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La pratique actuelle et les obstacles à la pratique de l'entrainement mental selon la perception d'entraîneurs et d'athlètes en natation

Martin, Élisabeth 28 January 2022 (has links)
La préparation d'un athlète à la performance sportive implique qu'il travaille de concert plusieurs aspects ; physique, mental, technique, tactique et social. Cependant, la préparation mentale dans le sport est une composante qui semble négligée par les athlètes et les entraineurs, car elle est la dernière à être entrainée, lorsqu'elle l'est. Il y a une méconnaissance des effets de l'entrainement mental sur la performance sportive, un manque de ressources professionnelles et une sous-utilisation des ressources disponibles à ce sujet. Ainsi, le présent projet de recherche a pour objectifs d'identifier les effets de l'entrainement mental sur la performance sportive selon des entraineurs et des athlètes en natation, d'identifier les stratégies d'entrainement mental les plus utilisées en natation, de démontrer comment l'entrainement mental est intégré à la pratique sportive et à la périodisation d'entrainement ainsi que d'identifier les obstacles à la pratique de l'entrainement mental. Pour ce faire, des entrevues semi-structurées ont été effectuées auprès de douze nageurs, ainsi que cinq entraineurs de niveau provincial en natation. Les réponses de chacun des participants ont été analysées à l'aide d'une approche inductive générale d'analyse de données qualitatives. Il en résulte que les entraineurs pratiquent l'entrainement mental avec leurs athlètes, mais se disent limités dans leurs compétences à ce sujet, ce qui les rend parfois inconfortables. En ce qui concerne les athlètes, ils ont entièrement confiance en leur entraineur en ce qui a trait à la préparation mentale. Ils mentionnent ne pas pratiquer l'entrainement mental durant leurs entrainements, mais tout de même avoir développé certaines techniques. Enfin, cette étude permet de démystifier la vision des entraineurs et des athlètes concernant la préparation mentale. Cette prise de conscience facilitera le développement et l'atteinte du plein potentiel autant chez l'entraineur que chez l'athlète, car il est possible de s'entrainer mentalement sur une base quotidienne au même titre que l'entrainement physique, technique, tactique et social. / An athlete's preparation to performance requires working on many aspects such as physical, mental, technical, tactical, and social. However, mental preparation in sport is one of the aspects that seems to be neglected by athletes and coaches because it is the last to be trained, when it is. Swimming athletes and coaches have a lack of knowledge about mental training effects on sports performance. There is also a lack of resources and a disuse of available resources about mental training. Therefore, the goals of this study were to identify the effects of mental training on performance based on swimmers and swimming coaches' perception, to know the most used mental training strategies and how they are included to the annual periodization and to understand the obstacles encountered by swimming athletes and coaches when introducing and practising mental training. Semi-structured interviews were conducted with twelve swimmers and five swimming coaches from a provincial level. Each answer was analyzed with a general inductive approach for qualitative data. The outcome of this study was that coaches are practising mental training with their athletes, but they are limited by their lack of knowledge, and they are sometimes uncomfortable with it. Concerning the athletes, they are confident about their coaches' skills on mental training, and they know that if they are experiencing any problems, they can talk to them. On the other hand, swimmers also mentioned that they are not practising mental training during their swimming training. They rather developed mental training techniques on their own, according to their needs. Thus, this study allowed understanding athletes' and coaches' perception about mental training. This awareness will facilitate the development and the attainment of the athletes and coaches' full potential because it is possible to practice mental training daily such as physical, technical, tactical, and social training.
