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La politique internationale du climat. Analyse du processus de construction du cadre international de lutte contre le réchauffement global.Denis, Benjamin 31 May 2006 (has links)
Notre recherche a consisté à poser la politique internationale du climat comme une politique publique et à montrer quelles étaient les dynamiques et les acteurs étant intervenus dans sa construction. Nous nous sommes en particulier attelé à mettre en exergue l'univers de sens ( "référentiel") à partir duquel les dispositifs de cette politique ont été élaborés, ainsi que la manière dont la dynamique d'opposition des intérêts propre aux négociations internationales s'y articulait.
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Simulation des débits d'étiage dans un contexte de changements climatiques : incertitude liée au choix du modèle et au critère de calageDoucet-Généreux, Pierre-Louis January 2015 (has links)
Les récentes études sur les changements climatiques démontrent que ceux-ci auront un
impact sur le régime hydrologique des rivières du Québec. Ils toucheront entre autres la
fréquence et la sévérité des étiages, d’où l’importance d’approfondir nos connaissances au
niveau de leur simulation.
Cette étude, réalisée sur le bassin versant de la rivière Yamaska, évalue l’impact du choix
d’un critère de calage sur la simulation des étiages en période de changements climatiques
pour les modèles GR4J et SWAT. Les aspects suivants sont évalués en fonction du critère de
calage choisi : la qualité des indicateurs d’étiage simulés et la variation de l’incertitude sur les
étiages entre la période de référence (1971-1995) et la période future (2041-2065). Les deux
modèles sont calés avec six critères basés sur le critère de Nash-Sutcliffe (NSE) ainsi qu’un
critère basé sur l’indicateur d’étiage 7Q2 afin d’effectuer les simulations à partir de douze
projections climatiques (5 MRCC, 7 NARCCAP).
Pour GR4J, les résultats montrent une aggravation significative des étiages futurs. En
comparaison avec l’emploi du critère NSE, l’utilisation d’un critère de calage orienté vers les
étiages permet de mieux les simuler et de minimiser l’incertitude associée aux changements
climatiques tout en simulant une aggravation moindre des étiages pour la période future.
Pour SWAT, le choix du critère de calage n’a pas le même impact. En effet, les simulations ne
montrent pas toutes une aggravation des étiages et ont de la difficulté à reproduire les
indicateurs d’étiage observés. De plus, l’incertitude associée aux changements climatiques
est moins influencée par le choix du critère de calage que pour le modèle GR4J.
Pour une étude sur les étiages en changements climatiques, il est donc important de porter
une attention particulière au choix du critère de calage. De plus, le choix du modèle est
important puisque l’utilisation d’un modèle distribué tel que SWAT ne favorise pas
nécessairement la simulation des étiages.
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Changements climatiques et évolution des hominoïdes au Miocène / Climatic changes and hominoids evolution during the MioceneHamon, Noémie 26 October 2012 (has links)
Les hominoïdes (Grands Singes), actuellement représentés par l'Homme, le Chimpanzé, le Gorille, l'Orang-outan et les Gibbons, sont apparus il y a environ 25 millions d'années (Ma) en Afrique. Leur histoire évolutive a été marquée par différentes dispersions entre l'Afrique, l'Europe et l'Asie, qui ont été possibles grâce à l'expansion de leur habitat : la forêt subtropicale à tropicale. Le but du travail présenté ici est de comprendre les changements climatiques qui ont marqué le Miocène (23 à 5 Ma environ), et d'étudier leur impact sur l'évolution des hominoïdes.Dans un premier temps, nous nous sommes intéressés à l'optimum climatique du Miocène moyen (environ 17-15 Ma), qui coïncide avec la première dispersion des hominoïdes hors d'Afrique, en particulier leur première occurrence dans le