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Analyse de relations de discours causales en corpus : étude empirique et caractérisation théorique / Corpus analysis of causal discourse relations : empirical study and theoretical characterizationAtallah, Caroline 22 October 2014 (has links)
Dans cette thèse, nous nous interrogeons sur les réalisations linguistiques des relations causales selon une approche sémantique et pragmatique du discours. Bien que la causalité occupe une place centrale dans les théories du discours, il n’existe pas de consensus quant aux relations qui lui sont associées. Confrontant les propositions faites dans la littérature avec nos observations sur des données attestées, nous proposons de contribuer à l’enrichissement d’une théorie du discours spécifique : la SDRT (Segmented Discourse Representation Theory). Cette thèse se situe donc à l’interface entre linguistique de corpus et linguistique théorique. Les analyses qui y sont menées s’appuient sur le corpus EXPLICADIS, corpus de français écrit constitué spécifiquement pour répondre à l’objectif visé. L’annotation de ce corpus en relations de discours causales nous a ainsi autorisée à procéder à l’analyse de ces relations selon une approche originale qui consiste à prendre pour point de départ la relation elle-même et non ses marqueurs. Cette approche nous a permis d’offrir une vision unificatrice de la causalité en caractérisant les relations de discours qui lui sont liées dans le cadre théorique de la SDRT. Elle nous a également permis de mener des études quantitatives et comparatives sur corpus. Notre travail dresse, en outre, un panorama des moyens d’expression de la causalité observés à l’écrit en français. / The purpose of this thesis is to study the linguistic realizations of causal relations, according to a semantic and pragmatic approach of discourse structure. Even though causality is a central phenomenon in most theoretical frameworks on discourse, to date there is no consensus on the relations associated to it. Confronting the hypotheses put forward in the literature with our own observations on the basis of attested data, we offer to enrich a specific discourse theoretical model, i.e. SDRT (Segmented Discourse Representation Theory). Therefore, this study stands at the interface between corpus linguistics and theoretical linguistics. The analyses we carried out are based on the EXPLICADIS corpus, which is a written French corpus built specifically to meet the objective. Annotating this corpus with causal discourse relations allowed us to analyze these using an original approach which consists in starting from the relation itself rather than its markers. This approach provided us with the opportunity to offer a unified vision of causality by characterizing the different discourse causal relations in the framework of SDRT. It also provided us with the opportunity to conduct quantitative and comparative corpus studies. Our work also includes an overview of the different means of expression of causality that are documented in written French.
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Usages de la causalité dans l'argumentation / Uses of causation in argumentationBesneux, Jean-Michel 24 May 2017 (has links)
Le langage n'est pas seulement une matière de communication ou de description, c'est aussi une représentation dans l'esprit du destinataire. Il génère des connaissances, et en modifie les symboles. C'est un outil de description et de création. Les institutions construisent aussi des réalités. La causalité présente aussi ces qualités. Elle s'applique aux "micro" et aux "macro" phénomènes, au concret, à l'abstrait. Elle a linguistiquement, les propriétés de compositionnalité, d'holisme, d'ancrage dans le réel, de prévisibilité expérimentale. Une double description en découle: c'est un lien entre cause et effet, et entre prémisses et conclusion argumentatives. Elle subsume la multiplicité des situations, des conceptions théoriques, des interprétations. Mais l'argumentation est par excellence le discours de la vraisemblance rhétorique. Cette thèse décrit si et comment le discours argumentatif est convaincant avec la cause. Une hypothèse théorique est proposée, des conceptions épistémologiques, psycholinguistiques et pragmatiques, pour décrire de plus près le mécanisme de basculement de la cause de re vers la cause de dicto. Une situation «idéale» est modélisée, une circularité spirale est constatée, au niveau des valeurs individuelles et collectives, elles-mêmes véhiculées par les constituants linguistiques de l'échange verbal. Plusieurs fils réflexifs en découlent, dont l'analyse grammaticale scolaire. / Language is not only a mater of communication or description, it’s also representations in the recipient’s mind. It generates an environment of knowledges, and modifies symbols. There is a switchover comes from the descriptive function to a creative one. Institutions build realities too. Causality is a way of creating both realities and flexible knowledges. It applies to micro/macro phenomena, concrete and abstract things. Linguistically it is compositional as much as holistic. Two properties are essential : anchoring in the real and robust predictability. A double description derives of this : cause is a link between cause and effect, and also between premises ans conclusion in argumentation. It is caracterised by multiplicity of situations, of theoretical conceptions, interpretations. But argumentation precisely presents a such plurality : the rhetoric discourse which it belongs, being dedicated to the likelihood. This thesis describes whether and how the argumentative discourse is convincing from the standpoint of the cause. A theoretical hypothesis is proposed, based on epistemological, psycho-linguistic, pragmatic conceptions, to describe more closely the mechanism of "tipping" of the cause de re to the cause de dicto. An "ideal" situation is proposed, a spiral circularity, at the level of individual and collective values, themselves conveyed by the linguistic, constituents of the verbal exchange. Several approaches is proposed of language in French, especially in school grammar analysis.
