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Évaluation du bilan carbone du boisement en épinettes noires de territoires dénudés québécois

Gaboury, Simon January 2006 (has links) (PDF)
L'épinette noire (Picea mariana (Mill.) B.S.P.) (Epn) est l'espèce d'arbre dominante de la forêt boréale québécoise et forme de grands massifs de forêt dense au sein du domaine de la pessière à mousses. Un phénomène de régression naturelle lent et progressif de la pessière noire crée une fragmentation de cette immense forêt où sont ainsi parsemés des terrains dénudés et improductifs (Gagnon et Morin 2001) principalement appelés dénudés secs (DS) et brûlis mal régénérés. Près de 1 000 000 ha seraient dénudés au sein de la portion centrale de la pessière à mousses au Québec, dont 140 000 ha étaient accessibles à moins de 5 km du réseau routier existant dans la région 02 en 2002 (Plante 2003). Une première validation expérimentale (Hébert et al. 2006) supporte le potentiel de croissance ligneuse à court terme sur ces territoires, révélant du même coup un potentiel de séquestration accrue du carbone dans le cadre d'une stratégie de mitigation face aux changements climatiques. Les objectifs de cette étude consistaient à établir le potentiel théorique, au meilleur des connaissances actuelles, de la quantité de carbone nette pouvant être séquestrée par le boisement d'un hectare de DS, ainsi qu'à estimer les émissions de gaz à effet de serre (GES) engendrées par les opérations nécessaires à l'établissement d'une plantation. Le bilan net calculé dans cette étude représente la différence entre le scénario de référence, soit un DS atteignant moins de 30 m ha"1 à 120 ans, et le projet de boisement duquel les émissions des opérations ont été soustraites. La plantation d'Epn du projet de boisement atteint 175 m3 ha"1 à 70 ans, en fonction du rendement minimum des plantations d'Epn retrouvé dans les tables de rendement en vigueur au Québec en 2005 (MENF 2003). Le modèle CO2FIX version 3.1 (Schelhaas et al. 2004; Masera et al. 2003) a été utilisé pour modéliser la séquestration biologique du C, alors que l'approche de l'analyse de cycle de vie a été utilisée pour quantifier les émissions de GES. Les estimations obtenues révèlent un bilan net de 771C ha"1 70 ans après le boisement en épinettes noires d'un DS moyen, soit 1.11C ha"1 an"1 en moyenne. Le bilan devient positif 27 années après l'établissement de la plantation. En intégrant les incertitudes reliées au rendement des plantations sur ces territoires et aux perturbations naturelles, cette moyenne oscille entre 0.2 et 1.91C ha"1 an"1. Les émissions moyennes de GES occasionnées par les opérations de boisement d'un ha de DS sont de 1.3 t CO2 eq, soit moins de 0.5% du bilan C net moyen après 70 ans. En tenant compte de toutes les incertitudes soulevées dans cette étude, ces émissions peuvent représenter entre 0.1 et 4% du bilan C total du projet de boisement. Les émissions de GES des opérations n'influencent donc pas de manière significative les estimations de séquestration nette de cette étude. Cependant, beaucoup de recherches seront encore nécessaires pour diminuer la variabilité des résultats liée au C séquestré dans le projet de boisement. Effectivement, comme les plantations actuellement implantées en milieu DS sont relativement jeunes, plusieurs années seront encore nécessaires avant de pouvoir valider leur rendement moyen. De même, la possibilité que des catastrophes naturelles viennent minimiser la séquestration devra aussi être analysée plus en profondeur. L'évolution dans le temps d'un DS (scénario de référence) se doit aussi d'être mieux connue, ainsi que la valeur précise des paramètres utilisés dans la modélisation, puisque traditionnellement ces informations ont été laissées de côté lors des inventaires provinciaux. Enfin, des recommandations sont fournies pour diminuer le niveau des incertitudes soulevées et afin de maximiser le potentiel de séquestration du boisement des DS.