registre fossile européen. Nous avons ensuite étudié l'impact du retrait de la Paratéthys sur le climat et la végétation à l'échelle régionale grâce à un modèle atmosphérique zoomé. Dans un troisième temps, nous avons étudié la transition climatique du Miocène moyen (environ 14 Ma), période de fort refroidissement global et de croissance de la calotte de glace de l'Antarctique de l'Est. En particulier, nous avons testé l'impact de la fermeture du passage océanique de l'Est-Téthys sur la circulation océanique et le climat. Puis nous avons modélisé le climat et la végétation du Miocène supérieur (Tortonien, 11 à 7 Ma environ), et ainsi obtenu une série de simulations représentant l'évolution du climat au cours du Miocène. Enfin, ces simulations climatiques ont été utilisées pour forcer deux modèles de niche écologique, et ainsi étudier l'évolution de la répartition potentielle des homin / Hominoids (apes) are the modern humans, chimpanzees, gorillas, orangutans and gibbons. They arose in Africa approximately 25 million years ago (Ma). Hominoids' evolution was punctuated by diverse dispersals between the African, European and Asian continents, which were made possible by the expansion of their habitat: subtropical and tropical forests. The aim of the present study is to understand the climatic changes that occurred during the Miocene (ca. 23 to 5 Ma) and to study their impact on hominoids' evolution.First, we focused on the middle Miocene climatic optimum (17-15 Ma), which coincides with the first hominoids' dispersal out of Africa, in particular the first occurrence of hominoids in the European fossil record. We then studied the impact of the Paratethys Sea retreat on regional climate and vegetation with an atmospheric zoomed model. Thirdly, we studied the middle Miocene climatic transition (approximately 14 Ma), which corresponds to a global cooling and East Antarctica ice sheet growth. We particularly focused on the impact of the East-Tethys seaway closure on oceanic circulation and climate. Then we ran a Tortonian (late Miocene, ca. 11 to 7 Ma) experiment to obtain a series of simulations representing the evolution of climate and vegetation during the Miocene. Finally, we used these simulations to force two ecological niche models in order to study the evolution of hominoids' potential distribution during the Miocene.
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Impacts économiques des changement climatiques et de l'adaptation pour l'industrie forestière québécoise : analyse en équilibre général calculableTanekou Mangoua, Clovis January 2013 (has links)
Le changement climatique est un phénomène d'actualité dont les effets se font et se feront ressentir. Nous utilisons un modèle d'équilibre général calculable afin d'analyser l'impact des changements climatiques dans l'industrie forestière du Québec et d'évaluer l'ampleur des programmes d'adaptation sur les effets de ce dernier. Le modèle utilisé est un modèle statique permettant de mieux mettre en exergue les spécificités de transmission des effets des changements climatiques dans l'industrie forestière. Trois simulations sont réalisées afin d'effectuer cette analyse : une hausse de la productivité forestière, une baisse de cette même productivité et un programme d'adaptation. Outre les effets négatifs sur les écosystèmes des changements climatiques, nous trouvons un impact négatif non négligeable sur la foresterie du Québec. Ces changements occasionneront la baisse de la productivité des forêts et par la même une diminution du volume de bois récolté. Les industries forestières utilisant le bois comme intrant vont être directement affectées par cette baisse de matière première. Par les mécanismes d'équilibre général, la chute de la production de ces industries se répercute sur l'ensemble de l'économie de la province. Les programmes d'adaptation mis en place par le gouvernement et les différents groupes forestiers pourraient contribuer à atténuer ces effets négatifs.
