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Caractérisation, production et diffusion des imitations de sigillée d'Argonne dans le Diocèse des Gaules durant l'Antiquité tardive / Characterization, production and distribution of local imitations of Argonne red slipped ware in the Diocese of Gaul during the late Antiquity

Delbey, Thomas 22 May 2018 (has links)
A partir de la seconde moitié du IVe siècle, les productions de sigillée de l’Argonne, région naturelle située entre Châlons-en-Champagne et Verdun, sont diffusées dans le Diocèse des Gaules et plus largement dans l’ouest de l’Europe. Ce type de céramique, caractérisée par la présence d’un décor en bandeau imprimé à l’aide d’une molette, a longtemps été considéré comme produit uniquement dans les ateliers argonnais. Cependant, les études de ces dernières décennies sur le sujet ont permis d'avancer l'hypothèse de l'existence de plusieurs productions locales imitant les formes et les décors de ces sigillées. Grâce aux méthodes d’analyses archéométriques utilisées (analyses chimiques par fluorescence X, observations pétrographiques, analyses minéralogiques par diffraction des rayons X), l’existence de plusieurs groupes de production est validée. L’adéquation entre le classement statistique des données géochimiques et les hypothèses archéologiques principalement basées sur l’identification des décors à la molette confirme la pertinence du partitionnement obtenu. Ces résultats reflètent la diversité des argiles utilisées pour la fabrication de ces sigillées hors de la région argonnaise (argiles calcaires, argiles peu calcaires et argiles kaolinitiques) et les capacités d’adaptation des artisans aux ressources géologiques disponibles. Les observations pétrographiques et minéralogiques attestent également de l’utilisation de fours à sigillées et des fours à flammes nues (parfois conjointement dans un même atelier) par les potiers. Cette caractérisation met en lumière un phénomène d’essaimage d’ateliers, généralement de taille modeste, qui produisent et distribuent ces sigillées décorées à la molette sur de courtes distances. / From the second half of the 4th century, the East Gaulish red-slipped ware of Argonne, an area located between Châlons-en-Champagne and Verdun, are widely diffused in the Diocese of Gaul and in the west of Europe. This kind of ceramic, characterized by a stringcrouse decoration printed using a roller, has long been considered as only produced in the Argonne’s workshops. However, the studies of these last decades has made it possible to came up with a new theory that suggest the existence of several local productions imitating the forms and the decorations of these sigillata. Using differents methods of archaeometric analysis (chemical analyses by x-ray fluorescence, petrographic observations, mineralogical analyses by x-ray diffraction), the existence of several groups of production is validated. The adequacy between the statistical clustering of the geochemical data and the archaeological assumptions mainly based on the identification of the roller-stamped decorations confirms the relevance of the partitioning obtained. These results reflect the diversity of the clays used for the manufacturing of these red-slipped ware outside of the Argonne area (calcareous clay, non calcareous clay, kaolinitic clay) and the craftsmen’s capacities to adapt to the geological ressources available. The petrographic and mineralogical observations also attest the use of sigillata kilns and updraft kilns by the potters (sometimes both in the same workshop). This characterization highlight a phenomenon of workshops’s swarming, generally of modest size, which produce and distribute these roller-stamped red-slipped ware on short distances.
