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Le vase à anse-goulot en étrier en Amérique précolombienne :un cas d'étude des transmissions et contacts interculturels et de la diversité des processus technologiques

Wauters, Valentine 09 January 2019 (has links) (PDF)
Depuis l’arrivée de l’homme sur le continent américain, les civilisations précolombiennes sont entrées en contact avec d’autres sociétés, pour certaines voisines, et pour d’autres, plus lointaines. Ce travail vise à étudier les liens, les phénomènes de contacts et les modes de transmissions entre les différentes cultures préhispaniques. Cette problématique est abordée, non pas d’une manière générale mais, au travers de la forme céramique du vase à anse-goulot en étrier. Pourquoi ce vase ?Ayant été produit sur une grande partie du continent durant plus de trois millénaires, il constitue de ce fait une caractéristique essentielle de la culture matérielle de ces civilisations, et plus particulièrement de celles de l’Amérique du Sud. Peu d’éléments permettent d’observer ces phénomènes à grande échelle et notamment entre les deux grandes zones culturelles de l’Amérique du Sud et centrale. Le vase à anse-goulot en étrier est pourtant l’un de ces éléments qui a traversé le temps et l’espace. Pour appréhender cette vaste problématique dans son ensemble trois facteurs sont analysés :la géographie, la chronologie et la technologie.Les deux premiers points sont traités conjointement. L’objectif est de dresser l’inventaire exhaustif des cultures précolombiennes ayant produit cette forme céramique si originale, ainsi que de répertorier ses caractéristiques morphologiques. Ces données rassemblées permettent de mieux comprendre les divers degrés de relations et de liens qui unissaient ces cultures. Ceci afin de reconstituer la diffusion de ce récipient que ce soit au niveau micro ou macro régional tout au long de l’époque préhispanique, depuis les premiers exemplaires d’Amazonie équatorienne jusqu’à ceux produits sous l’empire Inca au Pérou. Le troisième point concerne la technologie. Elle est étudiée au travers de la notion de « chaîne opératoire ». Les recherches se concentrent sur l’étape de la construction même de la forme :le façonnage et sur l’étude des macrotraces de la surface interne. Au total, soixante-trois vases à anse-goulot (dont quarante-neuf spécifiquement pour cette étude) ont été analysé via l’archéométrie et ses techniques issues de l’imagerie médicale (CT scan et radiographie à rayons X) et l’observation à l’œil nu. Ces récipients appartiennent principalement aux cultures de la côte Nord péruvienne. Les données rassemblées permettent de comparer les divers processus de fabrication, d’observer les constances et divergences et d’en apprendre davantage sur la transmission de cette forme et de son savoir-faire technique. / Since man’s arrival on the American continent, pre-Columbian civilizations came in contact with other societies, whether neighbors or distant ones. This work aims to study the links, the contact phenomena and the transmission models between the pre-Hispanic cultures. This matter is tackled not in a general way but through the ceramic shape of the stirrup spout bottle. Why this vessel ?Because it was produced over a large portion of the American continent for more than three millennia. It is therefore an essential feature of the material culture of these civilizations, especially for those of South America. Few elements make it possible to observe these phenomena on a large scale and particularly between the two major cultural zones of South and Central America. The stirrup spout bottle is yet one of those elements that has crossed time and space.Three factors are analyzed to fully comprehend this vast topic: the geography, the chronology and the technology.The first two factors are addressed together. The method consists in drawing up an exhaustive inventory of pre-Columbian cultures that produced this unique ceramic shape as well as to list its morphological characteristics. These data allow to better understand the degrees of relationship uniting these cultures. This will enable to map its diffusion at micro or macro regional level throughout the pre-Hispanic era, from the first copies found in Ecuadorian Amazon to the ones produced under the Inca Empire in Peru.The third factor addresses the technology. It is approached through the notion of "operational chain". The research focuses on the construction stages of the bottle with an emphasis on the analysis of the macro-traces found on its inner surface. The study is based on a sample of sixty three stirrup spout bottles of which forty-nine were specifically analyzed for the purpose of this thesis via archaeometry and its medical imaging techniques (CT scan and X-ray radiography) as well as with the naked eye observations. The analyzed bottles mainly belong to the cultures of the Peruvian North Coast. The collected data enables to compare the manufacturing processes, identify convergences and divergences, and better understand the transmission and the technical know-how of this unique form. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Approche analytique et expérimentale pour la caractérisation des exsudats et goudrons de plantes archéologiques : préhistoire, ethno-archéologie et chimie / Analytical and experimental approach for the characterization of archaeological plant exudates and tars : prehistory, ethno-archaeology and chemistry

