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L'iconographie du palmier dans la Méditerranée antique : diffusion et sens du motif

Michel-Dansac, Fanny 18 March 2011 (has links)
Le motif du palmier, qui apparaît dès la fin du IVe millénaire av. J.-C. en Égypte et en Mésopotamie, connaît une très large diffusion dans la Méditerranée antique, durant les second et premier millénaires av. J.-C. Il s’inscrit dans la tradition artistique, culturelle et religieuse d’un grand nombre de régions : le Levant, l’île de Chypre, la Grèce, la Méditerranée occidentale. Bâtie sur ce champ d’étude, géographiquement et chronologiquement très large, cette thèse examine la répartition du motif résultant de contacts et d’échanges entre les différentes civilisations et met en lumière l’élaboration d’une iconographie spécifique, propre à chacune d’entre elles. Certains développements symboliques – tels l’aspect cultuel du palmier et le rapprochement ou l’assimilation de l’arbre avec l’être humain, et plus particulièrement avec la femme –, apparaissent récurrents et permettent d’examiner la question de la continuité, ou non, du motif dans les différents groupes d’images étudiées et la façon dont la vision de l’arbre se manifeste dans chacune des civilisations. / The pattern of the palm-tree, which appears as soon as the end of the IVth millennium BC in both Egypt and Mesopotamia, experiences a vast diffusion across the Ancient Mediterranean world during the IInd and Ist millennium BC. Its style situates it in the artistic, cultural, and religious tradition of a large number of regions: the Levant, Cyprus island, Ancient Greece, and the Western Mediterranean. This thesis, built on wide geographical and chronological fields of study, investigates the geographical distribution of the pattern arising from contacts and exchanges between various civilizations and highlights how a specific iconography, proper to each civilization, has been elaborated. Some symbolic developments, such as the religious aspect of the palm-tree and the connection or assimilation of the tree to humans, in particular to women, appear recurrent and allow one to address the question of the continuity of the pattern in various picture samples and the way the view of the tree manifests itself in each of these civilizations.
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Expansion urukéenne et contacts culturels en Mésopotamie du Nord au 4e millénaire : l'apport théorique de l'anthropologie à la pratique de l'archéologie / Urukeen Expansion and Cultural Contacts in north Mesopotamia to the fourth millennium : The theoretical contribution of anthropology to the practice of archaeology

Gauvin, Lucy 17 December 2010 (has links)
La culture urukéenne de la Mésopotamie du Sud a fait l’objet de multiples analyses afin d’interpréter ses contacts au 4e millénaire. La découverte d'un nombre important de matériel de facture urukéenne sur les sites de la Mésopotamie du Nord a conduit les archéologues à proposer que cette présence était le résultat d'une expansion urukéenne dans cette région. Or, l'utilisation de théories anthropologiques pour l'étude archéologique des contacts culturels permet d'explorer d'autres formes de contact et de proposer l’hypothèse selon laquelle le matériel urukéen découvert en Mésopotamie du Nord est le fruit de la volonté des élites nord-mésopotamiennes visant des intérêts politiques, économiques et sociaux. L'émulation des dirigeants nord-mésopotamiens, qui veulent profiter de la puissance des Urukéens pour renforcer leur statut, ne peut qu'être le résultat d'un compromis entre les élites des deux régions qui y trouvent chacun leurs intérêts. / The urukeen culture of South Mesopotamia has been the subject of many studies to interpret its contacts in 4th millennium B.C. The important number of urukeen material discovered on many sites of northern Mesopotamia has led to the conclusion that this presence was the result of an urukeen expansion in this region. However, the use of anthropological theories for the archaeological study of cultural contacts enables to explore other forms of contact and to propose the hypothesis according to which the urukeen material discovered in these sites is the result of the will of the northern Mesopotamian leaders to reach political, economic and social advantages. The leaders emulation, who want to take advantage of the urukeen power to consolidate their status, is the result of a compromise between the elites of these two regions allowing both parties to find their interests.