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Activation physiologique et perceptions erronées chez des joueurs réguliers et occasionnels de poker-vidéo

Coulombe, Andrée 23 February 2022 (has links)
Cette étude compare les perceptions erronées et l'activation physiologique chez des joueurs réguliers et occasionnels de vidéo-poker et vérifie la relation entre ces deux variables. Vingt-quatre joueurs réguliers et occasionnels participent à une séance de poker-vidéo en milieu naturel. Le rythme cardiaque et le nombre de verbalisations inadéquates servent de variables dépendantes. Trois hypothèses sont postulées: 1) les joueurs réguliers présenteront une plus grande activation physiologique que les joueurs occasionnels. 2) Ils émetteront plus de verbalisations inadéquates et 3) une relation positive s'établira entre l'augmentation du rythme cardiaque et le nombre de verbalisations inadéquates. L'analyse des résultats confirme que les joueurs réguliers émettent plus de verbalisations inadéquates que les joueurs occasionnels et qu'une relation positive est observée entre l'activation physiologique et le nombre de verbalisations inadéquates. Cependant, les augmentations de rythme cardiaque sont équivalentes dans les deux groupes. La discussion souligne les implications théoriques et pratiques de ces résultats.
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Déterminants de l'identité amoureuse et modèle inductif des processus d'influences normatives et individuelles : une perspective profane

Demers, Valérie 24 February 2021 (has links)
Les influences infléchissant l’identité amoureuse (ou l’image de soi comme partenaire amoureux) sont susceptibles de prendre diverses formes. La littérature atteste amplement des influences intrapersonnelles (p. ex., Andersen & Chen, 2002) et, par le biais des théories de l’attachement (p. ex., Zeifman & Hazan, 2008), des influences interpersonnelles (p. ex., parents et partenaires amoureux). Cependant, les niveaux d’analyse des phénomènes proposés par Doise (1982, 1984) invitent à considérer, en plus de sources intrapersonnelles et interpersonnelles, des influences positionnelles, associées à l’appartenance à des groupes sociaux (dont le sexe et l’orientation sexuelle) et idéologiques, telles les normes sociales. En effet, la théorie de l’identité sociale (p. ex.,Tajfel & Turner, 1979) et une conception bioécologique des influences sur le développement humain (Bronfenbrenner, 1979) suggèrent que de telles influences peuvent s’exercer sur l’identité amoureuse. Adoptant une perspective profane, la thèse vise à répertorier les éléments des divers niveaux d’analyse que des individus non spécialistes en sciences sociales identifient comme influençant l’identité amoureuse. Il s’agit aussi de déterminer si ces éléments sont associés au sexe et à l’orientation sexuelle, des influences positionnelles susceptibles de les influencer. De plus, la thèse vise à comparer cette conception profane aux perspectives expertes (c.-à-d., littérature). Enfin, la thèse ambitionne d’identifier des normes sociales influençant l’identité amoureuse et de comprendre les processus par lesquelles elles exercent leur influence. Des entrevues individuelles semi-structurées ont été réalisées auprès de 20 adultes, dont dix s’identifient comme non hétérosexuels et dix s’identifient comme hétérosexuels (5 femmes et 5 hommes dans chaque groupe). Les questions portent sur les forces qu’ils considèrent influencer l’identité amoureuse en général, sur les forces positionnelles et idéologiques, puis plus spécifiquement, sur le sexe et l’orientation sexuelle. Issus d’analyses de contenu qualitatives, les résultats indiquent que les participantes et les participants ont une vision complexe et nuancée des influences jouant sur l’identité amoureuse. En cohérence avec la littérature, toutes et tous mentionnent des éléments intrapersonnels (p. ex., identité générale) et un seul n’évoque pas d’éléments interpersonnels. La majorité évoque également des éléments positionnels (p. ex., statut social) et idéologiques (p. ex., rôles sexuels) ainsi que des médias de masse. Le sexe et l’orientation sexuelle ne paraissent pas associés à l’évocation d’éléments de certains niveaux d’analyse plutôt que d’autres, mais semblent moduler l’évocation d’éléments spécifiques à l’intérieur des niveaux. D’autres analyses de contenu révèlent que