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L'utilisation du fer dans l'architecture gothique : les cas de Troyes et de Rouen.

L'Heritier, Maxime 27 February 2007 (has links) (PDF)
Le fer fait partie intégrante de la conception initiale des églises gothiques rouennaises et troyennes. Dès le XIIIe siècle, il y est employé en dizaines de tonnes dans les armatures de vitraux. On le retrouve également dans la maçonnerie et dans la charpente sous forme de tirants, de chaînages structurels et de petites pièces, agrafes et goujons, servant à attacher les nombreux éléments de décor. Ses nombreux usages ainsi que les questions du rôle, des quantités, de l'origine et du coût de ces fers sont abordés par une étude interdisciplinaire alliant prospections dans le bâti, recherches dans les sources écrites et l'étude métallographique de 74 échantillons de fer prélevés in situ. Ces analyses permettent aussi de rendre compte de la nature et de la qualité du matériau employé, des caractéristiques du travail de forge et de comprendre l'influence des mutations de la métallurgie médiévale (marteau hydraulique, filière de réduction indirecte) sur l'emploi du fer dans la construction.
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De Ta Prohm au Bayon, Analyse comparative de l'histoire architecturale des principaux monuments du style du Bayon

CUNIN, Olivier 29 October 2004 (has links) (PDF)
Cette étude a pour principal objectif l'élaboration de la chronologie relative du vaste programme architectural de Jayavarman VII dont le royaume englobait la totalité du Cambodge et une large partie de la Thaïlande à la fin du XIIe siècle. La construction de la chronologie générale des monuments dits du style du Bayon s'est appuyée sur une analyse archéologique des principaux temples de cette période complétée par une étude stylistique basée sur les travaux de Ph. Stern [Ph. Stern, 1965]. Ces résultats ont été complétés et partiellement validés par une étude archéométrique portant sur le comportement magnétique du grès, principal matériau constituant ces monuments.<br />La chronologie locale et globale des monuments du style du Bayon a permis la mise au jour de quatre classes typologiques de temples régissant l'ensemble du programme architectural du Jayavarman VII. Il a été, de plus, possible de déduire quelles parties de celui-ci était exécutée dès 1191, date de consécration du Preah Khan d'Angkor. Cet essai de datation absolue des monuments du style du Bayon découle de l'analyse comparative de la chronologie relative de Ta Prohm et du Preah Khan d'Angkor avec leur description et la distribution de leur population divine qui en ont été faites dans les inscriptions de leur stèle respective.
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Etude des ensembles thermaux de Cimiez (Nice, Alpes maritimes) / Study about the thermae complex of Cimiez (Alpes Maritimes)

Ardisson, Sandrine 11 January 2016 (has links)
Les trois ensembles thermaux réunis dans le quartier de Cimiez constituent les principaux témoins de la ville antique, pourtant aucune étude de fond n’avait jamais été réalisée à ce jour. L'analyse des trois thermes que nous proposons se base sur un réexamen complet et critique des données de fouilles et des découvertes anciennes, ainsi qu’un inventaire exhaustif des vestiges conservés sur le site. Bien que connus du public de très longue date, les complexes thermaux de Cimiez conservent une grande part d’inconnu, à commencer par leur chronologie, absolue et relative, mais aussi la raison d'un tel regroupement. Si le réexamen d’une partie du mobilier archéologique issu des fouilles anciennes menées sans stratigraphie ni exhaustivité, a permis la réalisation de plusieurs travaux universitaires, il n’a jamais apporté de données tangibles permettant de les mettre en perspective avec le bâti et son évolution. Nous avons ainsi tenté de proposer un phasage à ces constructions et reconstructions, à partir, d’une part des contacts et relations entre chaque structure bâtie et d’autre part, d’une réflexion sur les techniques et matériaux employés. Notre étude s’est également portée sur l'organisation et l’évolution du quartier thermal à vocation hygiénique, depuis la mise en place du réseau hydraulique (aqueduc et château d'eau) préfigurant l'aménagement du quartier, jusqu’à la phase optimale de son utilisation où les trois thermes fonctionnent concomitamment. L'examen de la durée de fonctionnement, la mise en lumière de modifications dans les parcours des usagers, voire même dans la typologie des bâtiments, apportent des données intéressantes sur l’évolution de la pratique balnéaire, et plus généralement les usages sociaux, observables à l’échelle de l’Empire. Ces constats, rendus possibles par l’examen attentif de la totalité des vestiges en place, permettent de replacer l’analyse du groupement thermal de Cimiez dans un contexte et un cadre bien plus vaste. Enfin, ces évolutions témoignent de la continuité de l'activité et de la vocation thermale de ce quartier jusqu'à l'Antiquité