1 |
Le combat contre le trafic des migrants au Canada : contrôle migratoire d'abord, lutte au crime organisé ensuiteJimenez Calvo, Estibaliz January 2006 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
|
2 |
La frontière comme assemblage : géographie critique du contrôle migratoire à la frontière orientale de la Grèce / Border as assemblage : critical geography of Greek Eastern border migration controlPillant, Laurence 20 October 2017 (has links)
La frontière orientale de la Grèce connaît depuis le début des années 2000 une augmentation des arrivées de migrants qui la franchissent sans autorisation. Le pays, nouvellement dans lʼespace Schengen, est jusque là muni dʼun cadre législatif prévu pour une immigration albanaise dont les autorités contrôlent les arrivées et envers laquelle elles pratiquent lʼexpulsion. Au fil des années 2000, lʼaugmentation des arrivées de migrants à la frontière gréco-turque et une combinaison de prises de décisions politiques autant locales, nationales, quʼeuropéennes, voire mondiales, a entraîné lʼémergence de lieux dʼenfermement. Cʼest lʼensemble de ces évolutions, leurs enjeux et leurs conséquences que ce travail décrypte. Théoriquement et méthodologiquement inscrit dans une approche sociale et politique en géographie, la frontière est envisagée comme un assemblage. Cela permet de comprendre comment le contrôle migratoire sʼétend à de nouveaux espaces et à de nouveaux acteurs, prolongeant ainsi la frontière au-delà de la ligne de séparation. Les modalités de cette extension frontalière sont autant le fait des cadres législatifs et des pratiques policières à différentes échelles que de lʼenvironnement socioculturel des espaces frontaliers. La manière dont ces éléments sʼimbriquent pour former une frontière réticulaire et performative permet dʼancrer la réflexion au cœur dʼun débat géographique sur les nouvelles formes de frontières contemporaines et leurs localisations. Du franchissement frontalier jusquʼau cœur du territoire grec, cette thèse expose les modalités de production et de reproduction des situations de frontières pour les migrants dans le pays. / Since the start of the millenium Greeceʼs eastern border has witnessed an increase in the flow of irregular migrants from Africa, the Middle East and Asia. Although the country entered Schengen a few years back, its immigration laws catered mainly for arrivals from Albania, an immigration that the autorities wanted to keep under control and where expulsions were possible. Throughout the noughties, new places of confinment were built in response to increasing numbers of migrants at the border between Greece and Turkey, and based on a combination of political decisions taken locally, nationally, at European level and even globally. This essay deciphers these trends, what is at stake and the consequences that they carry. From a theoretical and methodological point of view, encompassing a social and political approach in geography, borders are considered as an assemblage. This makes it easier to understand how migratory control expands beyond the geographical line of separation between Greece and Turkey and into new spaces involving new players. This expansion of the borders is the result of the legal framework, the policing practices at all levels and the sociocultural environment of these areas. The way in which these various elements come together to form a border that is both reticular and performative, enables us to position our thoughts within the geographical debate on new forms of contemporary borders and their localisation. From crossing the border to life inside the greek territory, this thesis presents the ways in which border situations are created and reproduced for the migrants in that country.
|
3 |
Au coeur des institutions d'immigration : dispositifs, gestion et contrôle migratoire au CanadaHaince, Marie-Claude 07 1900 (has links)
Cette étude propose une analyse critique du système d’immigration canadien à partir d’un examen détaillé du processus de sélection des immigrants de la catégorie « travailleurs qualifiés ». Il s’agit d’interroger le rapport des sociétés canadienne et québécoise à l’immigration en se focalisant sur la manière dont l’État opère à travers la gestion de l’exclusion/inclusion des immigrants et de saisir ce qui est en jeu lors du processus d’immigration en cernant les effets qui s’actualisent sur ceux qui sont impliqués dans ce processus. Spécifiquement, il s’agit de voir comment diverses représentations de l’immigrant se sont cristallisées dans le temps, influant sur les représentations actuelles. Il ne s’agit pas tant d’en interroger les conditions d’émergence que de voir quels effets elles produisent. Il importe également d’identifier les différentes stratégies et pratiques à l’œuvre dans le processus d’immigration. Partant d’un cas singulier, il est possible de dégager des dynamiques plus larges tout en rendant manifestes les liens entre des tendances globales en matière d’immigration (marchandisation et sécurisation) et leurs articulations à une politique nationale.
