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Automutilations à répétition du sujet jeune et addiction quels liens ? /Lambert, Sylvain Dupuis, Guy. January 2003 (has links) (PDF)
Thèse d'exercice : Médecine. Psychiatrie : Université de Nantes : 2003. / Bibliogr. f. 210-213 [66 réf.].
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Les automutilations à l'adolescence approche psychopathologique individuelle et lien social /Varet, Julien. Corcos, Maurice. January 2008 (has links) (PDF)
Thèse d'exercice : Médecine. Psychiatrie : Paris 12 : 2007. / Titre provenant de l'écran-titre. 138 f. Bibliogr. f. 127-138.
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Valie Export : Inszenierung von Schmerz : Selbstverletzung in den frühen Aktionen /Zell, Andrea. January 2000 (has links)
Texte remanié de: Diss.--München--Ludwig-Maximilians-Universität, 1998. / Bibliogr. p. 166-185.
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Réflexions sur l'apport du soi dans la compréhension du symptôme de l'automutilation présent chez certains patients ayant un trouble de personnalité borderlineLéger, Astrid 05 1900 (has links) (PDF)
Chez l'humain, les manifestations de la souffrance sont variées et parfois difficiles à comprendre. En thérapie, il n'est pas toujours aisé de savoir comment aborder la souffrance quand la personne devient une menace pour elle-même lors de comportements à caractère automutilant, par exemple. Cet essai cherche à comprendre la souffrance reliée au symptôme de l'automutilation chez les personnes ayant un trouble de la personnalité borderline. Nous voulons démontrer l'importance des relations précoces dans le développement du self et ce, au niveau pulsionnel, relationnel et développemental. Dans un premier temps, cet essai vise l'intégration d'acquis théoriques à la pratique clinique par la présentation de trois approches différentes du self qui permettent d'évaluer la sévérité des cas rencontrés. Dans un deuxième temps, nous voulions aussi aider à diminuer les craintes que certains thérapeutes inexpérimentés pourraient avoir face aux situations de crises, telle que l'automutilation, en démystifiant ces gestes et leurs causes en fournissant une meilleure compréhension du trouble de personnalité borderline, afin que les thérapeutes puissent rester plus disponibles et empathiques. En premier lieu, nous aborderons les buts et les motivations qui nous ont poussés à faire cette recherche. Ensuite, nous présenterons à travers le contexte théorique les définitions du Moi, du self et celle du trouble de personnalité borderline. Un bref historique du symptôme de l'automutilation sera exposé ainsi que les contextes d'apparition et la dynamique de celui-ci. La différence entre l'agressivité et la violence sera illustrée et des avenues de traitements seront proposées. Par la suite, la présentation de nos trois approches permettra de comprendre le niveau pulsionnel, relationnel et développemental du self en lien avec le développement d'un trouble de personnalité borderline et la présence du symptôme de l'automutilation. La première théorie, celle du Moi-peau d'Anzieu, permettra de comprendre le Moi à partir des investissements pulsionnels en représentant une surface de communication et un contenant pour le monde des pensées. Notre deuxième approche, celle de Kernberg et al., démontre l'importance des relations précoces dans le développement du self et dans sa cohésion. Et la dernière, celle de Fonagy et al., aide à définir les capacités de mentalisation de l'enfant en lien avec la fonction réflexive du parent. Pour chacune des trois approches, nous exposerons les origines propres à celles-ci, comment elles expliquent le développement du self, la motivation du modèle théorique, les fonctions du self, la définition du trouble de personnalité borderline, la position thérapeutique de l'auteur et une étude de cas. La discussion servira à comparer nos trois approches théoriques et nos études de cas qui y sont associées, pour exposer ensuite, des réflexions sur le traitement des personnes ayant un trouble borderline qui s'automutilent. Pour conclure, le fait de connaître le niveau pulsionnel, relationnel et développemental du self aide à la compréhension du symptôme de l'automutilation diminuant ainsi les craintes du thérapeute face aux situations de crise.
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L' adolescence à fleur de peau se couper pour exister /Barrault, Caroline Sibertin-Blanc, Daniel. January 2005 (has links) (PDF)
Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine : Nancy 1 : 2005. / Titre provenant de l'écran-titre.