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Migrations environnementales et stratégies d'adaptation vers une intégration viableCournoyer-Cyr, Vanessa January 2012 (has links)
L'avènement des changements climatiques a donné lieu à l'émergence d'une nouvelle problématique, soit celle des migrations environnementales. Longtemps méconnu, ce phénomène complexe pose des difficultés au niveau de la terminologie et du statut juridique, ce qui complique la mise en place de politiques d'adaptation. Face à cette situation, ce mémoire s'est donné comme objectif d'évaluer l'impact des stratégies d'adaptation aux migrations environnementales sur les régions d'accueil et leur population. Pour ce faire, un portrait de l'évolution des stratégies d'adaptation aux changements climatiques et aux migrations environnementales a d'abord été dressé. Par la suite, l'accent a été mis sur les cas des migrations environnementales en provenance du Bangladesh et celles provenant de la région du Sahel. Durement touchés par les changements climatiques, le Bangladesh et le Sahel ont assisté, impuissants, à la migration de milliers de leurs citoyens vers de nouveaux cieux. La politique de restriction des migrations mise en place par l'Inde en réponse aux migrations bangladaises et la stratégie d'accroissement des connaissances sur les migrations environnementales encouragée par les pays du Sahel ont donc été analysées pour en déterminer les impacts environnementaux et sociaux. Le recours à l'observation documentaire a été privilégié pour la réalisation de cette étude de type qualitatif. Au terme de l'analyse, il a été démontré que, quoique différentes, les stratégies d'adaptation mises en place respectivement par l'Inde et les pays du Sahel ont une portée limitée puisque l'urbanisation a connu une croissance importante et que les risques de conflits demeuraient prépondérants. De plus, en Inde comme au Sahel, la migration s'est accompagnée d'un afflux de main d'oeuvre peu qualifiée plutôt que qualifiée. Néanmoins, la politique restrictive indienne s'accompagnait davantage de répercussions négatives sur l'environnement, alors que la stratégie sahélienne a permis quant à elle le développement d'un réseau de connaissances favorisant la restauration environnementale dans les régions d'origine. Les résultats de cette étude ont toutefois rencontré certaines limites, notamment en termes de validité de la documentation et de terminologie.L'analyse conclut qu'en l'absence d'une définition claire du phénomène des migrations environnementales, toute étude portant sur le sujet risque de se buter à d'importantes difficultés. Ainsi, il est recommandé d'établir d'abord et avant tout un consensus sur la terminologie et la définition qui l'accompagne, de façon à permettre l'élaboration d'un statut juridique clair. De plus, il est suggéré de favoriser les migrations volontaires tout en réduisant les migrations forcées, ce qui permettrait d'optimiser les bénéfices entourant les migrations environnementales. Afin d'accroître la portée des stratégies d'adaptation aux migrations, le recours à une action concertée aux niveaux international, national et régional est finalement encouragé.
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Une mesure basée sur le marché comme mécanisme mondial de gestion des émissions de gaz à effet de serre de l'aviation civile internationaleP.-Laberge, Xavier January 2015 (has links)
Les changements climatiques sont plus que jamais expliqués et détaillés par les recherches scientifiques. Malgré tout, les négociations climatiques et les mesures internationales semblent avancer à une vitesse inférieure à ce que leurs rapports scientifiques recommandent. Il existe, cependant, plusieurs initiatives telles que les marchés du carbone qui, sans être mondiaux, émergent partout dans le monde. Ceux-ci ont peut-être le potentiel de produire une pression suffisante sur les émetteurs de CO[indice inférieur 2] afin de diminuer l’amplitude de la crise climatique qui guette l’humanité. Les marchés du carbone en activité sont régionaux, étatiques ou internationaux, mais il y aura très probablement, dans les prochaines années, un premier marché du carbone mondial et celui-ci sera sectoriel. En effet, le secteur de l’aviation civile internationale par le biais de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), projette de mettre en place un mécanisme de marché d’ici 2020.
Dès 2005, l'encadrement des émissions de l'aviation civile internationale est étudié par la Commission européenne et l'étude aboutit à une décision officielle en 2008. Ainsi, a-t-elle décidé, dès le début de l’année 2013, de taxer, par le système communautaire d’échange de quotas d’émission européen tous les vols en provenance et au départ de destinations internationales traversant l’Union européenne. La décision de l'Union européenne a probablement précipité les négociations au sein de l’OACI, car elle a provoqué un véritable conflit diplomatique. En effet, de nombreux pays ont montré un désaccord certain avec cette mesure. Depuis, l’Union européenne a reporté l’ajout de l’aviation civile internationale dans son marché du carbone afin de diminuer les tensions en vue de la 38e Assemblée de l’OACI qui a eu lieu à la fin de 2013 et qui a abouti à la décision importante de mettre en place une mesure basée sur le marché pour 2020. Cependant, plusieurs désaccords ont émergé des négociations. Ainsi, dans ce mémoire, nous présenterons l’état de la situation et répondrons aux questions suivantes : quelles sont les dissensions au sein de l’OACI sur l’élaboration d’une mesure basée sur le marché et comment peuvent-elles être atténuées?
