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Recherches sur les fortifications d'Anatolie occidentale et centrale au début du premier millénaire av. J.-C. (Xe-VIe s.) / Research on Western and Central Anatolian Fortifications in the Early First Millennium BC. (10th-6th cent.)Vergnaud, Baptiste 22 June 2012 (has links)
La présente thèse vise à apporter des éclaircissements sur la réapparition du souci défensif, sa matérialisation et son évolution en Anatolie occidentale et centrale au début du premier millénaire av. J.-C. (Xe-VIe s.). Le territoire soumis à l’examen comprend la Phrygie, la boucle de l’Halys, la Carie, la Lydie, l’Ionie, l’Eolide et la Troade. Cette étude s’intéresse en premier lieu aux différentes méthodes de fortification utilisées au cours de cette période. Par l’examen des principales caractéristiques architecturales des murs de défense (techniques de construction, dispositifs défensifs), cette étude cherche à déterminer de quelle manière ces nouvelles constructions s’inscrivent dans la tradition architecturale anatolienne et dans quelle mesure leurs concepteurs contribuèrent à l’évolution de celle-ci en adoptant et en transformant les méthodes de fortification qui en sont issues. La construction d’un rempart, parce qu’elle impliquait de nombreux acteurs, était un fait de société majeur. Par leur conception, les techniques utilisées pour leur construction, leur emprise dans le paysage, les murailles sont des monuments chargés de symboles et des témoins privilégiés de l’histoire des sociétés qui les ont construites et perfectionnées. Au-delà des considérations archéologiques, cette étude s’attache donc aussi à replacer la construction de fortifications dans le contexte militaire mouvementé de l’Anatolie préclassique et tente également d’évaluer l’impact d’un tel projet de construction dans l’histoire politique et sociale des populations anatoliennes de l’âge du fer. / This thesis aims to shed light on the reappearance of defensive concern, its materialization and its evolution in Western and Central Anatolia in the Early First Millennium BC. (10th-6th c.). The area under consideration includes Phrygia, the Halys bend, Caria, Lydia, Ionia, Aeolis and the Troad. This study focuses primarily on the various fortification methods used during this period. By examining the main architectural features of defensive walls (building techniques, defensive components), this study seeks to determine how these new constructions inherited from the Anatolian architectural tradition and how their designers contributed to make it evolve by adopting and transforming some of its principles. The construction of a wall, because it involved many actors, was also major social phenomenon. Iron Age fortifications sometimes bear witness to the history of the various populations who built and perfected them. Hence, beyond archaeological considerations, this study also aims to place the construction of fortifications in the military context of the tumultuous pre-classical Anatolia. It also attempts to evaluate the impact of such a construction project on the sociopolitical history of Anatolian Iron Age populations: Greeks, Lydians, Phrygians and Carians.
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L'armement en métal au Proche et Moyen-Orient : des origines à 1750 av. J.-C.Gernez, Guillaume 05 December 2007 (has links) (PDF)
Les productions artisanales de l'homme font partie des témoins culturels les plus pertinents pour l'étude des périodes préhistoriques et protohistoriques, dans la mesure où elles sont issues de savoir-faire, de techniques et de conceptions morphologiques et fonctionnelles qui mêlent tradition et changement. Au sein de cette culture dite « matérielle », l'armement métallique occupe une place cruciale puisqu'il est le point de rencontre entre les artisans et le point confrontation entre les peuples.