Delgado Robles, Alma Angelina 10 December 2018 (has links)
Parmi les matériaux qui ont été exploités dans l'Antiquité, les substances organiques sont probablement les plus difficiles à étudier en raison de leur altération partielle ou totale en raison de leur nature organique. Issus de biomatériaux organiques tels que les résines, la cire d'abeille, les graisses animales ou les huiles végétales, ils sont conservés en faible quantité comme résidus organiques amorphes et sont souvent difficiles à détecter sur le terrain archéologique. Ils témoignent de l'utilisation de produits d'origine animale, végétale et fossile qui ont une grande importance pour divers aspects de la vie humaine, notamment l'alimentation, la médecine, les rituels funéraires, ainsi que les activités économiques et techniques. Comme ils n'ont pas d'attributs morphologiques reconnaissables, la seule façon de déterminer leur nature et leur origine repose sur l'élaboration de stratégies analytiques qui permettent d'élucider leur composition chimique. Ces substances ont des caractéristiques communes dans le domaine de l'archéologie et de la chimie : elles sont constituées de mélanges moléculaires complexes qui sont souvent conservés en faible quantité. Dans certains cas, ces matériaux ont été mélangés avec divers adjuvants tels que la cire d'abeille, les huiles végétales, les graisses animales, l'argile et l'ocre, entre autres, qui devront également être pris en considération pour la caractérisation des objets qui appartiennent au patrimoine culturel. Nous concentrons nos recherches sur les exsudats et les goudrons de plantes frais et fossiles qui ont été largement utilisés depuis la préhistoire en Europe. Concernant l'étude des substances organiques fraîches, des recherches ethnoarchéologiques ont été menées en collaboration avec le projet ONGUENT (Goudrons végétaux à usage médicinal en Méditerranée : passés et présents. Burri, Sylvain/Traces, Toulouse) afin d'identifier et de caractériser la composition chimique et d'établir les biomarqueurs des goudrons de conifères ethnoarchéologiques de Cupressaceae et Taxaceae (Juniperus oxycedrus, Juniperus thurifera, Taxus baccata, Tetraclinis articulata) provenant de techniques anciennes du Haut Atlas au Maroc. En comprenant les méthodes de fabrication des échantillons ethnoarchéologiques et en évaluant les différentes techniques employées dans leur production, il est possible d'obtenir des données de référence sur les matériaux contemporains. D'autre part, des échantillons archéologiques ont été analysés sur différents sites entre l'Europe et l'Asie au moyen des méthodes FTIR, SEM, DI-MS, et GC-MS. La caractérisation biomoléculaire de produits naturels tels que le goudron d'écorce de bouleau et la résine de pin a été soulevée. Par ailleurs, des mélanges de résine de pin avec du goudron d'écorce de bouleau et de résine de pin avec une espèce appartenant à la famille des Burseraceae ont été identifiés. / Among the materials that have been exploited in ancient periods, organic substances are probably the most challenging to study due to their partial or total alteration in consequence of their organic nature. Issued from organic biomaterials such as resins, beeswax, animal fats or plant oils, they are preserved in low amount as amorphous organic residues and are often difficult to detect at the archaeological field. They give evidence for the use of animal, plant and fossil products that were of great importance for various aspects of human life, including diet, medicine, funerary rituals, as well as economic and technical activities. Because they lack recognizable morphological attributes, the only way to determine their nature and origin relies on the development of analytical strategies that allow elucidation of their chemical composition. These substances share common features in the field of archaeology and chemistry: they are made of complex molecular mixtures which are often preserved at low amount. In some cases, these materials were mixed with various adjuvants such as beeswax, plant oils, animal fats, clay, and ochre, among others, that will also need to be considered for the characterization of the objects that belong to the Cultural Heritage. We focus our research on fresh and fossil plant exudates and tars that have been largely used since prehistory onwards in Europe. Concerning the study of fresh organic substances, ethnoarchaeological research has been carried out in collaboration with the ONGUENT project (Goudrons végétaux à usage médicinal en Méditerranée: passés et présents. Burri, Sylvain/Traces, Toulouse) in order to identify and characterize the chemical composition and establishing the biomarkers of the ethnoarchaeological conifer tars from Cupressaceae and Taxaceae (Juniperus oxycedrus, Juniperus thurifera, Taxus baccata, Tetraclinis articulata) obtained from antique techniques in the High Atlas, Morocco. By understanding the manufacturing methods of ethnoarcheological samples and to assess the different techniques employed in their production, it is possible to obtain a reference data on contemporary materials.On the other hand, archaeological samples were analyzed from different sites between Europe and Asia by means of FTIR, SEM, DI-MS, and GC-MS methods. Biomolecular characterization of natural products such as birch bark tar and pine resin were raised. Besides, mixtures between pine resin with birch bark tar and pine resin with a species belonging to the family of Burseraceae were identified.