les normes sociales évoquées par les participantes et participants peuvent être regroupées en deux types de conceptions des relations amoureuses. La conception dominante comprend des normes qui décrivent et valorisent les relations hétérosexuelles, à l’intérieur desquelles les partenaires adoptent des rôles sexuels différenciés, et dévalorisent ce qui s’en écarte. Les conceptions alternatives sont formées de normes qui décrivent et valorisent plutôt des rôles non différenciés selon le genre, ainsi que des relations amoureuses homosexuelles, gaies et lesbiennes. Les processus par lesquels les normes dominantes ou alternatives influencent l’identité amoureuse sont présentés sous forme de modèle intégratif, s’appliquant aux femmes et aux hommes non hétérosexuels et hétérosexuels. Ces normes servent de standards auxquels les individus comparent leurs caractéristiques personnelles et leurs expériences. Bien que ces comparaisons puissent se solder par un sentiment de consonance, de cohérence, et des émotions positives, la plupart des individus éprouvent un sentiment de dissonance, d’incohérence, avec certaines normes dominantes, accompagné d’émotions négatives (p. ex., honte, colère) et d’atteintes à l’estime de soi. Cette dissonance les pousse à explorer les conceptions alternatives, à tenter de la gérer en utilisant des stratégies comportementales ou cognitives (p. ex., la justifier, la cacher, remettre les normes en question) ou à développer des critères d’autoévaluation favorisant une meilleure estime de soi. Les individus au statut social moins élevé ou appartenant à des groupes marginalisés ou défavorisés (p. ex., femmes et individus non hétérosexuels) sont particulièrement susceptibles de questionner, de critiquer, de rejeter ou de réviser les normes sociales. Bref, la thèse amène une compréhension élargie et nuancée des influences s’exerçant sur l’identité amoureuse. Elle informe sur les processus intrapersonnels, impliquant des cognitions, des émotions et des comportements, par lesquels les normes sociales dominantes et alternatives infléchissent l’identité amoureuse de tout individu, qui peut les accepter, les questionner ou les réviser afin d’atteindre une image positive de soi comme partenaire amoureux. / The forces influencing romantic identity (or self-image as a romantic partner) can take different forms. The scientific literature gives ample evidence of intrapersonal influences (e.g., Andersen & Chen, 2002), and, through attachment theories (e.g.,Zeifman & Hazan, 2008), of interpersonal influences (e.g., parents or romantic partners). However, the levels of analysis proposed by Doise (1982, 1984) suggest that positional influences, stemming from affiliations to social groups (including sex and sexual orientation), and ideological influences, such as social norms, should be considered in addition to those from intrapersonal and interpersonal sources. Indeed, both social identity theory (e.g., Tajfel & Turner, 1979) and a bioecological conception of influences on human development (Bronfenbrenner, 1979) suggest that such factors can influence romantic identity. Embracing a layperson’s perspective, this thesis seeks to identify the elements from Doise’s levels of analysis that individuals, who are not social science specialists, consider as determinants of romantic identity. Another objective is to verify if these elements are associated to sex and sexual orientation, positional influences that are likely to influence them. The thesis also aims to compare the layperson’s perspective emerging from the results to the expert perspectives (i.e., literature). Finally, the thesis endeavors to identify social norms influencing romantic identity and to delineate the processes by which they exert their influence. Semi-structured individual interviews were conducted with 20 adults, of which ten identify as non heterosexual and ten identify as heterosexual (5 women and 5 men in each group). Participants were questioned about the forces that they perceive to influence romantic identity in general, those of positional and ideological nature, and more specifically, about sex and sexual orientation. Results from qualitative content analyses reveal participants’ complex and nuanced outlook on the forces influencing romantic identity. Coherent with the literature, all participants mention intrapersonal elements (e.g., general