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L'immunosuppression à médiation cellulaire chez les cancéreux : étude fonctionnelle et quantitative des sous-populations leucocytaires immunorégulatrices en relation avec la dénutrition chez des porteurs d'une néoplasie digestive

Roussel, Eugène 13 February 2019 (has links)
L'immunosuppression est fréquente chez les cancéreux et serait possiblement reliée à la dénutrition. Nous avons investigué s'il existait des relations entre la quantification des sous-populations leucocytaires du sang périphérique T11+ (T-matures), T4+ (T-inducteurs), T8+ (T-suppres- seurs), B1+ (lymphocytes B) et Mo2+ (monocytes), la réponse à la PHA et la dénutrition chez 16 cancéreux porteurs d'une néoplasie digestive. Nous avons trouvé des altérations significatives en nombre absolu/ml pour les cellules T11 + , T4+, B1+ et Mo2+ qui étaient plus importantes chez les cancéreux dénutris que chez les non-dénutris. La réponse à la PHA (SI) était aussi diminuée significativement chez les dénutris. L'analyse par régression linéaire des pourcentages des sous-populations avec SI a montré que seulement les cellules T4+ offraient une corrélation avec SI. Les résultats de cette étude suggèrent que le nombre absolu/ml des cellules T4+ est un indicateur sensible de la dénutrition chez les patients porteurs d'une néoplasie digestive. / Montréal Trigonix inc. 2018
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Développement d'un questionnaire cognitif bref, le FaCE (The Fast Cognitive Evaluation), selon la modélisation Rasch adapté aux patients avec cancer

Baghdadli, Amel 24 April 2018 (has links)
Les déficits cognitifs sont présents chez les patients atteints de cancer. Les tests cognitifs tels que le Montreal Cognitive Assessment se sont révélés peu spécifiques, incapables de détecter des déficits légers et ne sont pas linéaires. Pour suppléer à ces limitations nous avons développé un questionnaire cognitif simple, bref et adapté aux dimensions cognitives atteintes chez les patients avec un cancer, le FaCE « The Fast Cognitif Evaluation », en utilisant la modélisation Rasch (MR). La MR est une méthode mathématique probabiliste qui détermine les conditions pour qu’un outil soit considéré une échelle de mesure et elle est indépendante de l’échantillon. Si les résultats s’ajustent au modèle, l’échelle de mesure est linéaire avec des intervalles égaux. Les réponses sont basées sur la capacité des sujets et la difficulté des items. La carte des items permet de sélectionner les items les plus adaptés pour l’évaluation de chaque aspect cognitif et d’en réduire le nombre au minimum. L’analyse de l’unidimensionnalité évalue si l’outil mesure une autre dimension que celle attendue. Les résultats d’analyses, conduites sur 165 patients, montrent que le FaCE distingue avec une excellente fiabilité et des niveaux suffisamment différents les compétences des patients (person-reliability-index=0.86; person-separation-index=2.51). La taille de la population et le nombre d’items sont suffisants pour que les items aient une hiérarchisation fiable et précise (item-reliability=0.99; item-séparation-index=8.75). La carte des items montre une bonne dispersion de ceux-ci et une linéarité du score sans effet plafond. Enfin, l’unidimensionnalité est respectée et le temps d’accomplissement moyen est d’environ 6 minutes. Par définition la MR permet d’assurer la linéarité et la continuité de l’échelle de mesure. Nous avons réussi à développer un questionnaire bref, simple, rapide et adapté aux déficits cognitifs des patients avec un cancer. Le FaCE pourrait, aussi, servir de mesure de référence pour les futures recherches dans le domaine. / Cognitive deficits are prevalent in patient with cancer all along their trajectory. Specifics cognitive functions are affected in this population. Several questionnaires are used to assess the cognitive impairment but they are not adapted for this population. In order to provide a reliable tool, we developed an adapted, simple and fast questionnaire, the Fast Cognitive Evaluation (FaCE) by exploring its psychometric properties using the Rasch analysis. The Rasch model (RM) is a psychometric mathematical method that establishes the conditions that a measurement tool has to satisfy to be considered a rating scale. Unlike traditional psychometric analysis, RM has the advantage of being sample independent. If the results fit the RM the numerical scale is linear with equal interval. RM response is based on the person-abilities and the item-difficulty. The item-map allows the selection of the best item that measures each cognitive aspect to reduce the number to the minimum. The dimensionality analysis estimates the possibility of measuring a secondary factor. The analysis performed on 165 participants (49% male, median-age=64) show that the FaCE has a person-separation index=2.51 and a person-reliability=0.86 (the FaCE distinguish between high and low performers with enough levels). An item-separation index=8.75, an item-reliability=0.99 (the sample is large enough to confirm the item difficulty hierarchy with precisely located items). The map shows no considerable gap and no ceiling effect and the data fit the RM. Finally the unidemensionality was clinically respected. By definition the RM ensures the linearity of the scale and allows us to generalize the results. We succeeded in developing a simple and fast questionnaire that takes less than 6 minutes to assess the cognitive failure from major to mild impairment. The FaCE could be used in all oncology departments to improve treatment or in future research that examines cognitive disorders in a population with cancer.