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Développement et disparition de la production céramique halafienne : implications techniques et sociales à partir d’études de cas / Expansion and disappearance of the halafian pottery production : technical and social involvements from cases studies

Robert, Béatrice 06 March 2010 (has links)
Pour les périodes dites préhistoriques, la tendance générale d’assimiler les objets aux personnes et les communautés aux cultures persiste toujours. Ce phénomène est particulièrement observé pour la production céramique halafienne (datée de 6400 à 5400 BC cal.). Or, toute production céramique ne se résume pas à un objet et encore moins à de la vaisselle. C’est avant tout une matière première (l’argile) qui a vécu différentes étapes de transformation. L’objet n’est que l’aboutissement d’un projet pour lequel a été mis en œuvre une chaîne opératoire spécifique, se déroulant dans un temps imparti, le tout répondant à une nécessité. Dans une perspective de recherche pluridisciplinaire associant trois domaines : l'archéologie, l'archéométrie et l'ethnographie/ethnologie, nous nous proposons de reprendre une partie du dossier Halafien. Nous montrerons, à partir d'études de cas portant sur du matériel attribué aux phases de transition Proto-Halaf/Halaf ancien et "Halaf-Ubaid-Transitional", que bien plus qu'un marqueur culturel, la production céramique (qu'il s'agisse de vaisselle, de jetons, de figurines, de disques….) est un marqueur technique et social qui informe sur les activités, les modes de vie des communautés ; en quelques mots, l'état d'une société, mais aussi les transformations auxquelles elle est sujette. / Generally speaking, for prehistoric periods, pottery is compared to people, and by extension, to culture concept. Evidence of such a combination was noted for halafian remains (dated from 6400-5400 BC cal.). However, ceramic production can't be reduced to sherds, even less to vessel typology. Above all, it's a raw material (clay) which is affected by various transformations' stages. Final object is just the result of a previous project answering to life necessity. The execution requires a specific "chaîne opératoire", which takes allowed time.Following this point of view, pluridisciplinary research was selected and three fields were used : archaeology, archaeometry and ethnography. With this subject, we propose to take again part of the Halafian discussion. Intend to demonstrate that more than a cultural marker, halafian ceramic production (vessel type, tokens, figurines, disks…) can be considered as a technical fact or a social fact indicator which gives informations about activities, way of life of various communities, but also about the state of the society and its transformations, we decide to study ceramic assemblage coming form characteristic Proto-Halaf/Halaf and Halaf-Ubaid Transitional sites.
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La caractérisation géochimique par fluorescence X (XRF) de sources de cherts du Nord-Ouest irlandais

Masson, Laetitia 08 1900 (has links)
Ce projet vise à développer un protocole d’analyses par fluorescence aux rayons X (XRF) afin d’appréhender le potentiel de cette méthode d’analyse géochimique à distinguer des sources de cherts du Nord-Ouest irlandais. Ces échantillons de roches ont été récoltés dans le cadre du projet Irish Lithic Landscapes dirigé par Killian Driscoll, Adrian Burke et Heather Short. Le but est donc la caractérisation des sources de matières premières utilisées par les populations préhistoriques durant la fin du Mésolithique, le Néolithique ainsi qu’au début de l’Âge du Bronze. Ces analyses pourraient ainsi compléter la base de données LIR (Lithotheque Ireland) référençant les sources de matières premières lithiques irlandaises, cette dernière pouvant ainsi être utilisée pour comparer les données géologiques et archéologiques et permettre de considérer les stratégies d’acquisition des populations anciennes et d’identifier la source de certains artéfacts en chert. La technique analytique de la fluorescence X n’étant pas sans contraintes, l’analyse statistique fut un défi. Ce projet de mémoire a mis en avant la difficulté que représentent les limites de détections propres à l’appareil XRF PANalytical Epsilon 3 ainsi que les problèmes liés à la taille des échantillonnages et à la variabilité intra-source lorsqu’elle est supérieure à celle inter-source. Bien que les résultats ne soient pas aussi concluants que souhaités, il en reste néanmoins que cette recherche est un premier pas pour des études plus poussées sur les cherts de cette région et ainsi comprendre et dépasser les problèmes rencontrés. / The aim of this project is to develop an X-ray fluorescence (XRF) analysis protocol in order to understand the potential of this geochemical analysis method to distinguish between sources of cherts in the North-West of Ireland. These rock samples were collected as part of the Irish Lithic Landscapes project led by Killian Driscoll, Adrian Burke and Heather Short, with the aim of characterizing the sources of raw materials used by prehistoric populations during the Late Mesolithic, Neolithic and early Bronze Ages. These analyses could thus complement the LIR (Lithotheque Ireland) database referencing Irish lithic raw material sources, which could then be used to compare geological and archaeological data, to consider the acquisition strategies of ancient populations and to identify the source of certain chert artifacts. As the analytical technique of X-ray fluorescence is not without its constraints, statistical analysis was a challenge. This dissertation project highlighted the difficulty represented by the detection limits specific to the PANalytical Epsilon 3 XRF instrument, as well as problems linked to sampling size and intra-source variability when it is greater than inter-source variability. Although the results are not as conclusive as desired, the fact remains that this research is a first step towards more in-depth studies of the cherts in this region, in order to understand and overcome the problems encountered.
