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L'idéologie royale dans les sociétés mésopotamiennes ou le roi mésopotamien : un dieu sur terre?Elbaz, Sol January 2002 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Recherches sur le costume royal mésopotamien de l'époque d'Akkad à la chute de l'empire néo-babylonien (vers 2350 - 539 avant J-C.) / Researches on the Royal Costume in Mesopotamia from Akkadian Times to the end of the Neo-Babylonian Empire (circa 2350-539 B.C.)Thomas, Ariane 12 January 2012 (has links)
Cette étude vise à identifier ce qu’a pu être le costume de la sphère royale en Mésopotamie de l’époque d’Akkad à l’époque néo-babylonienne. Dans ce cadre, le costume est entendu comme l’ensemble des pièces susceptibles d’être portées – habits, couvre-chefs, ceintures, chaussures, bijoux, armes, insignes, etc. – de même que les coiffures ou les cosmétiques qui contribuent à l’apparence. Bien que la plupart d’entre eux ait aujourd’hui disparu, quelques vestiges matériels du costume mésopotamien subsistent et une multitude de textes et d’images l’évoque. Leur confrontation permet donc de restituer en partie la garde-robe royale. Pour ce faire, l’étude dresse d’abord un catalogue des matières et des pièces ayant pu être portées, lequel démontre une grande variété de types vestimentaires dont certains modèles particulièrement précieux. Cet inventaire typologique fournit le cadre d’une réflexion synthétique plus large sur la confection des habits ainsi que sur les permanences et les évolutions des différentes pièces identifiées. Notre travail retrace également la manière dont les éléments de costume étaient combinés ensemble, qui les portait et dans quels contextes. Par ailleurs, l’étude examine les facteurs de distinction sexuelle du costume, de même que les spécificités de l’habillement du souverain, à la fois parmi les autres membres de la sphère royale et entre rois des différentes cours mésopotamiennes. Enfin, le costume n’étant pas seulement un élément essentiel de la vie quotidienne mais aussi le vecteur de multiples discours, l’étude souligne son importance en Mésopotamie à travers sa valeur financière et sa place dans l’économie ainsi qu’à travers son rôle symbolique. / This study aims to identify the different elements that could have composed the costume in Ancient Mesopotamian royal sphere from Akkadian time to the fall of Neo-Babylonian Empire. The term of costume is understood as everything worn including clothes, hats, belts, baldrics, gloves, shoes, jewels, weapons, etc., and what contributes to the general appearance such as hairdresses or cosmetics. Although most of the material evidences of the costume in Ancient Mesopotamia have now disappeared, ancient texts and images relate it. Their confrontation enables us to partially reconstruct the royal wardrobe. The royal wardrobe included different types of pieces, each of them in a great variety of models, among which many were very precious. First, our study makes the inventory of clothing types and materials attested or presumed but also demonstrates how costume pieces were combined together, who worn them and in which circumstances. This typological study constitutes the base of a larger reflection upon the way costumes were made, the evolution over the analyzed period or the consistency of the different pieces of clothes. This part also sums up the gender distinction points of the costume and the specificities of the king’s costume in the royal sphere and between the various Mesopotamian courts. Finally, costume being not only an essential part of daily life but also a mean of communication, this study underlines its importance in Mesopotamia through its financial value, its major place in the economy and also through its symbolic role.