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L’architecture royale en Mésopotamie à la fin du Bronze Ancien et au Bronze Moyen : de la période de la troisième dynastie d’Ur à l’époque paléobabylonienne / Royal architecture in Mesopotamia from the end of the Early Bronze Age through the Middle Bronze Age : from the time of the third dynasty of Ur (2112-2004 BC) through the Old Babylonian period (2004-1595 BC)

Abdulhak, Hassan 04 December 2010 (has links)
Notre recherche de doctorant aborde l’architecture royale en Mésopotamie à la fin du bronze ancien et au bronze moyen (de l’époque de la IIIème dynastie d’Ur : 2112- 2004 av. J.-C. à l’époque paléo-babylonienne : 2004-1595 av. J.-C.). C’est durant cette partie de l’âge du Bronze que les activités de construction de grands bâtiments publics ont été les plus importantes et qu’elles sont les mieux documentées par les fouilles archéologiques La thèse comporte deux volumes (texte et figures). Le volume du texte se compose de trois parties : la première et la deuxième concernent l’analyse architecturale des palais de la Mésopotamie du Sud et du Nord. Dans la dernière partie, on a proposé une étude comparative entre les palais mésopotamiens construits de la période d’Ur III à l’époque paléo-babylonienne. Des comparaisons sont aussi faites entre ces derniers palais et ceux appartenant à la même région de l’âge du bronze. On a aussi proposé d’autres études comparatives entre les palais mésopotamiens et ceux relevant des civilisations voisines, ainsi qu’entre ces palais et les grandes maisons de la même région. / Our doctoral research discusses royal architecture in Mesopotamia from the end of the Early Bronze Age through the Middle Bronze Age (from the time of the Third Dynasty of Ur: 2112-2004 BC through the Old Babylonian period: 2004-1595 BC). Activities surrounding the construction of large public buildings reached their height during this part of the Bronze Age and the most complete records from archeological excavations date from this period.The thesis consists of two volumes (text and figures). The text volume is divided into three sections: the first and second sections give an architectural analysis of the palaces of North and South Mesopotamia. In the last section, we offer a comparative study of Mesopotamian palaces built at the time of Ur III and those built during the Old Babylonian period. We also compare these Old Babylonian palaces to those of the same region during other periods of the Bronze Age. Finally, we compare Mesopotamian palaces to those of neighboring civilizations and to the large houses of the same region.
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Recherches sur les représentations architecturales dans la glyptique du Proche-Orient ancien

Ali, Cheikhmous 15 December 2012 (has links) (PDF)
Les représentations architecturales que nous donne à voir la glyptique du Proche-Orient ancien constituent une source primordiale d'informations sur l'art de bâtir dans cette région du IVe au Ier millénaire av. J.-C.,car les édifices, généralement en briques crue, sont la plupart du temps mal conservés. Le but de cette recherche est donc de recenser tous les motifs architecturaux présents sur sceaux ou sur empreintes et de les réunir dans un corpus qui sert de base à une vaste exploration de l'architecture mésopotamienne à travers son iconographie, les bâtiments trouvés en fouille, les formes du pouvoir qu'ils manifestent et l'ethnographie. Notre réflexion s'articulera autour de trois axes. D'une part, nous mènerons une étude analytique consistant à décomposer chaque façade pour évaluer la fiabilité des éléments iconographiques dont elle se compose (ouvertures, décors muraux, toits, etc.) et déterminer s'ils reflètent une réalité architecturale. Cette analyse est fondée sur des comparaisons avec des représentations attestées sur d'autres supports (plaquettes,tablettes, bas-reliefs, maquettes, etc.), mais aussi avec des vestiges architecturaux découverts en fouille et des exemples d'architecture traditionnelle. D'autre part, nous recomposons chaque façade pour établir une typologie formelle, confronter les figurations glyptiques à l'architecture réelle et définir dans quelle mesure nous pourrions les exploiter pour restituer certains monuments, tout ou partie (au moins l'une des élévations,la forme du toit, etc.), mis au jour sur des sites archéologiques. Enfin, face aux lacunes et aux incertitudes concernant la fonction de certains monuments antiques (civile, religieuse ou militaire), les sceaux et les empreintes sur argile, en grand nombre pour certaines périodes, sont susceptibles de nous fournir des éléments de réponse. Ce travail de recherche comprend trois tomes :Tome 1, Texte - Tome 2, Façades iconographiques accompagnées de leur fiche analytique, le tout gravé sur un CD-ROM- Tome 3, Planches.
