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La céramique à Paris après Bernard Palissy (1590-1650) : œuvres, fabricants, collections : Vol. 1 et vol.2-Annexes / Parisian Ceramics after Bernard Palissy (1590-1650) : Artworks, Producers, Collections : Vol. 1 et vol.2-Annexes

Denis-Dupuis, Jessica 05 July 2018 (has links)
L’ensemble constitué par les céramiques en terre cuite à glaçure plombifère, auparavant regroupées sous le terme de « céramiques de Bernard Palissy » puis « suites de Palissy » ou « atelier d’Avon », n’a plus aujourd’hui d’attache géographique concrète ni d’histoire attestée. Il est en effet avéré que la légende et le mythe ont, depuis le début du XIXe siècle, toujours largement dominé. En dépit de leur présence importante au sein des collections publiques françaises et étrangères, la fragilité des connaissances actuelles sur ces pièces rend aujourd’hui leur étude approfondie indispensable. De nature fondamentalement transdisciplinaire, ce travail de thèse explore d’une part leur matérialité, avec la création d’un corpus des œuvres conservées en collections publiques (plats rustiques, pièces de vaisselle moulées, statuettes) et la prise en compte des analyses physico-chimiques ; d’autre part, par un travail minutieux de dépouillement d’archives et de recensement du matériel archéologique, il permet de mieux les situer dans une époque et dans un contexte de production parisien. Ces travaux reviennent ainsi sur l’histoire oubliée de ces objets en enquêtant sur leur origine, leur destination initiale et leur parcours depuis les collections du XVIIe siècle jusqu’aux celles des érudits du XIXe siècle qui les léguèrent en tant qu’objets d’art aux grands musées nationaux. / This PhD thesis studies the whole terracotta lead-glazed ceramics produced in France at the end of the XVIth century and the beginning of the XVIIth century usually attributed to Bernard Palissy himself or his unidentified followers under the name Palissy ware ceramics. Legend and myth are widespread since the beginning of the XIXth century. As a consequence the study of these pieces which have proved to be very numerous in the French and foreign public collections has become essential. This transdisciplinary research examines on the one hand their materiality putting together a body of work (rustique figulines, relief-moulded dishes, statuettes) and taking into account physico-chemical analyses. On the other hand, it helps to place these ceramics in their Parisian historical production context by a meticulous study of archives and archaeological material. The research investigates their origin, their initial destination from the XVIIth century to the collections of French scholars or national museums' collections in the XIXth century.
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Les céramiques à glaçure plombifère antiques en Gaule méridionale et dans la vallée du Rhône (Ier s. av. J.-C – IIIe s. apr. J.-C) / The lead-glazed roman ceramics in the southern Gaul and the Rhone Valley (first century B.C - third century A.D)

Gohier, Pauline 16 December 2016 (has links)
Cette thèse a pour objectif premier de fournir une documentation complète des différentes céramiques à glaçure plombifère antiques signalées dans les contextes archéologiques de Gaule méridionale et de la vallée du Rhône. L’inventaire a mis en lumière l’existence de six groupes de production de céramiques à glaçure plombifère durant une période comprise entre la fin du Ier s. av. J.-C et le milieu du IIIe siècle apr. J.-C. Ces céramiques proviennent d’Asie Mineure, d’Italie septentrionale, des ateliers de Lyon et de Saint-Romain-en-Gal, du centre de la Gaule, d’Italie centrale et de l’atelier du Capitou (Hérault). Chaque catégorie de céramique fait l’objet d’une étude détaillée. Ce travail s’est focalisé surtout sur les céramiques à glaçure plombifère d’Italie centrale. Un nouveau classement typologique est ainsi proposé à partir de céramiques issues des contextes gaulois et romains. Certaines formes récurrentes indiquent l’existence d’un commerce - certes réduit - de ce type de céramique en Méditerranée occidentale au cours des IIe et IIIe siècles. L’étude des ateliers du Latium, couplée à des analyses archéométriques et aux dernières découvertes archéologiques, permet de localiser avec précision les centres de production de céramiques à glaçure plombifère dans la région de Rome (Nuovo Mercato Testaccio et Janicule).Cette étude apporte une meilleure connaissance de la fabrication, de la chronologie, des lieux de production, de la diffusion et du statut de cette catégorie de céramique si particulière. L’échelle géographique et chronologique large permet d’entrevoir les transferts de la technique de la glaçure des ateliers d’Orient à ceux d’Occident. / This PhD thesis aims firstly at providing full documentation about the various lead-glazed potteries reported in the southern Gaul and the Rhone Valley contexts. The inventory has pointed out the existence of six ceramic production groups over a period spending between the end of the first century B.C and the middle of the third century A.D. Ceramics come from Minor Asia, northern Italy, Lyon and Saint-Romain-en-Gal’s workshops, the center of Gaul, central Italy and Capitou's workshop (Hérault). Each ceramic category is the subject of a detailed study. This work is mainly dedicated to lead-glazed ceramics of central Italy. Investigation of consumer contexts leads to re-examine the classification of these ceramics and changes dating. A new typological classification is proposed. Some recurrent forms indicate the existence of a real trade - even reduced - of this type of ceramic in western Mediterranean area during the second and third century. The work done on Lazio's workshops, coupled with archaeometric analyses and recent archaeological discoveries, allowed the precise location of lead-glazed ceramic production centres in the Rome area (Nuovo Mercato Testaccio and Janiculum).This study of lead-glazed potteries from the southern Gaul and the Rhone valley, and more generally of the western Mediterranean basin, provides a better understanding of the production, chronology, productions sites, trade and status of this so peculiar category of ceramic. This research work based on large geographical and chronological scale, allows us to understand the process of glaze technology transfer from Eastern workshops to those of the Western workshops.
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Premières productions de céramiques turques en Anatolie occidentale : Contextualisation et études techniques / The First Production of Turkish Ceramics in Western Anatolia : Contextualisation and Technical Studies