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Développement des pratiques d'écriture et de l'expression écrite : recherches sur les lettres de l'époque amorrite (2002-1595 av. J.-C.) / Development of writing practices and written expression : research on the letters from the Amorite period (2002-1595 BC)Beranger, Marine 20 October 2018 (has links)
En Mésopotamie, l’écriture fut inventée et longtemps maîtrisée par un groupe restreint d’individus au service du temple ou du palais. Après l’effondrement de la troisième dynastie d’Ur, en 2002 av. J.-C., les données archéologiques et épigraphiques témoignent d’une intensification et d’une généralisation du recours à l’écrit. Ce phénomène, connu sous le nom de « révolution de l’écrit paléo-babylonienne » (« Old Babylonian writing revolution »), se traduisit plus précisément par l’abandon du sumérien au profit de l’akkadien, la multiplication des archives privées, le remaniement du système éducatif et l’apparition de nouveaux genres de texte, du format tabulaire et de l’écriture cursive. L’enjeu de notre recherche a été d’étudier les répercussions qu’eut cette révolution culturelle spécifiquement sur la pratique épistolaire de l’époque amorrite (2002-1595 av. J.-C.). Nous avons d’abord cherché à définir la place des échanges épistolaires dans les interactions sociales des Mésopotamiens. En dressant le portrait des épistoliers et en étudiant leurs voies d’accès à la pratique épistolaire, nous avons évalué l’implantation de la communication par lettres dans la société. Écrire et lire une lettre requérait l’apprentissage d’un savoir et d’une technique. Nous avons donc cherché, parmi les exercices étudiés par les élèves pendant leur formation à l’écrit, ceux qui pouvaient leur servir à rédiger et lire des lettres, et avons étudié dans quelle mesure ces exercices les préparaient à écrire des lettres plus ou moins complexes et variées. Nous avons aussi voulu voir si les changements introduits dans le système éducatif ont bouleversé l’enseignement du genre épistolaire et s’ils ont une part dans le développement de la littéracie et de la communication par lettres. La diffusion de l’écrit bouleversa également le rapport des Mésopotamiens au texte écrit : une lecture empirique, « naïve » des lettres a permis aux chercheurs de se rendre compte que les lettres de l’époque amorrite sont plus précises et plus longues que celles des siècles antérieurs. Nous avons voulu objectiver, rationaliser cette impression en étudiant la qualité et la quantité des informations communiquées par écrit. Qu’est-ce qui, dans les lettres, a évolué ? Est-ce le degré d’implicite et d’ambiguïté ? Les lettres pouvaient-elles être comprises sans l’intervention du messager qui les transportait ? Ou est-ce le contenu, devenu plus détaillé et varié ? Ces recherches s’appuient notamment sur la pragmatique, qui offre un cadre conceptuel pour travailler sur la notion d’implicite et analyser la possibilité pour le destinataire d’une lettre d’interpréter le message dans le contexte spécifique de l’écrit. L’éclatement de l’administration centrale, en 2002 av. J.-C., fit naître de nombreux royaumes rivaux. Ces derniers n’utilisèrent pas les mêmes graphèmes ni les mêmes formes graphiques pour écrire leurs lettres, mais peu de comparaisons systématiques ont été effectuées jusqu’à présent. Nous avons étudié comment se sont constituées et ont circulé certaines conventions graphiques. La comparaison des formes graphiques nous a ensuite permis de travailler sur la standardisation des lettres et la notion d’ « orthographe ». Nous avons finalement cherché à évaluer le niveau de maîtrise du système d’écriture requis pour lire et écrire des lettres. Nos recherches apportent un éclairage nouveau sur un corpus qui n’avait jamais été exploité dans son ensemble (environ 7000 lettres) et constituent une première tentative pour analyser les répercussions de l’intensification du recours à l’écrit sur l’ensemble d’une activité, à savoir la pratique épistolaire. Au-delà des assyriologues, ces recherches s’adressent à tous ceux qui s’intéressent à l’histoire de l’écrit et du genre épistolaire. / In Mesopotamia, writing was invented, and for a long time mastered, by a small group of individuals working for the temple or the palace. After the collapse of the Third Dynasty of Ur, in 2002 BC, archaeological and epigraphic evidence reveals an intensification in the use of writing. This phenomenon, known as the “Old Babylonian writing revolution”, resulted more precisely in the abandonment of Sumerian for the benefit of Akkadian, in the multiplication of private archives, in the reorganisation of the educational system and in the emergence of new genres, of the tabular format and of the cursive writing. The aim of our research is to study the consequences that this cultural revolution had specifically on the epistolary practice during the Amorite period (2002-1595 BC). We first sought to define the place of epistolary exchanges in the Mesopotamian social interactions. By portraying the letter-senders and studying how they had access to the epistolary practice, we have been able to estimate the establishment of letter communication in the society. Writing and reading a letter also required a certain knowledge and technique. Among the exercises studied during the training in writing, we looked for those which could be used to write and read letters. We then examined to which extent the scribal