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Aborder les antécédents familiaux de cancer en soins palliatifs : perspectives des intervenants, des apparentés et analyse des outils de collecte des antécédents familiaux

Cléophat, Jude Emmanuel 27 January 2024 (has links)
Cette thèse vise à documenter le point de vue des intervenants en soins palliatifs et celui des apparentés de patients décédés de cancer en soins palliatifs sur le fait d’aborder les antécédents familiaux de cancer en fin de vie. Elle vise également à recenser et à proposer une analyse critique des outils de collecte des antécédents familiaux de cancer afin de déterminer dans quelle mesure ils pourraient être utiles aux cliniciens dans la prise en charge du caractère héréditaire des cancers. Trois études ont été réalisées à cet effet. Premièrement, une enquête menée auprès de 94 intervenants en soins palliatifs a permis de confirmer la tenue en fin de vie de discussions relatives aux antécédents familiaux de cancer entre les intervenants, les patients et leurs apparentés. Les intervenants ont majoritairement jugé de telles discussions pertinentes et faisables. Les facteurs susceptibles, de leur point de vue, de faciliter ces discussions en fin de vie ont été identifiés. Ces facteurs incluent des connaissances sur les cancers héréditaires et les enjeux éthiques et légaux associés, un cadre règlementaire (lignes directrices, protocole) ainsi que de l’information sur les ressources spécialisées en oncogénétique vers qui diriger les patients et les apparentés admissibles. Deuxièmement, dans le cadre d’une étude qualitative (groupes de discussion), 13 apparentés ont partagé leurs expériences et perceptions concernant les discussions portant sur les antécédents familiaux de cancer et la réalisation du test génétique en fin de vie. Ils ont rapporté n’avoir jamais discuté de ces sujets pendant le séjour de leur proche en soins palliatifs. Ils ont exprimé leur préférence pour que les antécédents familiaux de cancer soient abordés avant l'arrivée de leur proche en soins palliatifs ou après le décès de celui-ci. Certains sont quand même restés ouverts à une brève notification, en soins palliatifs, sur le caractère héréditaire éventuel du cancer de leur proche. La grande majorité des apparentés consultés ont jugé approprié de prélever des échantillons biologiques auprès du patient en fin de vie dans le but de réaliser un test génétique. Troisièmement, une revue critique de la littérature a été conduite afin de recenser les outils développés pour la collecte des antécédents familiaux de cancer. Une évaluation de ces outils a été faite en ce qui a trait au soutien qu’ils pourraient apporter aux professionnels de la santé iii dans l'évaluation du risque de cancer et l’orientation appropriée des patients et des familles. Soixante-deux outils ont été identifiés. Ce sont en majorité des questionnaires papier, destinés à être autoadministrés par les patients ou les apparentés. Un tiers de ces outils sont électroniques. Un quart peuvent produire des pedigrees et une évaluation du risque de cancer. Un quart peuvent aussi fournir des recommandations de suivi. Un tiers ont été validés en utilisant une référence standard comme comparateur. Six outils prometteurs se sont distingués par la pluralité de leurs fonctions et leur potentiel d’efficience dans l’identification des personnes susceptibles d’être porteuses de mutations prédisposant au cancer. La prise en compte des résultats de la présente thèse pourrait conduire à l’élaboration et la mise en place de mesures destinées à répondre aux besoins et préoccupations des patients, des apparentés et des intervenants en soins palliatifs concernant le caractère héréditaire des cancers. De telles mesures pourraient ultimement favoriser une considération adéquate du caractère héréditaire des cancers au moment jugé le plus opportun dans la trajectoire de soins par les patients, les apparentés et les intervenants. / This thesis aimed to explore the perception of palliative care providers and cancer patients’ relatives regarding addressing cancer family history at the end of life. The objective was also to identify the cancer family history collection tools that have been developed thus far and propose an appraisal of the extent to which they might help health care providers in cancer risk management. Three studies were conducted for this purpose. Firstly, a survey conducted among 94 palliative care providers revealed that cancer family history discussions do occur at the end of life between patients, relatives, and providers. Most palliative care providers considered such discussions relevant and feasible. Facilitating factors for these