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Histoire des épidémies de la tordeuse des bourgeons de l'épinette (choristoneura fumiferana) dans l'Archipel-de-Mingan par analyses macrofossiles et dendrochronologiques

Simard, Isabelle January 1999 (has links) (PDF)
Les épidémies de la tordeuse des bourgeons de l'épinette ou TBE (Choristoneura fumiferana Clem.) des deux derniers siècles sont bien connues grâce à la dendrochronologie. L'analyse macrofossile d'humus forestier fournit l'opportunité de remonter plus loin dans le temps et ainsi de retracer une partie de l'histoire des épidémies de la TBE jusqu'à présent méconnue. En période épidémique, le nombre élevé de larves de TBE se nourrissant du feuillage de sapins ou d'épinettes produit une fine pluie de déjections qui s'accumulent dans les sols forestiers. L'étude de la distribution verticale des déjections de la tordeuse a été réalisée sur trois profils d'humus de 47 à 65 cm d'épaisseur, prélevés jusqu'à l'horizon minéral sur deux îles de l'Archipel-de-Mingan. Les analyses macrofossiles détaillées effectuées ont permis d'affirmer que le sapin baumier et l'épinette blanche dominent la végétation des îles depuis leur émergence et que la TBE aurait été présente dans l'archipel depuis plus de 1200 ans B.P. Des pics d'abondance de déjections de la TBE ont été observés pour les trois profils. Les pics observés près de la surface des profils, correspondant à des âges modernes, ont pu être associés aux épidémies ayant eu lieu lors du 20e siècle. Les données obtenues par analyses macrofossiles sont toutefois fragmentaires. L'étude des déjections de la TBE a permis d'identifier de façon certaine les épidémies survenues à la fin du 20e siècle. La courbe de croissance des épinettes blanches de la région de Mingan a quant à elle permis de retracer trois siècles d'épidémies (1758, 1819, 1878, 1909 et 1978). La comparaison des données macrofossiles et dendrochronologiques a été faite pour le dernier siècle.
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Expansion du tremble (populus tremuloides michx.), au cours du XXième siècle, dans le bassin de la Rivière York en Gaspésie, Québec

Fortin, Sylvain January 1999 (has links) (PDF)
Les peuplements forestiers du bassin de la rivière York constituent une mosaïque forestière où se juxtaposent tremblaies {Populus tremuloides Michx.) et pessières {Picea mariana (WillJ B.S.P.). Les connaissances liées à l'autécologie de ces espèces de même que les études de la dynamique des feuillus intolérants dans la région des Grands lacs nous ont amenés, à poser l'hypothèse suivante: dans le bassin de la rivière York, le tremble a pris de l'expansion au détriment de l'épinette au cours du XXlème siècle. Les objectifs poursuivis sont de démontrer que le tremble a remplacé l'épinette noire sur certains sites et, deuxièmement de décrire les mécanismes de remplacement. On a procédé à l'étude de 3 tremblaies afin de vérifier notre hypothèse. Les trois tremblaies sont, aujourd'hui, constituées d'un couvert de tremble avec sapin en sous étage. L'identification de charbons de bois provenant de la première tremblaie révèle la présence antérieure d'un peuplement mélangé où dominait le sapin baumier (Abies balsamea (L.) Mill.) accompagné de bouleau à papier (Betula papyrifera Marsh.) et de tremble. Le passage d'un feu au début des années 1930 aura permis au tremble de s'étendre et de dominer le site. Dans la deuxième tremblaie, la présence de nombreuses souches d'exploitation confirme une coupe forestière datée du début des années 1960. L'identification du bois de ces souches a permis de les rattacher toutes à de l'épinette. L'épinette est aujourd'hui absente de la tremblaie. La coupe a permis aux quelques trembles présents de s'étendre. Le troisième site est parsemé de souches dont certaines sont calcinées. Toutes les souches sont des épinettes. Une coupe dans les années 1920 suivie d'un feu au début des années 1930, avant que l'épinette ne dispose de graines viables, auront entraîné son élimination et favorisé le développement du tremble. L'identification de macrorestes (souches ou charbons) récupérés sur les sites a permis de démontrer la présence antérieure d'épinette (noire) là où elle n'est plus présente aujourd'hui. Les résultats tendent à confirmer l'hypothèse de départ. En effet, à la faveur de perturbations naturelles ou anthropiques, le tremble a effectivement remplacé l'épinette (noire). Compte tenu des mécanismes de régénération de l'épinette noire, il apparaît difficile de prévoir, qu'à court ou moyen terme, elle puisse, de manière naturelle, recoloniser les sites.
