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George Besson : critique d'art et collectionneur, (1882-1971) /

Michaud-Duverget, Chantal. January 1999 (has links)
Th. de doctorat--Histoire de l'art--Rennes 2, 1997.
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Luc Besson : entre exception culturelle et Hollywood

Warczinski, Anne 22 October 2013 (has links) (PDF)
« L’exception culturelle franco-française est morte » (cité dans L’Express 19.11.2009). C’est ce que Jean-Marie Messier, président et directeur général de Vivendi (Altman 2002), a déclaré lors de la fusion de son entreprise avec la société de production américaine Universal en 2001 à New York (Vidal/Ministère de la culture et de la communication 2002). Cette déclaration a provoqué l’outrage aussi bien dans le gouvernement français que parmi les professionnels du cinéma, d’autant plus que Messier a ajouté que « les angoisses franco-françaises sont archaïques » (cité dans ebd.). En effet, depuis les négociations du GATT en 1993, l’exception culturelle, un concept qui a été mis en place par le Ministère de la culture afin de protéger la culture française de l’hégémonie américaine, est l’une des préoccupations principales de l’État français. Le gouvernement considère qu’il est nécessaire de mettre en place une politique protectionniste vis-à-vis des biens culturels pour empêcher que la France soit envahie par la culture américaine et de mettre fin à la « cocacolonisation », du moins au niveau culturel (Cohen 2002). Ce protectionnisme culturel sous forme d’une exception culturelle est propre à la France et à l’Union Européenne, qui a copié le modèle, et c’est pour cette raison qu’il est intéressant d’y réfléchir ; à plus forte raison puisqu’elle semble fonctionner : la France est le deuxième pays exportateur de films dans le monde (Lanzoni 2002:363). Ce qui semble alors paradoxal, c’est que la profession française du cinéma elle-même n’ait pas trouvé de consensus au sujet de l’exception culturelle. En effet, Luc Besson, l’un des cinéastes français qui connaît un très grand succès en France, aux États-Unis et dans le monde depuis les années quatre-vingt, a déclaré : « There is no cultural exception » (cité dans Maule 2006:31). L’hégémonie culturelle venant des États-Unis joue également un rôle primordial dans le développement d’une exception culturelle en France qui cherche avant tout à protéger sa propre culture contre une mondialisation culturelle unilatérale dont les règles sont dictées par les États-Unis. La nécessité d’instaurer un modèle français protégé a en effet principalement pour but de freiner l’influence américaine sur les produits culturels français, que ce soit au niveau de l’économie (aspect commercial) ou au niveau de la diffusion et de la création du cinéma (aspect productif). Dans ce contexte du conflit franco-américain dans le domaine de la culture et du cinéma, nous voyons émerger depuis le milieu des années 1980 un nouveau réalisateur français qui est à la fois admiré et exécré : Luc Besson. Il a créé un modèle de réalisation et de production unique dans le monde, se détachant à la fois de l’exception culturelle et du système américain des grands studios libéraux. Il fusionne les deux modèles de production pour en faire un modèle unique dans le monde, destiné à concurrencer Hollywood de façon efficace et innovatrice. Au cours des recherches menées pour ce travail, il s’est rapidement avéré que la littérature au sujet du système de protection de la culture française est nombreuse. De même, nous trouvons une multitude d’oeuvres au sujet de l’hégémonie culturelle américaine. Cependant, il n’existe pratiquement aucune oeuvre qui fait la comparaison entre les deux systèmes ou qui analyse comment le système français de l’exception culturelle, dominé par la culture américaine, change sous l’influence de cette dernière. En outre, très peu d’auteurs s’intéressent aux films de Luc Besson et les analysent en profondeur alors qu’il connaît un succès particulièrement important en tant que réalisateur et producteur, peut-être parce que ce dernier est souvent considéré comme étant trop commercial et trop en écart avec les exigences de l’exception culturelle en France (Maule 2011:46). En effet, ce sont surtout des chercheurs britanniques qui s’intéressent à ses films même si le travail académique au sujet de Besson reste toujours très limité (ebd.). Le but du présent travail sera donc d’explorer un nouveau terrain de la recherche du cinéma français en tentant de faire cette comparaison directe mentionnée ci-dessus ainsi que d’accorder à Luc Besson l’importance qu’il mérite puisqu’il constitue