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L'agriculture urbaine, un renforcement pour la sécurité alimentaire dans un contexte de changements climatiques : le cas du Québec et de l'OregonLevasseur, Daniela January 2014 (has links)
Les changements climatiques et la croissance exponentielle de la population urbaine des dernières décennies, surtout en Occident, ont entraîné une situation de plus en plus problématique concernant l’approvisionnement en denrées alimentaires des villes. Ces dernières doivent maintenant augmenter leurs ressources disponibles, tout en amoindrissant les impacts que peut provoquer une telle augmentation. Effectivement, l’approvisionnement en nourriture provenant majoritairement de grandes exploitations agricoles, qui génèrent énormément de gaz à effet de serre, peut devenir précaire lors de catastrophes naturelles ou économiques, et peut mettre en péril la sécurité alimentaire des habitants, surtout des plus démunis. Conséquemment, plusieurs villes nord-américaines se sont tournées vers l’agriculture urbaine afin de pallier à cette problématique alimentaire et en amoindrir les impacts environnementaux. Si des études sur les méthodes utilisées par les grandes métropoles concernant ce type d’agriculture abondent, celles sur les villes de taille moyenne se font rares, vu la nouveauté du phénomène. Pourtant, les villes moyennes comptent la majorité de la population nord-américaine, tout en étant des pôles régionaux et des fournisseurs de biens et services pour leurs populations et pour celles des petites villes avoisinantes. L’objectif de cette étude est donc de déterminer si l’agriculture urbaine est un moyen pour les villes nord-américaines moyennes de renforcer la sécurité alimentaire dans un contexte de changements climatiques. À cette fin, une comparaison entre deux villes de taille moyenne exemplaires en termes d’engagement environnemental a été effectuée; une ville québécoise, Sherbrooke et une ville de l’Oregon, Eugene. L’étude a permis, en premier lieu, de constater que l’agriculture urbaine est effectivement utilisée par les villes moyennes d’Amérique du Nord pour pallier à certaines problématiques environnementales. Elle a également permis d’établir qu’un cadre légal et politique en matière d’agriculture urbaine est déjà existant au niveau des municipalités et des gouvernements provinciaux, et que cultiver en ville est une pratique bien ancrée auprès des populations depuis des décennies, les jardins communautaires et collectifs étant des organisations durables tant financièrement, qu’administrativement. L’étude a enfin permis d’observer un écart de perceptions auprès des jardiniers, qui, bien que cultivant des jardins collectifs et communautaires dans une optique de lutte contre les changements climatiques et de renforcement de la sécurité alimentaire, jardinent surtout par plaisir et non par nécessité, mais cela ne perturbe pas l’efficacité de l’agriculture urbaine pour pallier à ces deux problématiques.
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Gestion des ressources hydriques adaptée aux changements climatiques pour la production optimale d'hydroélectricité : étude de cas : bassin versant de la rivière ManicouaganHaguma, Didier January 2013 (has links)
Il est dorénavant établi que les changements climatiques auront des répercussions sur les ressources en eau. La situation est préoccupante pour le secteur de production d'énergie hydroélectrique, car l'eau constitue le moteur pour générer cette forme d'énergie. Il sera important d'adapter les règles de gestion et/ou les installations des systèmes hydriques, afin de minimiser les impacts négatifs et/ou pour capitaliser sur les retombées positives que les changements climatiques pourront apporter. Les travaux de la présente recherche s'intéressent au développement d'une méthode de gestion des systèmes hydriques qui tient compte des projections climatiques pour mieux anticiper les impacts de l'évolution du climat sur la production d'hydroélectricité et d'établir des stratégies d'adaptation aux changements climatiques. Le domaine d'étude est le bassin versant de la rivière Manicouagan situé dans la partie centrale du Québec. Une nouvelle approche d'optimisation des ressources hydriques dans le contexte des changements climatiques est proposée. L'approche traite le problème de la saisonnalité et de la non-stationnarité du climat d'une manière explicite pour représenter l'incertitude rattachée à un ensemble des projections climatiques. Cette approche permet d'intégrer les projections climatiques dans le problème d'optimisation des ressources en eau pour une gestion à long terme des systèmes hydriques et de développer des stratégies d'adaptation de ces systèmes aux changements climatiques. Les résultats montrent que les impacts des changements climatiques sur le régime hydrologique du bassin de la rivière Manicouagan seraient le devancement et l'atténuation de la crue printanière et l'augmentation du volume annuel d'apports. L'adaptation des règles de gestion du système hydrique engendrerait une hausse de la production hydroélectrique. Néanmoins, une perte de la performance des installations existantes du système hydrique serait observée à cause de l'augmentation des déversements non productibles dans le climat futur. Des stratégies d'adaptation structurale ont été analysées pour augmenter la capacité de production et la capacité d'écoulement de certaines centrales hydroélectriques afin d'améliorer la performance du système. Une analyse économique a permis de choisir les meilleures mesures d'adaptation et de déterminer le moment opportun pour la mise en oeuvre de ces mesures. Les résultats de la recherche offrnt aux gestionnaires des systèmes hydriques un outil qui permet de mieux anticiper les conséquences des changements climatiques sur la production hydroélectrique, incluant le rendement de centrales, les déversements non productibles et le moment le plus opportun pour inclure des modifications aux systèmes hydriques.