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Comparaison et suivi des communautés d'oiseaux nicheurs dans des pessières noires boréales issues de coupes et de feux

Imbeau, Louis January 1996 (has links) (PDF)
Dans la forêt boréale commerciale québécoise, les peuplements d'épinette noire (Picea mariana (Mill.) BSP) dominent largement. Cependant, on possède très peu d'informations sur la variabilité annuelle, la structure et la dynamique des communautés aviaires associées aux différents stades de développement de la pessière noire. L'objectif principal de cette étude était de comparer l'impact de perturbations naturelles (feux) et anthropiques (récolte forestière) sur les oiseaux nicheurs associés à ce type de forêt. Pour ce faire, un total de 60 points d?écoute dans des sites issus de coupe de la réserve faunique des Laurentides et 80 points dans des sites issus de feux au nord du lac; Saint-Jean ont été inventoriés en 1995 dans quatre stades de développement forestier différents déterminés par la hauteur des épinettes. De plus, les 60 points issus de coupe ont aussi été inventoriés en 1993 et en 1994 pour évaluer la variabilité annuelle des populations d'oiseaux. Les résultats obtenus ne démontrent aucun lien entre la richesse des oiseaux et l'âge des peuplements, leur abondance étant même plus élevée dans les coupes récentes que dans les forêts de plus de 200 ans. Toutefois, deux communautés aviaires distinctes se succèdent au cours du développement de la forêt. Les milieux récemment perturbés se caractérisent par un assemblage d'espèces associées aux milieux ouverts, la plupart étant des migrateurs néotropicaux qui devraient être favorisés par des rotations de coupe plus rapides que les rotations naturelles de feux. Ce groupe comprend le Moucherolle des aulnes, la Paruline à joues grises, la Paruline à tête cendrée, la Paruline triste, la Paruline masquée, le Bruant de Lincoln ainsi que le Bruant à gorge blanche. Dès qu'on atteint le stade de l'arbustaie, les communautés se caractérisent par des espèces plus strictement forestières. Au stade des jeunes forêts, l'origine du peuplement (coupe ou feu) ne semble plus influencer la composition des communautés aviaires. La Mésange à tête brune, le Troglodyte des forêts, le Roitelet à couronne dorée, le Roitelet à couronne rubis, la Paruline à croupion jaune, le Bec-croisé à ailes blanches et le Chardonneret des pins font partie de ce groupe d'espèces plus forestières sans être limités uniquement aux peuplements de plus de cent ans. Un autre groupe formé par la Grive à dos olive, la Grive solitaire et le Junco ardoisé sont des espèces ubiquistes qui seront donc peu ou pas affectées par les rotations de coupe. Les nicheurs en cavités et les résidents atteignent leur plus grande abondance dans les forêts matures ou les brûlis, ce qui les rend plus vulnérables face aux opérations de récolte forestière. De ce nombre, les Pics à dos noir et tridactyle de même que le Grimpereau brun seront les espèces les plus négativement affectées par des régimes de coupe à rotations rapides. L'importance de la variabilité annuelle des populations d'oiseaux est forte chez les espèces irruptives et chez certains migrateurs de courte distance, bien que chaque espèce réponde probablement à un ensemble de facteurs qui leurs sont propres. La protection des chicots sur les aires de coupe et le maintien de forêts matures de grandes superficies reliées entre elles dans l'axe de la récolte forestière seront nécessaires pour maintenir les espèces plus vulnérables dans les forêts aménagées principalement en fonction de la récolte de la matière ligneuse.
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Influence du contenu en eau du substrat et de la profondeur de plantation sur la formation de racines adventives caulinaires, la croissance et l'allocation glucidique de semis d'épinette noire (Picea mariana (Mill.) B.S.P.)