Cette recherche s’articule autour de trois approches – une anthropologie des institutions, une anthropologie de l’État, de la bureaucratie et des bureaucrates et une anthropologie des politiques. L’intrication de celles-ci place la focale sur plusieurs éléments constitutifs du dispositif entourant l’immigration, notamment les institutions canadienne et québécoise d’immigration, les textes législatifs et réglementaires, les politiques, les discours, les diverses mesures et procédures mises en œuvre, les pratiques des employés de ces institutions, etc. À travers une problématisation du rapport à l’immigration, il s’agit de retracer les mutations et les déplacements de ce rapport et de les réinscrire dans une historicité pour voir comment l’immigration et les immigrants ont été constitués comme sujet. Concrètement, l’horizon historique sur lequel prend corps la gestion actuelle de l’immigration est interrogé. La compréhension de la mise en œuvre du contrôle migratoire au Canada repose également sur un examen des politiques d’immigration actuelles. Il s’agit de faire ressortir les catégories implicites participant à la constitution du « sujet-immigrant » en partant des catégorisations bureaucratiques et administratives pour interroger la construction de catégories polarisées – « commodité » et « menace » – entrant en jeu dans la fabrication de l’immigrant « parfait ». Les données ethnographiques, elles, permettent de comprendre les stratégies et les pratiques quotidiennes s’actualisant au sein des institutions d’immigration, de dégager les effets qu’elles produisent sur les immigrants – processus de désubjectivation/resubjectivation, négation de l’histoire de vie, relégation à une simple catégorie préétablie – et d’examiner les micropolitiques à l’œuvre. Enfin, les arguments développés sont ensuite réinscrits dans des logiques plus larges de la gestion des migrations contemporaines. Marchandisation et sécurisation de l’immigration sont effectivement au cœur du dispositif entourant l’immigration, elles sont les principes d’actualisation de la gestion migratoire et permettent de réguler indirectement les flux migratoires, favorisant les circulations pouvant être bénéfiques pour le Canada et restreignant celles qui pourraient être « menaçantes ». En somme, cette recherche permet de saisir en quoi consiste la gestion de l’immigration au Canada. / This study offers a critical analysis of the Canadian immigration system through a detailed examination of the process of an immigrant’s selection from within the category of “skilled workers.” It questions the relationship between the Canadian and Quebecois society and immigration by focusing on the way the state operates through the management of the exclusion/inclusion of immigrants, while trying to understand what is at stake during the immigration process by underlining the effects which that unfold upon those involved in this process. Specifically, the study seeks to see how various representations of the immigrant have crystallized over the time, in turn influencing current representations. It is not a matter of questioning the conditions of their emergence, but rather to see the effects they produce. It is also important to identify the range of strategies and practices at work in the immigration process. Starting with a particular case, it is possible to highlight wider dynamics and make apparent the links between global trends in immigration (commodification and securitization) and their articulations with a specific national policy.
This research is articulated around three approaches: an anthropology of institutions, an anthropology of the state, bureaucracy and bureaucrats and an anthropology of policy. The intricacies between these approaches places the focus on several constitutive elements of the apparatus surrounding immigration, in particular Canadian and Quebecois immigration institutions, legislative and statutory texts, policies, speeches, diverse measures and procedures implemented, the practices of employees within these institutions, etc. Through a “problematisation” of the relationship to immigration, the aim is to retrace the transformations and movements of this relationship and to recast it in its historicity so as to see how immigration and immigrants are constituted as subjects. More succinctly, it is a questioning of the historic horizon within which the current management of immigration takes shape. This understanding of the implementation of migratory control in Canada is also based on an examination of current immigration policies. It seeks to highlight the implicit categories associated with the constitution of the “subject-immigrant,” starting from bureaucratic and administrative categorizations, in order to question the construction of polarized categories – “commodity” and “threat” – accompanying the “manufacturing” of the “perfect” immigrant. The ethnographic data provided allows an understanding of the strategies and daily practices that are materialized within immigration institutions in order to highlight the effects they produce on immigrants – processes of desubjectivation/resubjectivation, negation of personal life history, reduction to a simple preestablished category – and to examine the micropolitics at work. Finally, the arguments are recast into a wider logics of contemporary migration management. The commodification and securitization of immigration are effectively at the heart of the apparatus surrounding immigration, the “actualisation principles” of the migratory management that allow the indirect regulation of migratory flows that facilitate circulation deemed “beneficial” for Canada, while, at the same time, restricting those who could be “threatening”. In short, this research allows us to understand what consists of the management of immigration in Canada. / Thèse de doctorat réalisée dans le cadre d'une cotutelle entre l'Université de Montréal et l'École des Hautes Études en Sciences Sociales, Paris
|
4 |
Au coeur des institutions d'immigration : dispositifs, gestion et contrôle migratoire au CanadaHaince, Marie-Claude 07 1900 (has links)
No description available.
