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L’armure du XIIIe au XVIIe siècle en Europe : une approche matérielle. Production, nature et circulation du métal / Armor in Europe between the 13th and the 17th Century : a material approach. Metal production, nature and exchanges

Berard, Emilie 29 June 2019 (has links)
Ce projet s’intéresse à un objet particulier : l’armure. Celle-ci, dont la fonction première était de protéger le combattant, s’est adaptée entre le XIIIe et le XVIIe siècle aux bouleversements qu’ont connu les pratiques de guerre et l’organisation des armées dans cette période. L’armure pouvait aussi avoir une autre fonction, celle de distinguer socialement son porteur. Ainsi, à la fin du Moyen Âge l’armure est à la fois un objet de grande consommation et d’usage courant mais également un produit de luxe. Sa fabrication, dominée par différents centres de productions internationaux comme les villes Milan et Nuremberg, demandait un savoir-faire spécifique pour travailler et mettre en forme le métal.Dans le but d’éclairer d’une part les techniques et savoir-faire anciens, d’autre part la circulation et les échanges dans l’espace européen, ce projet aborde l’étude de l’armure par sa matérialité, en mettant en œuvre une approche archéométallurgique. Un corpus spécifique, de plus d’une centaine d’objets, caractéristique de l’évolution de l’équipement défensif des combattants mais également des grands centres de production européens a ainsi été constitué. L’analyse du métal a permis de déterminer la nature des matériaux employés ainsi que les techniques de fabrication de ces objets. L’étude des inclusions non métalliques a quant à elle permis de discuter de l’origine géographique du métal utilisé pour la fabrication des pièces.De façon générale, les résultats ont montré l’emploi d’alliages de natures variées, parfois très hétérogènes pour réaliser les plates d’armures. Néanmoins en moyenne le métal employé possède une dureté proche de celle d’un acier homogène à 0,4-0,5% de carbone. Les alliages trempés de dureté élevée demeurent très minoritaires dans le corpus étudié. Des spécificités ont néanmoins été relevées, comme l’utilisation d’un matériau spécifique, associant plusieurs feuilles de métal aux propriétés différentes qui pouvait offrir à l’armure de meilleures propriétés défensives. Les informations acquises ont également permis d’étudier les pratiques mises en œuvre par les armuriers que ce soit pour la fabrication d’une armure complète, la production massive de pièces en « série », ou issues d’un même atelier. Les résultats relatifs à la nature et au travail du métal nous ont ainsi amené à questionner le rôle du maitre armurier qui signait les objets et la signification de cette signature pour un atelier. / The project focuses on a specific object: armor. Between the 13th and early 17th centuries, war practices have undergone major changes, both on the technological level, as well as the organizational one. Accordingly, defensives arms were adapted to the new needs in order to protect their owners. Armor was also in some cases a mark of social distinction. Thus, at the end of the Middle Ages, armor was both an object for everyday military use, massively produced, and a luxury attire. Its fabrication was dominated by several prestigious European centers of production like Milan and Nuremberg and required specific technical skills to shape the metal.In order to shed light on some of the techniques and ancient skills, along with the circulation and exchanges in the European space, this project addresses the study of armor through its materiality, by implementing an archeometallurgical approach. A specific corpus of over a hundred artefacts was collected, characteristic of the evolution of the defensive equipment of the fighters but also of the great European centers of production. Physicochemical analysis of the metal can decipher its nature and reveal the technical skills of the craftsmen. Non metallic phases analysis has allowed to test hypotheses on the provenance of the materials employed.Overall, the results showed the use of alloys of varying nature, sometimes highly heterogeneous, to realize the plates of armor. However, on average the metal employed has a hardness close to a homogeneous steel with 0.4-0.5% carbon. Hardened alloys of high hardness remain very minor in the studied corpus. Specificities were nevertheless noted, such as the use of a specific material, combining several sheets of metal with different properties that could offer better defensive properties. The information acquired also allowed to study the workshop practices implemented by the armorers, whether for the manufacture of a complete set of armor, the mass production of "serial" pieces, or those originating from the same workshop. The results relating to the nature and hammering of the metal have led us to question the exact nature of the intervention of the master armorer who signed the artefact and the significance of the signature of a workshop.
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L'utilisation du fer dans l'architecture gothique : les cas de Troyes et de Rouen.