identity) and all but one cite interpersonal elements. Most of them also evoke positional (e.g., social status) and ideological elements (e.g., sexual roles) as well as mass media. Sex and sexual orientation do not seem associated with a propensity to report elements from a given level of analysis, but they seem to modulate the evocation of specific elements within these levels of analysis. Other content analyses reveal that the social norms evoked by participants can be distinguished into two types of conceptions of romantic relationships. The dominant conception includes norms that describe and value heterosexual relationships, within which partners abide by differentiated sexual roles, and devalue anything that differs from it. In contrast, alternative conceptions of romantic relationships comprise norms that describe and value undifferentiated gender roles, as well as homosexual, gay, and lesbian romantic relationships. An integrative model, applicable to nonheterosexual and heterosexual women and men, describes the processes by which dominant or alternative norms influence romantic identity. Social norms act as standards against which individuals compare their personal characteristics and experiences. Although these comparisons can result in a feeling of consonance, harmony, and positive emotions, most individuals experience feelings of dissonance or incoherence with some dominant norms, negative emotions (e.g., shame, anger) and self-esteem issues. This dissonance pushes them to explore alternative conceptions, to try to reduce it through behavioral or cognitive dissonance management strategies (e.g., justification, clandestinity, questioning the norms) or to develop self-evaluation criteria that promote better self-esteem. Low status individuals, those who belong to disadvantaged or marginalized groups are particularly likely to question, criticize, reject, or revise social norms. In sum, the thesis proposes a broadened and nuanced understanding of the forces influencing romantic identity. It informs on the intrapersonal processes (involving cognitions, emotions, and behaviors) by which social dominant and alternative norms influence the romantic identity of individuals who can accept, question or revise them to favor a positive view of themselves as romantic partner.
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Regard sur la santé psychologique et les comportements de parents ayant vécu une perte périnatale avant la naissance de leur enfant

Champeau, Laurence 10 June 2021 (has links)
La perte d’un enfant pendant la grossesse, l’accouchement ou peu après la naissance (c.-à-d., la perte périnatale) toucherait environ 25 % des parents. Bien que cette perte puisse être difficile sur le plan psychologique, la majorité des parents qui en ont vécu une vont concevoir un autre enfant peu de temps après celle-ci. Le bien-être psychologique de ces parents, surtout celui des pères, demeure toutefois méconnu après la naissance d’un enfant subséquent de même que les comportements qu’ils adoptent en présence de cet enfant. Cette étude examine les symptômes psychologiques et les comportements de soutien à l’autonomie, de contrôle et de laissez-faire de 89 pères et 97 mères (32 % ayant vécu une perte périnatale) dans l’année suivant la naissance d’un enfant en santé. Sur le plan psychologique, les résultats révèlent que les pères ayant vécu une perte (n = 29) ont tendance à rapporter plus de symptômes anxieux que les pères qui n’en ont pas vécu. Chez les mères (30 ayant vécu une perte), la perte est associée à des symptômes psychologiques globalement plus intenses et incluant de l’obsession-compulsion, de la sensibilité interpersonnelle, de l’anxiété phobique, de l’idéation paranoïde et du psychotisme. Sur le plan comportemental, les résultats démontrent que les pères qui ont vécu plusieurs pertes font preuve de plus de laissez-faire en interaction avec leur enfant que les pères qui n’en ont pas vécu ou qui en ont vécu juste une tandis que les mères qui ont vécu plus d’une perte font preuve de moins de laissez-faire. Ainsi, ce mémoire souligne l’importance d’offrir du soutien psychologique aux hommes tout autant qu’aux femmes qui ont vécu une ou plusieurs perte(s) périnatale(s) puisque ce vécu est associé à des symptômes psychologiques chez les pères et les mères et à des interactions père-enfant moins optimales.
