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Influence de la portion C-terminale de CA125 sur les caractéristiques associées à la tumorigénicitéThériault, Catherine January 2009 (has links)
Le cancer de l'ovaire est le cancer gynécologique le plus létal. L'absence de symptômes aux stades précoces de la maladie serait en grande partie responsable de ce faible taux de survie. Comme pour tous les cancers, l'indépendance aux signaux de croissance, l'insensibilité aux signaux inhibiteurs de croissance, la résistance à l'apoptose, l'immortalisation des cellules, l'angiogénèse, l'invasion et la formation de métastase sont des facteurs qui peuvent favoriser la formation et la progression d'un cancer de l'ovaire. La majorité des cancers de l'ovaire exprimerait l'antigène tumoral CA125. On connait actuellement très peu de choses sur les fonctions et les rôles de cette protéine qui fait partie de la famille des mucines. Cependant, des études rapportées par d'autres groupes de recherche ont démontré que certaines mucines peuvent jouer des rôles importants dans le développement et la progression de différents cancers. Des résultats préalablement obtenus par notre laboratoire indiquent que l'expression de cette protéine favoriserait la tumorigénicité des cellules à différents niveaux. Afin d'approfondir nos connaissances sur les fonctions de CA125, des populations stables de cellules exprimant la portion carboxy terminale de la protéine ont été générées dans différentes cultures cellulaires. Les effets du domaine carboxy terminal de CA125 sur la transformation cellulaire, les caractéristiques associées à la tumorigénicité, les jonctions cellulaires et les différentes composantes du cytosquelette ont été analysés. Les résultats ont démontré que, chez la lignée cancéreuse de l'ovaire SKOV-3, le domaine carboxy terminal de CA125 favorise l'indépendance des cellules aux signaux de croissance, l'insensibilité aux signaux inhibiteurs de croissance et la résistance à différents agents génotoxiques utilisés en chimiothérapie. Des expériences effectuées chez les souris indiquent également que les effets du domaine carboxy terminal de CA125 chez les SKOV-3 augmentent grandement leur tumorigénicité. Ainsi, les résultats obtenus avec la lignée SKOV-3 semble [i.e. semblent] indiquer que CA125 pourrait agir comme un oncogène tel que démontré chez d'autres mucines. Les effets du domaine carboxy terminal de CA125 sur différentes cellules non-transformées immortalisées ou non ont ensuite été évalués. Globalement, les effets observés chez la lignée SKOV-3 n'ont pas été observés chez les cellules non-transformées analysées.Le domaine carboxy terminal de la protéine n'a pas non plus été en mesure de transformer les différentes cellules étudiées. Cependant, chez la majorité des populations exprimant le domaine carboxy terminal un allongement de la morphologie des cellules a été observé. Ce changement de morphologie semble indiquer que l'expression de la portion carboxy terminale de CA125 favorise l'induction d'une transition épithélio-mésenchymateuse. Pour conclure, bien que le domaine carboxy terminal semble favoriser fortement la tumorigénicité des cellules cancéreuses SKOV-3 aucun effet important n'a été remarqué chez les différentes cellules non-transformées analysées. Il est possible que cette absence de phénotype chez les cellules non-transformées découle du fait que les populations contrôles servant de base de comparaison auraient effectuées [i.e. effectué] une transition épithélio-mésenchymateuse en réponse aux conditions de culture cellulaire. Également, les effets du domaine carboxy terminal de CA125 seraient peut être [i.e. peut-être] dépendant [i.e. dépendants] de l'expression d'oncogènes supplémentaires exprimés chez les SKOV-3.
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Le rôle de la partie C-terminale de la mucine MUC16 (CA125) dans la transformation des cellules et dans la tumorigénèse du cancer ovarienGiannakouros, Panagiota January 2015 (has links)
Le cancer de l’ovaire est le cancer gynécologique le plus mortel. La mortalité associée à ce cancer est en en grande partie relié au diagnostic tardif de la maladie. Malgré l’évolution des traitements durant les 30 dernières années, le cancer de l'ovaire reste difficile à traiter et à dépister.
