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Le français tel qu'on le prononce à Casablanca Reflets des tendances actuelles de l'arabe marocain sur la prononciation du françaisNissabouri, Abdelfattah 21 June 1994 (has links) (PDF)
Mon but dans ce travail est d'étudier le phénomène linguistique connu sous le nom d'accent étranger chez des arabophones marocains parlant français. Dans le domaine de l'arabe marocain, la complexité de l'histoire du pays liée à la non moins grande complexité du terrain linguistique oriente d'une certaine manière l'évolution des parlers. Cette évolution se manifeste dans la dichotomie traditionnelle citadin/bédouin qui, depuis la deuxième moitié du vingtième siècle, est remise en cause par des phénomènes extra-linguistiques tel l'exode rural et le " basculement " du Maroc intérieur vers le littoral. Pour mener à bien cette recherche, J'ai procédé en premier lieu à une analyse phonologique du français parlé par un informateur principal natif de Casablanca, vocalisme d'abord et consonantisme ensuite. Cette analyse a révélé deux types d'interférences phoniques: celles que font les arabophones en général et celles liées à la dichotomie en question. La deuxième grande partie de ce travail se veut résolument dynamique. Elle comprend deux mises au point : la première précise l'état de la recherche en phonologie de l'arabe marocain et permet d'esquisser le profil d'un dénominateur commun des parlers les plus connus (citadins). Dans un deuxième temps, j'ai tenté de circonscrire dans le domaine dialectologique les marquages de type citadin et de type bédouin. Ensuite, j'ai cherché à repérer ces marquages chez des informateurs arabophones citadins et ruraux, issus de régions différentes du Maroc, en les invitant à répondre à un questionnaire phonétique bilingue pour constater que l'atténuation des caractéristiques phoniques respectives de leurs parlers peut se manifester dans leur prononciation du français.
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L’habitation d’une famille bédouine en Syrie : une étude d’anthropologie filmique / The living space of a Bedouin family in Syria : a study in visual anthropologyDavie, Danielle 18 December 2010 (has links)
Cette thèse en Anthropologie filmique porte sur l’espace habité des Bédouins de Syrie, en termes d’espace humanisé, c’est-à-dire modelé et rendu utilisable par les personnes qui l’occupent. La recherche, tout à la fois anthropologique et filmique, met en œuvre pour la première fois une méthode d’enquête audiovisuelle appliquée à l’étude de l’espace habité nomade. A partir de l’observation et de l’analyse de l’habitation (tentes et abris) d’une famille bédouine syrienne vivant dans un campement aux alentours de Palmyre (Nord-Est de la Syrie), ce travail dévoile comment le mode de vie des Bédouins influence la forme et la fonction de leur habitation. Le texte est accompagné de dix films qui décrivent le campement et les différentes utilisations de l’espace. / This thesis in Visual Anthropology examines the Syrian Bedouins’ living space in terms of humanized space, i.e. built and functionally transformed by the persons living in it. The field research was anthropological, but used the camera as the main tool for investigation. For the first time, this research proposes a filmic investigation method for the study of the nomads’ dwellings. Through the observation and analysis of the habitation (tents and shelters) of a Bedouin family living in a camp near Palmyra (North-East Syria), it shows how the Bedouin way of life influences the structure and the functions of their living space. Ten films describing the camp and its different utilization complement the text.
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LA MEMOIRE ET L'OUBLI A ARTAS : UN ELEMENT DE L'HISTOIRE RURALE DE LA PALESTINE, 1848-1948Ida Falestin, Naili 13 October 2007 (has links) (PDF)
Cette thèse traite de la mémoire et de l'oubli des habitants d'Artas, un village situé dans une vallée fertile proche de Bethléem. Elle porte plus particulièrement sur les récits mémoriels à propos de cent ans d'histoire du village et à propos de la présence occidentale plus précoce dans ce village qu'ailleurs en Palestine ottomane. La liste des Occidentaux qui ont marqué par leur présence le village d'Artas inclut des colons millénaristes européens et nord-américains, la famille d'un missionnaire alsacien, un couvent catholique, des colons sionistes, des chercheurs spécialisés en études bibliques et en folklore, ainsi que l'anthropologue finlandaise Hilma Granqvist. L'attrait d'Artas pour ces personnes tenait généralement à son lien avec les jardins de Salomon nommés Etham et mentionnés dans l'Ancien Testament, mais au-delà de cet attrait, ces individus et ces groupes ont suivi des projets différents à Artas et ont entretenu des rapports différents avec la population locale. L'histoire de cette présence occidentale et la manière dont elle a été intégrée à la mémoire collective des villageois est analysée dans un va-et-vient entre sources archivistiques et sources orales et ceci à l'aide d'une méthodologie qui combine l'histoire sociale et l'anthropologie. Des entretiens menés auprès de réfugiés originaires d'Artas résidant aujourd'hui principalement à Amman, en Jordanie, et aussi auprès de descendants du missionnaire alsacien, font émerger les significations attribuées à cette histoire partagée d'une rencontre interculturelle. Les habitants contemporains d'Artas et les réfugiés originaires d'Artas qui résident aujourd'hui à Amman semblent avoir écarté la mémoire des colons millénaristes alors qu'ils ont soigneusement préservé la mémoire de deux Européennes qui ont vécu au village pendant de nombreuses années, au début du 20e siècle : Louise Baldensperger, fille d'un missionnaire alsacien, et Hilma Granqvist. Granqvist a même inspiré de manière posthume un habitant du village à créer un centre du patrimoine à Artas basé sur une conception nationaliste du patrimoine paysan et une volonté de mettre ce patrimoine au profit de projets de développement, notamment dans le domaine du tourisme.
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