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La notion de causalité chez les enfants de 6 mois : un nouvel événement causalDaigle Bélanger, Nancy 25 February 2021 (has links)
Deux expérimentations tentent de mesurer la capacité de traitement de la notion de causalité chez les nourrissons de six mois à l'aide de la technique de l'habituation visuelle/réaction à la nouveauté. Dans l'Expérimentation 1, des événements de lancers habituels sont utilisés. Les résultats démontrent que les enfants de six mois peuvent reconnaître la présence de la causalité dans un événement de lancer direct. L'Expérimentation 2 permet d'étudier un tout nouveau type d'événement causal: l'entraînement. Les résultats démontrent que les enfants de six mois ne peuvent reconnaître la causalité à partir d'un événement d'entraînement. Ces résultats sont discutés en terme de compatibilité avec les trois théories disponibles dans la littérature: l'approche modulaire, la théorie du traitement de l'information et la théorie piagetienne. Seul l'Expérimentation 2 fait l'objet du mémoire et fut sous l'entière responsabilité de l'auteure. L'Expérimentation 1 reproduit l'expérimentation de Leslie & Keeble (1987) en ajoutant un événement non causal. Elle avait pour but de valider la méthode utilisée pour l'Expérimentation 2.
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Le rôle de la participation active de l'enfant de 6 mois dans sa perception de la causalitéErzépa, Annabelle 18 March 2021 (has links)
La présente étude a pour objectif de vérifier si la participation active de l'enfant âgé de 6 mois est nécessaire à sa conception de la causalité. Trente-deux bébés de 6 mois sont soumis soit à une session d'habituation visuelle au cours de laquelle deux boules reliées de façon causale ou non se déclenchent de manière dépendante de l'orientation du regard du nourrisson, ou soit à une session d'habituation visuelle au cours de laquelle deux boules reliées de façon causale ou non sont en mouvement continuellement. Les données empiriques indiquent que les enfants confrontés à un événement causal, dont ils contrôlent le déclenchement, manifestent une réaction à la nouveauté envers l'inversion de l'événement causal significativement plus importante que celle des enfants des autres groupes expérimentaux. Ces résultats suggèrent ainsi que le bébé de 6 mois joue un rôle actif dans sa reconnaissance des liens causaux.
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Raisonnement causal : quelle place occupe la mise en évidence du changement?Sacy, Michel 19 April 2018 (has links)
Le raisonnement causal est une opération cognitive centrale pour l’être humain. C’est par ces opérations qu’on en vient à comprendre qu’un aliment nuit à notre santé, que certains propos peuvent causer un malaise chez les autres ou, tout simplement, qu’un logiciel ralentit le fonctionnement de notre ordinateur. Plusieurs facteurs qui influencent le raisonnement causal (p. ex. contiguïté temporelle et contingence entre cause potentielle et effet) sont identifiés dans la littérature. Cependant, la plupart de ces facteurs, avant d’être testés dans des études empiriques de psychologie, ont été évoqués par des philosophes. La thèse a pour objectif de tester un facteur dont plusieurs auteurs et philosophes ont traité, mais qui n’a jamais été mis à l’épreuve empiriquement : la prégnance du changement dans le cours des évènements. Dans cette optique, l’Étude 1 révèle que l’augmentation de la prégnance du changement, tant par le format de présentation que par une description des informations comme provenant d’une seule entité, plutôt que plusieurs, permet une évaluation plus adéquate de la force causale. L’Étude 2 poursuit l’objectif de cette thèse en comparant les évaluations des participants face à des informations provenant de séquences temporelles dont certaines permettent l’observation du changement alors que d’autres ne le permettant pas. Les résultats révèlent qu’une majorité de participants perçoivent que ces deux types d’informations ne sont pas équivalents pour favoriser une bonne évaluation. Les participants jugeant que les séquences temporelles permettant l’observation du changement sont plus pertinentes offrent d’ailleurs des évaluations plus adéquates face à ce type d’information.