training prepared individuals to write more or less intricate and varied letters. Finally, we looked to see if the changes introduced in the educational system altered the way the epistolary genre was taught and if these changes were involved in the development of literacy and letter communication. The diffusion of writing also changed how Mesopotamians related to written text: an empirical, “naive” reading of the letters made the researchers realize that letters from the Amorite period are more precise and longer than those written during the previous centuries. We wanted to objectify and rationalise this impression by studying the quality and quantity of the information communicated in writing. What evolved in the letters? Is it the degree of implicitness and ambiguity? Could the letters be understood without the intervention of the messenger who carried them? Or is it the content, which became more detailed and varied? This research is based in particular on pragmatics, which offers a conceptual framework for working on the notion of implicitness and analysing the possibility for the addressee of a letter to interpret the message in the specific context of writing. The fall of the central administration in 2002 BC gave rise to many rival kingdoms. These kingdoms did not use the same graphemes nor the same spellings to write their letters, but very few systematic comparisons have been made so far. We studied how some graphical norms were created and circulated. The comparison of spellings then allowed us to work on the standardisation of letters and on the notion of “orthography”. We finally sought to assess the level of mastery of the writing system required to read and write letters. Our research sheds new light on a corpus of texts that had never been studied as a whole (about 7,000 letters) and is a first attempt to analyse the impact of the intensification of the use of writing on an entire activity, namely the epistolary practice. Besides Assyriologists, our research is aimed at all those who are interested in the history of writing and the epistolary genre.
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Les piémonts du Zagros au Bronze ancien : une étude céramique / The Zagros foothills during the Early Bronze Age : a pottery studyVerdellet, Cécile 07 July 2018 (has links)
Ce travail de thèse est consacré à l'étude des populations des piémonts ouest du Zagros au Bronze ancien (IIIe millénaire av. J.-C.). Il s'appuie sur des données céramiques inédites issues de missions archéologiques récentes travaillant dans le gouvernorat de Soulaimaniyeh (Kurdistan, Irak) depuis 2011 : Kunara (haute vallée du Tanjaro) dont l'occupation principale date de la fin du IIIe millénaire av. J.-C. et les prospections de la haute vallée du Tanjaro et des régions de Raniah, Peshdar et Bingird. Le IIIe millénaire av. J.-C. est une période complexe composée de plusieurs phases historiques pour lesquelles des assemblages céramiques purent être identifiés. Pour le début du millénaire, l'attestation de céramique Ninive V ou de « Scarlet Ware » dans les corpus de prospection fut déterminante pour localiser les implantations. Pour la fin du millénaire, l'étude du corpus céramique stratifié permit d'établir une typologie locale. Après avoir été comparé aux assemblages céramiques des régions environnantes (Mésopotamie du Nord, Mésopotamie Centrale et Zagros iranien), notre corpus révéla une affinité culturelle plus marquée avec la Mésopotamie Centrale mais également un contact évident avec la Mésopotamie du Nord. La réflexion sur la répartition des populations et l'évolution de l'organisation régionale au cours du millénaire à partir des corpus de prospection permit de développer trois thèmes que sont les particularismes locaux perceptibles dans la tradition potière, les degrés d'intégration de la région étudiée dans les modèles politiques et sociaux de la période et enfin la place des piémonts irakiens du Zagros dans les échanges à longue distance attestés au Bronze ancien. / This thesis concerns the people of the western Zagros foothills during the Early Bronze Age (3rd millennium B.C.). It is based on new data from recent archaeological missions, in the Suleimaniyeh governorate (Kurdistan, Iraq) since 2011: Kunara (upper Tanjaro valley) mainly dated to the end of the 3rd millennium B.C. and the surveys of the upper Tanjaro valley and the areas of Raniah, Peshdar and Bingird. The 3rd millennium B.C. is a complex period divided into different historical phases, for which ceramic assemblages were defined. For the beginning of the millennium, the presence of Ninevite V pottery and Scarlet Ware in the surveys' corpuses was decisive to localise the occupations. For the end of the millennium, a local typology was established from the stratified pottery. This was compared to the assemblages of the surrounding areas (North Mesopotamia, Central Mesopotamia and lranian Zagros). The corpus has revealed an affinity more evident with Central Mesopotamia but also a link with North Mesopotamia. Thoughts on the organisation of occupations and the regional evolution through time according to the survey's corpuses allowed me to develop three themes: the local particularities seen through the pottery tradition, the degrees of integration of the studied area in the political and social models of the period, and the place of the lraqi Zagros' foothills in the long-distance trade of the Earl y Bronze Age.