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Dynamique de sapinières et de pessières boréales sur une période de 40 ans après la coupe

Sarrasin, Robert January 1991 (has links) (PDF)
La compilation et l'analyse de données de neuf places-échantillons permanentes établies avant la coupe totale par la compagnie Abitibi-Price limitée, a permis de retracer la dynamique après coupe de certaines pessières et sapinières. Les coupes ont été effectuées entre 1942 et 1951 et les places-échantillons ont été suivies jusqu'en 1989, moment où a été effectué un nouvel inventaire comportant une récolte de section de tiges. Ont été étudiés plus particulièrement, grâce à un suivi d'une quarantaine d'années sur les mêmes sites, deux sapinières dont les sapins baumiers (Abies balsamea (L.) Mill.) occupent plus de 80% et pour deux autres, moins de 76% de la surface terrière totale du peuplement, ainsi que trois pessières dont les épinettes noires occupent (Picea mariana (Mill.) BSP.) plus de 87% et pour deux autres, moins de 70% de la surface terrière totale du peuplement. Les structures d'âges et les indices de croissance notés lors de l'analyse des tiges, montrent que la régénération après coupe des épinettes noires, des épinettes blanches (Picea glauca (Moench) Voss.), des sapins baumiers et des mélèzes laricins (Larix laricina (Du Roi) Koch.) est principalement assurée par des individus préétablis. Quant à la régénération du bouleau à papier (Betula papyrifera Marsh.), elle est assurée par des individus installés près du moment de la coupe. Ceux-ci, bien que pouvant être très nombreux au sein de la régénération, ont subit dans les conditions étudiées, une mortalité importante et affichent un retard sur les autres essences, notamment le sapin baumier, dans son implantation dans le peuplement de retour. Les épinettes noires se régénèrent principalement par marcottage; les marcottes s'installant progressivement à mesure que le peuplement vieillit. Les semis de sapin baumier sont présents en grande quantité tout au long du développement du peuplement. Ils constituent une banque de régénération importante qui est proportionnelle au nombre de tiges marchandes de sapin présentes dans le peuplement. Cependant, cette continuelle et abondante régénération de sapin baumier subit une importante mortalité. Les semis de sapin baumier profitent des ouvertures du couvert provoquées par des perturbations telles les épidémies de la tordeuse des bourgeons de l'épinette (Choristoneura fumiferana Clem.) et la coupe pour se développer et devenir des arbres. Cependant, ces mêmes épidémies freinent l'abondance du sapin baumier en provoquant la mort de beaucoup de gaules et d'arbres marchands. Ainsi, malgré la présence continuelle d'une forte régénération en sapin baumier, celui-ci n'a pas envahi les pessières initiales, bien qu'il est augmenté sa proportion dans les deux pessières ayant initialement moins de 70% de leur surface terrière totale occupée par l'épinette noire. Les deux sapinières ayant initialement moins de 76% de leur surface terrière totale occupée par le sapin baumier ont perdu, après les quarante ans étudiés, leur statut de sapinière au profit de celui de pessière. Les trois pessières, ayant initialement plus de 87% de leur surface terrière totale occupée par l'épinette noire, affichent un retour semblable au type de peuplement initial. Il en va de même pour une des sapinières ayant initialement plus de 80% de sa surface terrière totale occupée par le sapin baumier. L'autre sapinière a vue le bouleau à papier prendre une place importante dans le peuplement de retour.