Pendant les premiers événements de la transformation tumorale et dans les stades ultérieurs de la progression du carcinome ovarien, il se produit plusieurs changements. Les caractéristiques épithéliales des cellules seront favorisées, l’expression de N-cadhérine sera favorisée et le profil d’expression de plusieurs protéines sera influencé. Notamment l’expression des mucines, dont l’apparition de l’expression de la mucine MUC16. MUC16 (CA125) est une glycoprotéine de type mucine qui est surexprimée dans 80 % des cancers ovariens épithéliaux (CEO) et par les cellules de la surface de l’ovaire transformé. Cependant, elle n’est pas exprimée dans l’épithélium des ovaires normaux. Puisque les cellules épithéliales de l’ovaire ne l’expriment pas, il est logique de se demander si son expression ne confère pas un avantage aux cellules cancéreuses or, on connaît très peu de son rôle dans la pathogenèse des CEO.
Des résultats préalablement obtenus par notre laboratoire indiquent que la partie C-terminale de MUC16 joue un rôle important dans la migration, l’invasion, le processus métastatique et dans la tumorigénèse. Ces observations suggèrent un rôle précoce de MUC16 dans la pathogenèse du CEO. Toutefois, son rôle précis dans la transformation cellulaire n’a pas été établi. Afin d’approfondir nos connaissances sur les fonctions de MUC16 dans la transformation cellulaire, la partie C-terminale de MUC16 (MUC16-CTD) a été exprimée de façon stable dans un modèle classique utilisé afin de déterminer le potentiel ontogénique d’une protéine, soit les fibroblastes de souris NIH3T3 et dans les cellules ovariennes de la surface épithéliale (OSE) immortalisées par la télomérase. Des clones indépendants ont été sélectionnés et l’expression de MUC16-CTD a été validée. Par la suite, nous avons procédé à des essais standards de transformation, soit la formation de foyers en conditions adhérées et non-adhérées, la prolifération cellulaire en présence de concentrations faibles et normales de sérum et la formation de tumeurs sous-cutanées. Des clones stables ont été obtenus et évalués pour l’expression de MUC16-CTD. Deux clones indépendants ont été sélectionnés (CTD1 et CTD2) et l’expression de MUC16-CTD a été validée par immunobuvardage, PCR et immunofluorescence. Les cellules exprimant MUC16-CTD ont formé significativement plus de foyers en conditions adhérées et non-adhérées. On a aussi observé une augmentation de la prolifération dans les cellules exprimant MUC16-CTD en conditions normales et appauvries de sérum. Finalement, nous avons observé la formation de tumeurs sous-cutanées dans les souris NUDE.
En conclusion, ces résultats suggèrent que MUC16-CTD est suffisant pour induire la transformation des cellules NIH3T3 et des cellules OSE immortalisées.