discussions were identified including knowledge of hereditary cancers, familiarity with ethical and legal related issues, availability of a regulatory framework (guidelines, protocol) as well as information about specialized genetic resources for referring patients and their families. Secondly, in a qualitative study (focus groups), 13 family members shared their experiences and perceptions regarding cancer family history discussions and genetic testing at the end of life. They reported having never discussed cancer heritability during their relative’s stay in palliative care, and related that such discussions would be more appropriate during the curative phase of the disease, or following the death of their affected relative. Some family members were open to brief talks about the hereditary aspect of their relative’s cancer in palliative care. Most surveyed family members considered appropriate to perform genetic testing in palliative care patients. Thirdly, a literature review was conducted to identify tools developed for collecting cancer family history. These tools were appraised in terms of the support that they could bring to health care providers in cancer risk assessment and the appropriate referral of patients and their families to genetics clinics. Sixty-two tools were identified. Generally, most of the tools identified are paper-based questionnaires and designed to be self-completed by patients or relatives. One-third of these tools are electronic. One-quarter can produce pedigrees, provide cancer risk assessment, and issue follow-up recommendations. One-third were validated v against a standard reference. Six multifaceted and potentially efficient tools were deemed promising to identify at-risk individuals eligible for referral to genetic testing. Taking into account the findings of this thesis may ultimately lead to appropriately addressing the needs and concerns of patients, their relatives, and palliative care providers. The strategies developed for such a purpose may foster adequate and timely consideration and management of the hereditary component of cancers during the care pathway.
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Survie des patients atteints de tumeur intracranienne primaire

Baillargeon, Lucie 12 February 2019 (has links)
Le but principal de cette étude est de décrire la survie des patients atteints de tumeur intracrânienne primaire admis pour la première fois à l'Hôpital de l'Enfant-Jésus de Québec entre le 1er janvier 1970 et le 30 juin 1981. Les lésions étudiées comprennent les tumeurs originant de toutes structures intracrâniennes incluant l'hypophyse et les vaisseaux sanguins. Les patients ont été retenus pour l'analyse lorsqu'ils ont présenté une tumeur intracrânienne unique, confirmée par l'histologie et qu'ils ont reçu leur traitement initial à l'Hôpital de l'Enfant-Jésus. Les dossiers médicaux de ces patients ont été revus. Ces malades ont été suivis jusqu'à leur décès ou jusqu'à la date de fin d'étude qui a été fixée au 30 juin 1982. Aucun patient n'a été perdu de vue. Les enregistrements de décès ont été consultés afin de confirmer la date du décès et d'en préciser la cause. La survie est estimée par la méthode de Kaplan-Meier. Les décès par toutes causes sont compris dans l'analyse. Cinq cent vingt-deux (322) patients sont inclus dans cette étude. Le principal type de tumeur est le glioblastome multiforme et 30,5% des patients en sont atteints. Le méningiome bénin, l'adénome hypophysaire, l'astrocytome, le schwannome et le médulloblastome sont responsables respectivement de 15,3%, 14,0%, 11,7%, 4,8% et 3,4% des cas de tumeurs intracrâniennes. Ces six principaux types de tumeurs regroupent 79,7% des malades. Le pronostic des patients atteints de glioblastome multiforme est très mauvais. Leur survie médiane est de 86 jours et leur taux de survie à cinq ans est de 0%. Les patients atteints d'astrocytome cérébelleux et hémisphérique ont une évolution très différente. L'astrocytome cérébelleux, habituellement diagnostiqué chez l'enfant ou l'adolescent, est une tumeur dont le pronostic est bon. Dans cette étude, le taux de survie à cinq ans est de 90,9%. Au contraire, l'astrocytome hémisphérique est diagnostiqué le plus souvent chez l'adulte et il évolue moins favorablement. Dans cette étude, le taux de survie à cinq ans est de 33,0%. Parmi les patients atteints d'astrocytome hémisphérique, la survie semble meilleure chez les femmes et chez les malades âgés de moins de 30 ans à l'entrée dans l'étude. Chez les patients atteints de méningiome bénin, le taux de survie à cinq ans est de 76,3%. Il semble que les patients ayant des tumeurs de la région sagittale et de la convexité évoluent plus