Aubin, Normand Kevin January 1996 (has links) (PDF)
Depuis que la Ministère des Ressources Naturelles du Québec (MRN) a instauré son programme de reboisement au début des années quatre-vingt, la culture des semis en récipients s'est rapidement imposée comme principal mode de production. Afin de qualifier les semis au moment de la livraison des plants, le MRN utilise 15 normes et critères de qualité. Les critères visant les racines concernent entre autres la répartition uniforme de la masse racinaire et la présence de déformations. Mais aucun critère ne porte sur la présence d'un système racinaire adventif sur la tige des semis produits. Pourtant, les espèces du genre Picea ont un système racinaire superficiel dont la majeure partie se situe dans les 10 premiers centimètres de sol. Par exemple, des semis d'épinette noire établis en tube Ontario ont développé un système racinaire dont les deux tiers sont composés de racines adventives dix ans après la plantation. L'enfouissement de la tige causée par une plantation trop profonde ou l'accumulation de débris autour de la tige amèneraient les conditions d'humidité élevées nécessaires à la formation des racines adventives caulinaires. L'objectif général de cette expérience est de déterminer les conditions de culture favorables à la formation de racines adventives caulinaire. Des semis d'épinette noire d'un an ont été plantés à différentes profondeurs (au collet, l'hypocotyle enfoui, 5 premiers cm de la tige enfouis) dans un mélange tourbe:vermiculite 2:1 (v/v) et soumis à différents traitements de contenu en eau du substrat (100%, 75%, 50% et 25% de la capacité de rétention en eau du substrat). Six plants ont été plantés par pot-traitement et chaque pot-traitement distribué aléatoirement dans un sous bloc. Deux sous-blocs composaient un bloc, et quatre blocs ont été distribués dans la serre. Le contenu en eau du substrat a été maintenu par gravimétrie à l'aide d'un système automatisé. La vérification du contenu en eau du substrat se faisait chaque semaine en pesant chaque pot. Les semis ont été cultivés durant 25 semaines: les 8 premières en période de croissance en hauteur de la tige, les 2 suivantes sous traitement photopériodique de mise en dormance et les 15 dernières en période de dormance des semis. La température ambiante jour/nuit a été maintenue à 21°C/18°C. Les semis ont été soumis à la photopériode naturelle et la dormance induite avec une photopériode de 8 heures durant deux semaines. Les résultats indiquent que les racines adventives ne se forment que sur la partie de tige enfouie et à l'aisselle des branches dans certains cas. Aucun semis n'a formé des racines adventives sur l'hypocotyle. Une augmentation du nombre de lenticelles hypertrophiées présentes sur la tige et l'hypocotyle avec l'augmentation du contenu en eau du substrat a été observée. Ceci concorde avec le fait qu'une augmentation du contenu en eau diminue le taux d'oxygène du substrat, ce qui provoque l'hypertrophie des lenticelles. Le nombre total de racines adventives augmente avec l'augmentation du contenu en eau du substrat. Par contre, le système racinaire initial a eu une croissance importante et aucune lésion ou mort des racines n'a été observée. Il semble donc que l'enfouissement ou l'accumulation de débris autour de la tige amène des conditions d'humidité suffisantes pour la formation de racines adventives, l'augmentation du contenu en eau ne faisant qu'accélérer leur formation. La mise en dormance favorise la croissance des racines adventives tout autant que celle du système racinaire initial puisque le nombre total de racines adventives augmente dans le temps et que le rapport biomasse sèche caulinaire/biomasse sèche racinaire diminue fortement après la mise en dormance des semis. Pour tous les traitements et à chaque échantillonnage, la profondeur de plantation a influencé la hauteur, la biomasse sèche totale, la biomasse sèche racinaire et de la partie aérienne des semis. Les semis plantés profondément avec une partie de la tige enfouie avaient une tige plus longue après la croissance en hauteur de la tige mais plus courte à la fin de la période de dormance. Les racines adventives présentes sur la tige des semis enfouis semblent aider le système racinaire initial mais ne peuvent compenser la perte de surface photosynthétique par l'enfouissement d'aiguilles et de branches. Ceci est confirmé par une biomasse sèche totale et des organes inférieurs aux semis plantés moins profondément. Les semis soumis au stress hydrique ont vu leur croissance en hauteur diminuée durant tout le cycle de