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Utilisation des corrélations de bruit micro-sismique pour l'analyse des propriétés du champ d'onde et l'imagerie crustaleHubans, Fabien 15 November 2010 (has links) (PDF)
Depuis 10 ans, l'imagerie de la croûte par corrélations de bruit a été utilisée dans différentes régions. Ces études sélectionnent les corrélations sur la base du rapport signal sur bruit des signaux utilisés. Selon la théorie, les corrélations convergent vers les fonctions de Green en temps positif et négatif si la distribution des sources est homogène. Seule la vérification de la parité des corrélations permet d'évaluer la qualité de la convergence. Un écart à la parité fournit des informations sur la synchronisation des horloges des stations et la distribution des sources de bruit. Ainsi, l'analyse des variations des temps de propagation des parties causale et acausale nous a permis d'identifier des erreurs d'horloge pour des stations du jeu de données SIMBAAD. Une analyse de polarisation et l'utilisation de la formation de voie sur les corrélations ont permis de localiser des sources de bruit d'ondes P en océan profond. Dans la région Egée-Anatolie, à 15 s de période la distribution des sources de bruit est homogène et elle devient hétérogène à plus longues périodes. Nous utilisons la propriété de symétrie pour sélectionner les temps de propagation des ondes de surface (Love et Rayleigh) les plus représentatifs des fonctions de Green. L'inversion de ces temps de propagation permet de reconstruire les variations latérales des vitesses de groupe à toutes les fréquences. Les courbes de dispersions locales obtenues sont inversées pour construire un modèle en 3D de la vitesse des ondes S de la croûte pour la région Egée-Anatolie. Les variations latérales de la vitesse et de l'épaisseur de la croûte sont cohérentes avec la structure géologique connue, avec les résultats d'autres études géophysiques et avec la déformation récente.
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Économie et financement des concours et des jeux en Asie mineure aux époques hellénistique et romaineCoronas, Claire 06 October 2012 (has links)
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Processus d’obduction : quelle ampleur, quelle durée, quelle (s) cause (s) ? Le cas de la branche nord de la Néotéthys en Anatolie et Petit Caucase (Turquie, Arménie) / The obduction process : how big, for how long, why ? The study of the northern branch of Neotethys in NE Anatolia and the Lesser Caucasus (Turkey, Armenia)Hässig, Marc 24 June 2014 (has links)
Dans de nombreuses chaînes de montagnes, on observe des témoins du processus d’obduction, correspondant au transport de la lithosphère océanique sur la croûte continentale. Le paradoxe intrinsèque de ce phénomène est celui-ci : des roches denses (ρ>3) se retrouvent au-dessus de roches moins denses (ρ≈2,7). Les processus à l’origine de cette bizarrerie tectonique sont encore mal compris. Les ophiolites du Petit Caucase et du NE de l’Anatolie correspondent à un exemple extrême de ce phénomène puisqu’on constate un transport de fragments de lithosphère océanique sur plusieurs centaines de kilomètres, à l’échelle de l’ensemble d’une bordure continentale (>1000 km) vers 90 Ma. En adoptant une stratégie pluridisciplinaire lors de l’étude de ces ophiolites, nous avons pu préciser l’évolution des premiers stades de la fermeture néotéthysienne et en conséquence l’obduction de ces dernières. Ces données suggèrent fortement une mise en place commune de l’ensemble de ces corps ophiolitiques de la région d’étude sous la forme d’une nappe, dont l’épaisseur actuelle est très réduite (quelques kilomètres tout au plus). Ceci en fait l’une des plus grandes nappes ophiolitiques obduites du globe. La modélisation numérique a validé l’hypothèse que la mise en place de cette nappe s’est faite grâce à des conditions thermiques particulières. Elle suggère que l’obduction d’ophiolites vieilles nécessite un état thermique de la lithosphère océanique proche de celui d’une lithosphère jeune (0-40 Ma). / Within many mountain ranges slivers of preserved oceanic lithosphere evidence tectonic processes responsible for their emplacement on top of the continental crust. The first order anomaly inherent to this phenomenon is that dense rocks (ρ>3) end up on top of less dense rocks (ρ≈2.7). The processes responsible for such a tectonic oddity remain uncertain. The ophiolites of the Lesser Caucasus and NE Anatolia are prime examples of this phenomenon, tectonic transport of fragments of oceanic lithosphere is evidenced on the entire continental marge (>1000 km) around 90 Ma. The multidisciplinary approach used throughout the study of the ophiolites of the Lesser Caucasus and NE Anatolian regions yielded clues specify the evolution of the Tethys and consequently the obduction of the ophiolites. This dataset strongly suggests common emplacement of the ophiolites of the study area, resembling a thrust sheet. This would be one of the biggest ophiolite nappe complexes in the world. Numerical modeling validates the hypothesis that emplacement of the ophiolitic nappe is due to particular thermal conditions. It suggests that in order to obduct old oceanic lithosphere obduction it needs to have a thermal state close to that of young oceanic lithosphere (0-40 km). Such a thermal rejuvenation is supposed for the ophiolites of the Caucasus s.l. evidenced by alkaline lavas emplaced on the ophiolite prior to the obduction event during the Late Cretaceous. Resulting seamounts and/or oceanic plateaus upon entery of the subduction zone under Eurasia would block it.
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Structure et déformation du manteau supérieur de la région Egée-Anatolie par tomographie en ondes de Rayleigh / Upper mantle structure and deformation of the Aegean-Anatolia region from Rayleigh-wave tomography.Salaun, Gwénaëlle 22 September 2011 (has links)
La tectonique actuelle et récente (~40 Ma) de la région Egée-Anatolie en fait un laboratoire naturel privilégié pour l'étude de la déformation continentale. L'analyse de la structure détaillée et de la déformation du manteau de cette zone de collision continentale immature constitue une étape indispensable pour comprendre les relations entre la cinématique de surface et la dynamique du manteau. La structure du manteau supérieur a été étudiée à l'échelle de la région en réalisant un modèle 3-D de la vitesse des ondes S par tomographie télésismique en ondes de surface. Les résolutions latérale (~100-200 km) et verticale (~50 km) des images obtenues, grâce à l'utilisation d'un réseau sismologique large bande composé de ~150 stations (permanentes et temporaires (expérience SIMBAAD), apporte de nouvelles contraintes sur la structure du manteau de la Grèce continentale à l'Anatolie centrale. Cette tomographie révèle notamment des corrélations verticales claires entre les géométries des déchirures affectant le slab Hellénique et celles des zones de cisaillement trans-tensives qui accommodent le mouvement rapide du bloc Egéen vers le SW. Le slab Chypriote est clairement imagé dans le modèle 3-D comme plissé et déchiré en plusieurs segments sous l'Anatolie. L'analyse de l'anisotropie azimutale par méthode de réseau sur les ondes de Rayleigh a permis de proposer l'existence de deux couches anisotropes dans le manteau supérieur. L'étude de variations latérales de l'anisotropie sous la région suggère que la déformation des slabs et la cinématique de surface sont contrôlées par des flux mantelliques toroïdaux de différentes échelles. / The last ~40 M.y. tectonics of the Aegean-Anatolia region has shaped a natural laboratory ideal to study the continental deformation processes. The detailed analysis of the mantle structure and deformation of this non-mature continental collision zone constitutes an essential step to investigate the contribution of mantle dynamics to surface kinematics. The upper mantle structure is investigated over the entire region through a new 3-D S-wave velocity model from surface-wave tomography. The model reveals remarkable vertical correlations between geometries of the Hellenic slab tears and geometries of shear zones which accommodate the rapid SW movement of the Aegean bloc. The Cyprus slab is clearly identified in the 3-D model as fold and torn in tree segments beneath Anatolia. The observed azimuthal anisotropy from Rayleigh-wave array analysis suggests the existence of two anisotropic layers in the upper mantle. The lateral variations of anisotropy beneath the region are interpreted as the indication of toroidal mantle flows at different scales governing the slabs deformation and the surface kinematics.