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Les textiles en Mésopotamie (750-500 av. J.-C.) : techniques de productions, circuits d'échanges et significations sociales / Textile in Mesopotamia (750-500 BC) : manufacturing technica, circulations and social meaningsQuillien, Louise 19 November 2016 (has links)
Les textiles sont des biens de première nécessité et des objets de valeur en Mésopotamie, au Ier millénaire av J.-C. L'objet de cette étude est de comprendre comment les matières premières étaient produites, quelles étaient les techniques de fabrication des textiles et leurs diverses utilisations dans la société. Les matières premières étaient en partie produites sur place, et en partie importées. La laine, fibre textile principale, provenait de troupeaux appartenant en majorité aux institutions (temples et palais). Elles la redistribuaient dans toute la société par le paiement de salaires, la vente ou l'échange. Diverses personnes étaient en charge de la fabrication des textiles : artisans professionnels travaillant pour les temples ou pour une clientèle urbaine, femmes travaillant à domicile pour le profit d'une autorité supérieure ou de leur propre famille. Les nombreuses étapes de la chaîne opératoire de fabrication des textiles révèlent une spécialisation des artisans plus importante qu'aux époques précédentes. l'étude terminologique des termes akkadiens de textiles permet de mieux saisir la diversité de leurs usages. Les vêtements sont des marqueurs essentiels de l'identité. enfin, les textiles ont une valeur économique. Ils circulent dans la société, à travers des échanges sociaux et commerciaux. Leur étude révèle des traits fondamentaux de la société babylonienne au Ier millénaire av. J.-C. : l'ouverture de l'économie aux échanges extérieurs, une production artisanale plutôt décentralisée entre les mains d'acteurs individuels que totalement contrôlée par les institutions, et des conventions sociales fortes visibles à travers l'habillement. / The textiles belonged to the basic necessities and were also valuable properties in Mesopotamia, during the Ist millenium BS. The purpose of this study is to undersand how the textile fibres were produced, what were the technics of manufacturing of these objects and their various uses in the Babylonian society. The raw materials were partly produced locally and partly imported through long distance trade. The wool, the main textile raw material, came from sheep herds belonging in majority to the institutions (temples and palaces). These institutions were redistributing the wool in the society by the payment of salaries to workers, by sales or exchanges. A lot of people were involved in textile production : professional craftsmen working for the temples or for the urban customers, women working at home for the profit of an institution or for their own family. The "chaîne opératoire" of textile manufacturing was following several steps, and reveals a specialisation of the craftsmen more important than before. The study of the textile terminology in Akkadian shows the diversity of the uses of these objects in the Babylonian society. Clothes were markers of identity. Lastly, the textiles had an economic value. They circulated inside the society through social exchanges and economic transactions. The study of the textiles reveals some fundamental aspects of Babylonia's history during the Ist millenium BC, for instance the openness of its economy to external trade, a craft production decentralised into the hands of individuals and not controlled exclusively by the institutions, and strong social conventions expressed by the apparel.
