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Étude des facteurs de l'abandon scolaire au niveau primaire au CambodgeYin, Chansophat January 2005 (has links) (PDF)
Plus que jamais, le problème de l'abandon scolaire est une préoccupation partagée par l'ensemble de la population du Cambodge. Selon les statistiques et les indicateurs de l'éducation du ministère de l'Éducation de la Jeunesse et des Sports (2001), 12% des jeunes enfants cambodgiens dans l'ensemble du pays, ont abandonné leurs études au niveau primaire. Ce problème se traduit par le nombre considérable d'enfants qui, pour une raison ou pour une autre, ne réussissent pas à acquérir l'ensemble des compétences enseignées au cours du cycle primaire.
Dans notre recherche, nous nous sommes intéressés de façon spécifique à décrire les principales causes pouvant provoquer l'abandon des études chez les jeunes enfants cambodgiens au cycle primaire. Pour tenter d'y répondre, nous avions pour but de tracer les facteurs familiaux, socioéconomiques et les difficultés scolaires, en particulier la pauvreté, qui semblent influencer l'abandon scolaire de ces jeunes au Cambodge.
L'enquête auprès de jeunes cambodgiens qui ont abandonné leurs études à l'école primaire, a été réalisée grâce à l'aide de questionnaires quantitatifs afin d'identifier les principales causes contribuant à cheminer vers l'abandon des études. La collecte des données ou l'application de ces questionnaires a eu lieu au cours des mois de mai à août 2004, nous avons interrogé 104 répondants choisis au hasard qui ont abandonné leurs études primaires, dont 55 filles et 49 garçons, 74 jeunes enfants de zone rurale et 30 jeunes enfants de zone urbaine. L'âge moyen des répondants se situe entre 6 à 14 ans et plus. L'analyse des données recueillies traitait de certains facteurs associés aux enfants pauvres cambodgiens prédestinés à la non scolarisation. En 2000, le rapport sur la stratégie de réduction de la pauvreté du Gouvernement du Cambodge affirmait que la population cambodgienne vivait sous le seuil de la pauvreté : 90,5% habitent les régions rurales, 7,2% habitent les régions urbaines et 2,3% habitent la capitale de Phnom Penh. Les résultats de notre étude démontrent aussi que 93,12% des enfants sont plutôt pauvres parce que le revenu familial de ces jeunes tourne autour de 30 à 150 dollars américains par mois, ce qui est considéré comme revenu faible par rapport au niveau de vie au Cambodge. Ainsi, vivre dans un contexte de la pauvreté est sans contredit un facteur important de l'abandon scolaire. Parmi les principales causes ayant retenu notre attention, constatons le problème familial, le statut socioéconomique, le milieu où vivent les enfants, les difficultés scolaires et le redoublement scolaire. Chacune de ces mauvaises situations peut devenir une cause majeure de l'abandon des études.
Selon cette étude, en effet, les redoublements sont fréquents à l'école primaire, en particulier dans les petites classes. Sur la base de nos données, nous estimons que le taux de redoublement est de 15,38% en première année d'études et de 22,11% en sixième année. De manière générale, toutefois, le redoublement scolaire tend à être répandu en première et en dernière année du cycle primaire cambodgien. Ce redoublement scolaire désastreux entraîne le découragement et le manque de motivation et, pour plusieurs jeunes enfants, c'est un point tout à fait déterminant quant à la décision d'abandonner l'école à partir du niveau primaire.
Nous souhaitons parvenir à fixer des cibles réalistes en ce qui concerne la réduction des taux de redoublement et d'abandon des études primaires au Cambodge. La production de certains résultats consistera à redéfinir le rôle du Gouvernement du Cambodge et le rôle des parents pour encourager les communautés à participer davantage à la vie scolaire. Le Gouvernement ne doit pas se limiter à contribuer au financement de l'éducation. Les parents doivent prendre part aux décisions concrètes aux côtés des enseignants et du chef d'établissement. Les parents seront beaucoup plus enclins à inscrire leurs enfants à l'école, à les inciter à ne pas la quitter et à soutenir une association de parents d'élèves si on élargit leur rôle. Ils ont leur mot à dire sur les services éducatifs offerts à leurs enfants et doivent être associés aux mécanismes communautaires de l'école.
L'éducation est vraiment la base de la connaissance humaine et on doit la donner aux enfants et à toutes les personnes, pour qu'ils aient accès à tous les moyens disponibles. C'est en donnant une éducation aux enfants d'aujourd'hui qu'on apprendra aux générations futures à maîtriser leur destinée.