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Comportements d'automutilation non suicidaires chez les adolescents et les jeunes adultes : une étude des facteurs de risque immédiats, proximaux et distauxBégin, Michaël 27 January 2024 (has links)
Les comportements d'automutilation non suicidaires (CANS) représentent des blessures qu'un individu s'inflige délibérément sans intention consciente de s’enlever la vie. Il s'agit d’une problématique fréquente chez les adolescents et les jeunes adultes. Les facteurs de risque et de maintien de ces comportements autodestructeurs se regroupent en trois grandes catégories, les facteurs immédiats, proximaux et distaux. Les facteurs immédiats, ou fonctions des CANS, réfèrent à des déclencheurs immédiats du comportement et aux fonctions psychologiques qui le sous-tendent. Les facteurs proximaux incluent quant à eux à un éventail de difficultés psychologiques associées aux CANS. Les facteurs distaux représentent pour leur part des facteurs de risque plus généraux associés aux difficultés psychologiques et comportementales, comme c'est le cas pour la maltraitance à l'enfance. Ensemble, ces facteurs permettent de mieux comprendre l'étiologie des CANS tout en permettant de raffiner notre conceptualisation de ces comportements sur laquelle reposent les interventions cliniques, psychologiques ou médicales. La thèse avait pour objectif de mieux comprendre les fonctions psychologiques qui sous-tendent les CANS et de les intégrer dans les modèles théoriques existants. Elle avait également pour objectif de documenter le rôle des difficultés psychologiques dans le développement des CANS en intégrant aussi une mesure des traits de personnalité limite comme indicateur d'un développement identitaire pathologique. Puis, elle s'est intéressée au rôle de la maltraitance dans le développement des CANS tout en examinant de plus près le rôle de la coexistence de multiples formes de maltraitance. Une première étape pour permettre l'étude du phénomène est le développement d'une mesure valide et applicable à une population francophone. Pour ce faire, un premier article visait à traduire un outil mesurant les CANS et leurs fonctions et en documenter les propriétés psychométriques. Un taux de prévalence similaire aux études antérieures a été rapporté et les fonctions s'organisent en trois facteurs, soit les fonctions Automatiques, l'Influence sociale et le Non-conformisme et l'identification aux pairs. Les associations entre les CANS et leurs fonctions et les difficultés psychologiques fréquemment associées ont également été explorées afin d'examiner la validité convergente de l'outil. Dans le second article de la thèse, les liens entre un facteur de risque distal des CANS, soit la iv maltraitance à l'enfance, et les CANS et les principales difficultés psychologiques associées ont été investigués davantage. Il en ressort que la coexistence de multiples formes de maltraitance est un phénomène fréquent et que différentes formes spécifiques ou combinaisons sont associées à des difficultés psychologiques plus sévères et une fréquence plus élevée de CANS. La thèse a donc démontré que la version francophone de l'outil portant sur les CANS et leurs fonctions semble valide pour mesurer les construits à l'étude chez les adolescents et les jeunes adultes de la communauté. La thèse appuie également l'idée que les fonctions psychologiques (facteurs immédiats) des CANS s'organisent de façon cohérente avec les principaux modèles théoriques et d'intervention pour le trouble de la personnalité limite. Par ailleurs, elle appuie la pertinence de considérer la coexistence de multiples formes de maltraitance en lien avec les difficultés psychologiques et les CANS chez les jeunes. Elle appuie également l'hypothèse selon laquelle les agressions sexuelles, du moins dans leur forme sévère, pourraient représenter un facteur de risque spécifique pour le trouble de la personnalité limite et les CANS. Les contributions de la thèse approfondissent les connaissances concernant l'étiologie et les mécanismes psychologiques qui sous-tendent les CANS et contribuent au développement de la compréhension théorique et clinique de ces comportements. / Non suicidal self-injuries (NSSI) refer to deliberate damage to one’s own body tissue without any conscious suicidal intents. Adolescents and young adults are particularly at risk to present with these behaviours. Risk factors and factors maintaining the problematic can be divided into three categories, immediate factors (or NSSI functions), proximal, and distal ones. Immediate factors, or NSSI functions, refer to immediate triggers of the behaviour and to underlying psychological processes. Proximal factors represent an array of psychological difficulties associated with NSSI. Distal factors are thought to be more general risk factors for psychological and behavioural difficulties such a childhood maltreatment. These