croissance. Ces semis ont par contre eu une croissance en diamètre et surtout une biomasse sèche racinaire proportionnellement plus grande que les semis bien irrigués durant la période de croissance en hauteur de la tige. De plus, le contenu en glucides solubles était élevé, surtout au niveau racinaire, durant la même période, aucune différence n'étant remarquée au niveau du contenu en amidon durant tout le cycle de croissance. Après la mise en dormance des semis, les semis stressés ont eu une croissance en diamètre et racinaire importante. L'accumulation de glucides solubles dans les racines semble provenir de l'hydrolyse de l'amidon durant la période de croissance en hauteur de la tige et de leur non utilisation par l'arrêt de croissance en hauteur et une faible croissance racinaire durant cette période. La mise en dormance a permis aux semis d'utiliser les glucides solubles présents pour leur croissance, leur contenu ne différant plus des semis soumis à des contenus en eau du substrat plus élevés à la fin de cette période. Les semis ayant été soumis à un stress hydrique semblent donc être physiologiquement identiques aux semis bien irrigués et prêts à reprendre une croissance normale. L'enfouissement d'une partie de la tige des semis d'épinette noire est donc une condition nécessaire à la formation de racines adventives. Un contenu en eau du substrat élevé ne fait qu'accélérer la formation et la croissance de celles-ci. De plus, la mise en dormance des semis favorise la croissance des racines adventives ayant été formées durant la phase de croissance en hauteur de la tige. Les semis soumis au stress hydrique sont en mesure de survivre en accumulant des glucides solubles, surtout dans leurs racines, durant la période de croissance en hauteur de la tige. Ceci permet aux semis de maintenir la turgescence des tissus et maintenir leur métabolisme de base. La mise en dormance permet une croissance racinaire accrue afin d'explorer un volume de sol plus grand, permettant une augmentation de l'absorption de l'eau. Dans ces conditions les semis ne sont plus physiologiquement stressés et peuvent donc reprendre une seconde saison de croissance.
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Potentiel de l'analyse des macrorestes pour détecter les épidémies de la tordeuse des bourgeons de l'épinette dans des sols de sapinières boréales

Potelle, Bruno January 1995 (has links) (PDF)
L'analyse des macrorestes de la tordeuse des bourgeons de l'épinette {Choristoneura fumiferana Clem.) dans des sols provenant de quatre sapinières boréales d'âge et de structure différents a permis de décrire la distribution en profondeur des évidences d'anciennes épidémies de la tordeuse des bourgeons de l'épinette. L'échantillonnage s'est fait au nord du lac Saint-Jean, où plusieurs études sur la dynamique des sapinières ont été réalisées. Vingt-huit profils de sols de 400 cm2 ont été récoltés jusqu'au sol minéral (10 à 20 cm de profondeur). Pour chaque profil, un sous-échantillon de 100 cm2 a été coupé en minces tranches d'environ 5 mm d'épaisseur et chacune des tranches a été tamisées sous une fine douche d'eau et examinées pour la présence de macrorestes en fonction de la profondeur. Quelques fragments d'enveloppes de chrysalide ont été extraits des sols, mais les macrorestes les mieux conservés dans l'humus et les plus abondants sont les résidus de digestion de la larve. Les concentrations de ces résidus sont localisées à des profondeurs spécifiques qui correspondent à des concentrations de graines d'espèces pionnières de la banque de graines du sol. À titre d'hypothèse, nous suggérons que cette correspondance dans le profil de sol est le reflet de la récurrence des épidémies de la tordeuse des bourgeons de l'épinette. Des indices laissent croire que le sol n'a pas été remanié de façon importante et qu'il enregistre les perturbations lors de la mise en place de la matière organique. À l'aide de la dynamique récente des sites établie d'après les structures d'âges et les courbes de croissance des arbres pour chacun des sites, ainsi que de la distribution verticale des graines de Rubus idaeus, on propose une explication de la répartition des déjections des larves dans le profil de l'humus des sapinières. Les déjections sont classées en trois types et chaque type correspond à des profondeurs spécifiques en rapport avec les épidémies de 1914, 1952 et 1974. Ce projet de recherche constitue le début d'un programme plus global sur l'analyse des macrorestes de la tordeuse des bourgeons de l'épinette et la compréhension de la dynamique des sapinières.