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Techniques et matériaux utilisés dans les peintures murales, de l’époque classique jusqu'à l’époque romaine en Méditerranée Orientale : le décor végétal et géométrique des monuments funéraires de Macédoine / Techniques and materials used in wall paintings, from the classical to the roman period, in the eastern Mediterranean : the vegetal and geometric decoration of the Macedonian funerary monuments

Avlonitou, Lydia 29 November 2016 (has links)
Ce travail de thèse a pour objectif d’étudier l’emploi des motifs géométriques, végétaux ou empruntés à l’architecture, dans le décor peint des monuments funéraires de Macédoine antique. Il s’agit d’une approche intégrale qui est effectuée à travers la documentation et l’analyse stylistique, technique et physico-chimique des motifs tels qu’ils apparaissent dans un riche corpus de soixante-huit monuments datés de l’époque hellénistique et le début de l’époque romaine. La thèse est organisée en trois parties. La première partie présente la documentation des motifs rencontrés, leur occurrence dans les monuments avec des observations sur le rendu, les combinaisons chromatiques et les pigments employés. Cette partie comprend une étude comparative des motifs dans l’art de l’antiquité en Grèce et ailleurs, et des commentaires sur l’origine et le symbolisme des motifs et leur transposition de la réalité ou de l’architecture dans la peinture.La deuxième partie concerne l’étude archéométrique des matériaux picturaux employés. Des prélèvements ponctuels ont été effectués sur le décor de vingt tombes et analysés au moyen de méthodes photographiques et physico-chimiques, in situ et en laboratoire. La présentation de la méthodologie et les résultats obtenus au cours de cette étude se fait de façon analytique et systématique. La troisième partie présente un catalogue illustré des tombes peintes de Macédoine classé selon leur type architectural, comprenant les données de fouille, la description du décor peint des surfaces pariétales et de l’aménagement intérieur et des informations concernant l’architecture et les matériaux picturaux. Les différents types de motifs ornementaux rencontrés et les types de moulures sur lesquelles ils sont réalisés sont présentés dans un lexique illustré. / The objective of this thesis is the study of the architectural, geometric and vegetal motifs that decorate the funerary monuments of Macedonia. An integral approach has been applied, combining detailed documentation with the stylistic, technical and physicochemical analysis of the motifs, as they appear in a rich corpus of sixty-eight monuments that date in the Hellenistic and early Roman period. The thesis is organised in three parts. The first part provides the documentation of the motifs, their occurrence in the monuments, along with observations on their design, the chromatic combinations and the pigments employed. This part includes a comparative study of the motifs in the art of ancient Greece and elsewhere, as well as commentaries on their origin and symbolism or the transformation from real objects or architectural elements into painted motifs. The second part concerns the archaeometrical study of the painting materials used. Samples from twenty tombs have been collected and analysed by means of photographical and physicochemical methods, both in situ and in the laboratory. The methodology and the results obtained during this study are presented systematically and in detail. The third part consists of an illustrated catalogue of the painted tombs of Macedonia, according to their architectural structure, which comprises the excavation data, the description of the painted decoration on the walls surface and on the funerary pieces of furniture as well as information on the architecture and the painting materials. The different ornamental motifs and types of moulding on which they are painted, are presented in an illustrated glossary of terms.
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Production, diffusion et utilisation du dolium en Méditerranée nord-occidentale : l’exemple de la Gaule Narbonnaise. (Ier s. av. J.-C. – IIIe s. ap. J.-C.) / Dolium’s production, distribution and use in northwest Mediterranean : the example of Gallia Narbonensis. (I s. B.C.- III s. A.D.).