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Climate change impact on probable maximum precipitation and probable maximum flood in Québec / Les effets du changement climatique sur la pluie maximale probable et la crue maximale probable au QuébecRouhani, Hassan January 2016 (has links)
Abstract : As atmospheric temperatures at the Earth’s surface increase due to global warming, the capacity of lower atmospheric levels to hold water vapor rises and thus, precipitations and floods will be influenced. In turn, extreme precipitation and flood events are subject to potential modifications under climate change, namely, Probable Maximum Precipitation (PMP) and Probable Maximum Flood (PMF). This research aims at analyzing climate change influences on PMP and PMF in three watersheds with different climatic conditions across the province of Québec, Canada. The watersheds are located in the south, center and north of the province. They have been selected in a manner which reflects climate diversity across Québec.
In order to study climate change conditions, the data output of the Canadian Regional Climate Model (CRCM) was used. This database covers a time horizon from 1961 up to 2100 and includes daily precipitation, temperature, specific humidity and Convective Available Potential Energy (CAPE). These data were used to estimate PMP. The World Meteorological Organization (WMO) method was adapted to estimate PMP values under climate change conditions. The 100-year return period precipitable water (W100) was selected as an upper limit of precipitable water in establishing maximization ratio. The time series for estimating W100 was established from annual maximum precipitable water values that have similar atmospheric variables of the event to be maximized. The atmospheric variables used in this research were atmospheric temperature at the Earth’s surface and CAPE. This method does not require setting any upper bound limit to the maximization ratio and is therefore more amenable to calculate the PMP in a climate change context.
The PMP was used to run a distributed hydrological model to estimate PMF. PMP and PMF values were estimated in three 45-year time horizons: recent past (centered on 1985), near future (2030) and far future (2070). In regions where snowmelt plays a key role in the annual hydrological cycle, winter-spring flooding could be the major discharge. Consequently, PMP and PMF were separately analyzed in two seasons: summer-fall (snow-free) and winter-spring (snow accumulation and melt). The largest value obtained was identified as the all-season PMP/PMF. Summer-fall PMF was estimated by inserting the PMP in each day of the simulated time horizon. Therefore, all soil moisture conditions prior to PMP occurrence were included. Accordingly, a distribution of PMF values based on different initial conditions (soil wetness levels) was obtained. Winter-spring PMF was estimated by inserting the PMP value at the end of a warm melting period and for an extreme snow accumulation.
Our results show that the PMF of three watersheds would occur in the winter-spring season in current and future climate projections. Furthermore, all-season PMP and PMF in southern Québec would decrease, but trends in central and northern of Québec would be reversed and the PMP and PMF would increase in projected climate conditions. In the center and north of Québec, the PMF would increase by 25 and 23% respectively, at the end of the 21st century. For the same period, PMF would have a reduction of 25% in the south of Québec. Of the three watersheds, the PMF always occurs at the end of winter-spring season when the snow accumulation is the greatest. / Résumé: Quand la température atmosphérique à la surface a des augmentations en raison du réchauffement climatique mondial, la capacité des niveaux atmosphériques inférieurs à contenir de la vapeur d’eau s’élève. Ceci peut influencer les précipitations et les inondations. C’est pourquoi le réchauffement mondial conduit au changement climatique. Les précipitations extrêmes et les inondations extrêmes peuvent potentiellement subir des changements, à savoir, la précipitation maximale probable (PMP) et la crue maximale probable (CMP). Cette recherche vise à analyser les influences du changement climatique sur la PMP et la CMP dans trois bassins versants avec différentes conditions climatiques à travers la province de Québec, Canada. Les bassins versants sont situés dans le sud, le centre et le nord du Québec. Ils ont été sélectionnés d’une manière qui reflète la diversité du climat à travers le Québec.