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Étude de la dynamique et de l'efficience d'un système d'élevage mixte de larves d'Hétérobranchus longifilis et de proies dominées par les rotifères (Station d'aquaculture d'Anna, Côte d'Ivoire, Afrique)

Barro, Malado January 1995 (has links) (PDF)
L'aquaculture en milieu rural africain représente certes une source d'aliment, mais aussi un moyen de diversifier les activités des populations rurales par la pratique de la pisciculture. Dans le présent travail, nous avons testé avec des proies naturelles localement disponibles, l'élevage des larves de Silure africain Heterobranchus longifilis. Ce poisson-chat, bien que frappé localement d'interdits alimentaires, présente une chair assez tendre et est recherché par beaucoup de consommateurs ouest-africains. L'expérience a consisté à la culture en masse d'organismes plantoniques dans des milieux vierges. Quoiqu'ayant plusieurs groupes de zooplancton dans nos cultures, le choix de notre étude a été axé sur les Rotifères dans le but de reproduire, à des fins d'analyse critique, une technique d'élevage déjà pratiquée dans la Station d'aquaculture d'Anna, où s'est déroulée l'expérience. Ces organismes de taille microscopique sont ingérés par les larves de poissons dès l'âge de 2 jours, (alors que les réserves vitellines ne sont pas encore entièrement résorbées) et jusqu'à l'âge de 15-20 jours. Au départ, nous avons donc ensemencé 4 bassins (A, B, C, D) initialement fertilisés avec du phosphate d'ammonium et du matériel biologique localement disponible. Ces milieux ont ensuite évolué naturellement et ont été soumis à une fertilisation organique périodique avec aliment pour poissons préalablement pilé. Une semaine plus tard, nous avons introduit dans trois de ces bassins, des larves de Silure âgées de 2 jours. À Chaque jour, des prélèvements de poissons et de planctons sont effectués afin de suivre l'évolution des milieux, ainsi que leur processus de recolonisation après la mise en eau; nous avons également suivi les processus ascendants et descendants qui s'opèrent entre les différents maillons de la chaîne trophique. L'objectif principal de ce travail de recherche est de vérifier si les Rotifères constituent un aliment convenable pour les larves, et ce, par le suivi de leur croissance en poids et de leur survie. L'étude a démontré que les Rotifères étaient ingérés par les larves de façon importante. Cependant, ces larves ingéraient tout aussi massivement des algues coloniales de taille voisine de celle des Rotifères, qui proliféraient dans les bassins et servaient en quelque sorte de leurre. Ces algues n'étant pas digérées, il en est résulté des faibles taux de croissance en poids et des faibles survies larvaires. Par ailleurs, l'étude a mis en évidence l'existence de certains processus de régulation ascendants ou descendants entre les particules en suspension, les Rotifères et les larves. Par cette étude, nous avons ainsi pu contribuer à l'amélioration de l'aquaculture en milieu tropical en démontrant l'importance de l'utilisation des proies naturelles locales. Espérant que d'autres études ouvriront la voie sur de nouveaux systèmes et de nouvelles techniques, les résultats et les informations de la présente étude pourront aider les populations rurales africaines à lutter contre la famine et la pauvreté par l'utilisation des ressources naturelles locales en harmonie avec l'environnement.