tardive.Les résultats de notre recherche pourront apporter des éléments concrets à une campagne de réhabilitation déjà entamée dans le cadre du Plan Patrimoine Antique pour le frigidarium des thermes du Nord et à poursuivre dans l’urgence, afin de protéger de la dégradation manifeste, ces monuments et ce quartier remarquables, uniques dans le département des Alpes-Maritimes. / The treble complex of thermae which is assembled in the district of Cimiez is the most important testimony of the antique town; nevertheless, no study had been so far thoroughly realized. The analysis of the three thermae which we are proposing is founded upon a full and critical new examination of the old excavations and finds data, as well as a complete inventory of the vestiges remaining on the place. Although it is well known by the public since a long time, the thermae complex of Cimiez holds a great part that is still unknown, such as their absolute and relative chronology and also the ground of their assembling. The review of some part of the archeological material brought by old excavations which were conducted without stratigraphy nor exhaustivity, enabled many universitary studies but it did not bring concrete data which would have enable a relation between them, the building and its evolution. Thus, we tried to propose a periodicity of these buildings and re-buildings, from, on one side, contacts and relations between each building structure and, on the other side, a reflection about the technology and the material that was used. Our study concerns also the organization and evolution of the thermae district with its sanitary office, from the setting in of the hydraulic network (aqueduct and waterworks), first step toward the district modelling, until the time of its full use when the three thermae worked together. Studying how long it was working, what were the changes in the users moves and even in the buildings typology brings interesting data about the evolution in the way of bathe and more generally about the social uses on the scale of the Empire. These results enabled by the strict study of the whole vestiges remaining on the place allow us to set the analysis of the thermae complex of Cimiez in a much wider frame. Finally, these evolutions prove the continuous activity and the thermal function of this district until the late Antiquity. The results of our research can bring concrete elements for the purpose of a rehabilitation campaign which began already for the frigidarium of the north thermae with the “Plan Patrimoine Antique” and which should be urgently followed, in order to protect against obvious damage these noteworthy monuments and district which are unrivalled in the Alpes Maritimes department.
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L'archéologie du bâti entre étude des vestiges médiévaux et politique patrimoniale : une étude historique et épistémologique / The archaeology of building between the study of medieval remains and the cultural heritage policy : an historical and epistemological analysis

Vanetti, Alice 01 December 2017 (has links)
L'archéologie du bâti est une spécialité de l'archéologie qui se développe en Europe entre les années 1990 et 2000. Elle est généralement indiquée comme ce domaine de recherche qui s'occupe de l'étude des bâtiments historiques, de préférence médiévaux, à travers l'application des méthodes et des problématiques de recherche propres à l'archéologie. La lecture des publications qui concernent l'archéologie du bâti dans les pays où elle est employée, montre toutefois des sensibles différences quant aux méthodes employées et aux objectifs poursuivis lors des recherches. Cette hétérogénéité est révélatrice des contenus que les archéologues lui attribuent, qui dans chaque pays sont différents. Ce travail s'attache à saisir le statut actuel de l'archéologie du bâti en France, en Italie et en Suisse, des ``pays phares'' de cette spécialité, et à en mettre en évidence les similitudes et les différences à travers une approche à la fois historique et épistémologique. Puisque l'essor de l'archéologie du bâti résulte de la rencontre entre deux pôles principaux, l'étude des vestiges médiévaux d'une part, la politique patrimoniale de l'autre, nous rendons compte en premier lieu du développement de l'intérêt pour les vestiges médiévaux dès le XIX siècle siècle à aujourd'hui. Cette première analyse, conduite à l'échelle de chaque pays, nous permet de déceler les caractères principaux de ce substrat national d'où l'archéologie du bâti est issue, ce qui nous conduit, dans un second temps, à définir les contours des premières propositions d'archéologie du bâti et, de là, à rendre compte du statut actuel de cette spécialité dans les pays considérés. / The archeology of building is a specialism of the archeology that emerge in Europe between 1990 and 2000. It is generally described as this field of research which deals with the study of the historical buildings, especially medieval, through the application of methods and topics of archeology. The