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Identification, caractérisation et mise en place des gisements d'obsidienne de quatre complexes volcaniques en Anatolie orientale, dans le cadre des études de provenance au Proche-Orient / Identification, characterization and emplacement of obsidian outcrops in four volcanic complex located in eastern Anatolia (Turkey) in the frame of obsidian sourcing in Near EastRobin, Anne-Kyria 27 October 2017 (has links)
Les études de provenance sur l’obsidienne se développent depuis 1964 quand ont été publiés les premiers travaux de Renfrew et Cann. Ces deux chercheurs ont démontré que chaque complexe volcanique possède une signature chimique propre permettant l’attribution d’artefacts archéologiques en obsidienne à un complexe volcanique présentant la même signature. Cette attribution fondée sur la géochimie permet d’envisager des routes de diffusion de l’obsidienne soulignant les contacts et les déplacements de populations préhistoriques. De nombreux sites archéologiques situés au Proche-Orient comportent en effet des assemblages lithiques présentant des artefacts en obsidienne. La synthèse dirigée par Cauvin et al., en 1998 suggère, pour le Proche-Orient, deux grandes régions d’approvisionnement en obsidienne : l’Anatolie centrale et l’Anatolie orientale. Or, pour des raisons liées à l’histoire intérieure de la Turquie dans les années 1980-1990, peu de données de terrain ont pu être rassemblées sur les sources d’Anatolie orientale jusqu’à ces toutes dernières années. Pourtant, les comparaisons entre affleurements repérés et prélevés avant les années 1980 montrent déjà clairement l’importance de la région pour les études de provenance d’artefacts collectés lors de fouilles de sites archéologiques en Anatolie orientale (ex : Çayönü, Körtik Tepe etc.), en Syrie (Tell Brak, Tell Zeidan, Khazna) et en Irak (Tell Arpachiyah, Tell Hamoukar, Um Dabaghiyah). Cette thèse, réalisée dans le cadre de l’ANR GeObs dirigée par D. Mouralis (Univ. Rouen, IDEES) en association avec C. Kuzucuoğlu (Univ. Paris 1, LGP) et L. Astruc (Univ. Paris 1, ArScan) et E. Akköprü (Univ. Van, Turquie), se concentre sur quatre régions volcaniques d’Anatolie orientale : le Meydan-Gürgürbaba, le Nemrut, et les massifs de dômes de Solhan et Alatepe. Ce travail de recherche a exploré : 1) l’identification et la caractérisation de plusieurs gisements (= « sources ») d’obsidienne, dont certains inconnus jusque-là ; 2) la discrimination de ces affleurements en fonction de leurs caractéristiques physiques et chimiques ; 3) la reconstitution de leur mode de mise en place lorsque cela a été rendu possible. Notre travail, basé sur l’importance incontournable de la connaissance experte du terrain, constitue une méthode novatrice dans les études de provenance. / Obsidian sourcing began in 1964 with studies by Renfrew and Cann. These authors demonstrated that one given volcano there is only one chemical signature. Based on this principle, it is possible to attribute one archaeological artefact to one volcano. This attribution allows then to develop studies on the contacts/exchanges/movements between prehistorical populations which are a key to understand past socio-cultural contexts from the Paleolithic to the Chalcolithic. Lithic assemblages in archaeological sites in the Near East contain indeed obsidian artefacts. As there is no volcano emplaced south of the Eastern Anatolian highlands, the nearest volcanic areas with obsidian outcrops that would attract near-eastern populations are located in Central and Eastern Anatolia (Cauvin et al., 1998). Taking advantage of the opening of Eastern Anatolia to field researches after 2000, and aiming at collecting scientific field data about obsidian sources in that region (especially on the volcano/outcrop scales geological and geomorphological contexts), the GéObs Project has obtained a 3 to 4 years ANR support for the study of the volcanic regions of Eastern Anatolia. Among these regions, four are concerned by our study: the Meydan-Gürgürbaba, Nemrut, Solhan and Alatepe regions. The ANR project GéObs, led by D. Mouralis (Rouen Univ./IDEES), associated with C. Kuzucuoglu (Paris 1 Univ./LGP) and L. Astruc (Paris 1 Univ./ArScan) enhances: 1) the identification of obsidian outcrops (some of which had not yet been identified), 2) the discrimination of these outcrops according to their characteristics (accessibility and types), 3) the characterization of obsidian glass (micro facies; geochemistry; mineralogy), and consecutive reconstruction of their emplacement modes. This research, based on the necessary completeness of data collection in the field, demonstrates the importance of such a new approach in the domain of “obsidian sourcing” researches.