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Influence des hautes températures sur la germination de graines de six espèces de conifères du Québec

Villeneuve, Jasmin January 1991 (has links) (PDF)
Aujourd'hui, les chercheurs reconnaissent que les perturbations, comme les feux de forêt, font partie intégrante du fonctionnement des écosystèmes forestiers boréaux. Certaines espèces de conifères apparaissent bien adaptées à se régénérer après une telle perturbation, alors que d'autres ne montrent pas cette adaptation. L'objectif de cette étude est de vérifier si les graines de conifères bien adaptés au feu résistent plus facilement à des hautes températures que les graines de conifères non adaptés. Des lots de graines de chacune des espèces suivantes, Picea glauca, P. mariana, Pinus banksiana, P. strobus, Abies balsamea et Thuya occidentalism ont été soumis à différentes températures variant de 50°C à 150°C, pendant une heure. Par la suite, le taux de germination des graines a été évalué, ainsi que la viabilité des graines non-germées. Une évaluation qualitative de la croissance de semis provenant de graines chauffées a également été effectuée afin de déterminer si les hautes températures ont un effet sur la croissance ultérieure des semis. Les résultats obtenus montrent une grande résistance à la chaleur des graines de conifères. Après un simple chauffage, l'épinette noire, le pin gris et le thuya occidental ont des graines qui survivent à une heure d'exposition à 120°C, l'épinette blanche à 110°C, le pin blanc à 100°C et le sapin baumier à 90°C. Cependant, on ne peut former deux groupes distincts, l'un regroupant les espèces adaptées et résistant bien, l'autre regroupant celles non adaptées et résistant moins. L'adaptation de certains conifères au feu ne se situerait donc pas au niveau des graines, mais plutôt à un autre niveau, probablement à celui des cônes. On voit aussi que le sapin baumier se démarque, en présentant une résistance inversée par rapport à celle des autres conifères. Enfin, l'évaluation de la croissance des semis montre que les semis ne semblent pas affectés par le stress de chaleur subi préalablement par la graine.
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Comparaison de la croissance de marcottes d'epinette noire adultes à celle d'individus issus de graines après feu

Lussier, Jean-Martin January 1991 (has links) (PDF)
Afin de comparer la croissance de marcottes adultes d'épinette noire après coupe à celle d'épinettes noires d'origine sexuée d'âge comparable, des courbes de croissance en diamètre, en hauteur et en volume total ont été réalisées grâce à l'analyse de tige de 112 individus récoltés dans la Réserve faunique des Laurentides. La moitié des épinettes noires provenait de coupes réalisées entre 1890 et 1930, et l'autre, de feux de forêt datant de la même période. L'analyse de tige a aussi permis d'évaluer l'activité cambiale, estimée à l'aide de l'accroissement spécifique en volume (ASV), qui correspond au taux annuel de croissance en volume divisé par la surface du cambium. Il appert que la hauteur, le diamètre à hauteur de poitrine (DHP) et le volume atteints 60 ans après coupe sont mieux corrélés à la hauteur de la régénération préétablie au moment de la coupe qu'à la durée de la période de suppression. Les accroissements annuels moyens (AAM) en hauteur et en DHP sont proportionnels à la hauteur initiale lorsque celle-ci est inférieure à deux mètres. Dépassé ce point, l'AAM en hauteur et en DHP décroissent en fonction de la hauteur initiale. Ces relations comportent toutefois une importante variance, si bien que sur plus des deux tiers de la période de temps considérée, les taux de croissance annuelle courants en hauteur et en diamètre ne diffèrent pas significativement entre les petites (Ho <1 m), les moyennes (1 m <Ho <2 m) et les grandes marcottes (Ho > 2 m). Conséquemment, la supériorité des marcottes de grande taille provient principalement de l'avance dont elles bénéficient dès le moment de la coupe. Le taux de croissance en volume total est corrélé positivement à la taille initiale jusqu'à environ 60 ans après la coupe. Cependant, aucune relation significative n'a pu être identifiée entre la taille initiale des marcottes et leur accroissement spécifique en volume (ASV) après la coupe. En conséquence, les différences d'accroissement en volume entre les petites, moyennes et grandes marcottes sont dues à des différences de surface cambiale. Les épinettes noires d'origine sexuée présentent en moyenne des ASV ainsi que des taux de croissance en hauteur et en diamètre significativement supérieurs à ceux des épinettes de seconde venue jusqu'à la soixantième année après l'origine du peuplement, après quoi les différences observées ne sont plus significatives. Les individus d'origine sexuée rattrapent ainsi l'avance des épinettes de seconde venue, si bien que quarante années après l'origine du peuplement, les épinettes noires d'origine de graine ont un DHP, une hauteur et un volume comparables aux marcottes ayant entre 1 et 2 m au moment de la coupe. Ni la classe de drainage, ni le degré de compétition (évalué par la densité ponctuelle) n'ont montré d'effet significatif sur la croissance en hauteur, en diamètre ou en volume. D'autre part, les épinettes noires étudiées présentaient des réductions de croissance en hauteur et en diamètre associées à la dernière épidémie de Tordeuse des bourgeons de l'épinette (Choristoneura fumiferana Clem.) dans la Réserve faunique des Laurentides. À la lumière de ces résultats, on peut déduire que la performance des peuplements de seconde venue comparée à celle des peuplements naturels issus de graines après feu dépendra d'abord de la densité de la régénération préétablie et de la répartition des tiges parmi les différentes classes de hauteur.