Il faut offrir une prise en charge adaptée aux enfants ayant quitté l'école, enfants parmi les plus pauvres et les plus vulnérables et les mener vers une vie d'adulte responsable dans le respect et la promotion des traditions culturelles et des valeurs khmères.
« La nation est constituée de familles et c'est parmi les enfants qu'elle recrute ses chefs. »
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Consommation et risque de dépendance aux drogues, scolarité parentale et communication parents/jeunes adultes selon le genre chez des débutants universitairesFillion, Anne-Renée January 2008 (has links) (PDF)
Les jeunes adultes de 20 à 24 ans constituent une tranche d'âge dont la consommation de drogues est la plus élevée, avant de diminuer vers l'âge de 25 ans. D'autre part, pour certains de ces jeunes, le début des études universitaires est perçu comme une étape importante de la vie qui incidemment coïncide avec le début de l'âge adulte. En tenant compte de ces caractéristiques, ce travail de recherche vise essentiellement à décrire, de manière à mieux connaître, l'influence potentielle de certaines variables familiales sur la consommation et le risque de dépendance aux substances psychotropes chez des jeunes adultes universitaires. Cette description pourrait aider à mieux identifier certains facteurs de risque, ce qui constitue un premier pas vers la prévention des problèmes de consommation et de risque de dépendance aux drogues dans ce groupe d'âge. Les variables prises en compte dans la présente étude sont le genre, le niveau de satisfaction de la communication parents/jeune adulte ainsi que la scolarisation de la mère et du père, en regard de la consommation et du risque de dépendance. Cette étude a été réalisée auprès de 525 étudiants débutant leur formation universitaire. Cet échantillon est constitué de 382 femmes et de 143 hommes dont l'âge varie de 19 à 25 ans, pour une moyenne de 20,66 ans (ÉT=l,7). Les participants de l'étude ont été sollicités dans les classes, ce qui constitue un échantillon de convenance. Les informations quant au genre, au niveau de satisfaction de la communication parents/jeunes adultes et à la scolarisation de la mère et du père ont été obtenues auprès des participants à l'aide du questionnaire sociodémographique inclut à l'étude. La consommation et le niveau de risque de dépendance ont été évalués par le questionnaire de Dépistage et d'Évaluation du Besoin d'Aide / drogues (DÉBA-Drogues) de Tremblay, Rouillard, April et Sirois (2000a). Les résultats indiquent pour la dimension de la consommation de drogues que le niveau d'études supérieures de la mère a un effet significatif sur la consommation, en ce sens où plus les mères sont scolarisées et plus les jeunes adultes consomment. Ces résultats sont surprenants puisqu'ils ne corroborent pas ceux des recherches antérieures. Il était attendu que le niveau d'études obligatoires de la mère soit lié à une forte consommation des jeunes adultes. Pour ce qui est du risque de dépendance aux psychotropes, cette recherche permet d'observer un effet de genre, lui-même en lien avec la scolarisation maternelle. Cet effet, d'un plus grand risque de dépendance, s'observe chez les hommes dont la mère présente un niveau d'étude qualifié de supérieur. De plus, les résultats de cette étude révèlent que, la scolarisation dite supérieure chez la mère, prise isolément des autres variables, a un effet sur le risque de dépendance aux drogues. Aucun effet de genre isolé n'est observé concernant la consommation et le risque de dépendance, contrairement à|Ce qui était attendu. De plus, les résultats de cette étude n'ont pas permis de démontrer un lien entre la consommation puis le risque de dépendance aux substances psychotropes et les perceptions des jeunes adultes quant à la satisfaction de !a communication qu'ils entretiennent avec leurs parents. L'insatisfaction de la communication devait pourtant être liée à un niveau de consommation et un risque de dépendance plus élevé aux psychotropes. Pour ce qui est de la scolarisation du père des participants, les résultats de la présente recherche, n'ont pas permis d'établir un lien entre le niveau d'études du père et la consommation ou le risque de dépendance aux substances psychotropes des jeunes adultes débutant une formation universitaire.
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Adaptabilité du modèle d'enseignement coopératif au système de formation supérieure en Afrique subsaharienne : le cas du CamerounWangni, Clémence January 2007 (has links) (PDF)
Cette recherche a pour but d'étudier Padaptabilité du modèle d'enseignement coopératif tel que enseigné au Canada, au système de formation supérieure en Afrique subsaharienne, particulièrement au Cameroun. Aussi, d'en préciser la portée et les limites. En effet, vu l'inadéquation entre ia formation et le marché de l'emploi que l'on rencontre dans la plupart des pays africains au Sud du Sahara, inadéquation qui a pour corollaire un taux de chômage assez élevé dans la population surtout dans la tranche des jeunes diplômés, il est indispensable d'innover dans le domaine de l'éducation pour palier à ce problème. C'est ainsi que le modèle d'enseignement coopératif est apparu comme une solution aux lacunes de la formation supérieure en Afrique subsaharienne.