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Développement d'un nouveau modèle in vitro du cancer épithélial de l'ovaireZietarska, Magdalena January 2004 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Méthylation de l'ADN, phyto-oestrogènes et cancer du sein et de l'ovaire / DNA methylation, phytoestrogens and breast and ovarian cancerBosviel, Rémy 02 December 2011 (has links)
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent et la première cause de mortalité par cancer chez la femme dans le monde [1]. De nombreux facteurs participent au développement de cette maladie et les gènes BRCA1 et BRCA2 sont particulièrement impliqués. En effet, des mutations dans ces deux oncosuppresseurs sont responsables de 5 à 10% des cancers du sein héréditaires [2]. De plus, une baisse de leur expression est retrouvée dans un grand nombre de cancers du sein sporadiques [3]. Les mutations héréditaires des gènes BRCA1 et BRCA2 sont également à l’origine de cancers de l’ovaire [4]. Ce cancer est beaucoup moins fréquent que le cancer du sein, mais il est associé à un mauvais pronostic. En plus de ces facteurs génétiques, des facteurs hormonaux semblent également intervenir dans les processus de carcinogenèse mammaire et ovarienne, mais aussi des facteurs environnementaux et plus particulièrement l’alimentation. En effet, la consommation de soja, fréquente dans certaines régions de l’Asie serait responsable d’une diminution du risque de développer un cancer du sein dans les pays Asiatiques par rapport aux pays Occidentaux. Ce sont les phyto-oestrogènes contenus dans le soja qui agiraient, grâce à leur similarité de structure avec le 17-β-oestradiol de la femme [5]. Les phyto-oestrogènes du soja pourraient également agir sur le développement du cancer de l’ovaire puisque celui-ci est un cancer oestrogéno-dépendant, comme le cancer du sein. L’équipe Nutrition et Cancer du Département d’Oncogénétique du Centre Jean Perrin étudie les effets potentiellement préventifs des phyto-oestrogènes du soja dans le processus de cancérogenèse. Une première étude, menée au sein de l’équipe, a montré que l’expression des gènes BRCA1 et BRCA2 dans la glande mammaire pouvait être modulée par la consommation de soja chez des rates ovariectomisées [6]. Aussi, des études transcriptomiques, ont montré que les conséquences de l’inactivation des oncosuppresseurs BRCA1 et BRCA2 par l’utilisation d’un petit ARN interférent dans les cellules mammaires pouvaient être contrées par un traitement avec les phyto-oestrogènes du soja [7, 8]. Suite à l’émergence de travaux montrant des effets des phyto-oestrogènes du soja sur la méthylation de l’ADN, et la présence de méthylation dans le promoteur des gènes BRCA1 et BRCA2 dans les cancers sporadiques du sein, nous avons voulu voir si les phyto-oestrogènes du soja pourraient agir directement sur la méthylation de ces deux oncosuppresseurs, que nous avons au préalable mis en évidence dans les cancers du sein et de l’ovaire. / Breast cancer is the most common cancer and the leading cause of cancer death among women worldwide [1]. Many factors contribute to the development of this disease and the BRCA1 and BRCA2 genes are particularly involved. Indeed, mutations in these two oncosuppressors are responsible for 5 to 10% of hereditary breast cancers [2]. In addition, a decrease in their expression is found in a large number of sporadic breast cancers [3]. Hereditary mutations of the BRCA1 and BRCA2 genes are also at the origin of ovarian cancers [4]. This cancer is much less common than breast cancer, but it is associated with a poor prognosis. In addition to these genetic factors, hormonal factors also seem to be involved in the processes of breast and ovarian carcinogenesis, but also environmental factors and more particularly food. Soybean consumption, which is common in some parts of Asia, is thought to reduce the risk of developing breast cancer in Asian countries compared to Western countries. It is the phytoestrogens contained in soy that act, thanks to their similarity of structure with the 17-β-estradiol of the woman [5]. Soy phytoestrogens may also affect the development of ovarian cancer since it is an estrogen-dependent cancer, such as breast cancer. The Nutrition and Cancer team of the Department of Oncogenetics at the Jean Perrin Center is studying the potentially preventative effects of soy phytoestrogens in the carcinogenesis process. A first study, conducted within the team, showed that the expression of BRCA1 and BRCA2 genes in the mammary gland could be modulated by the consumption of soy in ovariectomized rats [6]. Also, transcriptomic studies have shown that the consequences of the inactivation of BRCA1 and BRCA2 oncosuppressors by the use of a small interfering RNA in mammary cells could be countered by treatment with soy phytoestrogens [7, 8]. Following the emergence of studies showing the effects of soy phytoestrogens on DNA methylation, and the presence of methylation in the BRCA1 and BRCA2 gene promoter in sporadic breast cancers, we wanted to see if the soy phytoestrogens could directly affect the methylation of these two oncosuppressors, which we have previously identified in breast and ovarian cancers.