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Importance de la prédation des cônes de l'épinette noire (Picea mariana) par l'écureuil roux (Tamiasciurus hudsonicus)

Potvin, Josée January 1994 (has links) (PDF)
L'écureuil roux (Tamiasciurus hudsonicus Erxleben) est considéré comme le principal prédateur des cônes de conifères en Amérique du Nord. Les graines d'épinette noire (Picea mariana (Mill.) B.S.P.) sont une source de nourriture importante pour ce petit mammifère dans la forêt boréale. Une prédation importante des cônes par l'écureuil diminue le potentiel de régénération de ce conifère advenant un incendie puisque l'épinette noire se régénère après feu uniquement à partir de graines. L'objectif principal de cette étude était de déterminer l'importance de la prédation récente et passée des cônes par l'écureuil roux. Le site étudié était situé dans la zone boréale à 55 km au nord de Chicoutimi. La végétation arborescente de ce site était composée à 95 % d'épinettes noires âgées d'une centaine d'années. La population d'écureuils roux du site a été évaluée par une méthode de capture-marquage-recapture, soit celle de Schumacher-Eschmeyer. Pour déterminer l'importance de la prédation récente, nous avons procédé en deux étapes: a) nous avons tout d'abord évalué la proportion de cônes prélevés par les écureuils durant l'été 1992 en effectuant un décompte du nombre de cônes portés par 14 épinettes au début juillet puis à la fin octobre et b) nous avons ensuite déterminé l'année de mortalité des branches coupées récemment sur les cimes en massue. La cime de certaines épinettes noires présente une forme en massue tout à fait caractéristique et unique à ce conifère. La forme particulière de la cime de l'épinette noire a fait l'objet d'une description détaillée pour déterminer, entre autres, la cause de ce phénomène. Pour évaluer l'importance passée de la prédation, nous avons développé une nouvelle méthode basée sur la dendrochronologie permettant de localiser des branches mortes incluses dans la structure de l'arbre, de déterminer leur âge et d'en arriver ainsi à situer les périodes pendant lesquelles les épinettes noires présentaient une forme en massue. La densité d'écureuils obtenue (2,9/ha) est comparable avec les densités que l'on retrouve habituellement dans les habitats conifériens. L'examen détaillé des cimes a permis de confirmer que la cime en massue est bien causée par l'élagage des rameaux portant des cônes par l'écureuil roux. Les résultats indiquent que près de 10 % des cônes ont été prélevés par les écureuils durant l'été 92. Cette faible prédation n'a pas eu un impact important sur la réserve de cônes des épinettes du peuplement étudié, réserve qui aurait été plus que suffisante pour assurer la régénération du peuplement en cas de feu. La datation de la mortalité des branches coupées des cimes en massue a permis de constater que 39 % des branches sont mortes en 1990 et que la mise à nu du tronc s'effectuait sur une période de plusieurs années et n'était pas le résultat d'une seule année de prédation intensive. Cette étude a également permis de développer une méthode tout à fait originale qui permet de connaître l'historique de la prédation subie par une épinette noire. Les épinettes étudiées présentaient d'anciennes zones dénudées indicatrices de plusieurs périodes de prédation au cours des 60 dernières années.
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Évaluation de la photodégradation des substances humiques aquatiques

Amalay, Mohamed January 1994 (has links) (PDF)
Des échantillons d'eau de sept (7) rivières du lac St-Jean sont prélevés et filtrés à 0,4 um. Des analyses préliminaires sont effectuées sur les échantillons entiers dont nous avons au préalable mesuré les données physico-chimiques, ainsi que sur les fractions humique et non-humique obtenues par fractionnement sur résine XAD-8. Les données physicochimiques et les résultats d'analyses préliminaires permettent de classifier ces rivières en trois (3) catégories à partir des valeur des teneurs en oxygène dissous, de la matière organique totale dissoute (DOM), du carbone organique total (TOC), de l'azote organique total (TON) et selon la nature de leur bassin hydrographique, les activités humaines qu'elles supportent et selon qu'elles sont affluents ou effluents du lac St-Jean. Une caractérisation spectroscopique est réalisée sur les échantillons entiers, les fractions humiques et non-humiques, ainsi que sur les échantillons de référence qui sont l'acide humique d'AIdrich, l'acide humique Laurentien et l'acide fulvique Laurentien. La spectroscopie UV-Vis montre qu'il y a une in relation entre l'absorbance à 254 nm et la teneur en carbone organique total (TOC). La spectroscopie en fluorescence par balayage synchronisé permet de différentier entre les fractions humique et non-humique et surtout de mettre en évidence l'imprécision du fractionnement sur résine XAD-8 (la teneur en TOC de trois (3) fractions non-humiques est inférieure à la limite de détection de 0,15 ppm). La spectroscopie infrarouge par ATR permet de localiser quatre (4) pics principaux d'absorbance. L'augmentation du rayonnement UV-B avec la destruction de la couche d'ozone étant une question actuelle et préoccupante dans l'étude de l'environnement aquatique, nous avons exposé différents échantillons préalablement caractérisés par les trois (3) outils spectroscopiques au rayonnement UV à 300 nm pour des durées de 20 à 24 heures, afin de vérifier l'effet de l'irradiation. Le résultat de l'exposition au rayonnement UV se manifeste surtout par une diminution de l'absorbance en UV-Vis, par un déplacement des pics en infrarouge, une diminution de l'intensité de fluorescence (balayage synchronisé) et un décalage vers des fréquences plus basses pour les sommets de fluorescence ce qui démontrent une fragmentation des entités de départ sous l'effet de l'irradiation.