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La divinité au Proche-Orient et en Égypte aux IIIe et IIe millénaires avant J.-C. Étude comparative / Divinity in the Near East and in Egypt in the IIIrd and IInd Millennia B.C.E. A comparative study

Othman, Berenice 09 November 2013 (has links)
L’étude s’interroge sur la notion de divinité dans l’Égypte et le Proche-Orient anciens, à l’aide des témoignages archéologiques et textuels qui la révèlent. Partant des premières représentations plausibles de puissances divines individualisées, vers la fin du IVe millénaire avant J.-C., l’enquête croise les données de la documentation iconographique et des sources écrites pour tenter d’identifier les spécificités des conceptions du divin dans chaque ensemble culturel, mais aussi leurs traits communs, au long des IIIe et IIe millénaires. Les religions du Proche-Orient et de l’Égypte se sont en effet, durant cette période, rejointes sur nombre de points, aussi bien dans la traduction formelle du divin que dans son expression conceptuelle. Aussi se pose la question de savoir si de telles similitudes sont le fruit de développements intrinsèques ou si des influences mutuelles en sont responsables. Les interactions dans le domaine de la religion, de plus en plus probables au cours du temps, sont avérées au IIe millénaire, au moins sur le plan de l’iconographie. Les contacts entre le Levant et la Vallée du Nil sont alors multiples, favorisant les imprégnations culturelles. Cependant, celles-ci ne se font pas au hasard : des priorités politiques ou enjeux idéologiques, que l’étude s’emploie à mettre en évidence, président aux emprunts réciproques. Certains décalages tiennent au statut même du corpus religieux au sein des sociétés, en particulier à celui de la littérature mythique. En dernière analyse, la démarche comparative touche aux fondements du polythéisme et aux mécanismes de « traduction », de « syncrétisme » et autres interprétations qu’il rend possibles. / This study aims at questioning the notion of divinity as conveyed by the ancient cultures of Egypt and the Near East, on the basis of archaeological and written evidence. Starting from the first plausible representations of divine powers pictured as individual beings, around the end of the 4th millennium B.C.E., the investigation confronts iconographical and textual data in order to identify, for both cultural areas under discussion, the peculiarities of their conceptions of the divine, as well as their common features, during the 3rd and 2nd millennia. At that time, indeed, the religion of the Near East and that of Egypt concurred in many respects, either in the formal depiction of the divine or in its conceptual expression. Hence the question arises whether such similarities were the outcome of intrinsic developments or resulted from mutual influences. Interactions in the realm of religion grow more and more likely in the course of time, and they can be ascertained for the 2nd millennium, at least as far as iconography is concerned. It is a period of intensive contact between the Levant and the Nile Valley, an incentive to cultural intermingling. However, those exchanges did not happen at random: the reciprocal borrowing depended on political priorities or ideological stakes, as the study seeks to highlight. Some discrepancies stem from the very status religious texts held within their own societies, especially mythical literature. Ultimately, the principles of polytheism and the processes of « translation », of « syncretism », and the other interpretations it allows, are the central issue of this comparative approach.
