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Conflit civil et imaginaire social : une approche néo-machiavélienne de la démocratie par l'espace public dissensuel

Roman, Sébastien 24 November 2011 (has links) (PDF)
Le point de départ des travaux entrepris est la définition lefortienne de la démocratie par opposition au totalitarisme. Le totalitarisme est l'institution d'une société organique, une et homogène, dans laquelle aucune division sociale, aucun désaccord avec l'idéologie véhiculée par le parti ne sont possibles. La spécificité de la démocratie, a contrario, est de s'enrichir de la désintrication du pouvoir, du droit, et du savoir. Les citoyens, dotés de droits fondamentaux, sont juges de la légitimité du pouvoir établi. Leurs désaccords ainsi que l'antagonisme entre les classes sociales nourrissent l'exercice d'un commun litigieux. De là, une question fondamentale : une telle définition de la démocratie est-elle historiquement datée, ou continue-t-elle d'être pertinente aujourd'hui ? Doit-on encore concevoir la démocratie, pour la rendre authentique, par le conflit civil érigé en principe politique, ou faut-il l'envisager de manière consensualiste au lendemain de son opposition avec le totalitarisme ? Claude Lefort s'inspirait de Machiavel pour dépasser les limites du marxisme et repenser la démocratie par la valorisation du conflit civil, indissociable de la figure de l'imaginaire social. La thèse ici soutenue adopte différemment une perspective néo-machiavélienne. Elle revient à proposer un espace public dissensuel à partir du modèle machiavélien de l'entente dans le conflit, par confrontation avec l'espace public habermassien et d'autres conceptions du tort et du conflit dans les démocraties contemporaines. Comment concevoir aujourd'hui les figures du conflit civil et de l'imaginaire social, en s'inspirant paradoxalement de Machiavel pour interroger la démocratie ?
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Victoire des rebelles lors des conflits civils : quel impact sur les conditions socio-économiques des populations?

Wandji Tchatat, Raïssa Ludwine 12 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur l’impact de la victoire des rebelles lors d’un conflit civil sur l’amélioration des conditions de vies des populations. Les conflits civils sont souvent déclenchés en raison des griefs sociaux, économiques et politiques que peuvent avoir la population et les groupes rebelles contre le gouvernement en place. Mais jusqu’ici, la littérature sur les conflits civils et plus précisément sur l’après-guerre ne nous a pas permis de savoir si, dans les cas où le groupe rebelle sort victorieux du conflit, celui-ci apporte une réponse positive aux griefs qui avaient été soulevés au début du conflit. Autrement dit, observe-t-on une amélioration des conditions socio-économiques des populations après cette victoire ? La recherche menée ici infirme notre hypothèse. Celle-ci stipulait que : le soutien populaire étant nécessaire la plupart du temps au succès d’un groupe rebelle, la légitimité ainsi acquise lui permettrait de gouverner de manière plus démocratique et juste qu’un gouvernement vainqueur et donc, d’apporter des améliorations aux conditions de vie de la population. Après une étude empirique dotée d’analyses de régression simple et multiple, par laquelle on compare plusieurs cas de conflits civils ayant débouché sur la victoire des rebelles et ceux ayant débouché sur la victoire des gouvernements, il en ressort que la victoire des rebelles ne conduit pas à une amélioration des conditions socio-économiques dans le pays. Au contraire, ces conditions se détériorent légèrement dans notre échantillon, tandis qu’on observe une amélioration dans les cas de victoire des gouvernements. Aussi, le mécanisme causal qui faisait donc du régime politique après le conflit une variable intermédiaire entre le résultat du conflit et les conditions socio-économiques, n’est pas confirmé. / This study is about the impact of the rebels’ victory in a civil conflict on improving the living conditions of the population. Civil conflicts are often triggered by social, economic, and political grievances that population and rebel groups may have against the government. However, so far, the literature on civil conflicts and more specifically, on the post-war period has not enabled us to know whether, in cases where the rebel group emerges victorious from the conflict, it provides a positive response to the grievances that had been raised at the start of the conflict. In other words, is there an improvement in the socio-economic conditions of the populations after this victory? The research carried out here refutes our hypothesis. We assume that popular support being necessary most of the time for the success of a rebel group, the legitimacy thus acquired will allow the rebel group to govern more democratically and fairly than a winning government and therefore to improve the living conditions of the population. After an empirical study with simple and multiple regression analysis, by which we compare several cases of civil conflicts, which led to rebel victory and those that led to government victory, it emerges that rebel victory does not lead to an improvement in socio-economic conditions. On the contrary, these conditions deteriorate slightly in our sample, while we observe an improvement in cases where the government is victorious. In addition, our explanatory mechanism, which made the post-conflict political regime an intermediate variable between the outcome of the conflict and socio-economic conditions, is not confirmed.
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Conflit civil et imaginaire social : une approche néo-machiavélienne de la démocratie par l'espace public dissensuel / Civil conflict and social imaginary : a neo-Machiavellian approach of democracy through dissensual public space