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Structure et déformation du manteau supérieur de la région Egée-Anatolie par tomographie en ondes de RayleighSalaun, Gwenaelle 22 September 2011 (has links) (PDF)
La tectonique actuelle et récente (~40 Ma) de la région Egée-Anatolie en fait un laboratoire naturel privilégié pour l'étude de la déformation continentale. L'analyse de la structure détaillée et de la déformation du manteau de cette zone de collision continentale immature constitue une étape indispensable pour comprendre les relations entre la cinématique de surface et la dynamique du manteau. La structure du manteau supérieur a été étudiée à l'échelle de la région en réalisant un modèle 3-D de la vitesse des ondes S par tomographie télésismique en ondes de surface. Les résolutions latérale (~100-200 km) et verticale (~50 km) des images obtenues, grâce à l'utilisation d'un réseau sismologique large bande composé de ~150 stations (permanentes et temporaires (expérience SIMBAAD), apporte de nouvelles contraintes sur la structure du manteau de la Grèce continentale à l'Anatolie centrale. Cette tomographie révèle notamment des corrélations verticales claires entre les géométries des déchirures affectant le slab Hellénique et celles des zones de cisaillement trans-tensives qui accommodent le mouvement rapide du bloc Egéen vers le SW. Le slab Chypriote est clairement imagé dans le modèle 3-D comme plissé et déchiré en plusieurs segments sous l'Anatolie. L'analyse de l'anisotropie azimutale par méthode de réseau sur les ondes de Rayleigh a permis de proposer l'existence de deux couches anisotropes dans le manteau supérieur. L'étude de variations latérales de l'anisotropie sous la région suggère que la déformation des slabs et la cinématique de surface sont contrôlées par des flux mantelliques toroïdaux de différentes échelles.
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Metalurgie podél východoegejského a západoanatolského rozhraní ve 2. tisíciletí př. n. l. / Metallurgy along the East Aegean-West Anatolian Interface in the Second Millennium B.C.Roháček, Miloš January 2015 (has links)
(in English): This thesis aims at collecting, cataloguing and analysing bronze objects from the area of the East Aegean-West Anatolian Interface in the second millennium B.C. Based on closer typological assessment and comparanda, the question of eventual local specific production along the Interface, different from the Aegea or Eastern Mediterranean, is being investigated here. From up to 217 collected items, indeed many types of bronzes, especially swords, razors and spearheads indeed show a set of specific features. Also, the characteristic of bronze metals differs in Lower Interface with stronger minoan-mycenaen influnce from items in Upper Interface which seems to be following more anatolian features.
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Umenie sz. Anatólie v achajmenovskej dobe a jeho vztahy s gréckym a perskym umenim / The Art of North-Western Anatolia in the Achaemenid Persian Period and Its Relations with the Greek and Persian Art.Vaškaninová, Valéria January 2013 (has links)
The aim of this study is to determine and define the Persian Achaemenid style produced in the North-Western satrapies (imperial provinces) of Anatolia (modern Turkey) in the period of the Persian dominion of the area, roughly 550 - 300 BCE. The North-Western Anatolian satrapies are the II. nomos of Herodotus - Sardes, and Hellespontine Phrygia (the III. nomos). The roots of the Achaemenid style emerge from the rich artistic traditions of the cultures in the area of modern Iran influenced by Mesopotamian sources as well as nomadic handicrafts. The expansion of the Empire towards the Aegean resulted in extensive contacts with the creative expression of the Anatolian kingdoms and especially the Greek sphere. A unique style of luxurious ware, designated for customers of the local elite and Persian immigrants, is created. The depiction of the Persian court iconography is modified according to the local art-school customs. The clearest representation of the Achaemenid style is observed in the metalware production. The forms and designs of golden and silver vessels are specific. Despite their wide geographic distribution, the majority of the workshops were supposedly located in the area of modern Turkey. The production of jewelry and gems was most likely concentrated in the same workshops. The creative...