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Caractéristiques sociodémographiques et psychologiques des individus gardant secrète leur infidélité

Simard, Marie-Lyliane 24 April 2018 (has links)
L’infidélité fait partie des problématiques conjugales à la fois les plus prévalentes et les plus souffrantes sur le plan psychologique. La notion de secret, qui lui est centrale, s’avère pourtant un aspect très peu étudié. Ce mémoire doctoral compare les caractéristiques psychologiques et conjugales des individus gardant secrète leur infidélité (n = 81) à celles des individus l’ayant révélée (n = 48) et ceux ne déclarant pas de conduites infidèles dans leur relation de couple actuelle (n = 459). Six questionnaires complétés en ligne sont utilisés, ceux-ci mesurant les caractéristiques sociodémographiques, les relations extraconjugales, les motivations à l’infidélité, la satisfaction conjugale, les traits de personnalité du Big-Five et le style d’attachement. Les résultats démontrent que le fait d’être âgé de plus de 35 ans, de posséder un style d’attachement non-sécurisant, d’avoir des conduites infidèles motivées par des raisons sexuelles, de ne pas comprendre les raisons de son infidélité et d’envisager poursuivre la relation extraconjugale seraient des prédicteurs d’une infidélité gardée secrète. Ces constats permettent d’avancer l’idée que de garder son infidélité secrète pourrait avoir deux buts principaux : éviter les conséquences psychologiques et conjugales pouvant découler du dévoilement de son infidélité et faire perdurer la relation extraconjugale afin de permettre que la satisfaction des besoins non comblés dans le couple se poursuive.
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Stress et transitions à la maternité: liens avec les événements de vie et la sensibilité maternelle

Gauthier-Légaré, Audrey 10 June 2021 (has links)
Le stress est désormais un concept que l’on perçoit comme étant impliqué dans divers aspects du développement humain. Plusieurs travaux ont documenté ses effets dans une variété de sphères psychosociales. Le stress chez les parents, et plus particulièrement chez les mères, fait l’objet d’un intérêt de recherche grandissant. Cependant, des divergences dans les conceptions, les types de mesures et les méthodologies utilisées pour mesurer le stress font en sorte qu’il est difficile de tirer un portrait clair des liens entre le développement de l’enfant et les comportements parentaux. Notamment, l’idée du stress est d’office associée au fait d’expérimenter des enjeux et des évènements qui nécessitent une adaptation importante de la part des individus. Or, les liens entre de tels évènements objectifs et des mesures subjectives du stress, fondées sur des évaluations cognitives de l’adéquation entre les besoins d’adaptation et les ressources pour y faire face, varient de manière substantielle. De plus, en ce qui concerne le stress maternel, la plupart des études ne se concentrent que sur une période précise de la parentalité, malgré le fait que la plupart des travaux dans le domaine du stress démontrent des liens et des variations entre les mesures prises à différents moments. De plus, peu de travaux ont porté sur des mesures répétées du stress dans le temps, notamment entre les périodes pré et postnatales. La plupart des études rapportent des résultats à l’une ou l’autre de ces périodes, ne permettant pas de cerner le cheminement émotionnel des mères ainsi que leurs liens avec les comportements parentaux d’un point de vue périnatal. Cette thèse comprend deux grands objectifs. Premièrement, par le biais d’une métaanalyse, le lien entre les mesures objectives d’événements de vie négatifs (ÉVN) et les mesures subjectives de stress (MSS) ont été documentés chez les parents en considérant les aspects méthodologiques et conceptuels présents dans la littérature afin de mieux comprendre les liens que l’on observe entre le stress parental et le développement de l’enfant. Les résultats de cette méta-analyse révèlent une relation modérée entre les mesures objectives d’ÉVN et les MSS chez les parents. Les analyses de modérations montrent que le type de MSS et l’emplacement géographique où les études ont été conduites sont des modérateurs significatifs de ce lien : le lien étant plus grand pour les mesures d’état de stress que pour les autres MSS avec des tailles d’effets non significatives pour les MSS basés sur les traits de personnalité anxieux. Ce dernier résultat est important compte tenu de l’utilisation fréquente iii de ces mesures dans l’étude du stress parental. La modération selon la région géographique témoigne des enjeux culturels dans l’association entre l’exposition à des ÉVN et l’expérience de stress. Ces résultats éclairent sur l’usage des mesures de stress dans un contexte de parentalité de même que sur les différentes écologies en lien avec le lieu géographique de la réalisation des études. Dans un deuxième temps, une étude empirique impliquant quatre temps de mesure de stress entre le dernier trimestre de grossesse et l’âge de 16 mois de l’enfant vise à déterminer s’il y a présence de différences individuelles dans les manifestations de stress à travers le