<br /> <br /> L'histoire de l'apparition et de l'évolution des armes métalliques répond à une série de besoins, de possibilités et de contraintes qui sont principalement liées à 3 facteurs : <br /><br />- le matériau, qui permet la réalisation de formes complexes et parfaitement adaptées à un usage souhaité, dont la solidité et l'efficacité peuvent atteindre de haut degrés en fonction des compétences des artisans. <br />- les stratégies militaires et leurs innovations, qui sont en constante interaction avec les possibilités matérielles (quantitatives et qualitatives) et l'environnement social et politique à différentes échelles (contrôle palatial ou système moins hiérarchisé, périodes d'insécurité ou de guerre ouverte, etc.)<br />- les traditions artisanales et culturelles. L'accumulation des savoir-faire est pondérée par les refus d'emprunts et surtout les choix culturels. Ces derniers sont au cœur de la problématique envisagée. En effet, les formes et les types sont en lien direct avec une préférence qui n'est souvent pas régie par une contrainte technique, mais plutôt par une volonté identitaire.<br /> <br /> Nous avons choisi d'orienter nos recherches en prenant en compte autant que possible l'ensemble de ces problèmes en toile de fond. Cependant, la principale base documentaire est constituée d'un vaste corpus d'armes en métal.<br /><br /> Aucune synthèse générale n'avait encore été menée jusqu'ici, chacune étant concentrée sur une période, une région et/ou une forme bien précise. Il nous semblait pertinent d'étudier le phénomène dans son ensemble, à la fois sur la longue durée et sur une aire géographique large.<br /> Afin de connaître et de comprendre les modalités d'apparition, de développement et de diffusion des formes et des types d'armes, il est apparu nécessaire de mettre en place une base de données permettant de gérer la documentation à la fois riche et variée. Plus de 6130 armes sont répertoriées et le plus souvent illustrées, sur un espace s'étendant de la mer Égée jusqu'à la Bactriane, du Caucase au delta du Nil et de Chypre au Golfe arabo-persique, et ce du milieu du Ve au début du IIe millénaire avant notre ère.<br /> La base de données s'organise en une soixantaine de champs correspondants aux principaux éléments descriptifs des objets, mais également de leurs contextes. À côté des données intrinsèques (morphologie, dimensions, composition), extrinsèques (région, structure, assemblage, contexte) et documentaires (bibliographie), des résultats analytiques sont essentiels (typologie, chronologie). La base de données a été intégrée à un SIG, permettant ainsi une cartographie variée et évolutive de la répartition des armes sur plus de 620 sites.<br /> <br /> Les résultats de l'analyse typochronologique et de la répartition des armes permettent d'appréhender l'évolution, la transmission et les échanges de façon dynamique. La complexité entrevue et les nombreuses nuances observées témoignent d'une évolution non linéaire liée à des facteurs techniques, conceptuels et sociopolitiques en constante interaction.<br /> <br /> Bien qu'inégalement réparties dans le temps et l'espace, les données iconographiques livrent des informations précieuses à la fois sur la perception, l'utilisation militaire et le rapport culturel à l'armement. <br /> <br /> Enfin, pour ne pas restreindre cette recherche aux seuls enjeux matériels, une large part de l'étude est consacrée aux divers contextes, en particulier les dépôts et les tombes. Les données funéraires sont en effet très variées et offrent la possibilité d'établir le degré de relations entre les armes et les hommes.<br /><br /> En réalisant cette synthèse globale de l'évolution des armes métalliques depuis les origines jusqu'au milieu de l'âge du Bronze, nous avons tenté, à travers l'analyse exhaustive des objets et du contexte de leur découverte, de comprendre les trajectoires, les échanges et les transferts techniques et conceptuels au sein des sociétés du Proche et du Moyen-Orient. Cette recherche, volontairement entreprise sur un espace géographique vaste et sur la longue durée, nous a surtout permis de nous interroger sur des thèmes dépassant le cadre matériel, tels que l'identité, les mécanismes de diffusion des techniques et des savoirs, le conservatisme face à l'innovation, ainsi que la diversité culturelle des sociétés de l'Orient ancien.