L'Heritier, Maxime 27 February 2007 (has links) (PDF)
Le fer fait partie intégrante de la conception initiale des églises gothiques rouennaises et troyennes. Dès le XIIIe siècle, il y est employé en dizaines de tonnes dans les armatures de vitraux. On le retrouve également dans la maçonnerie et dans la charpente sous forme de tirants, de chaînages structurels et de petites pièces, agrafes et goujons, servant à attacher les nombreux éléments de décor. Ses nombreux usages ainsi que les questions du rôle, des quantités, de l'origine et du coût de ces fers sont abordés par une étude interdisciplinaire alliant prospections dans le bâti, recherches dans les sources écrites et l'étude métallographique de 74 échantillons de fer prélevés in situ. Ces analyses permettent aussi de rendre compte de la nature et de la qualité du matériau employé, des caractéristiques du travail de forge et de comprendre l'influence des mutations de la métallurgie médiévale (marteau hydraulique, filière de réduction indirecte) sur l'emploi du fer dans la construction.
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Le cuivre dans tous ses états : métallurgie de la période Thulé (750 à 1900 de notre ère) dans la région du golfe du Couronnement

Treyvaud, Geneviève January 2007 (has links)
No description available.
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Samrit. Étude de la métallurgie du bronze dans le Cambodge angkorien (fin du XIe – début du XIIIe siècle) / Saṃrit. Study of bronze metallurgy in Angkorian Cambodia (late 11th–early 13th century)

Vincent, Brice 02 February 2012 (has links)
Active pendant près d’un millénaire, la métallurgie du bronze khmère se distingue par une remarquable continuité et par la production aussi bien d’images sacrées que d’objets les plus divers et le plus souvent cultuels. Cette tradition métallurgique sera appréhendée dans le cadre de notre thèse à travers l’analyse d’une période de production spécifique comprise entre la fin du XIe et le début du XIIIe siècle, celle-ci ayant l’intérêt d’avoir fourni la plupart des vestiges en bronze jusqu’ici conservés. Sans négliger les approches "classiques" généralement retenues pour étudier les bronzes khmers, ce travail aura pour principal objectif de caractériser les savoir-faire techniques alors maîtrisés par les bronziers angkoriens. Après un nécessaire ancrage historique au sein d’un royaume khmer dominé par la dynastie de Mahīdharapura et par plusieurs grands centres politico-religieux dont Yaśodharapura / Angkor, la production étudiée sera présentée dans ses grandes lignes sous deux angles complémentaires, typologique et fonctionnel. L’épigraphie khmère sera ensuite sollicitée afin de fournir des premiers éléments quant aux pratiques et aux savoirs métallurgiques attestés au cours de l’époque angkorienne, à la fois pour le bronze, ou saṃrit en vieux khmer, et pour d’autres métaux. Un corpus raisonné de 167 statues et objets en bronze, issus de plusieurs collections muséales et soumis à diverses techniques d’examen et d’analyse, aidera enfin à reconstruire les séquences de travail de la chaîne opératoire présidant à la réalisation d’un bronze. Parmi celles-ci, les pratiques de fonte, bien documentées grâce aux résultats apportés par de récentes analyses élémentaires, feront l’objet d’un développement particulier. / Active for almost a millennium, Khmer bronze metallurgy is characterized by a remarkable continuity and by the production of sacred images as well as of objects of the most varied kind, but usually for ritual practices. This metallurgical tradition will be considered in the framework of our thesis through the analysis of a specific period of production that lies between the late eleventh and early thirteenth century, the latter having the advantage of providing the most numerous bronze remains conserved thus far. Without neglecting the "classical" approaches generally used to study Khmer bronzes, this work will serve primarily to characterize the technical know-how then mastered by Angkorian bronze craftsmen. After a necessary anchorage in history in a Khmer kingdom dominated by the Mahīdharapura dynasty and several major political and religious centers including Yaśodharapura / Angkor, the studied production will be presented in two complementary perspectives, typological and functional. Khmer epigraphy will then be solicited to provide the first elements on metallurgical knowledge and practices attested during the Angkorian period, both for bronze, or saṃrit in Old Khmer, as well as for other metals. An annotated corpus of 167 images and objects in bronze, from several museum collections and subject to various technical examinations and analyses, will finally aid in rebuilding the workflows of the chaîne opératoire governing the production of a bronze. Among these, foundry practices, well-documented by the results provided by recent elemental analyses, will be the object of deeper study.
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Production et circulation du Fer en Lorraine (VIe siècle avant J-C - XVe siècle ap. J-C) / Production and Circulation of Iron in Lorraine (6th c. BC – 15th c. AD)