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Effets du cuivre sur l'ultrastructure de scenedesmus quadricauda et chlorella vulgaris en relation avec l'acquisition de tolérance

Bastien, Christian January 1986 (has links) (PDF)
Deux expériences furent menées en utilisant un mode de culture en lot : une première avec Scenedesmus quadricauda et une seconde avec Chlorella vulgaris S. guadricauda s'est avérée très tolérante au cuivre tandis que C. vulgaris y est relativement plus sensible. Cette dernière espèce provenait de la rivière Saguenay. Chez S. quadricauda, la concentration en cuivre du milieu de culture est corrélée significativement à la fréquence d'apparition des inclusions intravacuolaires ainsi qu'à leur nombre moyen par cellule, ce qui suggère leur implication dans la tolérance. Chez C. vulgaris nous observons au niveau ultrastructural, des bris membranaires et des altérations aux mitochondries. L'augmentation de la concentration en cuivre est suivie par une légère hausse dans la fréquence d'apparition des corps membranaires et des inclusions intravacuolaires de même que dans le nombre d'inclusions par cellule. Chez S. quadricauda, la formation d'inclusions semble donc jouer un rôle déterminant dans la tolérance, ce qui n'est pas le cas chez C. vulgaris. Une troisième expérience fut menée avec S. quadricauda en utilisant le mode de culture en continue et ce, sur une durée de 50 jours à une concentration en cuivre de 250 ug.l(1). Après 1,5 heure d'exposition, les effets ultrastructuraux sont évidents; le chloroplaste se rétracte et forme des lobas et les différentes structures cellulaires prennent un aspect très diffus. Les mêmes observations sont faites également après 3, 6, 12 et 24 heures d'exposition. Entre 3 et 15 jours nous observons une importante augmentation des réserves d'amidon et de lipide, des inclusions intravacuolaires, de même qu'un épaississement de la paroi. Après 22, 32 et 50 jours, les inclusions disparaissent, le cytoplasme est densément peuplé de ribosomes et le réticulum endoplasmique est évident chez la majorité des cellules. Ces observations suggèrent l'implication d'un second mécanisme de tolérance au cuivre qui, contrairement aux inclusions se manifesteraient après une exposition â long terme.