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Causalité et mécanique quantiqueJodoin, Laurent 16 April 2018 (has links)
L'objectif est d'analyser la compatibilité entre un concept de causalité et la théorie de la mécanique quantique. Comme la possibilité de l'erreur rend nécessaire l'étude critique de toute connaissance, le contexte épistémologique présente les principales réponses apportées au problème général de la connaissance : l'empirisme, le réalisme et l'idéalisme. La cohérence qu'exige un critère de démarcation sur la validité des discours sur le monde oblige l'adoption d'une thèse épistémologique et c'est pourquoi une certaine sympathie est exprimée envers le réalisme scientifique (l'objectif n'étant pas d'apporter une défense en règle de cette position). De plus, comme tout énoncé factuel repose sur des présupposés, leur explicitation est présentée à l'intérieur d'un contexte nomologique (univers de discours) caractérisé par la théorie de la relativité (restreinte et générale) ainsi que quelques postulats métaphysiques, dont le principe de légalité et le principe d'uniformité de la nature. Une présentation de la mécanique quantique suit, en tentant de garder, autant que faire se peut, un ton neutre sur les conséquences épistémologiques de son interprétation (ici celle de Copenhague). À partir d'une cartographie des débats sur la causalité fournie par Schaffer (2003 ; 2006), les thèse causales de Hume, Kant, Russell, Bunge et Mackie sont analysés. Le résultat du travail de conciliation (critique) de ces auteurs et des contextes épistémologique et nomologique est un concept de causalité régulariste selon une loi (CRL) : il y a relation causale entre un ensemble de faits A et un ensemble de faits B s'il y a une loi y permettant d'identifier un processus reliant A et B dans un champ causal x- De sorte qu'une relation causale est successive et les faits doivent être spatio-temporellement localisables (STL). Sa validité face aux problèmes classiques des régularités fallacieuses, de la préemption et des relations fonctionnelles est ensuite étudiée. La description de trois expériences quantiques sert alors à l'analyse de compatibilité susmentionnée. Les critères du processus continu, de la succession et de la loi y - utiles pour contrer les arguments de préemption - peuvent être respectés, avec l'adoption de l'équation ou de l'opérateur de Schrôdinger, mais alors c'est celui des faits STL qui écope. L'antécédent, dans le champ causal en question, répond au critère de la suffisance minimale mais la nécessité, associée à la loi et permettant d'inférer le conséquent, ne tient plus. Ce qui permet généralement de répondre à nos conceptions ordinaires sur la causalité est incompatible avec la mécanique quantique.
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La théorie de la réalisation par sous-ensembles de Shoemaker et l’exclusion causaleRioux, Catherine 23 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdorales, 2015-2016 / Le paysage philosophique en théorie de l’action contemporaine est largement façonné par l’argument de l’exclusion causale de Jaegwon Kim. Cet argument menace apparemment le physicalisme non réductionniste, position ontologique qui affirme l’irréductibilité des propriétés mentales aux propriétés physiques. C’est qu’il mène à la conclusion que les propriétés mentales sont soit des propriétés physiques, soit des épiphénomènes. J’examine une tentative récente et prétendument non réductionniste d’éviter les conclusions de l’argument de l’exclusion causale, soit la théorie de la réalisation par sous-ensembles de Shoemaker. Cette théorie espère remplacer le fonctionnalisme en tant que conception dominante des rapports psychophysiques. Je tente de prouver qu’elle échappe aux critiques de Kim seulement au prix de l’abandon du non-réductionnisme. En effet, si la perspective de Shoemaker a le mérite d’éliminer la surdétermination habituellement associée aux effets psychophysiques, elle ne reconnaît toutefois pas l’existence de pouvoirs causaux proprement mentaux.