temps. Trois groupes de mères ayant des trajectoires de stress différentes ont été identifiés. Ces trajectoires de stress ont été mises en lien avec les ÉVN lorsque l’enfant était âgé de 4 et 16 mois. Les résultats montrent que les mères expérimentant un patron de stress croissant rapportent davantage d’ÉVN à 4 mois et ont tendance à rapporter plus d’ÉVN lorsque l’enfant atteint l’âge de 16 mois, suggérant une cohérence dans les deux mesures de stress à travers le temps. De plus, les mères faisant partie d’une trajectoire de stress croissante montrent moins de sensibilité maternelle à l’égard de leur enfant que les mères dans les autres trajectoires de stress. Ce résultat soutient l’hypothèse d’un lien entre le stress maternel, la qualité des interactions parent-enfant et le développement de l’enfant. L’ensemble de ces résultats démontre l’importance du stress maternel dans l’écologie dyadique de l’enfant, tant sur le plan prénatal que postnatal et que pour mieux comprendre le rôle du stress maternel dans le développement de l’enfant, des mesures répétées, impliquant les deux phases du développement de l’enfant sont nécessaires. / The study of stress is now well established and has been linked to many different aspects of human development. A plethora of studies have shown the effects of stress on different dimensions of adjustment. Specifically, there is an increasing interest in the study of the stress of mothers, who carry the child during the prenatal period and who spend much time with the infant during the early months following birth. However, there are different conceptions of stress and different methods used to operationalize it, making it difficult to draw clear conclusions regarding links between maternal stress and infant and child outcome. Two ideas are specifically addressed in the present dissertation. First, the concept of stress is anchored in the notion that different events require adaptation on the part of individuals and, as such, that the experience of stress is somehow linked to the events with which an individual is confronted. However, the associations between the occurrence of events and the subjective assessments of stress that are grounded in cognitive appraisals of the adaptational requirements and the resources available to cope with such challenges, vary greatly across studies. This is true in the general study of stress, as in the study of parental stress specifically. Second, with respect to maternal stress, studies have mostly focused on very specific time periods to the exclusions of others, in spite of the basic observation that experiences of stress are both linked to, and vary from, experiences of stress at other times of parenthood. With the focus on specific time periods, it is difficult to draw conclusions regarding the evolution of the experience of stress across parenthood and its association to caregiving behavior and child outcome. The goals of this dissertation are two-fold: First, a meta-analysis is conducted to examine the association between objective, event-based measures of stress and subjective, cognitive appraisal-based assessments of stress, while considering different moderating variables. Results reveal a moderate association between the two broad categories of stress measures. However, moderator analyses show that very high associations are found between the experience of negative life events and emotional-state-based indices of self-reports of stress, whereas the association with trait-based reports of stress are virtually non-existent. This is an important finding in light of the frequency at which trait-based assessments are used. Second, the association between events and subjective indicators of stress are greater v in Western countries, in comparison to studies conducted in Asia, suggesting important cultural components to our understanding of this association. Second, a longitudinal study involving 4 different time points covering the last trimester of pregnancy and infant age 16 months was conducted to determine whether there were individual differences in trajectories of stress across the transition to parenthood. Four groups of mothers were identified. For statistical reasons, two of these trajectories, involving atypical patterns of stress across time and very high levels of stress at a given time point, were combined to create 3 different groups. Analyses revealed that this atypical group experienced greater levels of negative life events than the other two groups, and were observed to be significantly less sensitive during interactions with their infant in a home visit completed at infant age 8 months. This finding supports the coherence of the stress experience during the transition to motherhood and the notion that stress is related to the manner in which mothers interact with their infants during the postnatal period. These findings illustrate the importance of maternal stress as a marker of the child’s developmental ecology, during both the prenatal and postnatal periods, and underline that to appropriately understand maternal stress and its impact on child outcome, repeated measures involving the transition to motherhood are required.