incontestablement un metteur en scène important pour le paysage cinématographique de la France des années 2000. Au cours de ce travail, nous allons donc nous poser les questions suivantes : Qu’est-ce que l’exception culturelle et comment fonctionne-t-elle ? Quelles sont les difficultés auxquelles l’exception culturelle doit faire face ? Le cas échéant, comment expliquer son succès ou son échec ? La France a-t-elle réussi à résister face à l’hégémonie culturelle des États-Unis et si oui, comment ? Quelle est l’influence des États-Unis sur la création cinématographique en France et quels sont les aspects qui opposent principalement ces deux pays au niveau de la création, de la production et de la diffusion des produits du cinéma ? Quel rôle Luc Besson joue-t-il dans le paysage cinématographique de la France et dans le monde ? Et comment les films de Luc Besson traduisent la façon de travailler de ce réalisateur et producteur, apparemment situé entre deux chaises dans ces deux mondes du cinéma tellement opposés ? Finalement, comment peut-on situer Luc Besson dans les deux systèmes, est-il un réalisateur plutôt français ou plutôt hollywoodien ? Ce sont les problématiques principales auxquelles le développement qui suit va tenter de répondre. Afin d’apporter des réponses à toutes ces questions, nous allons voir, dans un premier chapitre théorique, comment fonctionne l’exception culturelle française et, plus précisément, comment l’exception culturelle peut se définir, et quelles sont les difficultés auxquelles ce système cinématographique se voit confronté aujourd’hui. Ensuite, dans un deuxième chapitre, nous examinerons Luc Besson en tant que réalisateur français et/ou hollywoodien ainsi que ses films « pré-EuropaCorp », c’est-à-dire ses oeuvres réalisées avant la création de sa propre grande société de production en 2000. Dans un troisième chapitre, nous nous intéresserons au Luc Besson « post-EuropaCorp », c’est-à-dire aux changements dans la réalisation et la production survenus suite à la création d’EuropaCorp en 2000. La problématique centrale du deuxième et troisième chapitre tournera autour de la francité et/ou du caractère hollywoodien de Luc Besson et de ses films. Finalement, le quatrième et dernier chapitre constituera une synthèse et un bilan personnel des trois premiers chapitres. Il exposera également, dans une deuxième partie, les perspectives de Luc Besson et EuropaCorp dans le futur.
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Luc Besson : entre exception culturelle et Hollywood

Warczinski, Anne 26 March 2013 (has links)
« L’exception culturelle franco-française est morte » (cité dans L’Express 19.11.2009). C’est ce que Jean-Marie Messier, président et directeur général de Vivendi (Altman 2002), a déclaré lors de la fusion de son entreprise avec la société de production américaine Universal en 2001 à New York (Vidal/Ministère de la culture et de la communication 2002). Cette déclaration a provoqué l’outrage aussi bien dans le gouvernement français que parmi les professionnels du cinéma, d’autant plus que Messier a ajouté que « les angoisses franco-françaises sont archaïques » (cité dans ebd.). En effet, depuis les négociations du GATT en 1993, l’exception culturelle, un concept qui a été mis en place par le Ministère de la culture afin de protéger la culture française de l’hégémonie américaine, est l’une des préoccupations principales de l’État français. Le gouvernement considère qu’il est nécessaire de mettre en place une politique protectionniste vis-à-vis des biens culturels pour empêcher que la France soit envahie par la culture américaine et de mettre fin à la « cocacolonisation », du moins au niveau culturel (Cohen 2002). Ce protectionnisme culturel sous forme d’une exception culturelle est propre à la France et à l’Union Européenne, qui a copié le modèle, et c’est pour cette raison qu’il est intéressant d’y réfléchir ; à plus forte raison puisqu’elle semble fonctionner : la France est le deuxième pays exportateur de films dans le monde (Lanzoni 2002:363). Ce qui semble alors paradoxal, c’est que la profession française du cinéma elle-même n’ait pas trouvé de consensus au sujet de l’exception culturelle. En effet, Luc Besson, l’un des cinéastes français qui connaît un très grand succès en France, aux États-Unis et dans le monde depuis les années quatre-vingt, a déclaré : « There is no cultural exception » (cité dans Maule 2006:31). L’hégémonie culturelle venant des États-Unis joue également un rôle primordial dans le développement d’une exception culturelle en France qui cherche avant tout à protéger sa propre culture contre une