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Gauchissement de la tige et croissance de semis de conifère traités à l'éthylène et soumis à l'anaérobiose racinaire

Walsh, Denis January 1993 (has links) (PDF)
Le gauchissement de la tige est un défaut de croissance des semis d'épinette noire produits en récipients. Il se caractérise par la verse du semis lorsque ceux-ci atteignent 70 à 80 mm de hauteur. Les plants se redressent le plus souvent mais plusieurs d'entre eux sont jugés impropres au reboisement. La réduction de la croissance en hauteur et l'accélération de la croissance secondaire de la tige pourraient réduire la proportion de plants affectés. L'éthylène est reconnu pour stimuler la croissance radiale et inhiber la croissance en hauteur chez les plantes ligneuses. Une solution d'éthéphon de 0, 100, 500 et 1000 ppm a été appliquée par vaporisation foliaire sur des semis âgés de 8, 10 et 12 semaines à raison de deux applications par semaine pendant deux semaines. Le taux de gauchissement a diminué chez les semis traités à la huitième semaine tandis qu'il augmentait pour ceux traités à la dixième et douzième semaine. Les semis traités présentaient moins de défauts à la fin de la période de croissance en hauteur que les semis témoins. Les traitements à l'éthéphon ont inhibé la croissance en hauteur (H) mais n'ont pas stimulé la croissance en diamètre (D), d'où une diminution du rapport H/D. La biomasse aérienne fut réduite significativement tandis que la biomasse racinaire ne fut affectée que pour les plants traités à la huitième semaine. La diminution de l'allongement de la tige en début de la période de croissance exponentielle est donc un moyen efficace de réduire l'impact du gauchissement sauf que la biomasse en est diminuée d'autant. Les traitements à l'éthéphon montrent que ce régulateur de croissance est impliqué dans le redressement géotropique de la tige. L'éthylène dégagé par l'éthéphon aurait perturbé le redressement géotropique immédiat de l'apex de la tige mais il aiderait au redressement plus lent résultant de la formation de bois de compression. Les effets d'un déficit en oxygène au niveau des racines sur le métabolisme de l'éthylène ont été étudiés dans une deuxième expérience. Un sol à trop forte teneur en eau entraîne à une mauvaise aération des racines et des changements physiologiques dont la régulation est assurée, en théorie, par l'éthylène. L'impact d'un tel déficit en 02 au niveau racinaire a été étudié chez des semis de 11 semaines d'épinette noire {Picea mariana (Mill.) B.S.P.) et de pin gris (Pinus banksiana Lamb.) cultivés dans quatre bassins contenant une solution nutritive à différentes concentrations en O2 dissous. Celles-ci variaient de 2 ppm pour les in conditions les plus anaérobiques à environ 8 ppm pour les conditions les plus aérobiques. Les dommages causés par les conditions anaérobiques furent beaucoup plus importants chez le pin gris que chez l'épinette noire. Dans les deux cas, les croissances en hauteur et en diamètre de la tige, ainsi que les croissances en biomasse des parties racinaires et aériennes furent réduites fortement par les traitements à 5 et à 2 ppm d'O2- Un gonflement de l'hypocotyle juste au-dessus du niveau d'inondation, de même que l'apparition de lenticelles hypertrophiées et d'aérenchymes dans les racines et l'hypocotyle caractérisaient les semis placés en conditions plus anaérobiques. Celles-ci ont stimulé la production de l'acide 1- aminocyclopropane-1-carboxylique (ACC) dans les racines, mais pas la production d'éthylène dans les tiges. La forme conjuguée de l'ACC, le malonyl-ACC, était présente en forte concentration dans les racines, indiquant ainsi que la malonysation joue un rôle important dans la régulation de la biosynthèse de l'éthylène. Si l'anaérobie a inhibé fortement la croissance de la tige et des racines, ce stress n'a pas influencé le taux de gauchissement de la tige de l'épinette noire. Ainsi, l'éthylène ne serait pas en cause dans le gauchissement, du moins dans des conditions de stress situées au niveau des racines. Sous ces conditions, en effet, l'ACC n'est pas transloqué dans la tige. De plus, la formation de tissus lacuneux qui pourrait venir diminuer la capacité de charge de la tige ne se fait qu'au niveau de l'hypocotyle.