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La composante iconographique mésopotamienne dans les coupes "phéniciennes" en métal / The Mesopotamian iconographic component on the "Phoenician" bowls

Onnis, Francesca 26 November 2015 (has links)
Dans le décor des coupes dites «phéniciennes», dont l’éclectisme a posé tant de questions, nous étudions les éléments d’origine mésopotamienne. Ces éléments concernent aussi bien les thèmes des représentations que leur mise en œuvre formelle ; nous en avons retracé la pénétration dans le corpus des coupes et leur diffusion. Du moment où la civilisation levantine a produit ces coupes, nous avons cherché à déterminer la façon dont elle a assimilé et adapté les types iconographiques mésopotamiens à l’expression de son propre univers culturel, ainsi que les critères qui ont pu orienter son choix des motifs parmi le vaste répertoire mésopotamien. Notre approche se veut iconologique : l’analyse du décor des coupes « phéniciennes » s’accompagne de l’étude de l’objet en tant que support matériel, de sa forme, de sa fonction, de sa valeur matérielle et symbolique, comme du cadre historique et culturel dans lequel cette catégorie spécifique de vaisselle a été produite. / This research concerns elements of Mesopotamian origin in the decoration of the so-called « Phoenician » bowls, whose eclectic nature has been long debated. My study focuses on two different aspects of this class of vessels. First, following the traditional iconographical approach, I study the formal and thematic elements of the various bowls in this series. Second, as the « Phoenician » bowls were produced within the Levantine culture, I aim to establish to what extend they reflect the way the Levantine culture assimilated and adapted Mesopotamian iconography for the expression of its own customs and values. I also intend to find out what cri-teria guided the Levantine artists in selecting which motifs to put on the bowls from the rich Mesopotamian iconographic repertoire.In addition, my approach is iconological: in order to ascertain what the Mesopotamian iconography reveals about the society where the « Phoenician » bowls were produced and used, I study the material aspects of the bowl in light of the figurative imagery, paying attention to its shape, its function, its material and symbolic value, foregrounding the historical context in which this class of vessel was produced.
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Histoire politique des royaumes du Sud-Sindjar à l'époque amorrite (XIXe-XVIIe siècle avant notre ère) / A political history of South-Sinjar kingdoms in the amorite period (XIXe-XVIIe century BCE)

Vollemaere, Benjamin 26 January 2016 (has links)
En quelques décennies, entre le XXIe et le XIXe siècle, le visage de la Mésopotamie fut profondément bouleversé par l'immigration massive de populations amorrites qui se sédentarisèrent et investirent les centres urbains laissés vacants au tournant du millénaire précédent. Le phénomène toucha particulièrement la Haute‑Mésopotamie dans laquelle s'insère un petit ensemble rendu singulier par sa topographie : le sud du Djebel Sindjar.Si cette région n'a encore livré que peu de vestiges archéologiques, la documentation écrite exhumée sur plusieurs sites dans ou à l'extérieur du Sud-Sindjar (Tell Hariri, Tell Leilan et Tell al‑Rimah principalement), apporte de nombreuses informations sur sa géographie, sur ses habitants et leur mode de vie mais également et surtout sur les événements politiques qui la touchèrent entre le XIXe et le XVIIe siècle avant notre ère. C'est l'enjeu de cette thèse que de dater, d'ordonner et d'analyser ces informations dans une optique qui se veut double. Dans un premier temps, il s'agit de reconstituer le paléo-environnement et la géographie historique de cette région, avec comme l'un des principaux points de mire la localisation des villes évoquées dans ces textes. L'autre approche tient à la découverte de son histoire politique en premier lieu par la description des ensembles politiques et humains qui s'y constituèrent, royaumes et groupes tribaux, mais également par l'analyse des rapports que ces entités entretinrent entre elles. Enfin, il s'agit de considérer les enjeux que la région revêt et qui expliquent autant les choix politiques de ces royaumes que les interventions étrangères dans la région. / In a few decades, between the XXIst and the XIXth century, the appearance of Mesopotamia deeply changed because of the immigration on a massive scale of amorite populations which settled down and flooded upon the cities left unoccupied at the end of the previous century. The phenomenon particularly struck the Upper Mesopotamia in which there is a small area made singular owing to its topography : the plains south of the Jebel-Sinjar. This area has revealed only a few archaeological vestiges but the written documentation which was found in several sites inside or outside South-Sinjar (especially in Tell Hariri, Tell Leilan and Tell al-Rimah) brought many pieces of information about its geography, its inhabitants and their way of life, but also, and most importantly, about the political events which occurred there between the XIXth and the XVIIth century before our era. The issue of this thesis is to date, to order and to analyze these pieces of information in a double perspective. On one hand, it is about rebuilding the old environment and the historical geography of this area, aiming especially the location of the cities mentioned in these texts. Secondly, its political history will be studied, first of all throughout the description of the political and human groups which appeared there, kingdoms and tribal groups, and secondly through the analysis of the relationships between these entities. Finally, we will consider the issues represented in the area which explain the political decisions made by those kingdoms as well as the foreign interventions in the region.