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La " faïence " dans les pavements médiévaux en France (XIIIe-XIVe s.) : approche technique, stylistique et symbolique du cas de Suscinio (c. 1330-1350) / Tin-glazed earthenware in French medieval floor-tiles (13th-14th centuries) : technical, stylistic and symbolic approach in the case of Suscinio (c. 1330-1350)

Métreau, Laetitia 24 September 2012 (has links)
De son apparition dans les cours raffinées du lointain Orient islamisé à son exploitation industrielle en Occident, les procédés d’élaboration et les usages de la faïence ont évolué. En France, en l’état actuel des connaissances, l’introduction de cette technique remonte à l’époque gothique. Elle se manifeste alors de manière simultanée, dans des zones géographiques spécifiques, ponctuellement utilisée dans la composition de quelques luxueux pavements, où elle coexiste fréquemment avec des carreaux de terre cuite à glaçure transparente de tradition indigène. De tels pavements, parce qu’ils témoignent de la rencontre entre deux traditions techniques et culturelles, apparaissent comme des objets d’étude privilégiés pour appréhender conjointement les questions relatives à l’origine, la production et la consommation que pose la « faïence » à ses débuts en France. À partir de l’approche globale du cas de Suscinio, choisi en raison de son exemplarité, les chemins que cette technique exogène a empruntés et les raisons de son utilisation ont pu être précisés. Les données techniques, iconographiques et analytiques collectées grâce à la démarche méthodologique proposée apportent de nouveaux éléments de réponse. Ainsi, l’importation de produits finis et l’expérimentation locale ont pu être exclues au profit de l’importation de savoirs techniques ou du transfert de connaissances. Le répertoire iconographique et le style de tradition gothique ont montré qu’il y avait eu adaptation de la technique à un nouveau milieu socio-culturel. Son utilisation dans des lieux de l’édifice particuliers et particulièrement importants ne servait pas seulement une démonstration de pouvoir mais lui conférait également le statut de marqueur spatial, hiérarchique et social. / Tin-glazed earthenware manufacturing and use changed from its beginnings in the refined courts of the Islamic Far East up to its manufacturing in the West. In France, the technique was introduced during the Gothic period. It appears simultaneously, in specific geographical areas, at times used in the composition of luxurious floor-tiles where it often coexists with indigenous transparent high-lead glazed tiles. Such floor-tiles bear witness to the meeting between two technical and cultural traditions. That is the reason why they are particularly appropriate when studying together issues relating to the geographical origin, production and consumption of tin-glazed earthenware technique at its beginnings in France. The ways followed by this exogenous technique and the reasons for its use were clarified through the overall approach of the exemplary case of Suscinio. Technical, iconographical and analytical data collected by using a multidisciplinary methodology have provided some answers. Imported products and local experimentation can be excluded in favor of imported skills or transfer of knowledge. The Gothic tradition of the iconography and the style showed that the technique was adapted to a new socio-cultural context. Its use in particular and particularly important places was not only reserved to a manifestation of power but also worked as spatial, hierarchical and social markers.