Afin d'étudier les conditions du changement climatique, les sorties du modèle régional canadien du climat (MRCC) ont été utilisées. Cette base de données couvre un horizon de temps à partir de 1961 jusqu'à 2100. Les données comprennent la précipitation quotidienne, la température, l'humidité spécifique et l’énergie potentielle de convection disponible (EPCD). Ces données ont été utilisées pour estimer la PMP. La méthode de l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) a été adaptée pour estimer les valeurs de la PMP dans des conditions de changements climatiques. L'eau précipitable centennale (W100) a été choisie comme une limite supérieure de l'eau précipitable pour déterminer le rapport de maximisation. Les séries chronologiques pour estimer W100 ont été établies à partir de valeurs annuelles maximales d'eau précipitable qui sont associées à des valeurs de variables atmosphériques similaires à l'événement qui doit être maximisé. Les variables atmosphériques utilisées dans cette recherche sont la température atmosphérique à la surface et l'EPCD. Cette méthode ne nécessite pas de fixer une limite supérieure au rapport de maximisation et est donc plus propice à la détermination de la PMP dans un contexte des changements climatiques.
La PMP résultante a été utilisée pour forcer un modèle hydrologique distribué afin d’estimer la CMP. Les valeurs de la PMP et de la CMP ont été estimées en trois horizons de temps: le passé récent, les futurs proches (2030) et lointains (2070). Dans les régions où la fonte des neiges joue un rôle clé dans le cycle hydrologique annuel, les crues printanières en climat actuel correspondent habituellement au débit maximum annuel. La PMP et la CMP ont cependant été analysées séparément en deux saisons: l'été-automne (sans neige) et l'hiver-printemps (accumulation et fonte de neige) pour évaluer l’impact des changements climatiques sur la saisonnalité de ces événements extrêmes. La plus grande valeur obtenue a été identifiée comme la PMP / CMP annuelle. La CMP d’été-automne a été estimée par l'insertion de la PMP pour chaque jour de l'horizon de temps de simulation. Par conséquent, toutes les conditions possibles d'humidité du sol avant l’événement de la PMP ont été incluses. En conséquence, une distribution des valeurs de CMP basées sur différentes conditions initiales (niveaux d'humidité du sol) a été obtenue. La CMP d’hiver-printemps a été estimée en insérant la valeur de PMP à la fin d'une période de fonte et une accumulation de neige extrême.
Nos résultats montrent que dans le sud et le nord du Québec, la CMP a toujours lieu à la fin de la saison hiver-printemps lorsque l’accumulation de neige est maximale. Aussi, la PMP et la CMP au sud du Québec devraient diminuer, mais la tendance au centre et au nord du Québec serait inversée. Dans le centre et le nord, la CMP augmente de 22 et 21%, respectivement, à la fin du 21e siècle alors que pour la même période, CMP aurait une réduction de 13% dans le sud du Québec. La CMP annuelle de ces bassins versants se produit dans la saison hiver-printemps dans trois horizons temporels.