favorablement que les autres patients. La survie des patients âgés de 55 ans et plus à l'entrée dans l'étude est inférieure à celle des patients plus jeunes. Ce pronostic défavorable ne semble pas lié à la tumeur intracrânienne mais plutôt aux autres causes de décès qui sont plus fréquentes chez les patients âgés. Les patients atteints d'adénome hypophysaire et de schwannome ont une évolution favorable et leurs taux de survie à cinq ans sont respectivement de 96,5% et 92,0%. Enfin, les patients atteints de médulloblastome ont un mauvais pronostic et leur taux de survie à cinq ans est de 22,9%. La survie des patients atteints de glioblastome multiforme, d'astrocytome et de méningiome bénin est comparable au cours des deux périodes d'entrée dans l'étude (1970-1977, 1978-1981). La stabilité de la survie suggère qu'il y a eu peu de changement dans l'efficacité des traitements offerts à ces patients au cours de ces deux périodes. / Montréal Trigonix inc. 2018
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L'éthique dans la pratique: une unité de cancérologie en observation

Lebeer, Guy January 1995 (has links)
Doctorat en sciences sociales, politiques et économiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La relation entre l'insomnie, le fonctionnement immunitaire et l'occurrence d'infections chez des patients atteints de cancer

Ruel, Sophie 17 July 2018 (has links)
La présente thèse visait à évaluer la relation entre l’insomnie, le fonctionnement immunitaire et l’occurrence d’épisodes infectieux chez des patients atteints de cancer. Dans la première étude, le but consistait à évaluer la relation entre l’insomnie et l’occurrence d’épisodes infectieux chez près de 1000 patients atteints de divers types de cancer ayant participé à une étude épidémiologique plus large réalisée par notre équipe de recherche. Dans cette étude, les patients ont complété des mesures lors de la période péri-opératoire ainsi que 2, 6, 10, 14 et 18 mois plus tard. Les résultats ont indiqué que les patients souffrant d’un syndrome d’insomnie avaient un risque accru de développer un épisode d’infection au temps de mesure subséquent, comparativement aux bons dormeurs. Ce risque était également plus élevé, quoique de moindre importance, chez des patients rapportant des symptômes d’insomnie, comparativement aux bons dormeurs. Une fois l’anxiété et la dépression incluses comme covariables dans le modèle statistique, seule la présence d’un syndrome d’insomnie demeurait significativement associée à l’accroissement du risque infectieux. Quant à la deuxième étude, menée chez des patientes traitées en chimiothérapie pour un cancer du sein ou gynécologique, son but était de documenter l’évolution du sommeil avant, pendant et après des traitements de chimiothérapie, et d’évaluer la relation entre l’insomnie, le fonctionnement immunitaire et l’occurrence d’épisodes infectieux. Pour ce faire, un échantillon de 52 patientes a été recruté. Celles-ci ont complété des mesures avant l’initiation des traitements de chimiothérapie, à 4 moments en cours de traitement (phases d’immunosuppression et de récupération pour les deux premiers cycles de chimiothérapie), après la fin des traitements et lors de deux suivis 3 et 6 mois plus tard. Les résultats ont indiqué que l’ensemble des participantes, sans égard à leur statut d’insomnie au niveau de base, présentaient un accroissement des difficultés de sommeil pendant la chimiothérapie, suivi d’un retour progressif vers la qualité de sommeil initiale suite à la fin des traitements. Concernant la relation entre l’insomnie, le fonctionnement immunitaire et l’occurrence d’infections, il est ressorti que les patientes souffrant d’un syndrome d’insomnie au niveau de base présentaient significativement plus d’altérations immunitaires que les deux autres groupes à différents moments, notamment lors de la période suivant la fin des traitements. Les résultats ont également suggéré que les participantes ayant un syndrome d’insomnie au niveau de base étaient plus à risque de rapporter des symptômes infectieux en cours de chimiothérapie. Les résultats de la présente thèse suggèrent ainsi que le fait de souffrir de difficultés de sommeil, en particulier d’un syndrome d’insomnie, caractérisé par des difficultés plus sévères et plus persistantes, pourrait accroître le risque de vivre des altérations immunitaires et de rapporter des infections pendant la trajectoire de soins oncologiques. Bien que ces résultats nécessitent d’être répliqués, ils témoignent de la nécessité de détecter et traiter les difficultés de sommeil chez les patients atteints de cancer, considérant l’impact éventuel de ces dernières sur leur qualité de vie et leur santé.