Carrato, Charlotte 03 December 2014 (has links)
Nul autre vase en céramique n'aura mieux que le dolium rendu compte de la démesure romaine. C'est par ces mots que débute la présente synthèse qui porte sur le dolium en Gaule Narbonnaise à l'époque romaine.D'abord importée par les Grecs en Italie dans le courant du VIIIe s. av. J.-C., cette grande jarre de stockage en terre cuite va peu à peu conquérir l'ensemble de la Méditerranée nord-occidentale. Parce qu'il constitue un conteneur parfaitement adapté au climat chaud du pourtour méditerranéen, il devient dans le courant du IIe s. av. J.-C. le symbole de la viticulture et de l'oléiculture intensive, et ce au moins jusqu'au IIIe s. ap. J.-C.L'archéologie a longtemps délaissé ce matériel lourd et souvent informe qui jonche pourtant le sol des anciens chais et celliers à dolia des exploitations agricoles antiques. À travers le cas particulier de la Gaule Narbonnaise, le présent travail se propose de réévaluer la place qu'a pu jouer ce conteneur dans le développement économique de cette province, entre le Ier s. av. J.-C. et le IIIe s. ap. J.-C. Utilisant les méthodes de l'archéologie classique, cette étude s'inscrit aussi dans une perspective pluridisciplinaire destinée à mettre en synergie les données archéologiques, archéométriques, épigraphiques et anthropologiques.L'ensemble de la documentation rassemblée constitue une synthèse inédite des connaissances sur le thème du dolium, depuis sa fabrication jusqu'à son utilisation, qui vise à mettre en évidence les modalités du déploiement de ce formidable outil au service du développement économique impérial. / The dolium as no other pottery represents the roman excessiveness. By these words begins the present synthesis that deals with dolium in Gallia Narbonensis.First introduced by Greeks in Italy during the VIIIth s. B.C., this large jar in terracotta will gradually conquer all northwest Mediterranean. As it is perfectly adapted to warm climate of Mediterranean periphery, it became during the IIth s. B.C. the wine and oil intensive production's symbol, at least until the IIIth s. A.D.Archaeology has for a long time neglected this heavy materiel whereas it strews the floor of antics cave and cellar. Through the example of Gallia Narbonnensis, this study aims at reassessing the position of this container in the economic expansion of this province between the Ith s. B.C. and the IIIth s. A.D. Using classical archaeological method, this research includes also a multidisciplinary viewpoint intended to synergise archaeological, archaeometrical, epigraphical and anthropological data.All this documentation constitutes an unprecedented synthesis on dolium, from its manufacturing to its use. The final goal is to bring out the model of deployment of this great instrument, which is assigned to the imperial economic development.
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Production et circulation du Fer en Lorraine (VIe siècle avant J-C - XVe siècle ap. J-C) / Production and Circulation of Iron in Lorraine (6th c. BC – 15th c. AD)

Disser, Alexandre 06 November 2014 (has links)
L’espace lorrain a connu, au cours des XIXe et XXe s., une intense activité sidérurgique reposant sur la réduction d’un minerai sédimentaire, la Minette lorraine. Paradoxalement, on a longtemps considéré qu’aucune activité de production liée à l’exploitation de ce minerai n’avait pris place dans cette région avant l’époque contemporaine. Un programme de recherche initié il y a 25 ans a par ailleurs totalement renouvelé la perception de l’histoire sidérurgique de cet espace. Les activités de production s’y sont déroulées de manière sporadique dès les âges du Fer, avant de prendre de l’ampleur au cours de la période médiévale. Les recherches menées permettent une première appréhension de l’évolution des modes de production du fer en Lorraine à différentes époques, mises en perspective dans leur contexte européen. Toutefois, les modalités de distribution du métal produit restent largement méconnues, du fait de l’indigence relative des sources historiques à cet égard. Une première perception des circuits de distribution du fer se développant au sein de l’espace lorrain est exposée dans ce mémoire, contribuant à l’appréhension des usages du fer à différentes époques.Une méthodologie développée récemment par le Laboratoire Métallurgies et Cultures et le Laboratoire Archéomatériaux et Prévision de l’Altération, reposant sur la caractérisation chimique des déchets associés à la réduction du minerai et des inclusions présentes dans les produits sidérurgiques, a été employée dans ce but. Ce travail interdisciplinaire propose par ailleurs de nouveaux développements en termes de traitement statistique multivarié de l’information chimique, contribuant ainsi à répondre aux problématiques développées.Un référentiel géochimique, constitué d’une base de données préexistante et d’informations nouvelles acquises à l’occasion de prospections archéologiques, offre une perception nouvelle de la diversité chimique caractérisant les activités sidérurgiques anciennes au sein de l’espace lorrain et de ses marges. Des ensembles géochimiques de production ont ainsi été mis en évidence. Plusieurs contextes de consommation ont ensuite été considérés, offrant un éclairage sur les circuits de distribution du fer aux époques anciennes en Lorraine. Une démarche statistique, reposant sur l’emploi d’analyses descriptives et de modèles prédictifs, a été appliquée en ce sens, après avoir été éprouvée par l’étude d’ateliers sidérurgiques pour lesquels l’utilisation d’un minerai en particulier est assurée par le contexte archéologique.Les résultats obtenus permettent de préciser, parfois à l’encontre des hypothèses formulées au préalable, les pratiques d’échange du