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Traitement des métastases péritonéales microscopiques des cancers épithéliaux de l'ovaire par thérapie photodynamique ciblée utilisant un adressage par acide folique. Données précliniques / Folic acid-targeted photodynamic therapy for microscopic peritoneal metastases of epithelial ovarian. Preclinical studies cancerAzaïs, Henri 28 September 2016 (has links)
Le pronostic des cancers ovariens reste sombre, en particulier en raison du retard diagnostic. Les traitements actuels associent une chirurgie de cytoréduction complète à l'administration de chimiothérapie à base de sels de platine. Les métastases viscérales sont rares dans cette pathologie, et la maladie est longtemps localisée à la cavité péritonéale. Pour cette raison, une attention particulière est portée au traitement des métastases péritonéales. Il est admis en effet que le facteur principal de réduction des récidives est l'absence de résidu tumoral en fin d'intervention. Malgré les progrès et la standardisation des techniques chirurgicales, la chirurgie de cytoréduction macroscopiquement complète, associée à une chimiothérapie efficace, ne prévient pas la survenue des récidives qui concerneront 60% des femmes en rémission à l’issu de ce traitement.Parmi les hypothèses expliquant ce taux élevé de récidive, l’existence d’une maladie microscopique résiduelle à l’issu de la chirurgie est évoquée. Le traitement de cette maladie microscopique représente un nouveau défi à relever pour les oncologues médicaux et les chirurgiens, et de nouvelles stratégies sont à développer dans ce domaine.Notre objectif est de réaliser la destruction ciblée par thérapie photodynamique (PDT) des métastases péritonéales microscopiques qui sont ignorées lors de la chirurgie. Nous espérons ainsi diminuer l’incidence des récidives locales qui concernent la majorité des patientes. Pour apporter la preuve de l’efficacité de cette stratégie innovante, un ciblage thérapeutique est indispensable car le développement de la PDT dans cette indication est limité par la mauvaise tolérance des tissus sains.Nous présentons ici les résultats précliniques obtenus in vitro et in vivo pour l’évaluation de photosensibilisateurs couplés à l’acide folique (PS1 et PS2) et ainsi dirigés vers le récepteur au folate, récepteur membranaire spécifique des cancers épithéliaux de l’ovaire (CEO).Nous avons travaillé sur des lignées cellulaires murine (NuTu-19) et humaines (SKOV-3, OVCAR-3) de CEO et sur un modèle animal de carcinose péritonéale. Après validation du modèle animal pour l'évaluation de molécule couplée à l'acide folique, nous avons montré la bonne spécificité du PS1 pour sa cible tumorale, meilleure que celle rapportée pour les autres photosensibilisateurs utilisés dans cette indication. Les lignées cellulaires émettent une fluorescence détectable après mise en culture dans un milieu enrichi en PS ce qui indique leur capacité à incorporer la molécule d’intérêt. Cette fluorescence a été détectée par spectrofluorimétrie (PS1 et PS2) et en photodiagnostic (PS2) in vivo au niveau des métastases péritonéales. La PDT permet d'obtenir la mort cellulaire des cellules humaines in vitro avec une excellente efficacité. Les premières données précliniques obtenues in vitro sur lignées humaines indiquent que la PDT utilisant un photosensibilisateur couplé à l'acide folique pourrait avoir des applications en immunothérapie.Un photosensibilisateur spécifique pourrait autoriser le développement d'une technique de PDT sure et efficace et jouer ainsi un rôle dans le traitement et la prévention des récidives péritonéales des cancers épithéliaux de l'ovaire. / Ovarian cancer’s prognosis remains dire after primary therapy. The standard of care remains debulking surgery in combination with platinum-based chemotherapy. This consists of either primary debulking surgery and adjuvant chemotherapy or neoadjuvant chemotherapy followed by interval debulking surgery, depending on FIGO stage and predictive factors concerning residual macroscopic disease after surgery. Recurrence rate is disappointingly high as 60-80% of women with epithelial ovarian cancer (EOC) considered in remission will develop recurrent disease within five years. Special attention