literature on archaeology of buildign where it is used, however, shows significant differences either in the methods and in the objectives pursued during the research. This heterogeneity revelas the differents visions that the archaeologists attribute to the archaeology of building, which in each country are different. This work seeks to define the current status of the archeology of buildings in France, Italy and Switzerland, the "flagship countries" of this specialism, and to highlight the similarities and differences through a both historical and epistemological analysis. Since the rise of the archeology of the building results from the meeting between two main poles, the study of the medieval remains on the one hand, and the cultural heritage policy on the other, we first report on the development of interest in medieval remains from the XIX century to today. This first analysis, carried out at the scale of each country, enables us to detect the main characteristics of this national substratum from which the archeology of the building is derived, which leads us in a second time to define the contours of first proposals for the archeology of building and, hence, to account for the present status of this specialism in the countries considered.
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L'abbatiale de Baume-les-Messieurs à l'époque romane : histoire d'un chantier. / The abbey of Baume-les-Messieurs during the romanesque period : the history of a construction site

Bassi, Marie-Laure 02 April 2013 (has links)
Le monastère bénédictin de Baume-les-Messieurs, attesté dans les textes à la fin du IXe siècle, est avec celui de Gigny à l’origine de la fondation de l’abbaye de Cluny. Deux siècles plus tard, Balma figure parmi les plus importants établissements monastiques de l’actuelle Franche-Comté, et son église est considérée dans l’historiographie régionale comme un des édifices phares de la période romane. Pour autant, l’église abbatiale attendait toujours une étude monographique que nous avons souhaité développer par les méthodes, notamment, de l’archéologie du bâti. Les investigations archéologiques réalisées entre 2006 et 2012 ont renouvelé pleinement nos connaissances sur le parti architectural primitif de l'église romane et ont permis d’identifier différentes phases de construction. L’étude du bâti, conjuguée aux résultats de la fouille archéologique du chœur, a révélé une première phase constructive datée du début du XIe siècle qui se caractérise par un parti architectural ambitieux et insoupçonné jusqu’alors, où la monumentalité du chevet s’exprimait par cinq chapelles échelonnées, encadrées de deux puissantes tours de clocher érigées à l’extrémité des bras du transept. Une seconde phase romane est identifiée au moment du voûtement de l’ensemble de la nef. Cette solution est révélatrice des expériences précoces sur le voûtement qui se manifesta dans le Jura et, plus largement, dans la vallée de la Saône, dès les années 1020-1030. Cette seconde campagne de travaux se caractérise également par une recherche de nouveaux effets plastiques des parois extérieures, avec la présence d’un registre de lésènes et d’arcatures aveugles. Les choix constructifs et décoratifs adoptés au cours du XIe siècle pour l’abbatiale Saint-Pierre de Baume, placent l’édifice au cœur de cette nouvelle expression architecturale du « premier art roman » qui se diffusa, de manière plus ou moins concomitante, dans plusieurs foyers à travers l’Europe. La reconstruction d’une vaste église abbatiale à partir du début du XIe siècle traduit également les besoins d’une communauté monastique en pleine expansion et reflète la puissance, au moins temporelle, de l’établissement / The Benedictine monastery of Baume-les-Messiers, attested in the textual sources at the end of the ninth century, is, along with Gingy, at the origin of the foundation of the abbey of Cluny. Two centuries later Balma figures among the preeminent monastic establishments in modern day Franche-Comté, and its church appears in the regional historiography as one of the stand out buildings of the Romanesque period. In spite of this, however, until recently the abbatial church still lacked a monographic study of the type that it was our intention to carry out, through the use of methods such as building archaeology. The archaeological investigations carried out between 2006 and 2012 have completely reshaped our understanding of the architectural layout of the earliest phase of the Romanesque church and have allowed us to identify a number construction phases. The study of the upstanding building, allied with the results of the archaeological excavations of the chancel, have revealed an initial phase of construction dateable to the beginning of the 11th century, which is characterised by an ambitious and hitherto unexpected architectural layout, in which the monumentality of the chevet is expressed through a series of five staggered chapels, framed by two imposing bell towers positioned at either extreme of the transept. A