fer à différentes époques, en regard de nos connaissances quant aux modes de production sidérurgiques. Des discussions portant sur le rôle joué par le travail du fer au sein des sociétés anciennes sont initiées à la lumière des informations nouvellement acquises. / Lorraine was, during the 19th and 20th c., one of the most important ironmaking areas worldwide, relying on the use of a sedimentary ore, the Minette lorraine. Paradoxically, it has long been thought that no iron was produced using this ore before the modern era. A research program initiated 25 years ago totally renewed our perception of its metallurgical history. Production activities were indeed sporadically performed since the Iron Age, before drastically increasing during medieval times. Research performed allows a first apprehension of the ironmaking activities’ forms in Lorraine and their evolution through successive periods, put into perspective in the European context. Iron trade and circulation remain however largely unknown, due to the lack of historical sources. A first insight of the trade networks relative to iron products extending throughout Lorraine and its fringes is exposed in this thesis, contributing to the perception of the use of iron in different periods.A methodology recently developed by the Laboratoire Métallurgies et Cultures and Laboratoire Archéomatériaux et Prévision de l’Altération, relying on the chemical characterization of smelting slags and slag inclusions entrapped in iron products, was employed to that purpose. This interdisciplinary work also offers new developments in the multivariate statistical treatment of chemical information, and contributes to answering the issues raised at the beginning of this work.A geochemical reference set, comprised of a pre-existing database and new information gathered on archaeological surveys performed during this work, was set up. It provides a new perception of the chemical diversity characterizing iron smelting activities within Lorraine and its fringes. Geochemical production sets were emphasized in doing so. Several iron consumption contexts were then considered, offering the possibility of shedding light on iron spreading networks during ancient times in Lorraine. A statistical approach, relying on the use of both descriptive statistical analyses and predictive modelling, was applied to that purpose. It was beforehand tested by studies performed on workshops for which the use of a given ore is attested by archaeological records.Results allow enlightening, sometimes against formerly formulated hypotheses, the practices in terms of the iron’s trade through different periods, facing our current knowledge about iron production modes. Benefiting from newly gathered information, discussions about the role played by ironworking activities among ancient societies are initiated.
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CARACTERISATION ET GESTION DU SILEX DES SITES<br />MESOLITHIQUES ET NEOLITHIQUES DU NORD-OUEST DE L'ARC ALPIN.<br />Une approche pétrographique et géochimique

Bressy, Céline 12 June 2002 (has links) (PDF)
La fréquentation préhistorique des Alpes du Nord nous est connue à travers la découverte de sites livrant des vestiges lithiques et osseux. Une vision plus fine des modalités de pénétration, de circulation intra-massifs et d'exploitation saisonnière du milieu alpin peut être abordée à travers l'étude des matières premières composant la série lithique d'un site, par la détermination de leurs origines.<br />Dans les sites des Préalpes françaises (depuis le massif des Bornes jusqu'au Dévoluy), le matériau privilégié par les préhistoriques est le silex. Des prospections réalisées dans le cadre de ce travail et antérieurement ont permis de cartographier les ressources en silex régionales et de regrouper plusieurs centaines d'échantillons de référence. Classiquement, ce matériau fait l'objet de caractérisations macroscopiques et pétrographiques. Cependant, ces méthodes ne sont pas toujours discriminantes et certaines sources ou types de silex demeurent difficiles à identifier dans un paysage lithique complexe. C'est pourquoi nous avons tenté d'apporter un nouvel éclairage à la question de la caractérisation du silex au moyen de la géochimie. Nous avons analysé les silex de 30 sources (138 échantillons) et de deux sites archéologiques (27 artefacts) par ICP-AES et ICP-MS, en mode destructif. Les caractérisations élémentaires permettent de distinguer les silex d'étages géologiques différents. Par contre, l'hétérogénéité intra-source constatée limite les possibilités de discrimination univoque des sources appartenant à un même étage géologique, à moins qu'elles ne soient suffisamment éloignées géographiquement. Toutefois, parmi les 22 sources sénoniennes analysées, celle de la Grande-Rivoire, située sur une des voies possibles de pénétration du massif du Vercors et exploitée dès le Mésolithique moyen, présente une signature géochimique spécifique. Plusieurs artefacts lui ont été attribués. Les analyses d'un autre matériau employé durant la Préhistoire, l'obsidienne, mettent en évidence les particularités de la signature géochimique du silex. <br />Les approches pétrographiques nous ont permis d'établir le schéma d'approvisionnement et l'origine des artefacts en silex de huit sites archéologiques par comparaison avec les échantillons géologiques à notre disposition.<br />Le matériel archéologique étudié au moyen de la géochimie et par les approches non-destructives a révélé des comportements vis à vis de l'acquisition et de la gestion des silex différents en fonction de la nature des sites, de leur positionnement géographique et de la période considérée. Des zones de contact et des voies de circulation privilégiées ont ainsi été mises en évidence.