to undetected peritoneal metastases and residual tumorous cells during surgery is necessary as they are the main predictive factors of recurrences.An option to improve the completion of cytoreductive surgery is using photodynamic therapy (PDT) to induce necrosis of micrometastases. A limit of this technique is the toxicity induced by the low photosensitizer (PS) specificity for tumor tissue if the light cannot be specifically applied. This would be the case in advanced ovarian cancer. To solve this problem, a solution is the design of selective PS, that is to say PS coupled to a unit that target over-expressed receptors on tumor cells. Approximately, 72-100% of ovarian carcinoma overexpress Folate Receptor α (FRα) in particular the serous carcinoma. FRα is absent in most of the healthy tissues; thus, representing a promising target for EOC targeted therapy.We present preclinical results of in vitro and in vivo studies concerning properties of folic-acid targeted photosensitizers (PS1 and PS2). Those studies have been performed on murine and human cell lines of EOC and on a preclinical model of peritoneal carcinomatosis (Fisher F344 rat / NuTu-19 cell line). Results suggest that specificity for ovarian cancer metastases is better than previously reported with other photosensitizer. Fluorescence emission was higher in peritoneal metastases than in liver and healthy peritoneum. Tissue quantification of the PS showed specific incorporation of the folate-targeted PS within tumor tissue. Folic acid targeted PDT induced cellular death on EOC human cell lines.Specific PS may allow the development of efficient and safe intraperitoneal PDT procedure which could play a role in the prevention of EOC peritoneal recurrences.
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Place de la thérapie photodynamique en gynécologie : applications au traitement des micrométastases péritonéales ovariennes et des lésions malpighiennes intra‐épithéliales cervicales Etude expérimentale et cliniqueAscencio, Manuel 15 September 2010 (has links) (PDF)
La thérapie photodynamique (PDT) repose sur l'interaction entre une substance accumulée au sein d'un tissu pathologique et une excitation lumineuse à une longueur d'onde adaptée en présence d'oxygène à l'origine de la nécrose tumorale. La protoporhyrine IX (PpIX) est un photosensibilisanteur endogène présent à l'état basal dans la plupart des tissus. L'administration exogène d'un précurseur de la PpIX, comme le 5-acide amino-lévulinique (5-ALA) ou l'hexaminolévulinate (He-ALA), induit une accumulation de PpIX plus conséquente et ce de manière prépondérante dans les tissus néoplasiques, à l'origine du caractère sélectif de l'effet photodynamique. L'excitation de la PpIX à 532 nm entraîne une réponse tissulaire qui se traduit par une nécrose des tissus néoplasiques. Le principe fondamental de la thérapie photodynamique repose sur l'exploitation du caractère sélectif de l'effet photodynamique au niveau des tissus cancéreux ou précancéreux (péritoine d'une carcinose ovarienne, dysplasie cervicale). Contrairement à d'autres spécialités comme la dermatologie, la gastro-entérologie et l'urologie, la thérapie photodynamique est peu développée en gynécologie. Concernant la thérapie photodynamique des micro métastases péritonéales d'origine ovarienne, l'utilisation de l'effet photodynamique en adjuvant de la chirurgie pourrait permettre d'optimiser la prise en charge thérapeutique actuelle des cancers ovariens à un stade avancé. En effet, l'injection intrapéritonéale d'ALA ou d'He-ALA permet, associée à l'utilisation d'une longueur d'onde adéquate (lumière verte à 532 nm) et un protocole d'illumination fractionnée à 45 J.cm-2 d'améliorer l'efficacité de la thérapie photodynamique d'un modèle murin de carcinose ovarienne. En outre, l'utilisation du photobleaching comme marqueur de l'efficacité de la PDT constitue un moyen d'évaluation fiable de l'effet photodynamique puisqu'il est directement corrélé à la réponse tissulaire. Ces résultats justifient le développement de la thérapie photodynamique en pratique clinique. Enfin, l'intérêt de la thérapie photodynamique dans le traitement des dysplasies cervicales de bas grade est actuellement évalué dans une étude clinique de faisabilité.