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La production céramique du Bronze ancien IV en Syrie occidentale : etude typologique et archéométrique / Ceramic production in the Early Bronze Age IV western Syria : Typological and archaeometric study

Mouamar, Georges 19 November 2016 (has links)
Cette recherche porte sur la production céramique du Bronze ancien IV (2500-2000 av. J.-C.). L'objectif principal de cette thèse est de caractériser le matériel céramique de la région qui se trouve à l’est de la moyenne vallée de l’Oronte, en particulier la steppe syrienne (Bādiyat Al-Shām), et d'établir des jalons chronologiques solides des différents niveaux et phases de la deuxième moitié du IIIe millénaire. Pour atteindre ces objectifs, cette étude s’appuie sur les données de trois sondages stratigraphiques que j’ai réalisés dans le cadre des fouilles syriennes sur les sites suivants : Mishrifeh-Qatna, Tell Shʻaīrat et Tell Al-Ṣūr. Ont été également étudiées les céramiques provenant d’une série de prospection effectuées sur plusieurs régions de Syrie centrale. Cette étude ne s’est pas limitée à l’approche morphologique et stylistique mais elle y a ajouté des analyses technologiques, minéralogiques et physico-chimiques réalisées sur le matériel de plus de 35 sites inédits de Syrie centrale, afin d’étudier les modalités de production et de distribution de la céramique pendant la deuxième moitié du IIIe millénaire dans cette région et d’essayer de déterminer la localisation des centres de production. En croisant les résultats des fouilles avec ceux de l’étude du matériel céramique, nous avons tenté de replacer cette région encore inexplorée dans son contexte chronologique et historique. / This research focuses on the ceramic production of the Early Bronze Age IV (2500-2000 B. C.). The main goals of the thesis is to characterize the ceramic material in the region located east of the middle Orontes valley, mainly the Syrian steppe (Bādiyat Al-Shām), and to establish solid chronological landmarks for the diverse levels and phases of the second half of the third millennium. To reach its goals, this study includes data provided by three stratigraphical soundings which I made in the frame of Syrian excavations at Mishrifeh-Qatna, Tell Shʻaīrat et Tell Al-Ṣūr, as well as the data of a series of surveys in several regions of Central Syria. Morphological and stylistical approaches have been successfully combined with the results stemming from technological, mineralogical and chemical analyses carried out on the material from more than 35 sites in Central Syria, aiming to study pottery production and distribution modalities during the second half of the third millennium BC in Central Syria, to try to identify the location of production centres and to reconstruct the networks of exchanges. Combining the excavations results with the ceramic studies we attempted to set this previously unexplored region in its chronological and historical context.
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L'artisanat du verre dans le monde celtique au second âge du Fer : approches archéométriques, technologiques et sociales / La Tène Glass-making : archaeometric, technological and social approaches

Rolland, Joëlle 08 November 2017 (has links)
Ce travail de thèse s'attache à l'étude de l'artisanat du verre du second âge du Fer sous ses aspects économiques et sociaux. La méthode d'étude pluridisciplinaire développée a permis d'approcher les différentes étapes de production, de distribution et de consommation d'une production spécialisée, exclusivement dédiée aux ornements du corps. Les analyses élémentaires en LA-ICP-MS réalisées sur un corpus de plus de 700 objets montrent des évolutions dans les types de verres bruts utilisés par les verriers celtes et produits en Orient ainsi que dans les origines des matières premières. L'étude technologique utilisant l'ethnoarchéologie, l'expérimentation exploratoire des techniques et les études de collections, a conduit à une définition des savoir-faire moteurs et idéatoires impliqués dans la fabrication des parures en verre. La production nécessite l'importation de matières premières et la mobilisation d'artisans spécialisés. La définition et la description de ces savoir-faire montre une phase de simplification technique de la production qui pourrait être lié à une volonté de privilégier l'efficacité et le rendement pour répondre aux besoins d'une nouvelle clientèle. La reconstitution des étapes et des besoins de la production et de leurs évolutions a permis d'approcher les valeurs et les fonctions de signes des parures, redéfinissant ces objets comme des parures de luxe dont la production et consommation évoluent parallèlement à la hiérarchisation de la société laténienne. L'étude révèle une organisation de réseaux de biens, d'artisans et de structures de production, dédiés à la production d'objets de distinction et à des pratiques de consomma­tion ostentatoire. / This thesis aims to approach the Iron Age glass-making through a socio-economic perspective. To do so, a muldisciplinary method has been developed, combining archaeological data with archaeometrical and technological approaches. lt allowed us to reconstruct, step by step, the commodity chains analysis of this craft, only dedicated to jewelry produc­tions, from the raw material production, its transformation into items of adornments but also its distribution and its consumption processes by La Tène societies. The analysis on La Tène Glass characterization (done by LA-ICP-MS), including more than seven hundred glass abjects, permitted to distinguish sands from different origins used to make the imported natron base glass. It also highlighted different recipes according to the chemical features of the glasses. The technological approach, combining ethnoarchaeological and experimental referentials, shown the high-Ievels of expertise required to produce these objects. Moreover, glass abjects production required Near-Eastern raw material, implying transport over long distances and specialized and trained craftsmen. At the end of La Tène period, the obser­ved increase and simplification of production couId be linked with a choice of efficiency in response to new population categories' needs. Glass beads and bracelets are luxury productions and their consumption evolves alongside the hierarchisation of La Tène societies. This study reveals conspicuous consumption practices depending on the networks organization of goods, specialized craftsmen and production structures only dedicated to the production of objects used for distinction.