second Romanesque phase is discernable at a point in which the nave ensemble undergoes alteration, becoming vaulted. This modification is indicative of the early experimentation with vaulting that came about in the Jura, and more generally in the Saône valley, during the years 1020-1030. This second building campaign is also characterised by a considerable amount of experimentation in new forms of decorative features on the external walls, expressed through the inclusion of a series of lesenes and blind arcades. The architectural and decorative choices adopted throughout the course of the 11th century for the abbatial church of Saint-Pierre of Baume place the building firmly at the forefront of the new architectural expression of early Romanesque art, which was expanding more or less concomitantly, appearing in numerous centres throughout Europe. Moreover, this reconstruction of a large abbatial church from the 11th century onwards, conveys the wishes of a flourishing monastic community and reflects the power, albeit temporary, of the establishment
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Architecture virtuelle et représentation de l'incertitude : analyse de solutions de visualisation de la représentation 3D : Application à l'église de la chartreuse de Villeneuve lez Avignon (Gard) et à l'abbaye de Saint-Michel de Cuxa (Pyrénées-Orientales) / Virtual architecture and uncertainty : analysis of solutions of the 3D visualization : Application to the church of the Charterhouse of Villeneuve lez Avignon (Gard, France) and the abbey of Saint-Michel-de-Cuxa (Pyrénées-Orientales, France).

Favre-Brun, Aurélie 13 December 2013 (has links)
La question de l’incertitude dans la représentation de l’architecture n’est pas nouvelle. Des figurations anciennes montrent des différences de traitement des structures existantes et des éléments disparus. L'émergence des outils numériques et l’utilisation de la 3D en archéologie du bâti depuis 1990 ont offert aux archéologues de nouvelles possibilités de représentation de l’incertitude. Mais les restitutions 3D n’expriment pas toujours l’authenticité historique. Des règles ont été écrites, fondées sur la transparence et la traçabilité du processus d’étude et de construction de la représentation 3D. Les recherches dans ce domaine ont porté sur l'expression et la perception de l’incertitude avec, notamment, le développement de dispositifs visuels qui traduisent l’état des connaissances. Qu’il s’agisse de systèmes d’informations liant représentations 3D et sources documentaires ou de l’application de variables visuelles aux représentations, les propositions apportent des réponses étudiées dans ce travail de thèse. Certaines approches ont été appliquées à la chartreuse de Villeneuve lez Avignon (Gard) et l’abbaye Saint-Michel de Cuxa (Pyrénées-Orientales). A partir des sources documentaires, études archéologiques et relevés numériques, des modèles 3D ont été construits. Nos recherches nous ont poussées à nous interroger sur les incertitudes de ces informations et sur les moyens de les visualiser. Les approches et méthodologies mises en place dans cette thèse soulignent le caractère pluridisciplinaire du travail, mêlant connaissances archéologiques et exploitation des instruments numériques pour l’acquisition, le traitement et la visualisation des données en 3D. / The item of uncertainty into the architecture representation is not new. The ancient figurations showed differences in visual processing between existing structures and missing elements. Since the 1990’s, the emergence of digital tools and the use of 3D in virtual archaeology have offered to the archaeologists new possibilities to represent the uncertainty. But the 3D restitution is not always express the historical authenticity. This is in this context that rules were written, based on the transparency and the traceability of the process of study and the construction the three-dimensional representation. Researches in the domain of the uncertainty representation have concerned the modalities of expression and perception of the uncertainty with, especially, the development of devices able to translate the state of the knowledge. Whether information systems linking 3D representations and documentary sources or application of visual variables, the different propositions on the definition of uncertainty and its representation modes allowed to experiment some of these approaches to the charterhouse of Villeneuve lez Avignon (Gard, France) and the benedictin abbey of Saint-Michel-de-Cuxa (Pyrénées-Orientales, France). From the documentary sources, archaeological studies and digital data, 3D models have been built. But our researches led us to think about the uncertainties of those information and on ways to visualize them.The approaches and methodologies produced in this thesis underline the multidisciplinary of the work, mixing archaeological knowledge and the exploitation of the digital instruments for the acquisition, the treatment and the visualization of data in 3D.