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Altérations fonctionnelles et phénotypiques des cellules dendritiques plasmacytoïdes et des lymphocytes T régulateurs dans le cancer de l'ovaireLabidi-Galy, Sana Intidhar 03 October 2011 (has links) (PDF)
Le cancer de l'ovaire est immunogène et constitue un bon modèle pour étudier l'immunité antitumorale. Nous avons effectué une étude comparative et systématique de la fréquence, du phénotype, de la fonction et de l'impact sur la survie des cellules dendritiques plasmacytoïdes (pDC) et des lymphocytes T régulateurs (Treg) dans le sang, l'ascite et la tumeur. Nous avons observé que les pDC s'accumulent dans les ascites et sont présentes dans certaines tumeurs alors qu'elles sont profondément déplétées dans le sang des patientes. La présence de pDC associées aux tumeurs (TApDC) est un facteur pronostique indépendant associé à une survie sans progression (SSP) plus courte. De plus, les TApDC, mais pas les pDC d'ascite, sont altérées dans leur fonction innée principale de production d'IFN-α en réponse aux TLR ligands in vitro et induisent le développement de lymphocytes T CD4+ producteurs d'IL-10 responsables d'une tolérance immune favorisant la progression tumorale. Les Treg s'accumulent dans les ascites et les tumeurs de l'ovaire mais leur taux dans le sang est comparable aux donneurs sains. Leur accumulation dans les tumeurs et non dans les ascites est un facteur pronostique indépendant associé à une SSP plus longue. Les TATreg ont un phénotype activé et inhibent la production d'IL-10 par les lymphocytes T CD4+ conventionnels associés aux tumeurs. De façon intéressante, les patientes dont les tumeurs augmentent l'infiltration par les Treg Foxp3+ après chimiothérapie néoadjuvante ont une rechute retardée suggérant qu'en plus d'un effet antitumoral direct, la chimiothérapie induit une réponse immune
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Détection, annotation fonctionnelle et régulation des isoformes de l'épissage alternatif associées au cancer de l'ovaire / Detection, functional annotation and regulation of splicing isoforms in ovarian cancerBrosseau, Jean-Philippe January 2012 (has links)
Résumé: L’expression des gènes modifiés contribue à l’initiation et la progression du cancer. Malheureusement, les recherches actuelles s’attardent essentiellement à l’expression globale des gènes sans tenir compte des différentes isoformes des ARNm résultant de l’épissage alternatif, codant potentiellement pour des protéines de fonctions différentes. En effet, la haute similitude et la complexité des isoformes ARNm rendent la discrimination des isoformes laborieuse, raisons pour lesquelles l’épissage alternatif est historiquement étudié gène par gène. C’est la raison pour laquelle nous avons développé une méthodologie à haut débit pour la quantification des isoformes d’ARNm. Basé sur cette technique, cette Thèse présente une série d’évidences qui appuie l’hypoThèse selon laquelle certaines isoformes d’ARNm sont nécessaires à la tumorigénèse. Précédemment, des études bioinformatiques à grande échelle ainsi que des validations expérimentales à petite échelle ont révélé la présence d’isoformes spécifiques à certains types de cancers. Toutefois, ces conclusions ont été tirées à partir de tumeurs dont le contenu cellulaire est hétérogène. Or, il est bien connu que les niveaux des isoformes d’ARNm diffèrent largement en fonction du type cellulaire et il est possible que les différences observées dans des tumeurs entières soient des artéfacts résultant de la complexité cellulaire des tissus comparés. En nous basant sur le cancer de l’ovaire comme modèle, nos préparations homogènes de différents types cellulaires nous ont permis de révéler la présence d’isoformes associées au cancer indépendamment de l’hétérogénéité des tumeurs. Étonnamment, les changements les plus intéressants ne se retrouvent pas dans les cellules cancéreuses à proprement dites, mais dans les cellules "normales" en bordure de la tumeur. Notre analyse des facteurs de régulation de ces isoformes nous a permis d’affirmer que ces changements ne sont pas dûs à un dérèglement anarchique des cellules cancéreuses, mais découlent plutôt d’un programme destiné à avantager les cellules cancéreuses. Pour évaluer la fonction des isoformes d’ARNm, nous avons généralisé des outils moléculaires permettant de reprogrammer spécifiquement l’expression d’isoformes de gènes cible dans des lignées cellulaires cancéreuses. Ainsi, le criblage systématique d'isoformes d’ARNm de gènes cibles associés au cancer a permis de révéler leur caractère pro-cancer dans des essais in vitro. L'ensemble de ces travaux démontrent la contribution des isoformes d’épissage dans le développement