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Déterminants de l'intention de pratiquer régulièrement la marche chez des femmes en phase post-thérapeutique d'un cancer du sein

Melanson, Sophie 11 April 2018 (has links)
Le cancer du sein est une préoccupation importante en santé communautaire, car son taux d'incidence ne cesse de grimper chez les femmes. Mince consolation, cette pathologie est de moins en moins fatale (Institut national du cancer du Canada, 2005). Dès lors, les survivantes d'un cancer du sein ont des besoins spécifiques, par exemple faire de l'exercice pour retrouver une bonne forme et améliorer leur qualité de vie (Courneya & Mackey, 2000). Le but de cette étude était donc d'identifier les déterminants psychosociaux sousjacents à l'intention de marcher régulièrement pour fins d'exercice chez 110 Néo-Brunswickoises survivantes d'un cancer du sein. Nous avons eu recours à la théorie du comportement planifié d'Ajzen (1991). L'intérêt porté sur cette théorie tient au fait qu'elle a déjà prouvé sa robustesse dans l'explication de facteurs prédictifs de comportements liés à la santé. Entendu le caractère prédictif de la recherche, la régression logistique était appropriée pour analyse les relations entre les variables du modèle proposé par Ajzen, à savoir : l'intention, l'attitude, les normes sociales et la perception du contrôle comportemental, ainsi que leurs sous composantes. À ces variables, se sont greffées l'habitude comportementale et autres variables retrouvées dans la littérature. Les données ont été recueillies à l'aide d'un questionnaire auto-administré à partir d'un échantillon de convenance. Les résultats indiquent que les femmes ne marchent pas suffisamment pour profiter des bienfaits de l'activité physique. La perception du contrôle comportemental suivie de l'habitude et de la norme sociale contribuent significativement à prédire l'intention comportementale de marcher régulièrement. En intervention, une attention particulière devra être portée sur la confiance des femmes en leurs capacités d'actualiser l'intention de pratiquer régulièrement la marche pour fins d'exercices, se rapprochant du concept de l'auto-efficacité de Bandura (Eagly &Chaiken, 1993).
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Élaboration d'un programme d'intervention clinique en sciences infirmières (PICSI) qui renforce le processus de résilience de familles accompagnant un enfant atteint de cancer en contexte d'éloignement

Simard, Chantale 27 January 2024 (has links)
Le cancer est la maladie potentiellement mortelle la plus fréquente chez les enfants au Canada. Il s'agit d'une expérience familiale traumatique qui touche tous les aspects de la vie quotidienne et qui entraîne d'importantes répercussions biopsychosociales et spirituelles sur chacun des membres de la famille. Or, voici que les familles habitant une localité éloignée des centres spécialisés en oncologie pédiatrique, comme la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, sont confrontées à des défis additionnels en raison de leur accès limité à des ressources et à des services pouvant répondre à leurs besoins immédiats. En dépit de l'abondante littérature scientifique décrivant l'influence des ressources psychosociales et spirituelles sur la capacité d'adaptation de la famille confrontée au cancer pédiatrique, l'expérience familiale liée à l'éloignement des centres hospitaliers spécialisés en oncologie pédiatrique demeure très peu explorée. Cependant, certains auteurs soulignent que les familles avec un enfant atteint de cancer sont plus vulnérables si elles ne disposent pas de ressources suffisantes pour favoriser leur processus de résilience. La présente étude s'appuie sur l'approche de soins fondée sur les forces de la personne et de sa famille de Gottlieb (2013) et sur la théorie du renforcement de la résilience familiale de Walsh (2016). Elle avait pour but de développer un programme d'intervention clinique en sciences infirmières (PICSI) favorisant le renforcement du processus de résilience familiale, associée à l'expérience d'accompagner un enfant atteint de cancer en contexte d'éloignement du centre hospitalier spécialisé en oncologie pédiatrique (CHSOP). Deux différentes approches méthodologiques de recherche ont été adoptées et correspondent aux deux phases de l'étude. Une première approche qualitative descriptive, à l'aide de 26 entrevues semi-structurées individuelles et de