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Archéologie du bâti mégalithique dans l'ouest de la France / Megalithic building archaeology in Western France

Cousseau, Florian 06 December 2016 (has links)
La recherche mégalithique récente sur les tumulus néolithiques dans l'ouest de la France s'intéresse de plus en plus à l'architecture dans son intégralité. Cependant, nos connaissances restent inégales. Les données architectoniques, liées au chantier de construction, sont quasi inexistantes comparées aux données architecturales, sur les aspects formels et ornementaux. De même, les deux sont plus nombreux pour les blocs de gros module (orthostates et tables de couverture) que pour les maçonneries en pierre sèche qui composent pourtant majoritairement les masses tumulaires. Cette thèse a donc pour but d'équilibrer et d'améliorer notre compréhension de ces architectures grâce au développement d'une méthodologie adéquate à la lecture de l'ensemble des élévations. Elle adapte l'archéologie du bâti, utilisée pour les édifices historiques, aux principes de l'architecture mégalithique. Son application comprend deux étapes. La première concerne des édifices de plan circulaire, peu étudiés. Les sites examinés sont le cairn III du tumulus C de Péré à Prissé-la-Charrière (Deux-Sèvres), l'édifice B de la nécropole de la Boixe à Vervant (Charente) et la Motte de la Jacquille à Fontenille (Charente). Cette étape aboutit à une synthèse globale sur les tumulus de ce type. La deuxième étape vise à comprendre l'évolution à la fois architectonique et architecturale des édifices mégalithiques. Elle inclue l'étude du tumulus de Carn à Ploudalmezeau (Finistère), ainsi que celle du long tumulus sud de Barnenez à Plouezoc'h (Finistère), tous deux mis au jour par P.-R. Giot, dont les fouilles laissaient supposer des phasages complexes. De plus, ces deux édifices contiennent la quasi-totalité des voûtes en encorbellement en bon état dans l'ouest de la France, ouvrant un axe de recherche particulier sur ce type de couverture.La synthèse des études architecturales de ces différents sites permet un bilan sur l'approche méthodologique des architectures mégalithiques, et amène des discussions et des perspectives d'études sur les temps de la construction et l'évolution architecturale pour l'ensemble du mégalithisme dans l'ouest de la France. Cette synthèse offre également une nouvelle vision des sociétés néolithiques qui ont commandé, construit, utilisé, aménagé et abandonné ces architectures. / Recent megalithic research on Neolithic tumulus in western France takes more and more interest in architecture in its entirety. However, our knowledges remain uneven. The architectonic data, related to the construction site, are almost nonexistent compared to the architectural data, about the formal and ornamental aspects. Moreover, both are more numerous for the massive blocks (orthostats and cap stones) than for the dry stone masonry which however is the predominant part of a tumulus. This thesis aspires to balance and improve our understanding of these architectures by developing an appropriate methodology to read all kinds of elevations. It adapts the building archeology, used for historical edifices, to the megalithic architecture principles. Its application has two steps. The first concerns the little studied circular plan buildings. The examined sites are the cairn III of the tumulus C of Péré at Prissé-la-Charrière, the edifice B of Boixe necropolis at Vervant and the Motte de la Jacquille at Fontenille. This step results in a global synthesis on the tumulus of this type. The second step aims to understand both architectonic and architectural evolutions of megalithic buildings. It includes the study of the Carn tumulus at Ploudalmezeau, as well as the south tumulus of Barnenez at Plouezoc'h, both revealed by P.-R. Giot whose excavations had suggested complex phasings. Furthermore, these two buildings contain almost all the corbelled vaults in good condition in the west of France, opening a particular research axis on this type of covering. The architectural studies synthesis of these different sites allows an assessment of the methodological approach of the megalithic architectures and lead to discussions and perspectives of studies about the times of the construction and the architectural evolution for the whole megalithism in western France. This synthesis also gives a new vision of Neolithic societies who ordered, built, used, restructured and abandoned these architectures.