Comme cadre exploratoire, nous avons traité de l'enseignement au Cameroun et de l'enseignement coopératif. Nous avons posé notre problématique de recherche qui est celle de l'inadéquation, le manque d'harmonie entre la formation et le marché de l'emploi au Cameroun. Et nous avons terminé par une étude théorique de Padaptabilité de l'enseignement coopératif dans le contexte camerounais, malgré les différences sur le plan de la formation qui existent entre les étudiants canadiens et ceux camerounais.
Sur le plan de !a méthodologie, nous avons fait une collecte des données via une enquête auprès des entreprises et étudiants au Cameroun afin de confirmer ou infirmer les questions posées. Une analyse de ces données avec le logiciel SPSS 12. a permis en effet, de confirmer 3 questions sur 4. Résultats qui ont été très satisfaisants pour la concrétisation du projet. Par ailleurs, nous avons traité de la faisabilité de projet et des techniques de planification de projet. C'est ainsi que nous avons réalisé un plan d'affaires pour mieux expliquer les différentes ficelles de ce projet.
En définitive, cette recherche pourrait permettre aux pays africains d'améliorer la formation supérieure des étudiants et de réduire le taux de chômage chez les jeunes diplômés. Un pays comme le Cameroun profiterait de la réalisation de ce projet. En effet, les étudiants formés selon le modèle d'enseignement coopératif vont acquérir suffisamment d'expériences pratiques en entreprise pour pouvoir s'insérer facilement sur le marché du travail, du fait de leur qualification. Par ailleurs, l'on pourra contrer l'exode des cerveaux avec des programmes d'enseignement coopératif au Cameroun; tenter d'assurer une certaine stabilité quant à la formation supérieure et à l'emploi.
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A representaçao da diferença : um estudo sobre textos de tradiçao nao-escolar do livro didatico /Gomes, Antenor Rita, January 2003 (has links)
Thèse (M.Ed.) -- Université du Québec à Chicoutimi, 2002. / Bibliogr.: f. 120-139. Document électronique également accessible en format PDF. CaQCU
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Das lateinische Lehrgedicht im Mittelalter : Analyse einer Gattung /Haye, Thomas, January 1997 (has links)
Diss.--Philosophischen Fakultät--Freiburg--Albert-Ludwigs-Universität, 1970. / Bibliogr. p. 404-426. Index.
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Ovids Mehrfacherklärungen in der Tradition aitiologischen Dichtens /Loehr, Johanna. January 1996 (has links)
Texte remanié de: Diss.--Fakultät für Kulturwissenschaften--Tübingen--Eberhard-Karls-Universität, 1994. / Bibliogr. p. 371-386. Index.
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Consommation et risque de dépendance aux drogues, scolarité parentale et communication parents/jeunes adultes selon le genre chez des débutants universitairesFillion, Anne-Renée January 2008 (has links) (PDF)
Les jeunes adultes de 20 à 24 ans constituent une tranche d'âge dont la consommation de drogues est la plus élevée, avant de diminuer vers l'âge de 25 ans. D'autre part, pour certains de ces jeunes, le début des études universitaires est perçu comme une étape importante de la vie qui incidemment coïncide avec le début de l'âge adulte. En tenant compte de ces caractéristiques, ce travail de recherche vise essentiellement à décrire, de manière à mieux connaître, l'influence potentielle de certaines variables familiales sur la consommation et le risque de dépendance aux substances psychotropes chez des jeunes adultes universitaires. Cette description pourrait aider à mieux identifier certains facteurs de risque, ce qui constitue un premier pas vers la prévention des problèmes de consommation et de risque de dépendance aux drogues dans ce groupe d'âge. Les variables prises en compte dans la présente étude sont le genre, le niveau de satisfaction de la communication parents/jeune adulte ainsi que la scolarisation de la mère et du père, en regard de la consommation et du risque de dépendance. Cette étude a été réalisée auprès de 525 étudiants débutant leur formation universitaire. Cet échantillon est constitué de 382 femmes et de 143 hommes dont l'âge varie de 19 à 25 ans, pour une moyenne de 20,66 ans (ÉT=l,7). Les participants de l'étude ont été sollicités dans les classes, ce qui constitue un échantillon de convenance. Les informations quant au genre, au niveau de satisfaction de la communication parents/jeunes adultes et à la scolarisation de la mère et du père ont été obtenues auprès des participants à l'aide du questionnaire sociodémographique inclut à l'étude. La consommation et le niveau de risque de dépendance ont été évalués par le questionnaire de Dépistage et d'Évaluation du