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Facteurs psychologiques associés à la prise de médication chez les personnes souffrant de maux de tête récurrents

Thibodeau, Chantal 31 August 2021 (has links)
Cette étude vise à identifier les principaux facteurs psychologiques associés à la prise d'une médication de type analgésique, chez les personnes souffrant de maux de tête récurrents. L'échantillon se compose de quarante-deux personnes souffrant de maux de tête de type migraine (N =19) et de céphalées d'origine médicamenteuse (N = 23). Ces personnes sont recrutées dans des cliniques spécialisées dans le traitement des maux de tête et par le biais d'annonces diffusées dans les journaux. Les participants répondent à un ensemble de questionnaires et complètent un journal d'auto-enregistrement quotidien pendant cinq semaines. Par la suite, les participants sont classés en deux groupes selon leur diagnostic de maux de tête. Les résultats ne révèlent aucune différence significative entre les groupes sur les variables psychologiques. Toutefois, des analyses de régression indiquent que l'âge, le nombre de jours de maux de tête et la perception de l'efficacité personnelle sont associés à la prise d'analgésiques narcotiques.
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La perception du rythme chez les personnes bègues

Plamondon, Mathieu 20 March 2019 (has links)
Cette étude s’inscrit dans le courant de la psychologie de la perception du temps et du rythme et évalue le lien entre un trouble de la parole, nommément le bégaiement, et la capacité à percevoir et maintenir un rythme régulier. Les performances d’un groupe d’adultes bègues (n = 21) sont comparées à celles d’un groupe d’adultes non bègues (n = 24) lors d’activités de comptage explicite. Les séances comportent trois intervalles temporels standards (800 ms, 1200 ms et 1600 ms) et trois conditions expérimentales (compter silencieusement, compter oralement et compter oralement avec un auxiliaire chargé de l’enregistrement). Les résultats relatifs à la variabilité temporelle révèlent que les participants sont moins bons (ratio de Weber plus élevé) lorsqu’ils comptent silencieusement et lorsqu’ils doivent composer avec des intervalles très longs (1600 ms). L’effet principal de groupe n’est pas significatif, mais l’interaction entre la condition expérimentale, l’intervalle de temps et le groupe s’avère significative. Les adultes bègues ont de moins bonnes performances que les adultes non bègues dans la condition silencieuse avec les intervalles temporels longs (1600 ms). Ceci signale peut-être une limite du traitement de l’information temporelle plus importante chez les personnes bègues lors du traitement de longs intervalles temporels. Enfin, l’étude s’avère également d’intérêt sous l’angle clinique. Les adultes bègues obtiennent un score d’anxiété situationnelle significativement plus élevé que les adultes non bègues. Ce résultat est cohérent avec ce qui est rapporté dans la littérature scientifique et reflète le niveau élevé d’anxiété ressentie par les adultes bègues. / This study assesses the effect of a speech disorder, namely stuttering, on the ability to maintain a steady rhythm. The performance of a group of adult stutterers (n = 21) is compared to that of a group of adult non-stutterers (n = 24) during explicit counting activities. There are three counting paces (every 800 ms, 1200 ms or 1600 ms) and three experimental conditions (count silently, count orally and count orally in the presence of an assistant). The results for temporal variability show lower performance (higher Weber ratio) when participants count silently and when they have to deal with very long intervals (1600 ms). There is no main effect of group, but the interaction between the experimental condition, the counting pace and the group is significant. Adult non-stutterers are better than adult stutterers in the silent and long time-interval condition (1600 ms). This finding could be interpreted as an indication of a greater limitation in memory for temporal information in people who stutter. Finally, the experiment shows that adult stutterers have a significantly higher situational anxiety score than adult non-stutterers. This result is consistent with the scientific literature indicating the high level of anxiety experienced by people who stutter.