mondialisation culturelle unilatérale dont les règles sont dictées par les États-Unis. La nécessité d’instaurer un modèle français protégé a en effet principalement pour but de freiner l’influence américaine sur les produits culturels français, que ce soit au niveau de l’économie (aspect commercial) ou au niveau de la diffusion et de la création du cinéma (aspect productif). Dans ce contexte du conflit franco-américain dans le domaine de la culture et du cinéma, nous voyons émerger depuis le milieu des années 1980 un nouveau réalisateur français qui est à la fois admiré et exécré : Luc Besson. Il a créé un modèle de réalisation et de production unique dans le monde, se détachant à la fois de l’exception culturelle et du système américain des grands studios libéraux. Il fusionne les deux modèles de production pour en faire un modèle unique dans le monde, destiné à concurrencer Hollywood de façon efficace et innovatrice. Au cours des recherches menées pour ce travail, il s’est rapidement avéré que la littérature au sujet du système de protection de la culture française est nombreuse. De même, nous trouvons une multitude d’oeuvres au sujet de l’hégémonie culturelle américaine. Cependant, il n’existe pratiquement aucune oeuvre qui fait la comparaison entre les deux systèmes ou qui analyse comment le système français de l’exception culturelle, dominé par la culture américaine, change sous l’influence de cette dernière. En outre, très peu d’auteurs s’intéressent aux films de Luc Besson et les analysent en profondeur alors qu’il connaît un succès particulièrement important en tant que réalisateur et producteur, peut-être parce que ce dernier est souvent considéré comme étant trop commercial et trop en écart avec les exigences de l’exception culturelle en France (Maule 2011:46). En effet, ce sont surtout des chercheurs britanniques qui s’intéressent à ses films même si le travail académique au sujet de Besson reste toujours très limité (ebd.). Le but du présent travail sera donc d’explorer un nouveau terrain de la recherche du cinéma français en tentant de faire cette comparaison directe mentionnée ci-dessus ainsi que d’accorder à Luc Besson l’importance qu’il mérite puisqu’il constitue incontestablement un metteur en scène important pour le paysage cinématographique de la France des années 2000. Au cours de ce travail, nous allons donc nous poser les questions suivantes : Qu’est-ce que l’exception culturelle et comment fonctionne-t-elle ? Quelles sont les difficultés auxquelles l’exception culturelle doit faire face ? Le cas échéant, comment expliquer son succès ou son échec ? La France a-t-elle réussi à résister face à l’hégémonie culturelle des États-Unis et si oui, comment ? Quelle est l’influence des États-Unis sur la création cinématographique en France et quels sont les aspects qui opposent principalement ces deux pays au niveau de la création, de la production et de la diffusion des produits du cinéma ? Quel rôle Luc Besson joue-t-il dans le paysage cinématographique de la France et dans le monde ? Et comment les films de Luc Besson traduisent la façon de travailler de ce réalisateur et producteur, apparemment situé entre deux chaises dans ces deux mondes du cinéma tellement opposés ? Finalement, comment peut-on situer Luc Besson dans les deux systèmes, est-il un réalisateur plutôt français ou plutôt hollywoodien ? Ce sont les problématiques principales auxquelles le développement qui suit va tenter de répondre. Afin d’apporter des réponses à toutes ces questions, nous allons voir, dans un premier chapitre théorique, comment fonctionne l’exception culturelle française et, plus précisément, comment l’exception culturelle peut se définir, et quelles sont les difficultés auxquelles ce système cinématographique se voit confronté aujourd’hui. Ensuite, dans un deuxième chapitre, nous examinerons Luc Besson en tant que réalisateur français et/ou hollywoodien ainsi que ses films « pré-EuropaCorp », c’est-à-dire ses oeuvres réalisées avant la création de sa propre grande société de production en 2000. Dans un troisième chapitre, nous nous intéresserons au Luc Besson « post-EuropaCorp », c’est-à-dire aux changements dans la réalisation et la production survenus suite à la création d’EuropaCorp en 2000. La problématique centrale du deuxième et troisième chapitre tournera autour de la francité et/ou du caractère hollywoodien de Luc Besson et de ses films. Finalement, le quatrième et dernier chapitre constituera une synthèse et un bilan personnel des trois premiers chapitres. Il exposera également, dans une deuxième partie, les perspectives de Luc Besson et EuropaCorp dans le futur.