three categories allow for a better understanding of the aetiology of NSSI as well as for a more sophisticated conceptualisation of these behaviours which clinical and medical interventions rely on. The thesis aimed at understanding psychological mechanisms underlying NSSI and at integrating these mechanisms into existing theoretical models. Another objective was to examine the role of psychological difficulties, including borderline personality traits as an indicator of pathological identity development, on the development of NSSI. Furthermore, the thesis aimed at examining the impact of childhood maltreatment on the development of psychological difficulties related to NSSI while considering the cooccurrence of multiple maltreatment types. A first step towards studying this phenomenon is the development of a valid measure of NSSI in French. To do so, a first article aimed at translating a questionnaire that assesses NSSI and their functions and at documenting its psychometric properties. A prevalence rate similar to those reported in the literature was found and NSSI functions were organised into three factors, namely Automatic, Social Influence, and Nonconformist and peer identification. Associations between NSSI, their functions, and psychological difficulties frequently related to NSSI have been explored in order to test the convergent validity of the instrument. A second article focused on the associations between childhood maltreatment, NSSI, and related psychological difficulties. The results showed that cooccurring maltreatment types is frequent and that specific types or combinations are related to higher level of psychological difficulties and NSSI. vi The thesis showed that the French version of the questionnaire assessing NSSI and their functions is valid to assess the constructs of interest amongst adolescents and young adults from the general population. It also provides further support to the idea that psychological functions of NSSI are consistent with the major theories in the field of borderline personality disorder. In addition, it demonstrates that considering the cooccurrence of multiple maltreatment types is essential to better understand its impact on NSSI and related psychological difficulties. Finally, it provides some evidence that sexual abuse may be a specific risk factor for borderline personality disorder and NSSI. The thesis adds to the knowledge regarding the aetiology and the psychological mechanisms underlying NSSI and contributes to the clinical and theoretical understanding of these behaviours.
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Prédire le comportement suicidaire des détenus avec le Suicide Probability Scale et des variables actuariellesNaud, Hélène January 2008 (has links)
La problématique du suicide en milieu carcéral est connue et décrite dans plusieurs recherches. Toutefois les outils de dépistage du risque suicidaire ont surtout été développés pour des populations à risque non carcérales et la capacité de prédiction de ces échelles n'a été inférée qu'indirectement. Depuis un peu plus de dix ans, le questionnaire Suicide Probability Scale (Cull et Gill, 1988) est utilisée auprès de détenus québécois qui débutent une sentence fédérale. Cependant le survol de la littérature n'a pas permis de retrouver d'étude psychométrique liée à la validité prédictive de ce questionnaire auprès d'une population spécifiquement carcérale. L'objectif de la présente recherche était donc d'évaluer la valeur prédictive du questionnaire Suicide Probability Scale (SPS) auprès d'une population masculine carcérale.La recherche vise à vérifier si les détenus dépistés à risque modéré ou élevé en 1995-1996 par le SPS ont effectivement eu des comportements suicidaires par la suite, pendant qu'ils étaient encore sous la responsabilité des services correctionnels. Les résultats sont basés sur une période d'observation globale de 11 ans et demi (entre 1995 et 2006) et confirment que le SPS, dans sa forme actuelle, permet de prédire le comportement suicidaire. Une amélioration de la prédiction du risque suicidaire est démontrée si le point de découpage est modifié de 50 (point de démarcation actuel des auteurs du SPS) à 40 pour la clientèle spécifique des hommes incarcérés dans un pénitencier. Les résultats obtenus au SPS permettent aussi de dépister les détenus à risque de comportement hétéro-agressif en milieu carcéral. Le deuxième article a évalué la valeur prédictive de 24 variables actuarielles, connues en début de sentence, en combinaison avec le SPS, afin d'augmenter la prédiction et de la rendre plus spécifique en réduisant le nombre de faux négatifs.La capacité de prédiction a été analysée avec des modèles de régression logistique et la valeur sous la courbe ROC. L'ajout d'une ou de deux variables actuarielles permet d'améliorer le dépistage des comportements suicidaires sur une période de 24 mois et même de 120 mois.