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Les tombes ordinaires de l’âge du Bronze ancien et moyen à Chagar Bazar / Ordinary graves at the Chagar Bazar during the Early and Middle Bronze AgesLéon, Sophie 24 November 2012 (has links)
Le site de Chagar Bazar situé dans la Jezireh syrienne est fouillé conjointement, depuis 1999, par la Direction Générale des Antiquités de Syrie et l'Université de Liège. 165 tombes ordinaires de l'âge du Bronze ancien et moyen ont été découvertes entre 1999 et 2010 et ce sont ces tombes qui sont étudiées dans ma thèse de doctorat. Le nombre relativement élevé de sépultures sur le site ainsi que le soin relatif apporté à leur examen permettent d'avoir à notre disposition un corpus important tant sur la quantité de données récoltées que sur leur qualité. En effet, si des tombes sont souvent mises au jour sur d'autres sites, elles ne font pas toujours l'objet d'une attention particulière de la part des archéologues. Les renseignements fournis par ces fouilles sont de plusieurs ordres : ils concernent principalement les aménagements funéraires, le mobilier déposé dans la sépulture et les ossements exhumés. Leurs analyses nous apporteront des informations, dont certaines inédites, notamment sur les offrandes animales. Une comparaison des tombes de Chagar Bazar (aménagement de la sépulture, matériel funéraire, restes osseux) avec celles de la Jezireh syrienne permet de montrer les convergences et divergences des tombes de Chagar Bazar avec l'ensemble des sépultures mises au jour dans la région L'étude présentée sera donc l'occasion de faire de Chagar Bazar un site de référence pour l'étude des tombes et pratiques funéraires dans la Jezireh au Bronze ancien et moyen. / A joint team of the General Direction of Antiquities of Syria and the University of Liege resumed since 1999 the excavations at Chagar Bazar located in the Syrian Jezireh. Between 1999 and 2010, 165 ordinary graves dating to the early and Middle Bronze Ages are excavated and they are studied in my PhD thesis. Thanks to the important number of excavated graves which were studied with relatively great care in the field, we have at our disposal an significant corpus of data which is relevant as far as the quantity and the quality of the informations are concerned. Indeed the graves are rarely excavated with comparable care and so richly documented in the other sites of the Syrian Jezireh. The excavations yielded many kind of informations, mainly on the funerary structures but also on the funerary deposits as well as on the human and animal bones ; some features are even original and not studied in detail until now elsewhere, as the animal offerings in the graves. The comparison, using all known details, between the rgaves excavated in Chagar Bazar and those discovered in the other sites of the Syrian Jezireh allows to highlight the points of convergence and divergence in the frame of funerary customs in the region. Thanks to the study of this new data, Chagar Bazar should be a reference site for a further investigation of graves and funerary customs in the Jezireh during the Early and Middle Bronze Ages.
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Le temps et ses structures : dimensions narratives et philosophiques de la temporalité dans les littératures de la Mésopotamie et de la Grèce anciennes / Time and its structures : narrative and philosophical dimensions of temporality in Mesopotamian’s and ancient Greece’s literatures / Il tempo e le sue strutture : dimensioni narrative e filosofiche della temporalità nelle letterature della Mesopotamia e della Grecia anticheCalini, Ilaria 09 December 2016 (has links)
Les interactions culturelles dans la Méditerranée ancienne sont de plus en plus au centre des études sur l’Antiquité. Ce travail s’intéresse en particulier aux reflets des contacts entre la Mésopotamie et la Grèce anciennes dans la production littéraire. Sujet central et fil conducteur de la recherche est la temporalité narrative qui structure les textes littéraires, en particulier les compositions poétiques à sujet mythologique. La reconstruction proposée de la découverte de la Mésopotamie de la part de l’Occident moderne et contemporain permet de mettre en lumière les orientations idéologiques et les incohérences méthodologiques qui ont souvent biaisé l’interprétation et la systématisation des sources cunéiformes. Ce travail présente une synthèse et une réorganisation des « dimensions du temps » en Mésopotamie, dans une perspective de comparaison critique avec les analyses développées sur ces mêmes questions pour la Grèce. Le poème akkadien d’Erra a été sélectionné comme cas d’étude, en raison de son articulation narrative complexe, dans laquelle la composante temporelle est particulièrement significative pour la construction syntaxique et pour l’exégèse du texte même. Son analyse permet par la suite de développer un « parcours thématique guidé » à travers une série d’exemples choisis dans la production littéraire grecque des époques archaïque et classique, de l’épopée aux discussions philosophiques, jusqu’à la tragédie, afin de montrer que les parallélismes établis avec le poème d’ Erra révèlent l’encodage littéraire