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Circulation au moyen âge des matériaux ferreux issus des Pyrénées ariégeoises et de la Lombardie. Apport du couplage des analyses en éléments traces et multivariées

Leroy, Stéphanie 07 April 2010 (has links) (PDF)
Cette étude de provenance porte sur la compréhension de la circulation et le commerce, au Moyen Âge, de matériaux ferreux archéologiques issus de filières spécifiques liées à l'usage de minerais manganésifères. Cette recherche s'intéresse particulièrement aux cas des Pyrénées ariégeoises et de la Lombardie, deux zones de production sidérurgiques qui occupaient une place majeure dans l'économie médiévale de leur région. Trois problématiques historiques spécifiques ont été approchées. D'une part, l'étude de la circulation des produits sidérurgiques, aux XIIIe-XVe siècles, en Ariège, et à proximité, dans le but de contribuer à la compréhension de l'organisation du marché du fer au sein de ce bassin sidérurgique. D'autre part, l'identification des sources d'approvisionnement dans la construction du Palais des Papes d'Avignon (XIVe siècle) situé à la confluence des zones d'exportations des produits lombards et ariégeois. Enfin, la vérification d'une hypothèse de provenance lombarde attribuée par les études stylistiques et techniques à des pièces d'armures de la Wallace Collection. L'origine géographique d'un objet archéologique ferreux issu du procédé d'élaboration direct peut être déterminée en reliant la signature chimique des inclusions non métalliques piégées au sein de sa matrice métallique à celle des produits, scories et minerais issus d'une zone de production sidérurgique spécifique. Celle-ci est étudiée à l'aide d'une approche combinant l'apport des éléments majeurs et de ceux présents à l'état de traces. Le premier axe de ce travail a donc consisté à déterminer la composition des minerais et des scories, issus des espaces ariégeois et lombard, à l'échelle macroscopique, et des inclusions des objets à l'échelle microscopique à l'aide d'un croisement de techniques (EDS, ICP-MS, INAA, LA-ICP-MS, 3XRF confocale). L'accent a été mis sur les techniques de caractérisation microscopique des inclusions dans l'objet, en particulier la microfluorescence des rayons X en géométrie confocale sous rayonnement synchrotron pour les très petites inclusions (<303m). Le nombre conséquent de données analytiques ainsi acquises a requis la mise en place d'une méthodologie basée sur l'analyse multivariée. Elle consiste, dans une première étape, à sélectionner les éléments discriminants puis à appliquer une transformation logarithmique aux rapports de concentration des éléments chimiques. Dans une deuxième étape, la méthodologie s'appuie sur l'analyse discriminante linéaire appliquée aux logarithmes des rapports définissant les espaces sidérurgiques et les objets d'origine inconnue. L'outil méthodologique développé a été appliqué aux éléments retenus pour l'étude du marché ariégeois et des fournitures des fers d'oeuvre du Palais des Papes au Moyen Âge. Les résultats illustrent la complexité du marché du fer au sein de l'espace sidérurgique ariégeois aux XIIIe-XVe siècles. La présence du " fer de Foix " dans la collégiale St-Etienne à Capestang a également été mise en évidence. Pour le Palais des Papes, six sources d'approvisionnement au minimum peuvent être différenciées pour quatre chantiers du palais neuf, révélant par ailleurs des fournitures qui demeuraient à ce jour inconnues : le " fer de Foix " et éventuellement celle du Dauphiné. L'étude sur les échantillons d'armures, telle qu'elle a pu être réalisée avec la méthode d'analyse mise en jeu, a conduit à remettre en question la provenance lombarde attribuée à certains morions.