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Aux portes de la Cité : systèmes céramiques et organisation sociale en Mésopotamie du Nord aux 5ème et 4ème millénaires / At the gate of the city : ceramic systems and organization in northern Mesopotamia between 5th and 4th millenia B.C.

Baldi, Johnny Samuele 16 January 2015 (has links)
Cette recherche porte sur la définition des mécanismes qui ont amené à la mise en place du système proto-urbain en Mésopotamie du Nord au début du 4ème millénaire. Grâce à l'analyse de l'assemblage céramique et des ateliers de potiers de Tell Feres al-Sharqi, des chaînes opératoires traditionnelles ont été identifiées en tant que marqueurs de l'identité technique des artisans et des relations sous-jacentes aux systèmes de production entre l'Obeid récent, le LC1 et le LC2. La pertinence chrono-culturelle des dynamiques de compétition et coopération entre les différents groupes de producteurs - mises en lumière grâce à l'évolution des chaînes opératoires céramiques et à leur répartition spatiale a été vérifiée sur la base des transformations des habitats, des architectures et des provinces céramiques. L'émergence des institutions proto-urbaines apparaît ainsi comme l'effet d'une transition entre un système obeidien, où de grandes maisonnées encadraient une production à base familiale dans des réseaux hétérarchiques mésa-régionaux, à une organisation lignagère des activités céramiques et des pratiques redistributives. L'essor des premières productions en série (telles les Coba bols), l'apparition éphémère d'une architecture proprement monumentale et l'introduction du tour pour des récipients fins constituent des étapes du parcours par lequel de grands lignages se structurent en institutions hiérarchiques proto-urbaines et instaurent, vers le début du 4ème millénaire, une forte homogénéisation de la culture matérielle dans tout le monde nord­-mésopotamien, entre le Levant septentrional, la Mésopotamie centrale, le Zagros et le Caucase du Sud. / This study focuses on defining the mechanisms that led to the proto-urban system in the early 4th millennium northern Mesopotamia. Through the analysis of the ceramic assemblage and pottery workshops of Tell Feres al-Sharqi, traditional chaînes opératoires have been identified as markers of the technical identity of the craftsmen, as well as of the relationships underlying Late Ubaid, LC1 and LC2 production systems. Cooperation and competition dynamics amongst different groups of producers have been highlighted through a synchronic and diachronic study of the ceramic chaînes opératoires and of their spatial distribution. Then, the chrono-cultural rhythms of this process have been verified on the basis of the evolution of architectural traditions and ceramic provinces in northern Mesopotamia. The emergence of proto-urban institutions appears as the effect of a transition between the Ubaid system -where large families arranged a domestic-based production in meso-regional heterarchical networks -to a lineage organization of ceramic activities and redistributive practices. The spread of the first serial productions (such as Coba bowls), the ephemeral appearance of a truly monumental architecture and the introduction of the potter's wheel for some rare refined vessels are some hallmarks on the path whereby major lineages became hierarchical and centralized proto-urban institutions. Thus, they had a central role in the early 4th millennium B.C. material-cultural homogenization throughout northern Mesopotamian world, between northern Levant, central Mesopotamia, Zagros and southern Caucasus.