|
5 |
Le migrant clandestin : entre répression et protection / An illegal immigrant : between deterrence and protectionAmshere, Karema 01 October 2011 (has links)
Suite à la croissance du phénomène migratoire clandestin, la prise de conscience publique et officielle de ce phénomène et du trafic des migrants est évidente. En conséquence, la signature du Protocole de l‘ONU contre le trafic de migrants et l‘adoption d‘une directive et d‘une décision-cadre au niveau européen sont conçues pour faire face à ceux qui profitent de ce phénomène, à savoir les trafiquants. Le droit français quant à lui, a accru la répression contre les tierces personnes impliquées, de près ou de loin, dans les activités clandestines de l‘immigration. Malgré l‘objectif affiché par ledit Protocole de « lutte contre le trafic illicite de migrants », les mesures adoptées et la large liberté laissée aux États membres, indiquent clairement le vrai but de cet instrument international, à savoir la lutte contre l‘immigration clandestine elle-même, but qui est le même pour l‘UE. Mais quel est le statut accordé par le protocole et par les dispositions européennes ainsi que françaises aux migrants qui font appel aux services des passeurs ? À travers cette étude nous pouvons entrevoir que la formulation des dispositions du Protocole et celle des dispositions européennes visent à n‘assurer aucun statut juridique aux migrants clandestins. Il n‘y a pas de statut juridique, ni victime, ni coupable, le migrant est en détresse. En revanche, en droit français, le migrant clandestin n‘est presque jamais regardé comme un homme, mais plutôt comme un délinquant. Le législateur français a choisi la loi pénale face à ces migrants. Cependant, les sanctions et la sévérité ne pourront rien contre un homme torturé, affamé, méprisé dans son pays. La loi pénale, à elle seule, ne permettra sans doute pas d‘apporter une solution. La préservation de l‘équilibre nécessairement fragile entre le respect de la liberté individuelle et le maintien de l‘ordre public est rarement prise en considération. En revanche les considérations économiques ont justifié une plus grande rigueur à l‘encontre des clandestins, au niveau de leur entrée, de leur séjour. / As a result of the ever increasing illegal migration phenomenon, Public opinion and officials are now clearly aware of it and of the trafficking involved. Therefore, the signing of the UN Protocole against the smuggling of migrants and the adoption of a directive together with a decision framework at European level are tailor made to fight against the traffickers taking advantage of this phenomenon. French law, as it is concerned, has increased repression against whoever might be involved in this clandestine smuggling and trafficking. Despite the objective stated in the, so called, Protocol of ―fighting against the smuggling of migrants‖ The measures adopted and the large freedom given to the members states, clearly indicate that the true purpose of this international instrument is indeed the same as the E.U‘s that is to say : fighting against illegal immigration. But what is the status granted by the protocol and the European as well as French provisions to the migrants who use the services of smugglers? All through this study we can see that the formulations of the provisions of the protocol and that of the European provisions are intended to ensure that no legal status is granted to clandestine migrants. As far as they are concerned they have no legal status so there is no victim and no offender: a clandestine migrant is just in distress. However in the French law a clandestine migrant is seen as an offender but not as a man in distress. The French parliament has chosen to enforce criminal law against these migrants but, will this stop migrants who are tortured, despised and starving in their country of origin? Choosing to see them only as offenders won‘t probably bring any solution to the problem. The necessary preservation of the delicate balance between respect for individual freedom and the maintenance of public order is rarely taken into consideration. However economic considerations justify rigour againt illegal immigrants concerning who is allowed to enter the country and how long they will be allowed to stay.
|
Page generated in 0.0498 seconds