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Choix des graminées fourragères sur les fermes laitières québécoises dans un contexte de changements climatiquesPayant, Camille 27 January 2024 (has links)
L’objectif des études présentées dans ce mémoire était de déterminer si la fléole des prés, la graminée la plus couramment utilisée en association binaire avec la luzerne au Québec, sera encore un choix pertinent dans le futur. Sa réponse aux changements climatiques pour le rendement et la valeur nutritive a donc été comparée à trois autres graminées cultivées en association binaire avec la luzerne, soit la fétuque élevée, la fétuque des prés et le brome des prés. Afin de se projeter à l’échelle de la ferme, l’impact des changements climatiques sur les cultures annuelles les plus fréquemment utilisées sur les fermes laitières québécoises a aussi été évalué. Ensuite, les conséquences qu’auront ces changements sur la rentabilité et le bilan environnemental des entreprises laitières ont été rapportées. Pour ce faire, des fermes virtuelles de deux régions du Québec au climat contrasté et aux systèmes de production différents, l’Est-du-Québec (Bas-Saint-Laurent) et l’Ouest du Québec (Montérégie), ont été créées. Afin de valider la pertinence de conserver la fléole des prés en association binaire avec la luzerne dans le futur, les rendements et valeurs nutritives des quatre associations fourragères et des cultures annuelles les plus cultivées au Québec ont été simulés grâce au modèle Integrated Farm System Model (IFSM). Puis, les résultats ont été utilisés comme entrées dans le modèle Nutrient Cycling : Crops, Livestock, Environnement and Soil (NCyCLES) afin de déterminer l’impact de chacune des associations fourragères en contexte de changement climatique sur le bénéfice net et le bilan environnemental des fermes laitières québécoises dans le futur. Dans l’Est-du-Québec, on remarquait que c’est l’association luzerne - fétuque élevée qui devrait le plus bénéficier des changements climatiques, bien que l’association luzerne - fléole des prés devrait aussi en profiter, mais avec une augmentation des rendements projetés moins importante. Dans l’Ouest du Québec, les changements climatiques devraient aussi amener de meilleures performances agronomiques, mais à une moindre échelle étant donné la température déjà plus élevée dans cette région. Le bénéfice net des fermes laitières devrait aussi augmenter. Ce résultat est plus flagrant dans l’Est-du-Québec, car il devrait être possible sous les conditions climatiques projetées d’y cultiver et de vendre du maïs grain et du soya. Puisque plus de cultures seront exportées, la différence entre les entrées et sorties d’azote et de phosphore du système de la ferme devrait diminuer dans le futur. Les émissions totales de gaz à effet de serre devraient rester constantes, mais plus de gaz à effet de serre devraient être attribués aux récoltes vendues. Les résultats des deux études suggèrent que l’association binaire avec la fétuque élevée serait une bonne alternative à la fléole des prés sous les futures conditions climatiques et que l’Est-du-Québec devrait plus bénéficier des changements climatiques que l’Ouest du Québec. / The objective of the studies presented in this document was to determine if timothy, the grass most frequently use in binary association with alfalfa in Quebec, will still be a relevant choice in the future. Its response to climate change in terms of yield and nutritive value were then compared to three other grasses grown in a binary association with alfalfa, which were tall fescue, meadow fescue, and meadow bromegrass. To project at the farm scale, the impacts of climate change on the annual crops mostly used on Quebec dairy farms were also evaluated. Then, the consequences of these changes on the profitability and environmental balance of dairy farms were reported. To do so, virtual farms in two areas of the province of Quebec with contrasted climate and different production system, Eastern Quebec (Bas-SaintLaurent) and South West Quebec (Montérégie), were created. To validate the relevance to keep timothy as the grass in binary association with alfalfa, the yield and nutritive value of the four forage associations and the ones of the major annual crops in Quebec were simulated with the Integrated Farm System Model (IFSM). Then, the results were used as entries in the Nutrient Cycling: Crops, Livestock, Environment and Soil (N-CyCLES) model to determine the impact of every forage association under the climate change conditions on the net income and environmental balance of dairy farms. In Eastern Quebec, the association alfalfa - tall fescue should benefit more from climate change. Although the association alfalfa - timothy should benefit from climate change, it is the association with the least projected increase in yield. In South West Quebec, climate change should also allow greater agronomic performances, but at a least extend because of the already higher temperature in this area. The net income of dairy farms should also increase. This is more obvious in Eastern Quebec, because it should be possible under future projected climate conditions to grow and sell corn grain and soybean. Because more crops should be exported, the N and P balances should decrease in the future. The total green house gas emissions should be maintained, but more should be allocated to sold crops. Results suggest that the alfalfa-tall fescue mixture could be an alternative to the alfalfa-timothy association under future climate conditions and that Eastern Quebec could benefit more from the climate change then South West Quebec.
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