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La métallurgie du fer en France méditerranéenne de l'Antiquité au début du Moyen Âge : jalons d'une approche interdisciplinaire

Pagès, Gaspard 01 December 2008 (has links) (PDF)
Cette thèse de doctorat en archéologie propose un panorama sur la métallurgie du fer en France méditerranéenne de l'Antiquité au début du Moyen Âge. Pour se faire, elle se fonde sur une démarche archéologique dans laquelle est assimilée une approche archéométrique spécialement adaptée à l'analyse de la sidérurgie ancienne : la métallographie et la pétrographie.<br />Des inventaires bibliographiques précis sont dressés pour envisager le problème dans son ensemble et faire état des connaissances acquises par le passé, mais cette thèse s'ancre principalement sur les études inédites et détaillées de douze contextes métallurgiques dits témoins et significatifs de problématiques propres. Ces derniers sont documentés par l'ensemble des données archéologiques et, spécialement, sur la base d'une description rigoureuse des aménagements, du tri de près de vingt-huit mille pièces métallurgiques – objets et scories – et de l'analyse archéométrique de cent soixante-neuf d'entre elles.<br />Cette thèse est structurée autour des trois grandes activités qui se dégagent de la chaîne opératoire de la métallurgie du fer directe : la production du matériau fer – la réduction directe du minerai –, la fabrication des objets – leur forgeage – et le commerce du matériau fer sous une forme semi-finie – la circulation des demi-produits. Ainsi, à travers l'évolution de ces trois types d'activités économiques, il est possible de mettre en évidence les choix et les comportements qui ont été adoptés pour un même exercice des cadres antiques à l'orée de la réforme carolingienne pour, au final, contribuer à une meilleure connaissance de la société de l'époque romaine au début du Moyen Âge en Gaule du Sud.
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Approches archéométriques des productions faïencières françaises au XVIIIe siècle : le cas de la manufacture Babut à Bergerac (env. 1740 -1789)

Emery, Laetitia 26 June 2012 (has links) (PDF)
La faïence est une céramique caractérisée par son revêtement vitreux blanc opaque, grâce à l'adjonction d'oxyde d'étain ; sur ce fond on peut apposer les décors polychromes. Résultant d'une technologie abbaside (VIIIe siècle), elle connait son apogée en France au XVIIIe siècle. Les précédentes études menées sur la faïence moderne ont mis en évidence la nécessité de procéder à une approche pluridisciplinaire pour appréhender ce matériau complexe, ses techniques de fabrication, et cerner les enjeux de sa production. Ce travail de recherche s'inscrit dans la continuité pour s'élargir aux productions faïencières du Sud Ouest de la France quelques peu délaissées du point de vue archéométrique. La manufacture Babut, première faïencerie établie à Bergerac, fut sélectionnée dans ce but. La production perdure sur cinquante ans environ, jusqu'à la Révolution Française.En prenant en considération ces observations, cette thèse a permis tout d'abord d'identifier la production du point de vue des matériaux et des techniques, de mettre en place un référentiel géochimique, ainsi qu'établir un corpus stylistique de base pour cette manufacture. Ensuite l'étude a porté sur l'évaluation du potentiel de méthodes d'analyses non destructives pour l'attribution de provenance directe à partir de la surface des glaçures. Et enfin ce travail a permis d'examiner la place de la faïence bergeracoise et de sa production au sein du tissu industriel régional, et les replacer dans le contexte plus général de la production faïencière française à l'aube de la Révolution industrielle.