des tumeurs solides. // Abstract: Cancer cells modify their gene expression pattern to promote tumor growth. Unfortunately, current research focuses almost exclusively on global gene expression changes, without taking into account the fact that the majority of genes produce multiple alternative splicing variants, which potentially code for proteins of different functions In fact, the main reason splicing isoforms are still studied on a gene by gene basis is because the high sequence similarity and complexity of mRNA isoforms make it very difficult to detect and quantify them. To overcome this difficulty, we developed a high-throughput methodology to accurately quantify splicing isoforms. This methodology has been applied in this thesis to generate evidence supporting a causal role for splicing isoforrns in the tumorigenesis of solid tumors. A few years ago, genome-wide bioinformatics predictions, and some experimental validations in human tissues, suggested the existence of cancer-specific splicing isoforms. However, these conclusions may be simply explained by the cellular heterogeneity of tumor. In fact, it is well established that alternative splicing is a cell type-specific process. To address this, we microdissected cancer tissues and demonstrated that some splicing isoforms are truly cancer-associated and independent of tumor cell type content. Surprisingly, the most interesting changes were found in the "normal" stromal cells surrounding the tumor and not within the cancer cells. Our analysis of splicing-factor expression changes using the same tissue set allowed us to confirm that these splicing shifts were not a random process, but rather part of a defined splicing program promoting tumor development. To evaluate the functional contribution of splicing isoforms, we developed molecular tools that modulate splicing of endogenous targets in cancer cell lines. We used these tools to decipher the pro-cancer properties of cancer-associated splicing isoforms using in vitro assays. Overall, this work demonstrated the contribution of splicing isoforms in solid tumor development.
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Les dysplasies tubo-ovariennes : contribution à une meilleure compréhension de la carcinogenèse ovarienneChene, Gautier 14 June 2011 (has links) (PDF)
Introduction : l'analyse histopathologique des pièces d'annexectomie prophylactique(pBSO) pour risque génétique (mutations BRCA) a pu révéler des anomalies cytologiques etarchitecturales interprétées comme potentiellement pré-cancéreuses et dénommées " dysplasieovarienne et tubaire ". Nous proposons d'étudier les aspects morphologiques,immunohistochimiques et moléculaires des dysplasies tubo-ovariennes.Matériels & Méthodes : l'analyse morphologique a été réalisée dans un premier grouped'annexectomies après stimulation de l'ovulation (protocole de Fécondation in vitro).L'évaluation morphologique et immunohistochimique (expression de Ki67, p53, Bcl2, PAX2et ALDH1) a par la suite concerné 111pBSO, 42 annexectomies exposées au Tamoxifène et116 témoins non cancéreux et spontanément fertiles (nBSO). Les analyses ont été réaliséespar deux pathologistes en aveugle. Les cellules épithéliales d'intérêt ovariennes et tubairesprovenant du groupe pBSO ont été microdisséquées par laser ; l'ADN extrait a été étudié parhybridation génomique comparative (CGH array). La longueur des télomères a été évaluéepar PCR quantitative en temps réel.Résultats : les scores moyens de dysplasie ovarienne et tubaire étaient significativement plusélevés dans les groupes stimulation de l'ovulation et génétique par rapport aux témoins. Seulle score de dysplasie tubaire était supérieur aux témoins pour le groupe Tamoxifène. Onretrouvait une surexpression de ALDH1 dans les groupes pBSO et tBSO alors que Ki67, p53,bcl2 et PAX2 étaient faiblement exprimés dans les groupes pBSO et tBSO. D'ailleurs,l'expression d'ALDH1 était faible dans l'épithélium non dysplasique, forte dans la dysplasieet constamment faible dans les carcinomes occultes. De subtiles altérations génomiques et desraccourcissements télomériques ont été mis en évidence au niveau des dysplasies génétiques.Conclusions : les scores élevés de dysplasie, la forte expression d'ALDH1 et les altérationsmoléculaires provenant du groupe à risque génétique pourraient supporter le conceptd'instabilité génétique. La dysplasie tubo-ovarienne pourrait être une étape importante etprécoce de la carcinogenèse ovarienne. Nos résultats suggèrent également qu'un certainnombre de cancers de l'ovaire pourrait avoir pour origine la trompe de Fallope. Le marqueurde cellules souches ALDH1 pourrait constituer une cible dans la prévention et le diagnosticprécoce des cancers de l'ovaire.