d’un « système de pensée » partagé. / The cultural interactions in the ancient Mediterranean are becoming ever more important in the studies on ancient times. This research focuses on the effects of the contacts between ancient Mesopotamia and Greece on literary texts. Narrative temporality, particularly in mythological poems, is the central argument and theme. The reconstruction here made of the discovery of Mesopotamia by the modern and contemporary Western culture allows shedding lights on the ideological orientations and the methodological incoherence which often distorted the interpretation and systematisation of cuneiform sources. This research proposes a synthesis and a reorganisation of the « dimensions of time » in Mesopotamia, in comparison with the same analyses on ancient Greece. The Akkadian poem of Erra has been chosen as case study, because of the complexity of its narrative, in which the temporal element is particularly relevant for the syntactic reconstruction and the exegesis of the text itself. Furthermore, the analysis of this text allows the development of a « thematic guided journey » through a series of literary examples from archaic and classical Greece, from epic to philosophy and to the tragedy, to show that the parallelisms with the Erra poem exemplify the literary coding of a « common way of thinking ». / Le interazioni culturali nel Mediterraneo antico sono sempre più al centro degli studi sull’Antichità. Questa ricerca si interessa ai riflessi dei contatti tra la Mesopotamia e la Grecia antiche nella produzione letteraria: argomento centrale e filo conduttore è la temporalità narrativa che struttura i testi letterari, in particolar modo le composizioni poetiche di soggetto mitologico. La ricostruzione qui proposta della scoperta della Mesopotamia da parte dell’Occidente moderno e contemporaneo permette di mettere in luce gli orientamenti ideologici e le incoerenze metodologiche che hanno spesso distorto l’interpretazione e la sistematizzazione della documentazione cuneiforme. Una sintesi e una riorganizzazione delle « dimensioni del tempo » in Mesopotamia sono proposte in chiave di comparazione critica con le analisi svolte su questi stessi temi per la Grecia. Il poema akkadico di Erra è stato selezionato come caso di studio per via della sua articolazione narrativa complessa, nella quale l’elemento temporale è particolarmente rilevante per la costruzione sintattica e l’esegesi del testo stesso. La sua analisi permette inoltre di sviluppare un « percorso tematico guidato » attraverso una serie di esempi scelti nell’ambito della produzione letteraria greca di epoca arcaica e classica, dall’epopea alle argomentazioni filosofiche, fino alla tragedia, al fine di mostrare che i parallelismi stabiliti con il poema di Erra esemplificano la codificazione letteraria di un « sistema di pensiero condiviso ».
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Recherches sur les représentations architecturales dans la glyptique du Proche-Orient ancien / Research on the architectural representations in the glyptic of the Ancient Near EastAli, Cheikhmous 15 December 2012 (has links)
Les représentations architecturales que nous donne à voir la glyptique du Proche-Orient ancien constituent une source primordiale d’informations sur l’art de bâtir dans cette région du IVe au Ier millénaire av. J.-C.,car les édifices, généralement en briques crue, sont la plupart du temps mal conservés. Le but de cette recherche est donc de recenser tous les motifs architecturaux présents sur sceaux ou sur empreintes et de les réunir dans un corpus qui sert de base à une vaste exploration de l’architecture mésopotamienne à travers son iconographie, les bâtiments trouvés en fouille, les formes du pouvoir qu’ils manifestent et l’ethnographie. Notre réflexion s’articulera autour de trois axes. D’une part, nous mènerons une étude analytique consistant à décomposer chaque façade pour évaluer la fiabilité des éléments iconographiques dont elle se compose (ouvertures, décors muraux, toits, etc.) et déterminer s’ils reflètent une réalité architecturale. Cette analyse est fondée sur des comparaisons avec des représentations attestées sur d’autres supports (plaquettes,tablettes, bas-reliefs, maquettes, etc.), mais aussi avec des vestiges architecturaux découverts en fouille et des exemples d’architecture traditionnelle. D’autre part, nous recomposons chaque façade pour établir une typologie formelle, confronter les figurations glyptiques à l’architecture réelle et définir dans quelle mesure nous pourrions les exploiter pour restituer certains monuments, tout ou partie (au moins l’une des élévations,la forme du toit, etc.), mis au jour sur des sites archéologiques. Enfin, face aux lacunes et aux incertitudes concernant la fonction de certains monuments antiques (civile, religieuse ou militaire), les sceaux et les empreintes sur argile, en grand nombre pour certaines périodes, sont susceptibles de nous fournir des éléments de réponse. Ce travail de recherche comprend trois tomes :Tome 1, Texte - Tome 2, Façades iconographiques accompagnées de leur fiche analytique, le tout gravé sur un CD-ROM- Tome 3, Planches. / The architectural features