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Contribution des sciences archéologiques à la connaissance des choix techniques Mochica et Cajamarca : étude des matériaux céramiques du site de San José de Moro (VIIIe-Xe s. apr. J.-C., Pérou) / Contribution of archaeological sciences to understanding Mochica’s and Cajamarca’s technical choices : study of ceramics materials from San Jose of Moro (8th-10th c. A.D.)

Solar Velarde, Nino Vadick del 22 December 2015 (has links)
Les sociétés Mochica ou Moché (IIe-IXe s. apr. J.-C.) ont laissé un nombre important de sites archéologiques sur la côte nord du Pérou qui conservent des objets céramiques d’un caractère exceptionnel d’un point de vue morphologique, décoratif et technique. Ces dernières années, les céramiques Mochica ont été étudiées d’un point de vue archéologique et ethnoarchéologique. Notre étude vise à les étudier en employant les méthodes et les techniques de l’archéométrie. Nous proposons ainsi une étude croisée de sciences appliquées, d'archéologie et d’ethnoarchéologie pour tenter de répondre à des problématiques archéologiques parfaitement définies dans le temps (VIIIe-Xe s. apr. J.-C.) et dans l’espace (site archéologique Mochica San José de Moro dans la partie basse de la vallée de Jequetepeque). Nous nous interrogeons sur l’exploitation des ressources naturelles, la production et la consommation de céramiques rituelles. L’objectif de notre recherche est de discuter et de définir des choix techniques céramiques (locaux et régionaux) en définissant leurs spécificités: technologies, matières premières, importations ou productions locales. Cet apport permet de participer à la connaissance de l'histoire de cette civilisation et des civilisations contemporaines et voisines, notamment Cajamarca et Huari. Pour y parvenir, les principaux sujets de recherche qui ont été développés concernent l’étude des typo-chronologies Moché, l’étude archéologique des productions Mochica et Cajamarca, l’étude archéologique de l’exploitation des ressources en matières premières à l’échelle locale ou régionale, l’étude des procédés techniques employés dans la fabrication de céramiques découvertes à San José de Moro. Une discussion théorique est également menée sur les styles techniques des céramiques de ce site. Les résultats de nos recherches ont permis d’établir que les céramiques Mochica sont issues de processus productifs homogènes, d’affirmer que les objets à décoration polychrome ont été produits avec les mêmes matières employées pour la production des objets Mochica bichrome, et de définir que les potiers Mochica et Cajamarca n'ont pas échangé de matières premières pour la fabrication des pâtes céramiques. Enfin, l’existence des parallèles technologiques concernant les décors des céramiques entre ces deux sociétés, a été démontrée. / Mochica or Moche societies (2nd-9th c. A.D.) left a significant number of archaeological sites on the north coast of Peru which preserve ceramic objects of an exceptional character of a morphological, ornamental and technical point of view. In recent years, the Mochica ceramics have been studied by archaeological and ethnoarchaeological approaches. The first aim of our research is to study them thanks to the methods and the techniques of the archaeological sciences. In this context, we developed a crossed study of applied sciences (physico-chemical analyses of materials), archaeology and ethnoarchaeology approaches to try to answer archaeological problems perfectly defined in time (8th-10th c. A.D.) and space (archeological Mochica site of San José de Moro). The questions deal with the exploitation of raw material resources, the production, and in particular, the consumption of ritual ceramics. The major aim of our research is to discuss and define ceramic technical styles by defining technologies, raw materials, imports or local productions, in order to characterize and understand the history of this civilization and the history of contemporary and nearby civilizations (Cajamarca and Huari). The main subject in this research concerns the study of typo chronologies Moche, the archaeological study of the Mochica and Cajamarca productions, the archaeological study of the exploitation of the resources in raw materials at a local or a regional level, the study of the technical processes of ceramic productions discovered at San José of Moro. Then a theoretical discussion is carried out about the technical styles of ceramics preserved on the site. To conclude, our studies allowed, for example, to establish that Mochica ceramics were elaborated on homogeneous productive processes, to assert that Moche objects with poly-chrome decoration were produced with the same raw materials used for the production of Moche objects with bi-chrome decoration, and to define that Mochica and Cajamarca potters did not exchange raw materials for manufacturing ceramic bodies. Finally, the existence of technological parallels between these two societies, particularly as regards the decorations of ceramics, has been demostrated.