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Rôle des croyances a priori et de la contiguïté temporelle dans une tâche de raisonnement causalWalsh, Sébastien 19 April 2018 (has links)
Afin de s'adapter au monde qui l’entoure, l’humain doit comprendre les relations de causes à effet présentes dans son environnement. Bien que des auteurs aient tenté d'expliquer théoriquement cette habileté, plusieurs questions subsistent quant au rôle des nombreux facteurs impliqués dans ce type de raisonnement. Cette thèse explore le rôle et l’interaction de deux facteurs peu étudiés ensemble dans la littérature, soit les croyances a priori et la contiguïté temporelle de la cause et l’effet. Notamment, les résultats obtenus par plusieurs études ne confirment pas systématiquement une proposition populaire dans la littérature pour décrire l'interaction entre ces facteurs, à savoir que les gens devraient percevoir des liens de causalité plus forts lorsque le délai observé entre des évènements concorde avec le délai attendu entre ceux-ci. La présente thèse postule que cette proposition est probablement valide, mais nécessite des ajustements méthodologiques afin d'être confirmée empiriquement. Ainsi, les participants de cette thèse ont été invités à évaluer un lien causal potentiel entre des évènements à partir de données présentées sous une forme novatrice, soit les tableaux-synthèses. Les tableaux indiquent le degré d'association et la contiguïté temporelle des évènements à évaluer. De plus, les attentes des participants sont manipulées grâce à des scénarios présentés au début de l'expérience. L’Expérience 1 montre que, en l’absence de toute suggestion a priori, la force du lien causal perçue entre la cause et l’effet par les participants diminue lorsque la durée du délai entre cause et effet augmente. Toutefois, cet effet est contrecarré lorsque la présence d'un délai entre la cause et l'effet est suggérée a priori. L’Expérience 2 teste l’effet de la concordance de la durée du délai suggérée et de la durée du délai présente dans les données. Les résultats montrent que la force causale perçue par les participants est plus élevée lorsque les durées des délais suggérées et observées sont semblables, alors que la force causale perçue est plus faible si les durées sont différentes. Les implications théoriques et pratiques de ces résultats sont abordées en lien avec un modèle d’architecture cognitive récent du raisonnement causal. / To understand the world he is living in, a human being needs to understand the causal relations that are present in his environment. Even though some researchers recently tried to describe and modelize this ability, the role of the numerous factors implied in this kind of reasoning has yet to be defined more thoroughly. Thus, this thesis aims to explore the interaction between two factors that are not generally studied together, i.e. time contiguity between a cause and its effect and someone’s a priori beliefs. Notably, it is commonly believed that someone should perceive a stronger causal link between a cause and an effect when the time lap between the events is in accordance with his expectations. Unfortunately, results from the literature fail to systematically confirm such a claim. This thesis asserts that this proposition would be empirically confirmed, given that a new methodology is used to test it. Consequently, participants in the present study were asked to judge the strength of a potential causal link between the use of an insecticide and the change of color of the leaves of palm trees. The presentation of information at the beginning of the experience was used to manipulate participant's expectations. The information to be evaluated was presented in a table format. These tables illustrate how many trees, vaporized or not with the insecticide, underwent a change of color in the 5 days following the vaporization. The tables also indicate at what moment, for each affected trees, the change occurred. Experiment 1 shows that, when no expectations are suggested to participants, the strength of the perceived causal link between two events decreases when the time lap between these events increases. However, this phenomenon does not occur if the presence of a delay is suggested at the beginning. Experiment 2 explores all the possible interactions between time contiguity of the events and a priori expectations. It reveals that the perceived strength of the causal link is systematically stronger when the observed time lap between the events is in accordance with someone’s expectation about this time lap, as opposed to non-accordant time laps. These results are discussed in the light of a recent architectural model of causal reasoning.
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La perception de la causalité chez les enfants de 6 moisBelley, Chantal 09 January 2022 (has links)
No description available.
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Vers la découverte du nécessaire et du contingent comme accidents par soi des causes et de l'êtreDescheneaux, Harold. 11 November 2024 (has links)
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