Roman, Sébastien 24 November 2011 (has links)
Le point de départ des travaux entrepris est la définition lefortienne de la démocratie par opposition au totalitarisme. Le totalitarisme est l’institution d’une société organique, une et homogène, dans laquelle aucune division sociale, aucun désaccord avec l’idéologie véhiculée par le parti ne sont possibles. La spécificité de la démocratie, a contrario, est de s’enrichir de la désintrication du pouvoir, du droit, et du savoir. Les citoyens, dotés de droits fondamentaux, sont juges de la légitimité du pouvoir établi. Leurs désaccords ainsi que l’antagonisme entre les classes sociales nourrissent l’exercice d’un commun litigieux. De là, une question fondamentale : une telle définition de la démocratie est-elle historiquement datée, ou continue-t-elle d’être pertinente aujourd’hui ? Doit-on encore concevoir la démocratie, pour la rendre authentique, par le conflit civil érigé en principe politique, ou faut-il l’envisager de manière consensualiste au lendemain de son opposition avec le totalitarisme ? Claude Lefort s’inspirait de Machiavel pour dépasser les limites du marxisme et repenser la démocratie par la valorisation du conflit civil, indissociable de la figure de l’imaginaire social. La thèse ici soutenue adopte différemment une perspective néo-machiavélienne. Elle revient à proposer un espace public dissensuel à partir du modèle machiavélien de l’entente dans le conflit, par confrontation avec l’espace public habermassien et d’autres conceptions du tort et du conflit dans les démocraties contemporaines. Comment concevoir aujourd’hui les figures du conflit civil et de l’imaginaire social, en s’inspirant paradoxalement de Machiavel pour interroger la démocratie ? / The starting point of the present work is the Lefortian definition of democracy as opposed to totalitarism. Totalitarism is the institution of an organic society, one and homogeneous, where no social division, no disagreement with the party’s ideology are possible. On the contrary democracy’s specificity consists in enriching itself with the disentanglement of power, law and knowledge. Citizens, endowed with fundamental rights can judge of the legitimacy of the power in place. Their disagreements as well as the antagonism between social classes fuel the dispute about common good.Hence a fundamental question: is such a definition of democracy historically dated or is it still relevant today? To make it authentic should democracy be seen through civil conflict made into a political principle or should it be viewed in a consensualist way just after its opposition to totalitarism? Claude Lefort drew from Machiavelli to go beyond the limits of Marxism and rethink democracy by giving more importance to civil conflict as an integral part of the theme of social imaginary. The present dissertation adopts in a different way a neo-Machiavellian perspective. It amounts to proposing a dissensual public space on the Machiavellian model of understanding within conflict by confronting it with the Habermassian public space and with other conceptions of wrong and conflict in contemporary democracies.Today how can the themes of civil conflict and social imaginary be viewed – paradoxically drawing from Machiavelli- to question democracy?

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