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Genèse de faciès calcitiques : mondmilch et coralloïdes : étude multiphysique des concrétions de la grotte laboratoire de Leye (Dordogne) / Formation process of some calcitic facies : moonmilk and coralloids : Multiphysical study of concretions from the Leye laboratory cave (Dordogne)

Bassel, Léna 13 December 2017 (has links)
La conservation du patrimoine constitué par les grottes ornées paléolithiques, fragile car très ancien, est un enjeu capital. Dans ce cadre, une approche taphonomique de l’état de surface des parois est envisagée à travers l’étude des concrétions qui recouvrent les parois de grottes. Ceci est primordial pour la compréhension de leurs mécanismes de genèse et de développement qui s’opèrent à l’échelle d’une grotte, d’une salle, d’une paroi ou d’un panneau orné. En effet, ces concrétions peuvent recouvrir de manière partielle ou totale des peintures ou gravures sous-jacentes. L’étude réalisée ici porte sur la caractérisation multiphysique et la variabilité spatiale de deux types de concrétions calcitiques, le mondmilch et les coralloïdes, qui sont fréquemment retrouvés dans les grottes ornées. Elle a été menée principalement dans une grotte laboratoire, la grotte de Leye, à Marquay (Dordogne, France), dépourvue d’intérêt archéologique et située dans la vallée de la Vézère, l’une des régions les plus riches en grottes ornées de France. La composition chimique et la structure des revêtements calcitiques ont été déterminées par l’utilisation conjointe de méthodes de caractérisation physico-chimique comme la spectroscopie sur plasma induit par laser (LIBS) et la spectroscopie Raman, couplées à des observations morphologiques en microscopies optique et électronique. Les coralloïdes, qui ont été très peu étudiés jusqu’à aujourd’hui, ont fait l’objet d’une attention particulière. La mise en perspective des résultats des analyses physico-chimiques portant sur les concrétions, avec d’une part des données concernant l’environnement souterrain telles que le comportement climatique et hydrologique de la cavité, la présence de micro-organismes, et d’autre part des données relatives à l’isotopie et à la datation de la calcite, permet de discuter les hypothèses de formation des faciès. Enfin, l’analyse statistique d’une base de données de cavités constituée à l’échelle de la vallée de la Vézère contribue à alimenter la réflexion sur les paramètres corrélés à la présence des concrétions. / Paleolithic ornated cave conservation is an issue of major interest for curators who are facing several kinds of alterations. The study of speleothems covering cave walls is crucial to have a better understanding of their formation processes at the scale of a cave, a wall, or a panel. They can indeed, partially or totally, cover paintings and engravings. The present work focuses on the physicochemical characterization and spatial variability of two calcitic concretions, moonmilk and coralloids, that are frequently found in prehistoric caves. This study was conducted in a laboratory-cave called the Leye cave (Marquay, France), a cavity affected by these two types of concretions, but without archeological art and located in the Vézère valley (Dordogne, France), a region with a high density of prehistoric caves. Chemical composition and internal structure of these concretions were obtained by combining physicochemical characterization methods like Raman spectroscopy and Laser Induced Breakdown Spectroscopy (LIBS) coupled with morphological observations. We pay particular attention to coralloids, which were far less studied than moonmilk up to now. Environmental conditions such as climatology and hydrology of the cave, as well as the presence of microbial activity are taken into account in order to interpret the results. Putting these results in perspective with dating and isotopic data allows to discuss different assumptions regarding the formation scenario of these concretions. Finally, a statistical analysis on a database of caves established at the scale of the Vézère valley provides information regarding the correlation between some particular parameters and the presence of the concretions.

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