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Analyse spatio-temporelle des hydrocarbures polycycliques aromatiques (HPA) dans les sédiments du Fjord du Saguenay, Québec

Martel, Louis January 1985 (has links) (PDF)
L'analyse des principaux HPA, provenant de sédiments de surface et de carottes prélevés dans le fjord du Saguenay, a été effectuée par chromatographie en phase gazeuse sur colonne capillaire. L'analyse qualitative de ces échantillons démontre que les HPA retrouvés sont principalement d'origine pyrolytique. Un HPA d'origine naturelle, le pérylène, est néanmoins présent dans tous les échantillons. La distribution des HPA dans l'axe amont-aval du fjord indique que la principale source d'émission se situe en amont du fjord. L'étude comparative de leurs concentrations indique que les sédiments de surface du fjord peuvent être considérés comme étant fortement contaminés. L'analyse des variations temporelles démontre que les émissions de HPA ont augmenté de façon très importante vers les années 1930. On constate cependant une diminution des concentrations au cours des dix dernières années dans l'ensemble du fjord, à l'exception de la Baie des Ha! Ha!. D'ailleurs, la comparaison des variations temporelles des concentrations entre une station située dans la Baie des Ha! Ha! et une autre située dans l'axe du fjord, face à l'embouchure de la baie, indique que la rivière Saguenay constitue une voie importante d'introduction des HPA dans le fjord. Le calcul du flux des HPA dans les sédiments du fjord du Saguenay corrobore les résultats obtenus à partir des variations temporelles des concentrations. Il permet également de constater qu'une grande proportion des HPA émis à l'intérieur du bassin hydrographique du Saguenay ne se retrouve pas dans les sédiments du fjord. A partir du comportement spatio-temporel des HPA dans les sédiments du fjord, il est démontré que la principale source d'émission de ces composés dans la région du Saguenay-Lac-St-Jean est constituée par les deux alumineries situées en amont du fjord du Saguenay.
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L'influence du cuivre sur le phytoplancton de la rivière Saguenay

Thompson, Patsy-Ann January 1984 (has links) (PDF)
En 1981, une étude des caractéristiques physiques, chimiques et biologiques des eaux superficielles de la rivière du Saguenay a montré que la communauté phytoplanctonique est dominée au cours de la saison par les diatomées Asterionella formosa Hass., Tabellaria fenestrata (Lyngb.) Kûtz., Melosira ambigua (Grun.) o. Millier et M. islandica o. Mûller. De plus, le Saguenay se caractérise par une absence de poussée phytoplanctonique printanière et par une production primaire extrêmement faible jusqu'à la mi-juillet. Des expériences parallèles ont été poursuivies au laboratoire avec des populations indigènes (chlorophycées ou diatomées) maintenues en chémostat pour étudier la toxicité du cuivre sous les formes ionique, complexée (à de l'acide humique) et adsorbée (à des fibres de cellulose provenant d'une papeterie régionale); les effets du cuivre sont précisés en considérant la composition spécifique, la biomasse et les taux d'assimilation de carbone des populations naturelles. Avec les chlorophycées, les taux de production primaire étaient plus fortement inhibés par le cuivre que les teneurs en chlorophylle Û, tandis qu'avec les diatomées, la densité cellulaire, la biomasse et les taux de production primaire sont tous fortement inhibés par le cuivre. Par ailleurs, la présence d'acide humique et de fibres de cellulose réduit sans équivoque l'action toxique du cuivre. Une telle observation s'avère importante pour 1'écophysiologie du phytoplancton de la rivière du Saguenay puisque les eaux de ce milieu côtier reçoivent à la fois de grandes quantités d'eaux usées riches en matière organique et particulaire provenant des papeteries régionales.