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Vegetation and climate of north anatolian and north aegean region since 7 Ma according to pollen analysis / Végétation et climat des régions nord-anatolienne et nord-égéenne depuis 7 Ma d’après l’analyse polliniqueBiltekin, Demet 21 December 2010 (has links)
Cette étude concerne un long enregistrement sédimentaire marin (Site DSDP 380 : Miocène supérieur à Présent) et des affleurements à terre de dépôts marins ou lacustres du Miocène supérieur et(ou) du Pliocène inférieur. L’objectif principal de cette recherche est de reconstruire la végétation et le climat des régions nord-anatolienne et nord-égéenne des 7 derniers Ma. Deux types de végétation y furent alternativement : les forêts de plantes thermophiles et les formations ouvertes incluant les steppes à Artemisia. A la fin du Miocène, la plupart des éléments mégathermes (tropicaux) et mégamésothermies (subtropicaux) avaient régressé en raison des détériorations climatiques. Cependant, certains d'entre eux ont survécu pendant le Pliocène supérieur, notamment ceux qui constituaient des forêts littorals marécageuses (Glyptostrobus, Engelhardia, Sapotaceae, Nyssa) ou participaient à des forêts mixtes avec des arbres décidus mésothermes. Pendant ce temps, les formations ouvertes à herbes sont devenues prédominantes dans la végétation sans que les éléments steppiques (Artemisia, Ephedra, Hippophae rhamnoides) soient très abondants. A 2,6 Ma, sous l’effet des premières glaciations arctiques, les éléments méga-mesothermes se sont très raréfiés malgré la persistance de quelques reliques (Taxodiaceae : probablement Glyptostrobus, Engelhardia, Sapotaceae, Nyssa). Simultanément, les forêts mixtes à éléments mésothermes (Quercus décidus, Betula, Alnus, Liquidambar, Fagus, Carpinus, Tilia, Acer, Ulmus, Zelkova, Carya, Pterocarya, etc) ont aussi quasiment disparu tandis que les environnements steppiques se développaient fortement. Désormais, tout au long des cycles glaciaire-interglaciaire (d’abord de 41 ka de périodicité puis de 100 ka), les steppes à Artemisia occuperont plus d’espace temporel que les phases arborées. Depuis 1,8 Ma, les environnements à herbes et les steppes à Artemisia n’ont cessé de s’étendre jusqu' à aujourd'hui. Cette expansion des steppes à Artemisia dans la région du Pont-Euxin a été observée au tout début du Pliocène mais leur premier enregistrement en Anatolie date du Miocène inférieur. Le développement de la steppe à Artemisa en Anatolie pourrait résulter du soulèvement du Plateau tibétain. Le maintien dans cette région de plantes thermophiles reliques en situation de refuges (Carpinus orientalis, Pterocarya, Liquidambar orientalis, Zelkova) peut être expliqué par l’influence grandissante de la mousson asiatique dont le renforcement aurait aussi résulté du soulèvement du Plateau tibétain. / This study concerns a long marine section (DSDP Site 380: Late Miocene to Present) and onshore exposed sections from the Late Miocene and/or Early Pliocene. The main target of this study is to reconstruct vegetation and climate in the North Anatolia and North Aegean region for the last 7 Ma. Two vegetation types were alternately dominant: thermophilous forests and open vegetations including Artemisia steppes. During the Late Miocene, most of the tropical and subtropical plants declined because of the climatic deterioration. However, some of them survived during the Late Pliocene, such as those which constituted coastal swamp forests (Glyptostrobus, Engelhardia, Sapotaceae, Nyssa) or composed deciduous mixed forests with mesothermic trees. Simultaneously, herbaceous assemblages became a prevalent vegetation component despite steppe elements (Artemisia, Ephedra, Hippophae rhamnoides) did not significantly develop. At 2.6 Ma, as a response to the onset of Arctic glaciations, subtropical elements rarefied despite some taxa persisted (Glyptostrobus, Engelhardia, Sapotaceae, Nyssa). In parallel, deciduous mixed forest assemblages composed of mesothermic trees (deciduous Quercus, Betula, Alnus, Liquidambar, Fagus, Carpinus, Tilia, Acer, Ulmus, Zelkova, Carya, Pterocarya) almost