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"Histoire et Sagesse d’Aḥiqar l’Assyrien" ou l’Ummānu sans descendance : Invariance et variations, de l’Antiquité au XVIIIe siècle / Story and Wisdom of Aḥiqar the Assyrian, Aramaic, Syriac and Ge’ez versions : Variations and reuses, from antiquity to the eighteenth century

Karouby, Laurent 07 December 2013 (has links)
« Histoire et sagesse d’Aḥiqar l’Assyrien » est un texte d’exception puisqu’il plonge ses racines dans les temps lointains de la Mésopotamie antique. Son héros, Aḥiqar, est un Sage, un Ummānu, conseiller des rois d’Assyrie ; il fait l’objet d’une vile machination, ourdie par son neveu que le Sage avait pourtant élevé comme s’il était son propre fils ; après avoir frôlé la mort, Aḥiqar est réhabilité, puis envoyé en Egypte, afin d’affronter les énigmes et défis que le Pharaon a lancés contre son roi, tandis que son neveu est puni de mort. Notre corpus regroupe sept versions de « Histoire et sagesse d’Aḥiqar l’Assyrien », s’échelonnant de 500 avant notre ère jusqu’au XVIIIe siècle, et composées en araméen, syriaque, guèze, arabe et grec. Dans une comparaison menée en traduction française, à travers les versions dont nous disposons et au fil des différents épisodes du récit, nous étudierons tout d’abord la trajectoire dramatique de la vie d’Aḥiqar. Puis nous examinerons les énigmes et défis résolus par ce héros expert en langage face au Pharaon avant d’analyser les deux longues séries de maximes, d’abord éducatives puis punitives, qu’il administre à son neveu. Nous aborderons également les modalités du réemploi, ou comment l’histoire araméenne d’Aḥiqar a pu se trouver refonctionnalisée dans la Bible au « Livre de Tobie », dans la « Vie d’Ésope le Phrygien », célèbre fabuliste grec, et dans l’univers des « Mille et Une Nuits » avec le conte intitulé « Sinkarib et ses deux vizirs ». Enfin nous conclurons sur l’intérêt de cette grande figure de l’Ummānu ou conseiller du roi – héros ni guerrier ni saint mais homme de langage – pour l’histoire de la Rhétorique. / “History and wisdom Aḥiqar the Assyrian” is an exception text since its roots goes in the ancient times of ancient Mesopotamia. His hero, Ahiqar is a Sage, a Ummānu, advise the kings of Assyria, and he is the subject of a vile plot, hatched by his nephew that the Sage had yet raised as if he were her own son ; from the brink of death, Ahiqar is rehabilitated and sent to Egypt to confront the puzzles and the challenges that the Pharaoh launched against his king, while his nephew is punished by death. Our text corpus has seven versions of “History and wisdom Ahiqar the Assyrian,” ranging from 500 BC until the eighteenth century, and composed in Aramaic, in Syriac, in Ge’ez, in Arabic and in Greek. In a comparison conducted in French translation, through the versions we have and all along the different episodes of the story, we first study the dramatic trajectory of life Ahiqar. We then examine the puzzles and challenges addressed by this expert hero of language against Pharaoh before analyzing the two long series of maxims, first educational and punitive, that it administers to his nephew. We also discuss the terms of re-use, or how the history of Aramaic Ahiqar could be re-used, with more or less success, in the Bible, the “Book of Tobit” in the “Life of Aesop the Phrygian” famous Greek fabulist, and the world of “Arabian Nights” with the tale entitled “Sinkarib and two viziers.” Finally, we conclude on the interest of this great figure of Ummānu or advise the king - nor a warrior hero, nor a saint hero, but a language man - for the history of rhetoric.
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L'armement en métal au Proche et Moyen-Orient : des origines à 1750 av. J.-C.