that we can observe in the Near Eastern glyptic constitute an essential source of information on the art of building in this region from the 4th to the 1st millennium BC; because the buildings,usually build in mud brick, are most of the time poorly preserved. The purpose of this research is therefore,to identify all the architectural patterns present on cylinder-seals or on seal impressions and to bring them together in a corpus which will serve as the basis for a broad exploration of the Mesopotamian architecture through its iconography, the buildings found during excavations, the forms of power that they manifested,and the ethnography. Our reflection will revolve around three axes. On the one hand, we will conduct ananalytical study by decomposing each facade in order to assess the reliability of the iconographic elements from which they are composed (openings, wall decorations, roofs, etc.) and determine if they reflect an architectural reality. This analysis is based on comparisons with representations attested on other media (plaques, tablets, reliefs, scale-models, etc.), but also with architectural remains discovered during excavations and examples taken from traditional architecture. On the other hand, we put together each facade to establish a formal typology, confront glyptic representations with actual architecture and define to what extent; we could exploit these results to restore certain monuments, in whole or in part (at least one of the elevations, the shape of the roof, etc.) discovered on archaeological sites. Lastly, in the face of the gaps and the uncertainties concerning the function of some ancient monuments (civil, religious or military), cylinder-seals and seal impressions on clay, found in large numbers for certain periods, are likely to provide us with some answers. This research work consists of three volumes: Volume 1, Text – Volume 2, Iconographicfacades accompanied by their fact sheets (on CD-ROM) – Volume 3, Plates.
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Concevoir et bâtir dans la Mésopotamie protohistorique : l'utilisation de schémas architecturaux au IVe millénaire av. J.-C.Emery, Astrid 30 November 2007 (has links) (PDF)
Cette étude couvre l'ensemble de l'architecture mésopotamienne du IVe millénaire av. J.-C., tant les grands ensembles monumentaux comme celui d'Uruk que le bâti domestique. En s'attachant à la planification technique et métrologique de la conception et l'implantation des plans, elle a livré une série de résultats concluants sur l'emploi d'un petit nombre d'unités de mesure récurrentes organisées en système et sur l'utilisation de schémas aux proportions simples dans la construction des bâtiments. L'examen de quelques sites exceptionnels a montré qu'y avait été mis en œuvre un projet architectural planifié à l'échelle du site entier, permettant ainsi d'approcher le modèle mental idéal d'architecture domestique en vigueur et des implications sociales qu'il véhicule. Par ailleurs, l'inscription du corpus dans la diachronie permet d'apporter quelques éléments à la question de l'« expansion urukéenne » qui teinte l'ensemble des relations interrégionales en Mésopotamie au IVe millénaire.
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Les activités économiques des femmes en Mésopotamie au IIIè millénaire avant notre ère / The Role of women in the economic life in Mesopotamia in the 3rd millenium before our eraTalib Mohammed Taher, Sarood 19 May 2017 (has links)
Les sources cunéiformes principalement de nature économique et administrative montrent que les femmes avaient un rôle très remarquable dans la vie économique en Mésopotamie au Ill' millénaire avant notre ère. Les femmes de différente strates sociales participaient d'une manière ou d'une autre dans la vie économique : les femmes proches du pouvoir ou autonomes qui géraient leurs propres ressources et maisonnées, ainsi que les femmes en bas de l'échelle sociale dépendantes des grands organismes et qui composait une abondante force de travail qui a largement été utilisée par les autorités. Les femmes de rang "normal" pouvaient exercer des activités productives telles que la production textile et la préparation des céréales, ou des activités à l'extérieur des maisonnées comme les travaux agricoles et les travaux de construction, elles pouvaient aussi exercer des métiers spécifiques comme la médecine. / Cuneiform sources, mainly of an economic and administrative nature, show that women had a very remarkable role in the economic life of Mesopotamia in the third millennium BC. Women in different social strata participated in one way or another in economic life: women in power or autonomous who managed their own resources and households, as well as women at the bottom of the social depended of the large organizations, constituted an abundant labor force which was widely used by the authorities. Women from "normal" rank were able to engage in productive activities such as textile production and cereal processing, or activities outside households such as agricultural work and construction work, they could also be engaged in specific occupations such as Medicine.
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