groupe, auprès de 39 membres issus de 11 familles et de 11 infirmières, a d'abord permis de mettre en lumière les facteurs de risque et de protection liés au processus de résilience de familles accompagnant un enfant atteint de cancer en contexte d'éloignement (FAECCÉ). Cette première phase a favorisé le développement du PICSI relié à la seconde phase. Ainsi, grâce à une approche collaborative, par l'entremise de quatre séances de groupe de travail avec les familles, les infirmières et une psychologue, cette seconde phase, axée sur le mapping d'intervention qui s'appuie sur des données empiriques, théoriques et expérientielles, a permis de modéliser de manière logique et structurée le problème de vulnérabilité vécu par les FAECCÉ (étape 1), le processus de renforcement de leur résilience (étape 2) et le PICSI proposé (étapes 3 et 4). L'implantation et l'évaluation du PICSI feront l'objet d'une prochaine étude. Dans l'ensemble, cette thèse apporte une meilleure compréhension du processus de résilience de familles accompagnant un enfant atteint de cancer en contexte d'éloignement du CHSOP et propose un PICSI ciblé, qui suggère des interventions infirmières familiales individualisées, permettant également d'améliorer l'offre et la qualité des soins, des services et des ressources complémentaires offerts dans la localité de ces familles. L'utilisation du mapping d'intervention pour créer ce PICSI améliorera la pertinence, la qualité et l'impact de ces stratégies appliquées dans un contexte où l'accès à des ressources et des services est limité pour ces familles. / Cancer is the leading cause of disease-related deaths in Canadian children. Pediatric cancer diagnosis is a family traumatic event which affects all components of the daily life and puts family members at risk for biopsychosocial and spiritual issues. However, families living far from pediatric oncologic centers (POC), such as families from the Saguenay-Lac-Saint-Jean area, experience additional challenges, as these communities have a limited number of health care resources to provide the full spectrum of care needed. Despite growing evidence of the influence of psychological and spiritual resources on the family's capacity to overcome the trauma of a cancer diagnosis through the development of coping skills, little is known about the experience of families living far from POC. However, some authors stress that families with a child with cancer are more vulnerable if they do not have sufficient biopsychosocial and spiritual resources to promote their resilience process. Based on Gottlieb's family strengths perspective (2013) and Walsh's family resilience theoretical model (2016), the aim of the thesis, was to develop a Clinical Nursing Program (CNP) that focuses on promoting family resilience in remote settings. Two different methodological research approaches were adopted and correspond to the two phases of the study. The results of the first phase, qualitative descriptive, were essential for planning the next phase. First, 39 members from 11 families and 11 nurses completed 26 semi-structured interviews about their family experience with pediatric cancer to identify which risk factors and protective factors were related to family resilience process in remote settings. In the second phase, a collaborative approach, through four qualitative working group sessions with families, nurses and a psychologist were used to build a CNP following the Bartholomew's six-step theory, experiential -and evidence-based intervention mapping method. This thesis reports on the development of a CNP covered by steps 1 to 4 of the mapping process. Steps 1-4 gathered data to create logical and well-structured models of the vulnerability problem experienced by these families (step 1), the process for strengthening their resilience (step 2) and the proposed CNP (steps 3 and 4). The implementation and evaluation of the CNP will be the subject of a future study. Overall, this thesis brings a better understanding of family resilience in remote settings. Implementation of family-centered CNP to provide adequate support and promote family resilience may contribute to improve their wellbeing and their quality of life. The use of intervention mapping method to create this CNP will improve the appropriateness, quality and impact of these strategies in the context of a community with a limited number of resources and services for these families.