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Tu nous as caché les rivières (roman), suivi de Rencontres spéculaires et incarnation : l'écriture du corps dans Son frère de Philippe Besson

Bergeron, Étienne January 2015 (has links)
Ce mémoire de maîtrise comporte deux parties. La première est constituée d’un travail de création littéraire intitulé Tu nous as caché les rivières. J’y explore comment le corps prend sens dans et par l’écriture en m’inspirant librement des enjeux présents dans le roman Son frère de Philippe Besson (la figure du frère, la maladie, le désir homosexuel et le rapport à l’enfance). Plus encore, c’est en me servant de ma propre expérience somatique que j’expérimente l’interaction (inhérente au geste créateur) entre le corps écrivant et les corps écrits. La seconde partie, essayistique, a pour titre Rencontres spéculaires et incarnation : l’écriture du corps dans Son frère de Philippe Besson. Je m’y intéresse à la dimension spéculaire de l’écriture du corps, c’est-à-dire comment l’« apparition » du corps d’un personnage (au sens phénoménologique) peut naître d’une rencontre entre son propre corps et celui d’autrui. En effet, de plusieurs manières, l’œuvre de Philippe Besson est marquée par le corps. Plus qu’un ensemble de représentations, les inscriptions multiples du corps dans ses romans nous invitent à dégager une poétique d’écriture où le corps est signifiant. Partout, l’expérience somatique des personnages est évoquée : celle avec soi-même et celle avec autrui. La rencontre et le face-à-face des corps, chers à l’écrivain, y sont donc éclairants, en ce sens qu’ils sont une occasion pour les personnages de se révéler à eux-mêmes, d’apparaître à la conscience du lecteur et de s’incarner. De cette observation est né mon désir d’entreprendre l’analyse de corps romanesques en tant que surfaces lisibles et modulables, construites selon un système de significations. Dans un premier chapitre, j’explore quatre types de rencontres spéculaires présentes dans le roman à l’étude : deux avec un soi-même différé, et deux avec autrui. Pour ce faire, je convoque la pensée de plusieurs philosophes, psychologues et sociologues, lesquels s’entendent tous quant à la difficulté à se connaître soi-même comme corps, et dont fait état l’expérience du phénomène du miroir, notamment. Dans un second chapitre, je m’éloigne de la fiction pour m’intéresser au contexte de production (poïétique), c’est-à-dire à la façon dont l’expérience somatique de l’écrivain sert de matériau (inconscient) dans l’acte d’écriture. Il y est donc question des incidences du vécu de l’écrivain sur celui de ses personnages, à la façon d’un dédoublement mimétique de soi.
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Les gens du voyage, locaux ou cosmopolites ? La gestion publique du nomadisme en France.

Bidet, Marie 01 December 2009 (has links) (PDF)
Le territoire est le lieu d'affirmation d'une autorité politique préoccupée par les questions d'ordre public et de sécurité. Le pouvoir politique, dans ses formes modernes, a besoin d'assigner ses sujets à résidence, il s'accommode donc mal d'un nomadisme qui contrevient à ses modalités et principes de fonctionnement. Cette thèse s'attache à montrer comment l'Etat s'organise pour faire face à la mobilité d'une partie des populations tsiganes qu'il a catégorisée sous l'appellation « gens du voyage ». Cette question renvoie à une double dimension : celui du contrôle de ces populations qui concerne le niveau central et celui du stationnement des ces dernières qui relève du niveau local. Cette recherche propose donc d'étudier la gestion publique du nomadisme à partir de la loi Besson du 5 juillet 2000 relative à l'accueil et l'habitat des gens du voyage, qui prévoit l'obligation pour les communes de plus de 5000 habitants de disposer d'une aire d'accueil pour les gens du voyage. Il s'agit de montrer en quoi la gestion du nomadisme, à travers cette loi, n'est régulée que de façon partielle, puisque les enjeux de contrôle et d'accueil ne représentent qu'une partie du problème, mais sur lesquels les autorités ont décidé de se focaliser. La loi Besson de 2000 est la première loi à prévoir l'accueil des gens du voyage et combine une double logique d'accueil et de contrôle par le biais de l'aire d'accueil, avancée comme solution technique à ces problèmes. Elle prévoit finalement une répartition équilibrée, et somme toute assez classique, entre les niveaux local et central : aux collectivités territoriales la mise en œuvre de la loi, à l'Etat d'en faire assurer le bon déroulement.

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