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Dynamique de sapinières et de pessières boréales sur une période de 40 ans après la coupe

Sarrasin, Robert January 1991 (has links) (PDF)
La compilation et l'analyse de données de neuf places-échantillons permanentes établies avant la coupe totale par la compagnie Abitibi-Price limitée, a permis de retracer la dynamique après coupe de certaines pessières et sapinières. Les coupes ont été effectuées entre 1942 et 1951 et les places-échantillons ont été suivies jusqu'en 1989, moment où a été effectué un nouvel inventaire comportant une récolte de section de tiges. Ont été étudiés plus particulièrement, grâce à un suivi d'une quarantaine d'années sur les mêmes sites, deux sapinières dont les sapins baumiers (Abies balsamea (L.) Mill.) occupent plus de 80% et pour deux autres, moins de 76% de la surface terrière totale du peuplement, ainsi que trois pessières dont les épinettes noires occupent (Picea mariana (Mill.) BSP.) plus de 87% et pour deux autres, moins de 70% de la surface terrière totale du peuplement. Les structures d'âges et les indices de croissance notés lors de l'analyse des tiges, montrent que la régénération après coupe des épinettes noires, des épinettes blanches (Picea glauca (Moench) Voss.), des sapins baumiers et des mélèzes laricins (Larix laricina (Du Roi) Koch.) est principalement assurée par des individus préétablis. Quant à la régénération du bouleau à papier (Betula papyrifera Marsh.), elle est assurée par des individus installés près du moment de la coupe. Ceux-ci, bien que pouvant être très nombreux au sein de la régénération, ont subit dans les conditions étudiées, une mortalité importante et affichent un retard sur les autres essences, notamment le sapin baumier, dans son implantation dans le peuplement de retour. Les épinettes noires se régénèrent principalement par marcottage; les marcottes s'installant progressivement à mesure que le peuplement vieillit. Les semis de sapin baumier sont présents en grande quantité tout au long du développement du peuplement. Ils constituent une banque de régénération importante qui est proportionnelle au nombre de tiges marchandes de sapin présentes dans le peuplement. Cependant, cette continuelle et abondante régénération de sapin baumier subit une importante mortalité. Les semis de sapin baumier profitent des ouvertures du couvert provoquées par des perturbations telles les épidémies de la tordeuse des bourgeons de l'épinette (Choristoneura fumiferana Clem.) et la coupe pour se développer et devenir des arbres. Cependant, ces mêmes épidémies freinent l'abondance du sapin baumier en provoquant la mort de beaucoup de gaules et d'arbres marchands. Ainsi, malgré la présence continuelle d'une forte régénération en sapin baumier, celui-ci n'a pas envahi les pessières initiales, bien qu'il est augmenté sa proportion dans les deux pessières ayant initialement moins de 70% de leur surface terrière totale occupée par l'épinette noire. Les deux sapinières ayant initialement moins de 76% de leur surface terrière totale occupée par le sapin baumier ont perdu, après les quarante ans étudiés, leur statut de sapinière au profit de celui de pessière. Les trois pessières, ayant initialement plus de 87% de leur surface terrière totale occupée par l'épinette noire, affichent un retour semblable au type de peuplement initial. Il en va de même pour une des sapinières ayant initialement plus de 80% de sa surface terrière totale occupée par le sapin baumier. L'autre sapinière a vue le bouleau à papier prendre une place importante dans le peuplement de retour.

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