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La pierre et les hommes en Bourgogne : archéologie et histoire d'une ressource en oeuvre du Moyen-Âge à l'époque moderne / Pas de titre en anglais

Foucher, Marion 10 December 2014 (has links)
Pour dépasser les limites inhérentes à la déconnexion des disciplines ou celles imposées par les sources, les périodes ou les sites, cette thèse propose une approche pluridisciplinaire et diachronique de la question de l'approvisionnement en pierre des chantiers médiévaux et modernes. Grâce à la confrontation de bâtiments d'origines et de fonctions différentes, ce travail cherche à décortiquer les processus de choix et réseaux d'approvisionnement en pierre, pour envisager le rapport des hommes à une ressource naturelle. / In order to go further limits inherent to subject disjunction, or those imposed by sources, periods or sites, this thesis emphasises a multidisciplinary and diachronic approach of stone supply on medieval and modern building sites. Thanks to the confrontation of buildings with different origins and functions, this work tries to dissect process of choices and stone supply network. It finally considers connection between people and a natural ressource.
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L'abbatiale Sainte-Foy de Conques (XIe - XIIe siècles) / The abbey church Sainte-Foy in Conques in the eleventh and twelfth centuries

Huang, Lei 20 December 2018 (has links)
L’étude archéologique du bâti de l’abbatiale Sainte-Foy de Conques, essentiellement centrée sur les pierres d’appareil, a pour double objectif de mettre en avant, autant que possible, des indices matériels susceptibles d’éclairer la marche des travaux ainsi que d’appréhender les dimensions technique et économique et, plus généralement, l’organisation de ce grand chantier roman. Le croisement des données archéologiques, telles que les discontinuités des maçonneries et la distribution des matériaux, des techniques de taille, des marques lapidaires et des trous de boulin, permet de proposer un phasage de la construction, qui fournit, par la suite, un cadre chronologique indépendant et efficace pour l’étude de la sculpture de l’abbatiale. Ainsi l’évolution interne de la sculpture est-elle retracée, par l’intermédiaire d’une approche stylistique globale. Les modalités des transferts artistiques entre Conques, Compostelle et l’Auvergne sont également mieux définies, ce qui invite à reconsidérer la chronologie des églises romanes d’Auvergne,d’autant que certains chantiers auvergnats et celui de Conques se situent dans la même géographie technique durant la deuxième moitié du XIe siècle. / This archaeological study of the building of the abbey church of Sainte-Foy in Conques, which is mainly focused on facing stones, has a double objective: on the one hand, to discern, as much as possible, material indications likely to enlighten the progress of construction work; on the other hand, to understand technical and economic dimensions and, more generally, the site organisation of this major Romanesque building project. Archaeological data, such as masonry discontinuities, distribution of different petrographic types, stone-cutting techniques, masons’ marks and putlog holes, make it possible to propose a construction phasing, which offers an independent and efficient framework for study of the sculpture of Sainte-Foy. The sculpture evolution is thus traced, through a global stylistic approach. Artistic transfers between Conques, Santiago de Compostela and Auvergne have also been better defined, which leads to reconsider the chronology of Romanesque churches of Auvergne, especially as Conques and Auvergne were located in the same technical geography during the second half of the eleventh century.