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CIRCULATION AU MOYEN AGE DES MATERIAUX FERREUX ISSUS DES PYRENEES ARIEGEOISES ET DE LA LOMBARDIE. APPORT DU COUPLAGE DES ANALYSES EN ELEMENTS TRACES ET MULTIVARIEES.

Leroy, Stéphanie 07 April 2010 (has links) (PDF)
Cette étude de provenance porte sur la compréhension de la circulation et le commerce, au Moyen Âge, de matériaux ferreux archéologiques issus de filières spécifiques liées à l'usage de minerais manganésifères. Cette recherche s'intéresse particulièrement aux cas des Pyrénées ariégeoises et de la Lombardie, deux zones de production sidérurgiques qui occupaient une place majeure dans l'économie médiévale de leur région. Trois problématiques historiques spécifiques ont été approchées. D'une part, l'étude de la circulation des produits sidérurgiques, aux XIIIe-XVe siècles, en Ariège, et à proximité, dans le but de contribuer à la compréhension de l'organisation du marché du fer au sein de ce bassin sidérurgique. D'autre part, l'identification des sources d'approvisionnement dans la construction du Palais des Papes d'Avignon (XIVe siècle) situé à la confluence des zones d'exportations des produits lombards et ariégeois. Enfin, la vérification d'une hypothèse de provenance lombarde attribuée par les études stylistiques et techniques à des pièces d'armures de la Wallace Collection. L'origine géographique d'un objet archéologique ferreux issu du procédé d'élaboration direct peut être déterminée en reliant la signature chimique des inclusions non métalliques piégées au sein de sa matrice métallique à celle des produits, scories et minerais issus d'une zone de production sidérurgique spécifique. Celle-ci est étudiée à l'aide d'une approche combinant l'apport des éléments majeurs et de ceux présents à l'état de traces. Le premier axe de ce travail a donc consisté à déterminer la composition des minerais et des scories, issus des espaces ariégeois et lombard, à l'échelle macroscopique, et des inclusions des objets à l'échelle microscopique à l'aide d'un croisement de techniques (EDS, ICP-MS, INAA, LA-ICP-MS, µXRF confocale). L'accent a été mis sur les techniques de caractérisation microscopique des inclusions dans l'objet, en particulier la microfluorescence des rayons X en géométrie confocale sous rayonnement synchrotron pour les très petites inclusions (<30 µm). Le nombre conséquent de données analytiques ainsi acquises a requis la mise en place d'une méthodologie basée sur l'analyse multivariée. Elle consiste, dans une première étape, à sélectionner les éléments discriminants puis à appliquer une transformation logarithmique aux rapports de concentration des éléments chimiques. Dans une deuxième étape, la méthodologie s'appuie sur l'analyse discriminante linéaire appliquée aux logarithmes des rapports définissant les espaces sidérurgiques et les objets d'origine inconnue. L'outil méthodologique développé a été appliqué aux éléments retenus pour l'étude du marché ariégeois et des fournitures des fers d'oeuvre du Palais des Papes au Moyen Âge. Les résultats illustrent la complexité du marché du fer au sein de l'espace sidérurgique ariégeois aux XIIIe-XVe siècles. La présence du « fer de Foix » dans la collégiale St-Etienne à Capestang a également été mise en évidence. Pour le Palais des Papes, six sources d'approvisionnement au minimum peuvent être différenciées pour quatre chantiers du palais neuf, révélant par ailleurs des fournitures qui demeuraient à ce jour inconnues : le « fer de Foix » et éventuellement celle du Dauphiné. L'étude sur les échantillons d'armures, telle qu'elle a pu être réalisée avec la méthode d'analyse mise en jeu, a conduit à remettre en question la provenance lombarde attribuée à certains morions.