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Le rôle du médecin de famille dans le suivi de patients atteints de cancer du poumon

Aubin, Michèle 17 April 2018 (has links)
Cette étude longitudinale documente l'implication du médecin de famille dans le suivi des personnes atteintes de cancer du poumon à différentes phases de leur maladie et compare les attentes des patients, des oncologues et des médecins de famille face au rôle que devraient tenir ces derniers dans le suivi. Elle explore également l'influence du niveau d'implication du médecin de famille sur l'adaptation des patients à leur maladie. Un total de 395 patients ont été suivis aux 3 à 6 mois selon la présence ou non de métastases, pendant un maximum de 18 mois. Les médecins de famille (n=232) de ces patients et leurs oncologues (n=45) ont aussi participé à l'étude. Une proportion de 92% des patients avaient un médecin de famille mais seulement 60% avaient été référés en spécialité par celui-ci ou un collègue pour le diagnostic du cancer. Le suivi offert par le médecin de famille était le plus souvent de type parallèle, sauf en phase avancée. La fréquence de suivi conjoint effectué par le médecin de famille et l'équipe spécialisée a augmenté avec la progression du cancer. Les différents acteurs ont des attentes divergentes quant au rôle du médecin de famille dans la coordination des soins et la transmission d'informations reliées au cancer. En phase avancée, les spécialistes accordent un rôle prédominant au médecin de famille dans tous les aspects du suivi, alors que ces derniers se perçoivent impliqués à toutes les phases du cancer. La majorité des participants reconnaissent un rôle au médecin de famille dans le soutien émotionnel des patients. L'implication du médecin de famille semble influencer positivement la détresse et la qualité de vie des patients. En phase avancée, les patients sans médecin de famille seraient plus en détresse et auraient une moins bonne qualité de vie. L'implication actuelle du médecin de famille semble modeste, en particulier pendant la phase de traitement des patients. Des stratégies visant à assurer la communication et la collaboration interprofessionnelle doivent être mises en place afin de maintenir le lien entre le médecin de famille et son patient à toutes les phases de la maladie. / This longitudinal study reports family physician involvement in the follow-up of lung cancer patients at different phases of their disease and it compares patient, family physician and specialist expectations regarding the role of family physician in cancer care. This research also explores the association between family physician involvement and cancer patient adjustment to their disease. A total of 395 patients were followed every 3 to 6 months whether they had metastases or not, for a maximum of 18 months. Family physicians (n=232) involved in these patients' care and their oncologists (n=45) have also participated to the study. A proportion of 92% of patients had a regular family physician, but only 60% had been referred to a specialist by him/her or a colleague for the diagnosis of their lung cancer. Patients perceived that parallel care was the most frequent pattern of care adopted by their family physician at all phases of cancer, except at the advanced/terminal phase where they identified shared care more often. Patients, family physicians and oncologists have divergent expectations regarding family physician involvement in coordination of care and information transmission. At the advanced/terminal phase, oncologists expect a major role of family physicians in all aspects of care, but these health professionals expect to be involved at all phases of cancer. The majority of patients and physicians recognize a role for family physicians in emotional support. Family physician involvement seems to positively influence patient distress and quality of life. At the advanced/terminal phase, patients without a regular family physician report higher levels of distress and a lower quality of life. The actual family physician involvement in cancer care appears modest, particularly at the treatment phase. Strategies to ensure communication and interprofessional collaboration should be developed to keep family physicians in the loop at all phases of cancer.
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Faisabilité d'un programme de réadaptation à domicile pour les patients en investigation pour un cancer du poumon et une chirurgie de résection pulmonaire

Coats, Valérie 18 April 2018 (has links)
Chez les patients atteints de cancer du poumon, une réduction de la tolérance à l'effort, de la force musculaire et de la qualité de vie sont souvent rapportées. Alors que les effets bénéfiques d'un programme de réadaptation pulmonaire (PR) sur ces paramètres ont été bien démontrés dans le cas de plusieurs cancers et maladies pulmonaires, ils n'ont été que peu étudiés dans le cancer du poumon. L'objectif de ce projet de recherche visait à étudier la faisabilité d'un PR à domicile chez les patients en investigation pour un cancer du poumon et une chirurgie de résection pulmonaire et d'en quantifier les effets sur la tolérance à l'effort, la force musculaire et la qualité de vie. Cette étude nous a permis de démontrer qu'un PR à domicile était faisable et qu'il induisait des résultats physiologiques tels que l'amélioration de la tolérance à l'effort et de la fonction musculaire de ces patients.

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