'approvisionnement, les ménages urbains souffrent d'un certain degré de pauvreté hydraulique. La deuxième partie explique la manière dont ils appréhendent leur accès à l'eau, à travers un indicateur de la perception de la pauvreté hydraulique que nous avons élaboré, et présente les stratégies compensatoires domestiques. La troisième partie traite des enjeux de la gouvernance urbaine de l'eau dans les territoires périurbains de Mumbai. L'objectif est à la fois d'identifier les caractéristiques endogènes qui influent sur la qualité de la gouvernance dans les territoires étudiés et de proposer des changements au sein des institutions et des organisations de l'eau, susceptibles d'améliorer l'accès à cette ressource.
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L'invention de l'eau social : trajectoire du problème de l'accès à l'eau en France (1984-2016) / The invention of "social water" : trajectory of the problem of access to water in France (1984-2016)Gremmel, Jeanne 29 November 2016 (has links)
La thèse analyse la trajectoire du problème de l’accès à l’eau en France, sur trois décennies. Dans un contexte de « nouvelle pauvreté », on constate le passage progressif d’une logique d’action publique fondée sur l’assistance discrétionnaire à une logique de solidarité basée sur des droits sociaux. On retrouve ce glissement tant dans le domaine du logement, de l’énergie, que de l’eau. Pour l’eau, se dessine une trajectoire qui nous conduit du « social de l’eau » à « l’eau sociale ». Le social de l’eau est basé sur : l’affirmation d’un droit à l’aide ;l’externalisation de la gestion de cette aide ; le rôle de contributeur des services pour cette gestion ; une approche curative des problèmes. En regard, le modèle de l’eau sociale se fonde sur : l’internalisation de la question sociale dans des services d’eau, jouant désormais un rôle plus actif ; l’instauration d’un droit à l’eau ; l’émergence d’une approche préventive des problèmes. / This doctoral thesis analyses the trajectory of the problem of access to water for low-income customers in France over the last three decades. In a context of “new poverty”, we observe a gradual evolution from logics of public action based on discretionary assistance to logics of solidarity based on social rights. This evolution can be observed in different fields including housing, energy and water. In the case of water, we uncover a trajectory leading from “welfare of water” to“social water”. The welfare of water is based on: the assertion of a right to receive help, the externalization of the right to this help, the contribution of utilities to its management and funding, and a curative approach to problems. However, “social water” is based on: the internalization of the social issue in water utilities - which play from now on a more active role - , the instauration of a right to water, and the emergence of a preventive approach to problems.
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