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L'effet des connaissances en mathématiques sur les comportements de jeu et les perceptions erronées

Pelletier, Marie-France 17 May 2021 (has links)
L'objectif principal de cette étude est d'évaluer si les connaissances en mathématiques sont un facteur de protection face aux comportements de jeu et aux perceptions erronées. Deux groupes de participants qui différent quant à leur niveau de connaissances en mathématiques sont comparés en mesurant leurs perceptions et leurs comportements avant, pendant et après une situation de jeu. Pour ce faire, 60 participants (30 hommes, 30 femmes) ont répondu à un questionnaire évaluant leurs perceptions des jeux de hasard et d'argent et ils ont participé à deux tâches expérimentales, soit la production d'une séquence de pile ou face et une séance de jeu à la loterie vidéo. Les résultats démontrent que le groupe de participants ayant de bonnes connaissances en mathématiques a manifesté significativement plus de perceptions erronées avant l'expérimentation, bien que les deux groupes ont émis autant de comportements et de perceptions erronées pendant et après les séances de jeu. Par conséquent, l'importance des connaissances en mathématiques pour prévenir le jeu excessif est remise en question. Les implications théoriques et pratiques de ces résultats seront discutées en regard de la prévention du jeu excessif.
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Estimations temporelles et facteurs individuels : application à l'utilisation d'Internet

Bisson, Nicolas 20 April 2018 (has links)
La littérature concernant les estimations temporelles regorge d’informations permettant de mieux comprendre comment certains facteurs influencent leur précision et leur variabilité. Cependant, les tâches utilisées sont généralement simples et de très courtes durées, limitant ainsi la capacité de généraliser les résultats obtenus à des tâches semblables à des activités quotidiennes. Le premier objectif visait à vérifier si les connaissances actuelles au sujet des différences entre les paradigmes d’estimation temporelle pouvaient être généralisées à des tâches semblables à des activités quotidiennes (Chapitre 3). Cette étude a démontré que seuls certains effets observés à l’aide de courtes tâches contrôlées peuvent être appliqués à de telles tâches. Ces effets réfèrent aux paradigmes (prospectif ou rétrospectif), à la durée de la tâche (28 ou 42 minutes) de même qu’à la nature de celle-ci (facile ou difficile). Ainsi, ces résultats suggèrent que la différence entre les deux paradigmes d’estimation temporelle ne s’applique peut-être pas lorsqu’il est question de tâches semblables à des activités quotidiennes. Le deuxième objectif consistait à comparer les estimations temporelles prospectives et rétrospectives chez un même individu et à déterminer les relations entre ces dernières et certains facteurs individuels. Les résultats ont démontré que l’estimation temporelle prospective est plus longue que l’estimation temporelle rétrospective chez seulement 58% des individus. De même, ils ont illustré que les relations entre les facteurs individuels et les estimations temporelles diffèrent en fonction du fait qu’une personne ait, ou non, une estimation temporelle prospective plus longue. Ainsi, les résultats de cette étude soulignent l’importance de considérer les deux paradigmes simultanément lorsqu’on s’intéresse aux relations entre les facteurs individuels et les estimations temporelles. Pris dans leur ensemble, les résultats des deux études démontrent que plusieurs facteurs influencent les estimations temporelles de tâches semblables à des activités quotidiennes, i.e. complexes et de longues durées. Enfin, les conclusions tirées de ces deux études ont des retombées pratiques, théoriques et méthodologiques associées au domaine de l’estimation temporelle, particulièrement au niveau de la comparaison entre les paradigmes prospectifs et rétrospectifs.

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