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« Ὥσπερ τὸ θεοὺς εἶναι… » : étude des « petits » sanctuaires oraculaires en Anatolie romaineBouillot, Kevin 11 1900 (has links)
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Premières productions de céramiques turques en Anatolie occidentale : Contextualisation et études techniques / The First Production of Turkish Ceramics in Western Anatolia : Contextualisation and Technical StudiesBurlot, Jacques 11 September 2017 (has links)
Depuis les années 1990, des études archéométriques ont permis d’attester la production de nouveaux types céramiques en Anatolie occidentale, liée à l’installation de populations turques dans la région à partir de la fin du XIIIe siècle. Parmi ces nouveaux types figurent des céramiques dont les formes et les décors, très répandus dans le monde islamique, témoignaient de l’introduction de nouvelles techniques de fabrication.Sur la base d’un échantillonnage de 87 tessons découverts sur cinq sites turcs et trois sites de Crimée, l’étude, associant approche archéologique et analyses physico-chimiques, a permis de proposer des cadres chronologiques pour ces premières productions turques et de déterminer les techniques de fabrication de leurs revêtements – engobes et glaçures – servant au décor. La définition de ces techniques repose essentiellement sur des analyses élémentaires et structurales par MEB-EDS et par spectrométrie Raman, dont les résultats permettent de confirmer l’utilisation de nouvelles recettes et de nouveaux matériaux.Alors que les décors des céramiques byzantines étaient essentiellement constitués d’une glaçure plombifère transparente, colorée par une gamme réduite d’oxydes métalliques et reposant sur un engobe argileux, les décors des premières céramiques turques, d’époque beylik, produites dans la région, étaient bien plus variés. Leurs glaçures, témoignent d’une plus grande diversité, aussi bien dans la nature des fondants et des opacifiants, que dans celle des colorants utilisés.Considérée comme l’un des premiers types de céramiques ottomanes, la Miletus Ware présente le décor le plus élaboré. L’engobe n’est plus argileux, mais synthétique, préfigurant ainsi les productions plus tardives à pâte synthétique d’Iznik qui feront la renommée de la céramique ottomane au XVIe siècle. Notre étude a ainsi permis de caractériser et de contextualiser les évolutions techniques qui marquent la transition entre céramiques byzantines et ottomanes en Anatolie occidentale. / Since the 1990s, archaeometric studies have attested to the production of new types of ceramic in Western Anatolia, linked to the arrival of Turkish populations in the region from the end of the 13th century. Among these new types are ceramics whose shapes and decoration are very commonly found in the Islamic world, and which show the introduction of new techniques of fabrication.Taking a sample of 87 sherds discovered at five Turkish sites and three sites in the Crimea, this study, combining an archaeological approach with physicochemical analyses, enabled us to propose a chronological framework for these initial Turkish productions and to determine the techniques of fabrication of their coatings – slips and glazes – used for the decoration. The definition of these techniques relies in the main on elementary and structural analyses by SEM-EDS and by Raman spectroscopy, the results of which permit us to confirm the use of new recipes and new materials.While the decoration of Byzantine ceramics was essentially constituted of a high-lead transparent glaze, coloured by a reduced range of metallic oxides resting on a clay slip, the decoration of the initial Turkish ceramics, from the Beylik period, produced in the region, were much more varied. Their glazes attest to a greater diversity in the nature of the fluxes and opacifiers, as well as in the colorants used. Considered to be one of the first types of Ottoman ceramics, the Miletus Ware shows the most elaborate decoration. The slip is no longer clay-based but synthetic, prefiguring in this way the later production using synthetic paste of the Iznik Fritwares upon which the fame of 16th century Ottoman ceramics was based. Our study thus enabled us to characterise and contextualise the technical evolution which marked the transition from Byzantine to Ottoman ceramics in Western Anatolia.
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Géodynamique du bassin de Sivas (Turquie) : de la fermeture d’un domaine océanique à la mise en place d’un avant-pays salifère / Geodynamics of the Sivas basin (Turkey) : from oceanic closure to a salt forelandLegeay, Étienne 13 October 2017 (has links)