Disser, Alexandre 06 November 2014 (has links)
L’espace lorrain a connu, au cours des XIXe et XXe s., une intense activité sidérurgique reposant sur la réduction d’un minerai sédimentaire, la Minette lorraine. Paradoxalement, on a longtemps considéré qu’aucune activité de production liée à l’exploitation de ce minerai n’avait pris place dans cette région avant l’époque contemporaine. Un programme de recherche initié il y a 25 ans a par ailleurs totalement renouvelé la perception de l’histoire sidérurgique de cet espace. Les activités de production s’y sont déroulées de manière sporadique dès les âges du Fer, avant de prendre de l’ampleur au cours de la période médiévale. Les recherches menées permettent une première appréhension de l’évolution des modes de production du fer en Lorraine à différentes époques, mises en perspective dans leur contexte européen. Toutefois, les modalités de distribution du métal produit restent largement méconnues, du fait de l’indigence relative des sources historiques à cet égard. Une première perception des circuits de distribution du fer se développant au sein de l’espace lorrain est exposée dans ce mémoire, contribuant à l’appréhension des usages du fer à différentes époques.Une méthodologie développée récemment par le Laboratoire Métallurgies et Cultures et le Laboratoire Archéomatériaux et Prévision de l’Altération, reposant sur la caractérisation chimique des déchets associés à la réduction du minerai et des inclusions présentes dans les produits sidérurgiques, a été employée dans ce but. Ce travail interdisciplinaire propose par ailleurs de nouveaux développements en termes de traitement statistique multivarié de l’information chimique, contribuant ainsi à répondre aux problématiques développées.Un référentiel géochimique, constitué d’une base de données préexistante et d’informations nouvelles acquises à l’occasion de prospections archéologiques, offre une perception nouvelle de la diversité chimique caractérisant les activités sidérurgiques anciennes au sein de l’espace lorrain et de ses marges. Des ensembles géochimiques de production ont ainsi été mis en évidence. Plusieurs contextes de consommation ont ensuite été considérés, offrant un éclairage sur les circuits de distribution du fer aux époques anciennes en Lorraine. Une démarche statistique, reposant sur l’emploi d’analyses descriptives et de modèles prédictifs, a été appliquée en ce sens, après avoir été éprouvée par l’étude d’ateliers sidérurgiques pour lesquels l’utilisation d’un minerai en particulier est assurée par le contexte archéologique.Les résultats obtenus permettent de préciser, parfois à l’encontre des hypothèses formulées au préalable, les pratiques d’échange du fer à différentes époques, en regard de nos connaissances quant aux modes de production sidérurgiques. Des discussions portant sur le rôle joué par le travail du fer au sein des sociétés anciennes sont initiées à la lumière des informations nouvellement acquises. / Lorraine was, during the 19th and 20th c., one of the most important ironmaking areas worldwide, relying on the use of a sedimentary ore, the Minette lorraine. Paradoxically, it has long been thought that no iron was produced using this ore before the modern era. A research program initiated 25 years ago totally renewed our perception of its metallurgical history. Production activities were indeed sporadically performed since the Iron Age, before drastically increasing during medieval times. Research performed allows a first apprehension of the ironmaking activities’ forms in Lorraine and their evolution through successive periods, put into perspective in the European context. Iron trade and circulation remain however largely unknown, due to the lack of historical sources. A first insight of the trade networks relative to iron products extending throughout Lorraine and its fringes is exposed in this thesis, contributing to the perception of the use of iron in different periods.A methodology recently developed by the Laboratoire Métallurgies et Cultures and Laboratoire Archéomatériaux et Prévision de l’Altération, relying on the chemical characterization of smelting slags and slag inclusions entrapped in iron products, was employed to that purpose. This interdisciplinary work also offers new developments in the multivariate statistical treatment of chemical information, and contributes to answering the issues raised at the beginning of this work.A geochemical reference set, comprised of a pre-existing database and new information gathered on archaeological surveys performed during this work, was set up. It provides a new perception of the chemical diversity characterizing iron smelting activities within Lorraine and its fringes. Geochemical production sets were emphasized in doing so. Several iron consumption contexts were then considered, offering the possibility of shedding light on iron spreading networks during ancient times in Lorraine. A statistical approach, relying on the use of both descriptive statistical analyses and predictive modelling, was applied to that purpose. It was beforehand tested by studies performed on workshops for which the use of a given ore is attested by archaeological records.Results allow enlightening, sometimes against formerly formulated hypotheses, the practices in terms of the iron’s trade through different periods, facing our current knowledge about iron production modes. Benefiting from newly gathered information, discussions about the role played by ironworking activities among ancient societies are initiated.

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