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L'intervention spécifique aux femmes héroïnomanes qui pratiquent l'injection mutilante : points de vue des femmes concernéesRainville, Léa-Frédérique January 2009 (has links) (PDF)
L'objectif général de la recherche est d'explorer les modes d'intervention auprès des femmes héroïnomanes qui pratiquent un rituel mutilant lors de leurs injections. En guise de problématique nous partons du constat selon lequel la littérature au sujet de la toxicomanie ne s'attarde que très rarement aux analyses différentielles selon les genres, mettant ainsi de côté les spécificités des femmes, notamment celles des femmes héroïnomanes. La comorbidité, décrite par de rares études et analyses de la communauté scientifique, entre toxicomanie féminine et agression sexuelle constitue un défi pour l'intervention. On note chez elles un faible taux de demande d'aide, un état plus détérioré et un pronostic plus sombre. Ces mêmes femmes sont aussi celles chez qui on observe des gestes d'automutilation. En général, les réseaux d'aide et scientifique, sont mal informés sur le problème social qu'est l'automutilation et accroît la stigmatisation que vivent ces femmes. L'injection mutilante est un concept qui a été développé lors nos observations à la clinique du projet de recherche NAOMI. Nous avons constaté avec quelle violence certains des usagers s'injectent. C'est ainsi qu'ils disent obtenir une plus grande satisfaction. Intuitivement, ces
« rituels d'automutilation » semblaient plus accentués chez les femmes participantes au projet NAOMI qui avaient fréquemment dit en rencontre psychosociale avoir été abusées sexuellement. Aucune documentation, littérature scientifique ou rapports de recherche recensés, ne fait état de l'injection mutilante. Il s'agit d'un sujet conceptualisé à partir d'observations cliniques. Nous nous sommes appropriées l'expression « injection mutilante » dans le cadre de cette recherche afin de développer davantage les connaissances à ce sujet. Il s'agit d'un parti pris. Notre cadre conceptuel pour élaborer la recherche se réfère à trois approches d'intervention: la psychanalyse, le féminisme et la réduction des méfaits. Cette recherche, féministe et qualitative, utilise comme méthode de collecte de données le point de vue des femmes concernées recueilli à l'aide d'entrevues. Dix femmes héroïnomanes qui fréquentent des services d'aide à Montréal ont participé à une entrevue individuelle et elles ont toutes été conviées à une entrevue de groupe. Nous avons divisé en quatre grands thèmes qui proviennent de l'analyse du contenu des propos des répondantes. L'analyse a été effectuée de manière qualitative et avec un regard féministe. Voici les quatre thèmes: • tabous et rituels d'injection non-sécuritaire, • leur vision de la toxicomanie: le plaisir, • leur vision de la femme héroïnomane: le rapport aux hommes et à la sexualité, • leur vision de l'intervention: le rapport aux services d'aide. Cette recherche met de l'avant l'importance d'élaborer des recherches scientifiques en toxicomanie qui s'attardent aux distinctions selon les genres. La concomitance entre l'abus sexuel et la surconsommation des drogues reste frappante, elle est amplement démontée par les travaux cités. Les résultats annoncent que les femmes une fois instruites au sujet de leur santé, réduiraient leurs comportements mutilants reliés à la seringue. Les répondantes ont privilégiées une approche d'intervention en réduction des méfaits. Elles ont aussi reconnu certains aspects de l'interprétation psychanalytique et elles ont soulevé la pertinence de s'intéresser aux enjeux spécifiques des femmes. Ceci démontre l'importance de se centrer sur les besoins des femmes plutôt que sur une approche prédéfinie qui se limite à son cadre d'analyse.