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Dynamique des épidémies de la tordeuse des bourgeons de l'épinette durant l'holocène

Simard, Isabelle January 2011 (has links) (PDF)
Les épidémies de la tordeuse des bourgeons de l'épinette jouent un rôle important dans la dynamique de la forêt boréale nord-américaine et peuvent avoir des répercussions importantes sur la production forestière. L'histoire récente des épidémies de la tordeuse est relativement bien connue grâce à la contribution de la dendroécologie qui a permis de retracer près de 400 ans d'histoire. Afin de retourner plus loin dans le passé et d'obtenir une perspective plurimillénaire sur les fluctuations des niveaux de population de la tordeuse, des analyses macrofossiles ont été réalisées sur des sections de quatre petites tourbières situées au Saguenay. Elles étaient entourées de pessières et de sapinières touchées par les épidémies récentes de cet insecte et avaient un fort potentiel d'accumulation et de conservation de la pluie macrofossile associée aux épidémies, soit les crottins et les capsules céphaliques de l'insecte. Dans un premier temps, l'histoire épidémique reconstituée à partir des crottins observés dans deux sections de tourbe et dans une section d'humus provenant d'un site, localisé dans les monts Valin a été comparée à des dendroehronologies régionales publiées par Biais (1965), Morin (1994, 1998) et Krause (1997). Cette comparaison a permis de confirmer le potentiel de cet indicateur pour la reconstitution de l'histoire des épidémies. Il a ainsi été possible de détecter dans les sections de tourbe et d'humus les épidémies bien documentées survenues au cours des années 1950 et 1970. Quant aux épidémies survenues à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle, certaines différences ont été notées entre les reconstructions paléoécologiques et dendrochronologiques. Au total, pour les 200 dernières années, cinq épidémies ont pu être retracées à l'aide de l'analyse macrofossile comparativement à trois à l'aide de l'étude des cernes de croissance. L'analyse macrofossile a permis de reconstituer un plus grand nombre d'épidémies et de palier à certaines des limites temporelles de la dendrochronologie. Lors du deuxième volet de la thèse, il a été possible de reconstituer 8 200 ans d'histoire épidémique en effectuant une analyse macrofossile à haute résolution d'une section de la tourbière du lac des Ilets. D'importantes variations dans l'abondance des crottins de la tordeuse ont été observées et deux périodes d'activité plus importante ont pu être identifiées, soit entre 6815 et 6480 cal. BP et lors du 20e siècle. Cette perspective temporelle plurimillénaire suggère que les périodes d'activité épidémique importante furent des phénomènes rares au cours de l'Holocène. Le troisième volet de la thèse visait à caractériser les variations des niveaux de populations de la tordeuse en comparant l'histoire épidémique des quatre tourbières à l'étude. Il a ainsi été possible de détecter pour la première fois des niveaux élevés de population de tordeuse pouvant être associés à des épisodes épidémiques, entre 8200 et 7700, vers 7310, entre 6700 et 6300, et approximativement vers 5800, 4800, 1900, 1600, 1500 et 1000 cal. BP. La plupart de ces épisodes n'ont été observés que dans un seul des quatre sites à l'étude, alors que les trois épidémies survenues lors du 20e siècle ont été détectées dans tous les sites. Cela suggère que les épidémies récentes étaient plus étendues et plus synchronisées que celles survenues au cours de la majeure partie de l'Holocène. Trois indicateurs macrofossiles ont été utilisés lors de cette thèse pour détecter les épidémies de la tordeuse, soit les crottins et les capsules céphaliques de l'insecte, de même que les sections transversales de Lophoremium picea, un champignon s'attaquant aux feuilles d'épinette et de sapin sénescents. Des trois indicateurs, les crottins de la tordeuse étaient les plus abondants et les plus fréquemment observés lors des 8 200 ans d'histoire reconstituée.
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Mesure de la compétition de l'épinette noire par le sapin baumier en Gaspésie

Fortier, Gilles January 2012 (has links) (PDF)