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Genetic alterations of the metastatic lesions in ovarian carcinoma / Les altérations génétiques et transcriptomiques des métastases du cancer de l'ovaire.Malek, Joël 16 December 2011 (has links)
Le cancer de l’ovaire est le cancer gynécologique avec la plus grande mortalité due à un diagnostique tardif au stade de maladie extensive péritonéale. Malgré les progrès de la chirurgie radicale et de la chimiothérapie les récurrences abdominales demeurent la cause la plus fréquente de mortalité. Il existe peu d’études de la maladie métastatique péritonéale. Notre hypothèse de travail est que les différences entre la maladie métastatique et la tumeur primaire sont primordiales dans la survenue d’une maladie résiduelle ou récurrente. Nous avons utilisé une approche exhaustive comprenant des études du transcriptome, des variations du nombre de copie (VNC) et des sequençages des exomes pour caractériser les différences entre lésions primaires, métastases péritonéales et métastases lymphatiques.Résultats: Notre étude démontre que les VNC varient de façon significative entre la tumeur primaire et la métastase peritonéale. Les différences d’expressions géniques bien que mineures permettent de retrouver les voies de signalisation primordiales pour le développement des métastases. Le séquençage des exomes montre très peu de différences en terme de polymorphisme. Par ailleurs la majorité des polymorphismes présents dans les métastases se retrouvent à une faible fréquence dans la tumeur primaire de façon concordante avec la théorie clonale. Conclusion: L’ensemble des résultats montre la possibilité d’une origine clonale de la maladie métastatique des cancers de l’ovaire comportant la majorité des anomalies au niveau des variations du nombre de copie. L’intégration de ces données permettrait d’optimiser les thérapeutiques ciblées. / Ovarian cancer is the most deadly gynecological cancer. The high rate of mortality is due to the large tumor burden with extensive metastatic lesion of the abdominal cavity. There are few studies on genetic alterations and their consequences in peritoneal metastatic tumors when compared to their matched ovarian primary tumors. Our hypothesis is that differences between the metastatic and primary lesions might be the cause of residual disease and, most importantly may have a role in post-chemotherapeutic recurrences. Methods: We conducted integrated genomics analysis on matched primary and metastatic tumors from 9 patients. In the papers presented here we analyze genome-wide Copy Number Variations (CNVs) using SNP Arrays targeting peritoneal metastasis differences, Gene expression differences using Microarrays also targeting peritoneal metastasis differences, and for some patients, Single Nucleotide Polymorphisms (SNPs) in genes through Exome sequencing.Results: Here we show that CNVs vary significantly between primary and metastatic tumors and include genes that have been considered potential chemotherapeutic targets based on primary tumor only data. Gene expression differences, while minor, showed highly statistically significant enrichment of genes in ovarian cancer critical pathways. In agreement with findings in other cancers, exome sequencing data revealed very few SNP differences of which most metastasis enriched SNPs were present at very low levels in the primary tumor. The results presented here should allow better design of therapies to target residual ovarian cancer disease.
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