L’Anatolie fait partie d’un vaste domaine orogénique qui s’étend des Alpes à l’Himalaya. Les sutures ophiolitiques rencontrées marquent les cicatrices de plusieurs domaines océaniques (branches de la Néotéthys Nord), interdigités entre plusieurs blocs crustaux au cours du Mésozoïque. La fermeture de ces domaines au Crétacé supérieur est accompagnée de la mise en place de bassins tertiaires syn-orogéniques dont fait partie le Bassin de Sivas, limité au nord par le bloc du Kırşehir et au Sud par les Taurides. Une étude structurale de terrain, complétée d’analyses géochimiques, biostratigraphiques et thermochronologiques ainsi que l’étude de 700 km de lignes sismiques 2D inédites, a été menée pour tenter de comprendre (i) le contexte géodynamique régional et (ii) l’architecture tectono-sédimentaire de ce bassin.L’étude des ophiolites présentes le long de la bordure sud du Bassin de Sivas met en évidence des péridotites intensément serpentinisées. La partie supérieure de l’ophiolite présente des brèches et ophicalcites caractéristiques de l’exhumation mantellique, alors que l’analyse géochimique des corps magmatiques révèle un environnement de supra-subduction, daté à circa 90 Ma (U-Pb sur zircon). Ces analyses démontrent la présence d’un domaine océanique embryonnaire entre le Kırşehir et les Taurides, dont la fermeture s’initie le long d’ancienne failles de détachement. L’obduction de la nappe de péridotite et de son mélange frontal sur la marge Nord des Taurides entre le Turonien et le Maastrichtien, permet de former le « socle ophiolitique » commun aux bassins est-anatoliens. L’analyse détaillée de la partie centrale du bassin, en carte et à l’aide de lignes sismiques 2D inédites et de thermochronologie basse température [AFTA et (U-Th)/sur apatite], a permis de proposer un modèle d’évolution cinématique sur la base de coupes équilibrées. La propagation de la déformation vers le Nord, initiée dès l’Eocène inférieur, permet l’isolation progressive du bassin et une forte accumulation d’évaporites à l’Eocène supérieur. Les dépôts de l’Oligo-miocène sont ensuite contrôlés par l’halocinèse, permettant la mise en place de deux générations de mini-bassins salifère, séparés d’une canopée. Les géométries dans le domaine halocinétique, et les variations latérales dans le bassin, montrent le contrôle exercé par (i) le bassin pré-évaporite affleurant le long de la moitié sud du bassin et (ii) l’épaisseur du niveau de sel initial.L’intégration de ces observations à l’échelle régionale met en évidence un contrôle du raccourcissement crustal, dans les Taurides et les bassins tertiaires, lié à la fermeture de la Néotéthys Sud, en générant l’émergence de structures de socles. La collision enregistrée à l’Oligocène supérieur - Miocène lors de l’indentation de la plaque Arabe le long des Taurides est contemporaine de la déformation du Bassin de Sivas et des bassins adjacents. / Anatolia is part of a vast orogenic domain that extends from the Alps to the Himalayas. Numerous ophiolitic sutures defined the remnants of several oceanic domains (Northern and southern Neotethys), between continental fragments formed during Mesozoic time. Oceanic closure during Late Cretaceous is recorded by the establishment of syn-orogenic tertiary basins, including the Sivas Basin bounded to the north by the Kırşehir block and to the south by the Taurides. An extended study based on field and completed by geochemistry, biostratigraphy and thermochronology analyzes and more than 700 km unpublished seismic data, was conducted to resolve (i) the regional geodynamic context and (ii) the tectono-sedimentary architecture of this basin.The ophiolites located along the southern edge of the Sivas Basin are made of serpentinized peridotites. The upper part of the ophiolite present breccias and ophicalcites commonly described as associated to mantle exhumation environment, while the geochemical analysis of the magmatic bodies reveals a supra-subduction environment dated at circa 90 Ma (U-Pb on zircon). These observations are in agreement with an embryonic ocean domain located between the Kırşehir and the Taurides, the closure which was initiated along fossil detachment faults. The obduction of the peridotite nappe and its frontal mélange on the northern margin of the Taurides between the Turonian and the Maastrichtian allows forming the “ophiolitic basement” of the east-anatolian basins.A detailed map and cross-section analysis, supported by 2D seismic lines and low-temperature thermochronology [AFTA and (U-Th) / on apatite], resulted in a kinematic evolution model and the realization of balanced cross-sections. The propagation of the deformation towards the north, initiated in the Lower Eocene, results in the progressive isolation of the basin and a strong accumulation of evaporites during the Upper Eocene. The Oligo-Miocene depocenters were controlled by halokinesis, forming two generations of mini-basins, separated by a salt canopy. The geometries in the halokinetic domain and the lateral variations in the basin show the control exerted by (i) the pre-evaporite basin outcropping along the southern half of the basin and (ii) the thickness of the initial salt level.Integration at the regional scale within the Taurides highlights the propagation of crustal shortening related to the Southern Neotethys closure, which formed linear tectonic basement exhumation. The collision recorded in the Upper Oligocene - Miocene during the indentation of the Arabic plate along the Taurides is contemporaneous to the deformation the Sivas Basin.
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