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Caractérisation par analyse élémentaire (PIXE et ICP-MS/-AES) d'un verre naturel, l'obsidienne : application à l'étude de provenance d'objets archéologiques

Bellot-Gurlet, Ludovic 17 December 1998 (has links) (PDF)
L'obsidienne a été utilisée comme matière première de l'industrie lithique au cours de périodes préhistoriques. Ce matériau possède des propriétés spécifiques qui caractérisent son lieu d'origine. La rareté de ses sources et l'intérêt dont l'obsidienne a fait l' objet par le passé en font pour le préhistorien un marqueur remarquable d'échanges et de contacts humains à grande distance. Nous montrons les avantages relatifs, pour la détermination de la composition chimique, de l'analyse sous faisceau d'ions par PlXE -Particle InducedX-ray Emission-, qui permet des mesures non destructives, et par plasma couplé par induction : ICP-AES -Inductively Coupled Plasma-Atomic Emission Spectrometry- et ICP-MS -Inductively Coupled Plasma-Mass Spectrometry-, qui nécessitent des prélèvements réduits mais donnent accès à un large spectre d'éléments. En Amérique andine (Colombie, Equateur) où les données sur la circulation de l'obsidienne étaient encore très limitées, nous avons apporté des données nouvelles sur les sources et commencé l' exploitation (PlXE, ICP) de plusieurs collections de pièces archéologiques préhispaniques. Les mesures par ICP ont permis une caractérisation plus complète des sources de la région. Nos résultats constituent la base de données la plus détaillée disponible à ce jour. Au Proche-Orient (Syrie, Turquie), nous avons apporté des informations sur cinq sites néolithiques de la moyenne vallée de l'Euphrate (10400-4500 ans av. J.-C). Nos résultats ICP confirment la prééminence de la Cappadoce comme source d'obsidienne au cours de cette période et l'émergence d'apports d'Anatolie orientale. Ils montrent aussi la difficulté de discriminer entre elles, par leurs compositions, plusieurs sources anatoliennes. En raison des difficultés de distinction entre sources, nous avons proposé l'utilisation d'une double caractérisation -composition chimique/datation par traces de fission- pour l'ensemble ColombielEquateur, et dans certains cas au Proche-Orient.
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L'architecture religieuse en Champagne du Nord aux XIe et XIIe siècles / Religious architecture in northern Champagne of the 11th and 12th centuries

Spencer, Thomas 21 June 2013 (has links)
Les recherches sur l'architecture romane en Champagne du Nord, sauf ponctuellement n'ont pas été renouvelées depuis le début des années 1980. Une étude historiographique permet plusieurs constats aujourd'hui : les historiens de l'art et les archéologues ne se sont pas investis dans l'archéologie de la région en dépit du fait que des techniques plus performantes de datation ont été développées, en particulier, l'archéométrie et l'archéologie du bâti; la région n'a guère encore profité de ces nouvelles méthodes d'observation; le chercheur trouve également à sa disposition des ressources analytiques de l'histoire qui permettent d'aborder son propre sujet avec une meilleure connaissance des multiples conditions qui ont régi la création architectural et artistique de l'époque. Ainsi, on prend conscience du fait que le temps est venu de renouveler le regard sur l'image et sur la chronologie des monuments religieux romans champenois. Cette étude revisite, d'abord, les trois grandes églises romanes des diocèses de Reims et de Châlons : Montier-en-Der, Saint-Étienne de Vignory et Saint-Rémi de Reims dont les dates et le phasage des campagnes de construction sont encore discutées. Ensuite, a été analysé un nombre restreint d'églises-types dont les plans, les élévations et le décor monumental sont caractéristiques pour la région. En y appliquant la plus grande acuité de regard possible, il est possible d'infirmer beaucoup des critères de datation employés encore assez récemment et de formuler de nouvelles conclusions sur divers aspects de ces monuments. / Research of Romanesque architecture in the north of the Champagne region, with very few exceptions, has not been renewed since the early 1980s. In the first part of this current study, the historiography of the subject study reveals that: art historians and archaeologists have not been invested in the archaeology of the region despite the fact that there have been many improvements in the methods of observation and dating, in particular with archaeometry and buildings archaeology; the architecture of the region has therefore not benefitted from these new techniques; there are a great many more resources available today that also analyze the history of the period and permit a greater understanding of the multiple contexts that had an impact on architectural and artistic creation during the 10th, 11th and 12th centuries. As such, one is made aware of the need to renew the general comprehension and chronology of the Romanesque religious monuments in Champagne. In the second part of this current study, the three largest churches of the dioceses of Reims and Châlons are revisited : Montier-en-Der, Saint-Étienne de Vignory and Saint-Remi de Reims of which the dates and phases of construction are still a matter of discussion today. Following this monographic study is an analysis of a selected group of church-types of which the plans, elevations and monumental decoration are characteristic of the region. By applying to all of these churches a greater degree of observation than previously done, it is possible to invalidate a certain number of the criteria formerly used to date these monuments and to suggest new conclusions concerning many aspects of their construction.

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