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Recherches sur la datation directe de la construction des édifices : exploration des potentialités de la datation des mortiers archéologiques par luminescence optiquement stimulée (OSL) / Researches on direct dating of constructions : Investigations of the potentials of Optically Stimulated Luminescence to date archaeological mortars

Urbanová, Petra 27 November 2015 (has links)
La datation directe de l’édification de maçonneries est l’objectif archéologique majeur de cette thèse qui s'inscrit dans un contexte interdisciplinaire. Il s’agit de mettre au point une méthode de datation des mortiers, matériaux de choix beaucoup plus représentatifs de la chronologie de l’édification que les briques ou les bois de charpentes qui peuvent être remployés. Les mortiers de chaux, constitués d'un mélange de chaux et de sable, peuvent être datés par luminescence optiquement stimulée : il s’agit en effet de remonter à la fin de la dernière exposition à la lumière des grains de sable qui ont été ajoutés à la chaux par les anciens bâtisseurs, ce qui correspond précisément à la fabrication du mortier au moment de l’édification. Les monuments datés dans ce travail forment un ensemble d’édifices de référence s'étendant de l'Antiquité gallo-romaine jusqu'à la fin du Moyen Âge, bien calés chronologiquement par les approches chronologiques indépendantes. L’objectif est de comparer la chronologie obtenue par OSL à celle connue et démontrer ainsi la validité de la méthode. La procédure de datation des mortiers par OSL est compliquée par plusieurs facteurs. D’abord, le blanchiment optique des grains de quartz du mortier n’est pas uniforme en raison de l’éventuelle faible durée d’exposition à la lumière. En plus, une faible ancienneté des objets à dater (2000 ans au maximum) implique des signaux de faible amplitude et la nécessité d’adapter le protocole de mesure. Enfin, particulièrement les mortiers grossiers peuvent être affectés par les effets microdosimétriques. Ces facteurs sont pris en compte dans le choix de méthodologie de datation qui comprend ainsi les étapes suivantes : la caractérisation du mortier par microscopie optique, par EDX-MEB et par imagerie beta, la mesure des doses archéologiques individuelles par la technique de monograin, la détermination de la dose annuelle et le calcul de la dose archéologique ou bien de l’âge. Cette dernière est une étape délicate car il s’agit de sélectionner dans les distributions des doses archéologiques individuelles les grains bien blanchis qui portent une information chronologique recherchée. Pour cela, les différentes approches statistiques habituellement utilisées en datation par luminescence sont testées. Cette thèse apporte une démonstration de la méthode et montre que dans de nombreux cas, elle peut produire des dates fiables. L’analyse individuelle de chaque grain est ici un seul moyen permettant d’obtenir des informations exactes sur la vraie nature du matériau étudié. / The heart of the proposed research lies in the possibilities of direct dating of historical constructions, the interdisciplinary issues of a high significance. The aim of this research is to put into practice a dating method dealing with mortars, the category of materials more convenient and much more representative for the chronology of buildings in comparison with bricks or wood constructions that may be reused. Lime mortars composed of the mixture of sand and lime can be dated by optically stimulated luminescence: the objective is to determine the last moment when the grains of sand have been exposed to light which corresponds exactly with the fabrication of the mortar at the moment of building. The monuments dated within this PhD. thesis constitute a group of reference structures from the Gallo-Roman antiquity to the Middle Ages well-dated by other independent chronological approaches. The objective is to compare the chronology obtained by OSL with the known one and thereby to proof the validity of the method. The OSL dating procedure of mortars is complicated by numerous factors. First of all, due to the short exposure to light the optical bleaching of quartz grains in mortar is not homogeneous. In addition, the young age of dated material (maximally 2000 years old) implies signals of a weak intensity and the necessity to adapt conveniently the measurement protocol. Finally, especially the coarse-grained mortars can be affected by the microdosimetric effects. All these factors are taken into account when selecting a convenient dating methodology comprising the following stages: characterization of mortar by optical microscopy, by SEM-EDX and by beta autoradiography, the measurement of individual archaeological doses by the single grain technique, the determination of the annual dose and the calculation of the archaeological dose and of the age. The latter stage is a tricky one; it is necessary to select from the measured distribution of archaeological doses the well-bleached grains that contain the right chronological information. In this context, different statistical approaches usually used in luminescence dating are tested. This thesis brings a demonstration of the OSL dating method and shows that in many cases we can get reliable dates. The individual analysis of each grain is here the only way how to get the precise information about the nature of the studied material.

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