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La mentalisation de l’hostilité contre l’autre et contre le soi, les comportements agressifs et d’automutilation, chez une population présentant un état-limite de la personnalitéRiel Lefebvre, Frédérique January 2017 (has links)
La mentalisation est un concept de plus en plus documenté en psychologie. Il suppose que le vécu interne de l’individu doit être psychiquement élaboré pour que celui-ci puisse fonctionner de façon optimale dans le monde et face aux évènements. Fonagy a apporté une contribution importante en proposant une définition étayée de la mentalisation des états mentaux généraux, soit comme une « fonction réflexive » qui s’acquiert dans le développement. Lecours est quant à lui un auteur clé dans la compréhension de la mentalisation des affects et il a proposé un modèle permettant d’évaluer le niveau d’élaboration verbale des affects. Certains écrits empiriques et cliniques se sont par ailleurs penchés sur l’idée que la mentalisation pouvait varier en fonction d’affects spécifiques chez les individus. D’autres appuis scientifiques sont toutefois nécessaires. De nombreuses études ont montré l’impact positif des capacités de mentalisation, soit comme un indice de succès thérapeutique, puis comme liées au fonctionnement global de l’individu et aux symptômes psychopathologiques. Conséquemment, des difficultés de mentalisation seraient associées à des conséquences néfastes pour l’individu (par exemple, de l’automutilation, des passages à l’acte suicidaires). Fonagy et ses collègues ont mis en évidence les difficultés de mentalisation propres aux personnes souffrant d’un trouble de la personnalité limite (tel que décrit dans la classification du DSM). Puisque des études montrent la comorbidité entre les différents troubles de la personnalité du DSM, il est pertinent d’élargir notre définition de la personnalité limite. La théorisation élaborée par Kernberg sur les organisations de la personnalité nous amène un éclairage intéressant pour comprendre le fonctionnement psychique des gens présentant une pathologie de la personnalité, au delà des traits manifestes. La présente étude vise ainsi à évaluer la mentalisation de certains affects spécifiques (hostilité contre l’autre, hostilité contre le soi et culpabilité), chez une population clinique de gens présentant un état-limite de la personnalité, tant sur le plan de l’organisation que de la symptomatologie. Elle vise également à faire des liens entre la mentalisation, la personnalité et les comportements destructeurs. Pour ce faire, 30 participants bénéficiant de services psychiatriques ont passé une entrevue individuelle et ont rempli une batterie de questionnaires. Des analyses de corrélation et de régression ont permis d’établir des liens entre les différentes variables indépendantes et dépendantes à l’étude. Les résultats ciblent l’hostilité contre l’autre comme un vecteur significatif de l’expérience affective; la mauvaise mentalisation explicite de cet affect prédit la gravité de l’organisation de la personnalité limite. Aussi, la gravité de la personnalité limite, tant sur le plan de l’organisation que de la symptomatologie, en combinaison avec des déficits de mentalisation explicite de l’hostilité contre l’autre, prédisent l’agressivité chez les individus. De façon différente, les résultats montrent que la proportion d’affects d’hostilité contre le soi prédit les comportements d’automutilation chez les gens présentant une symptomatologie limite. Par ailleurs, cela met en perspective le rôle de l’hostilité contre le soi chez les TPL, qui se rapporte à une culpabilité plus primitive, plutôt qu’adaptative. Les résultats obtenus permettent de documenter le fonctionnement psychique et les comportements d’individus reconnus comme étant difficiles à traiter. Certaines pistes d’intervention sont suggérées. Cette étude engendre différentes retombées sur le plan scientifique et clinique.
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La personnalité limite à l'adolescence : facteurs étiologiques de la sévérité des comportements d'automutilation non suicidaire et de tentatives de suicideVallières, Lydia 06 March 2024 (has links)
Le trouble de la personnalité limite (TPL) est une psychopathologie complexe et sévère longtemps considérée comme apparaissant à l’âge adulte. Il est désormais reconnu comme survenant entre la puberté et le début de l’âge adulte. Bien que le TPL ait été largement étudié chez les adultes, la recherche auprès des adolescents en est encore à ses débuts. Le TPL est le seul trouble du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux 5e édition (APA, 2013) à inclure parmi ses critères la présence de comportements automutilatoires et/ou suicidaires. Bien que l’automutilation non-suicidaire (AMNS) survienne habituellement à l’adolescence et que le TPL soit le trouble présentant le plus haut risque suicidaire, peu d’études se sont penchées sur ces problématiques particulières qui touchent pourtant une proportion importante des adolescents limites. Ce mémoire doctoral a comme premier objectif d’examiner la fréquence de l’AMNS et de la tentative de suicide chez les adolescents de la communauté qui présentent ou non un TPL. Le second objectif de ce projet de recherche est d’explorer la contribution relative d’un vécu de trauma et de l’agressivité sur la sévérité des comportements autodestructeurs (c.-à-d. AMNS et TS) en considérant l’effet médiateur des traits de personnalité limite. Des questionnaires ont été complétés par 479 adolescents âgés de 12 à 21 ans recrutés dans les écoles secondaires de la ville de Québec. D’une part, les adolescents présentant un TPL sont plus susceptibles de s’engager dans de l’AMNS et de faire une tentative de suicide. Ils ont également tendance à rapporter un nombre légèrement supérieur d’épisodes d’AMNS. D’autre part, l’abus sexuel contribue directement à la sévérité des comportements autodestructeurs, alors que la contribution de l’agressivité s’effectue via la personnalité limite et elle est modérée par l’âge.
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