Un des enjeux importants pour la conservation de la biodiversité dans l'environnement forestier est la raréfaction de l'épinette noire et l'ensapinage des anciennes pessières noires suite à une coupe de régénération (Grondin et Cimon 2003). Nous avons voulu vérifier le phénomène d'envahissement par le sapin baumier (ensapinage) dans le secteur de la Gaspésie où les pessières noires sont concentrées, soit au centre-est de la région, plus particulièrement sur les bassins supérieurs des rivières York, Saint- Jean, Dartmouth et Madeleine. Ce document fait donc état de la forêt résineuse présente sur ce territoire antérieurement à la coupe, de l'ensapinage qu'y subissent les pessières ainsi que de l'utilisation de Péclaircie précommerciale comme moyen de contrôler ce phénomène, d'une part en augmentant la proportion d'épinette noire par rapport au sapin baumier et d'autre part en diminuant la compétition exercée par ce dernier sur les épinettes éclaircies. Plus de 63 parcelles de 1/100 d'hectare ont été implantées sur cinq sites coupés il y a dix à quinze ans et ayant contenu d'anciennes pessières noires. Les résultats montrent que, sur l'ensemble des parcelles, la proportion des tiges d'épinette noire a évolué de la façon suivante : - Avant la coupe de régénération, l'épinette noire représentait plus de 64 % du nombre de tiges totales dans les peuplements analysés; - Avant l'éclaircie précommerciale, elle ne représentait plus que 28 % de l'ensemble des tiges; - La priorité accordée à l'épinette lors de ce traitement a permis de faire augmenter le pourcentage des tiges d'épinette noire à 43 %. L'ensapinage est donc bien présent dans ces peuplements et l'éclaircie précommerciale a permis d'augmenter de façon souvent importante la proportion en tiges d'épinette noire. Cette étude a également fait ressortir une problématique particulière en ce qui concerne les espèces compagnes, qui disparaissent presque complètement après l'éclaircie. De plus, l'étude n'a pas démontré de différence notable entre les équipes de travailleurs en ce qui concerne la variation en épinette noire avant et après traitement. Par la suite, 119 parcelles de quatre mètres carrés ont été implantées sur trois sites éclaircis depuis 3 ou 4 ans pour comparer la croissance des épinettes dégagées et des sapins et analyser la compétition exercée par le sapin sur les épinettes noires éclaircies. Si les résultats montrent une réaction positive à l'éclaircie de l'épinette noire au niveau de la croissance en diamètre et en hauteur, les analyses suggèrent que les épinettes dégagées ne subissent pas de compétition quatre ans après l'éclaircie. Les résultats indiquent également que la croissance en hauteur des épinettes noires est égale ou supérieure aux sapins baumiers de même grandeur et que les gaules plus petites ne semblent pas exercer de compétition sur les tiges éclaircies.
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Croissance et qualité du bois de l'épinette noire et du sapin baumier après une coupe avec protection des petites tiges marchandes (CPPTM)

Lemay, Audrey January 2012 (has links) (PDF)
La coupe avec protection des petites tiges marchandes (CPPTM) est un traitement sylvicole qui vise la récole de 70 à 90 % du volume marchand d'un peuplement et au cours de laquelle la régénération, les gaules ainsi que les petites tiges marchandes de 10 à 14 cm de diamètre sont soigneusement protégées. L'ouverture du milieu résultant d'un type de coupe partielle comme la CPPTM offre aux arbres résiduels de nouvelles conditions (plus de lumière, d'eau et d'éléments nutritifs disponibles), ce qui résulte en un gain de croissance au niveau de la tige. Par contre, cette augmentation de croissance peut entraîner une diminution de la qualité du bois, notamment en ce qui concerne les propriétés mécaniques et la densité du bois. L'objectif du projet est d'évaluer l'effet de la CPPTM sur la croissance et sur certaines caractéristiques déterminant la qualité du bois chez le sapin baumier et l'épinette noire en forêt boréale. Pour ce faire, la croissance en diamètre et en volume de tiges dominantes et codominantes a été évaluée, de même que la croissance radiale et en longueur des branches. Les propriétés mécaniques (module d'élasticité, module de rupture), le pourcentage de bois final, la masse volumique et le diamètre des branches dans les verticilles ont aussi été évalués. Les tiges résiduelles ont réagi positivement à la CPPTM dans une forte proportion. Un délai de quatre ans pour l'épinette noire et de deux ans pour le sapin baumier a toutefois été nécessaire avant d'observer un effet positif significatif sur la croissance en volume de la tige. Une réponse semblable a été observée au niveau des branches, alors que les branches de la partie inférieure de la cime vivante ont présenté une augmentation de la croissance radiale et en longueur après un délai de deux à cinq ans. Quant à la qualité du bois produit après la CPPTM, aucun changement significatif par rapport aux arbres témoins n'a été observé pour le pourcentage de bois final, les propriétés mécaniques, le diamètre des plus grosses branches et la masse volumique. Les résultats suggèrent que la coupe avec protection des petites tiges marchandes peut améliorer la production en diamètre et en volume des tiges résiduelles sans trop affecter certains paramètres de qualité du bois.

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