Gernez, Guillaume 05 December 2007 (has links) (PDF)
Les productions artisanales de l'homme font partie des témoins culturels les plus pertinents pour l'étude des périodes préhistoriques et protohistoriques, dans la mesure où elles sont issues de savoir-faire, de techniques et de conceptions morphologiques et fonctionnelles qui mêlent tradition et changement. Au sein de cette culture dite « matérielle », l'armement métallique occupe une place cruciale puisqu'il est le point de rencontre entre les artisans et le point confrontation entre les peuples.<br /> <br /> L'histoire de l'apparition et de l'évolution des armes métalliques répond à une série de besoins, de possibilités et de contraintes qui sont principalement liées à 3 facteurs : <br /><br />- le matériau, qui permet la réalisation de formes complexes et parfaitement adaptées à un usage souhaité, dont la solidité et l'efficacité peuvent atteindre de haut degrés en fonction des compétences des artisans. <br />- les stratégies militaires et leurs innovations, qui sont en constante interaction avec les possibilités matérielles (quantitatives et qualitatives) et l'environnement social et politique à différentes échelles (contrôle palatial ou système moins hiérarchisé, périodes d'insécurité ou de guerre ouverte, etc.)<br />- les traditions artisanales et culturelles. L'accumulation des savoir-faire est pondérée par les refus d'emprunts et surtout les choix culturels. Ces derniers sont au cœur de la problématique envisagée. En effet, les formes et les types sont en lien direct avec une préférence qui n'est souvent pas régie par une contrainte technique, mais plutôt par une volonté identitaire.<br /> <br /> Nous avons choisi d'orienter nos recherches en prenant en compte autant que possible l'ensemble de ces problèmes en toile de fond. Cependant, la principale base documentaire est constituée d'un vaste corpus d'armes en métal.<br /><br /> Aucune synthèse générale n'avait encore été menée jusqu'ici, chacune étant concentrée sur une période, une région et/ou une forme bien précise. Il nous semblait pertinent d'étudier le phénomène dans son ensemble, à la fois sur la longue durée et sur une aire géographique large.<br /> Afin de connaître et de comprendre les modalités d'apparition, de développement et de diffusion des formes et des types d'armes, il est apparu nécessaire de mettre en place une base de données permettant de gérer la documentation à la fois riche et variée. Plus de 6130 armes sont répertoriées et le plus souvent illustrées, sur un espace s'étendant de la mer Égée jusqu'à la Bactriane, du Caucase au delta du Nil et de Chypre au Golfe arabo-persique, et ce du milieu du Ve au début du IIe millénaire avant notre ère.<br /> La base de données s'organise en une soixantaine de champs correspondants aux principaux éléments descriptifs des objets, mais également de leurs contextes. À côté des données intrinsèques (morphologie, dimensions, composition), extrinsèques (région, structure, assemblage, contexte) et documentaires (bibliographie), des résultats analytiques sont essentiels (typologie, chronologie). La base de données a été intégrée à un SIG, permettant ainsi une cartographie variée et évolutive de la répartition des armes sur plus de 620 sites.<br /> <br /> Les résultats de l'analyse typochronologique et de la répartition des armes permettent d'appréhender l'évolution, la transmission et les échanges de façon dynamique. La complexité entrevue et les nombreuses nuances observées témoignent d'une évolution non linéaire liée à des facteurs techniques, conceptuels et sociopolitiques en constante interaction.<br /> <br /> Bien qu'inégalement réparties dans le temps et l'espace, les données iconographiques livrent des informations précieuses à la fois sur la perception, l'utilisation militaire et le rapport culturel à l'armement. <br /> <br /> Enfin, pour ne pas restreindre cette recherche aux seuls enjeux matériels, une large part de l'étude est consacrée aux divers contextes, en particulier les dépôts et les tombes. Les données funéraires sont en effet très variées et offrent la possibilité d'établir le degré de relations entre les armes et les hommes.<br /><br /> En réalisant cette synthèse globale de l'évolution des armes métalliques depuis les origines jusqu'au milieu de l'âge du Bronze, nous avons tenté, à travers l'analyse exhaustive des objets et du contexte de leur découverte, de comprendre les trajectoires, les échanges et les transferts techniques et conceptuels au sein des sociétés du Proche et du Moyen-Orient. Cette recherche, volontairement entreprise sur un espace géographique vaste et sur la longue durée, nous a surtout permis de nous interroger sur des thèmes dépassant le cadre matériel, tels que l'identité, les mécanismes de diffusion des techniques et des savoirs, le conservatisme face à l'innovation, ainsi que la diversité culturelle des sociétés de l'Orient ancien.

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