Burlot, Jacques 11 September 2017 (has links)
Depuis les années 1990, des études archéométriques ont permis d’attester la production de nouveaux types céramiques en Anatolie occidentale, liée à l’installation de populations turques dans la région à partir de la fin du XIIIe siècle. Parmi ces nouveaux types figurent des céramiques dont les formes et les décors, très répandus dans le monde islamique, témoignaient de l’introduction de nouvelles techniques de fabrication.Sur la base d’un échantillonnage de 87 tessons découverts sur cinq sites turcs et trois sites de Crimée, l’étude, associant approche archéologique et analyses physico-chimiques, a permis de proposer des cadres chronologiques pour ces premières productions turques et de déterminer les techniques de fabrication de leurs revêtements – engobes et glaçures – servant au décor. La définition de ces techniques repose essentiellement sur des analyses élémentaires et structurales par MEB-EDS et par spectrométrie Raman, dont les résultats permettent de confirmer l’utilisation de nouvelles recettes et de nouveaux matériaux.Alors que les décors des céramiques byzantines étaient essentiellement constitués d’une glaçure plombifère transparente, colorée par une gamme réduite d’oxydes métalliques et reposant sur un engobe argileux, les décors des premières céramiques turques, d’époque beylik, produites dans la région, étaient bien plus variés. Leurs glaçures, témoignent d’une plus grande diversité, aussi bien dans la nature des fondants et des opacifiants, que dans celle des colorants utilisés.Considérée comme l’un des premiers types de céramiques ottomanes, la Miletus Ware présente le décor le plus élaboré. L’engobe n’est plus argileux, mais synthétique, préfigurant ainsi les productions plus tardives à pâte synthétique d’Iznik qui feront la renommée de la céramique ottomane au XVIe siècle. Notre étude a ainsi permis de caractériser et de contextualiser les évolutions techniques qui marquent la transition entre céramiques byzantines et ottomanes en Anatolie occidentale. / Since the 1990s, archaeometric studies have attested to the production of new types of ceramic in Western Anatolia, linked to the arrival of Turkish populations in the region from the end of the 13th century. Among these new types are ceramics whose shapes and decoration are very commonly found in the Islamic world, and which show the introduction of new techniques of fabrication.Taking a sample of 87 sherds discovered at five Turkish sites and three sites in the Crimea, this study, combining an archaeological approach with physicochemical analyses, enabled us to propose a chronological framework for these initial Turkish productions and to determine the techniques of fabrication of their coatings – slips and glazes – used for the decoration. The definition of these techniques relies in the main on elementary and structural analyses by SEM-EDS and by Raman spectroscopy, the results of which permit us to confirm the use of new recipes and new materials.While the decoration of Byzantine ceramics was essentially constituted of a high-lead transparent glaze, coloured by a reduced range of metallic oxides resting on a clay slip, the decoration of the initial Turkish ceramics, from the Beylik period, produced in the region, were much more varied. Their glazes attest to a greater diversity in the nature of the fluxes and opacifiers, as well as in the colorants used. Considered to be one of the first types of Ottoman ceramics, the Miletus Ware shows the most elaborate decoration. The slip is no longer clay-based but synthetic, prefiguring in this way the later production using synthetic paste of the Iznik Fritwares upon which the fame of 16th century Ottoman ceramics was based. Our study thus enabled us to characterise and contextualise the technical evolution which marked the transition from Byzantine to Ottoman ceramics in Western Anatolia.

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