disappeared too while steppe environments strongly enlarged. Then, Artemisia steppic phases developed during longer temporal intervals than mesophilous tree phases all along the glacial-interglacial cycles (first with a period of 41 kyrs, then 100 kyrs). Since 1.8 Ma, herbaceous ecosystems including Artemisia steppes still continuously enlarged up today. Such an expansion of Artemisia steppes in the Ponto-Euxinian region was observed at the earliest Pliocene but their earliest settlement in Anatolia seems to have occurred in the Early Miocene. The development of the Artemisa steppes in Anatolia might result from the uplift of the Tibetan Plateau. Relictuous plants such as Carpinus orientalis, Pterocarya, Liquidambar orientalis, Zelkova persisted up today. This story can be explained by some influence of the Asian monsoon which reinforced as a result from the uplifted Tibetan Plateau.
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Les conséquences géopolitiques du traité d’Apamée en Asie Mineure / The geopolitical aftermath of the treaty of Apamea in Asia MinorPayen, Germain 26 May 2016 (has links)
Cette thèse porte sur les suites de la paix d’Apamée sur le plan des relations politiques entre les États d’Anatolie et sur l’évolution de la place tenue par cette péninsule dans l’ordre géopolitique méditerranéen. Le traité d’Apamée, conclu en 188 avant notre ère entre la puissance romaine et le royaume séleucide, fut un acte diplomatique majeur pour l’Asie Mineure et l’ensemble de la région anatolienne, libérés de la domination des Séleucides. Jusqu’ici l’historiographie traditionnelle a abordé ce sujet selon deux perspectives, à savoir l’apparition de l’impérialisme romain en Orient et la vie politique et administrative des cités égéennes. À l’inverse, cette étude se concentre sur les principales puissances politiques de la région anatolienne : les royaumes. Dans le cadre de cet espace fragmenté et diversifié, des modifications de l’équilibre géopolitique régional peuvent être mises en relation avec le bouleversement de l’ordre méditerranéen, par le croisement de sources grecques, latines et orientales, ainsi qu’en faisant usage de procédés développés par le courant de la World History. L’évolution ultérieure de la situation mise en place à Apamée est suivie jusqu’à la disparition d’une Anatolie dirigée par des souverains non incorporés dans l’horizon impérial des grandes puissances étrangères, situation à laquelle les ultimes défaites de Mithridate VI du Pont et de Tigrane d’Arménie face à Rome mirent un terme définitif. / This thesis examines the effects of the peace of Apamea with regard to the political relations between the Anatolian states and analyses the importance that this region played in Mediterranean politics following this accord. The treaty of Apamea, concluded in 188 BC between Rome and the Seleucid kingdom, became a diplomatic milestone for Asia Minor and the entirety of Anatolia, then freed from Seleucid domination. The study of this subject has a long tradition in modern historiography, which consists of works focused on either the appearance of Roman imperialism in the East, or the political and administrative lives of the Greek cities. This study is specifically devoted to the central political powers of the Anatolian peninsula; that is to say, the independent kingdoms of Anatolia. The changes seen on the geopolitical balance of this fragmented region can be linked to the profound modifications on the scale of the whole Mediterranean. The sources considered include Greek, Latin and oriental documents and artefacts, as well as some “World History” theoretical approaches. The further evolution of the Apamean order can then be followed up until the disappearance of any powerful local power outside the foreign nations incorporated into imperial rule. The simultaneous defeats of Mithridates VI of Pontus and Tigranes of Armenia against Rome mark the end of this situation where independent kingdoms in this region pursued their own autonomous foreign policies.
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