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Redéfinition de soi : l'afrofuturisme dans Rouge Impératrice de Léonora MianoJean-Louis, Taïsha 15 June 2022 (has links)
Cette thèse porte sur le dernier roman de Léonora Miano, Rouge Impératrice (2019), dont l'intrigue prend place au 22e siècle dans une Afrique unifiée et autarcique. Elle vise à déterminer si le roman Rouge Impératrice peut être considérée comme une oeuvre afrofuturiste. Trois angles d'approche ont été retenus : le courant de l'afrofuturisme, l'identité chez les personnages de Miano, et les différents discours idéologiques présents dans le roman. L'étude de ces trois caractéristiques a permis d’analyser les influences anglophones comme francophones, et afrodescendantes comme subsahariennes, sur la représentation des personnages et du système politique de ce roman.
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Les communautés politiques parallèles : mouvement rastafari et cultures hip hop au Burkina Faso / The parallel political communities : rastafari movement and hip hop cultures in Burkina FasoLamaison-Boltanski, Jeanne 01 December 2017 (has links)
À rebours des théories de la mondialisation comme dispositif déterritorialisé, la communauté rastafari de Ouagadougou revendique une identité afrocentrée qu’elle adapte à sa situation africaine. Réclamant haut et fort son identité burkinabè à travers notamment le rappel mémoriel d’une figure politique locale, littéralement iconique, celle de Thomas Sankara, en même temps que son identité africaine mythique construite à partir de la cosmologie rastafari, cette communauté incarne pourtant l’hybridité et la fluidité propres aux définitions de la mondialisation. Construite en opposition à Babylone, le monde des Blancs, l’identité rastafari, née en Jamaïque, émerge aujourd’hui en Afrique. Cette identité, à la fois afrocentrée et transnationale, instaure un rapport complexe aux Occidentaux, qui représentent la Babylone (les « Forces du Mal » dans la Bible) des rasta, étant donné l’importance que revêtent les rencontres avec ceux-ci dans le mode de vie des rasta à Ouagadougou, rencontres prises dans ce que les rasta appellent le « système nassara » (« système blanc »). C’est alors la notion d’ambivalence qui apparaît comme une ressource intéressante pour analyser les négociations entreprises par les rasta burkinabè dans la formation de leur identité, identité souvent accusée soit d’absolutisme racial, soit, au contraire, d’ « occidentalisation ». / Contrary to the conception of globalization as a non territorial based device, the rastafari community of Ouagadougou calls for an afrocentric identity adapted to its african situation.The community claims loud and clear its burkinabe identity, result of the combination of the memorial recall of a local political figure, the iconic Thomas Sankara, together with the mythical identity of the community born out of the rastafari cosmology. Yet, the community embodies the hybridity and fluidity peculiar to the definitions of globalization. Built in opposition to Babylon, the world of the Whites, the rastafari identity, born in Jamaica, emerges today in Africa.This identity, both afrocentric and transnational, creates a complex relationship with Westerners - who represents the rasta's Babylon (the “forces of evil” in the Bible) – particularly considering the importance that covers the encounters with Westerners in the way of life of the rasta in Ougadougou, encounters that belong to what the rasta call the “nassara system” (the “white system”).It's why the concept of ambivalence appears to be an interesting asset to analyze the negotiations undertaken by the burkinabe rasta in the forming of their identity, that same identity which is often accused either of racial absolutism, or by contrast, of “westernization”.
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