Besoin d'Aide / drogues (DÉBA-Drogues) de Tremblay, Rouillard, April et Sirois (2000a). Les résultats indiquent pour la dimension de la consommation de drogues que le niveau d'études supérieures de la mère a un effet significatif sur la consommation, en ce sens où plus les mères sont scolarisées et plus les jeunes adultes consomment. Ces résultats sont surprenants puisqu'ils ne corroborent pas ceux des recherches antérieures. Il était attendu que le niveau d'études obligatoires de la mère soit lié à une forte consommation des jeunes adultes. Pour ce qui est du risque de dépendance aux psychotropes, cette recherche permet d'observer un effet de genre, lui-même en lien avec la scolarisation maternelle. Cet effet, d'un plus grand risque de dépendance, s'observe chez les hommes dont la mère présente un niveau d'étude qualifié de supérieur. De plus, les résultats de cette étude révèlent que, la scolarisation dite supérieure chez la mère, prise isolément des autres variables, a un effet sur le risque de dépendance aux drogues. Aucun effet de genre isolé n'est observé concernant la consommation et le risque de dépendance, contrairement à|Ce qui était attendu. De plus, les résultats de cette étude n'ont pas permis de démontrer un lien entre la consommation puis le risque de dépendance aux substances psychotropes et les perceptions des jeunes adultes quant à la satisfaction de !a communication qu'ils entretiennent avec leurs parents. L'insatisfaction de la communication devait pourtant être liée à un niveau de consommation et un risque de dépendance plus élevé aux psychotropes. Pour ce qui est de la scolarisation du père des participants, les résultats de la présente recherche, n'ont pas permis d'établir un lien entre le niveau d'études du père et la consommation ou le risque de dépendance aux substances psychotropes des jeunes adultes débutant une formation universitaire.
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Adaptabilité du modèle d'enseignement coopératif au système de formation supérieure en Afrique subsaharienne : le cas du CamerounWangni, Clémence January 2007 (has links) (PDF)
Cette recherche a pour but d'étudier Padaptabilité du modèle d'enseignement coopératif tel que enseigné au Canada, au système de formation supérieure en Afrique subsaharienne, particulièrement au Cameroun. Aussi, d'en préciser la portée et les limites. En effet, vu l'inadéquation entre ia formation et le marché de l'emploi que l'on rencontre dans la plupart des pays africains au Sud du Sahara, inadéquation qui a pour corollaire un taux de chômage assez élevé dans la population surtout dans la tranche des jeunes diplômés, il est indispensable d'innover dans le domaine de l'éducation pour palier à ce problème. C'est ainsi que le modèle d'enseignement coopératif est apparu comme une solution aux lacunes de la formation supérieure en Afrique subsaharienne.
Comme cadre exploratoire, nous avons traité de l'enseignement au Cameroun et de l'enseignement coopératif. Nous avons posé notre problématique de recherche qui est celle de l'inadéquation, le manque d'harmonie entre la formation et le marché de l'emploi au Cameroun. Et nous avons terminé par une étude théorique de Padaptabilité de l'enseignement coopératif dans le contexte camerounais, malgré les différences sur le plan de la formation qui existent entre les étudiants canadiens et ceux camerounais.
Sur le plan de !a méthodologie, nous avons fait une collecte des données via une enquête auprès des entreprises et étudiants au Cameroun afin de confirmer ou infirmer les questions posées. Une analyse de ces données avec le logiciel SPSS 12. a permis en effet, de confirmer 3 questions sur 4. Résultats qui ont été très satisfaisants pour la concrétisation du projet. Par ailleurs, nous avons traité de la faisabilité de projet et des techniques de planification de projet. C'est ainsi que nous avons réalisé un plan d'affaires pour mieux expliquer les différentes ficelles de ce projet.
En définitive, cette recherche pourrait permettre aux pays africains d'améliorer la formation supérieure des étudiants et de réduire le taux de chômage chez les jeunes diplômés. Un pays comme le Cameroun profiterait de la réalisation de ce projet. En effet, les étudiants formés selon le modèle d'enseignement coopératif vont acquérir suffisamment d'expériences pratiques en entreprise pour pouvoir s'insérer facilement sur le marché du travail, du fait de leur qualification. Par ailleurs, l'on pourra contrer l'exode des cerveaux avec des programmes d'enseignement coopératif au Cameroun; tenter d'assurer une certaine stabilité quant à la formation supérieure et à l'emploi.
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Les services d’enseignement du français langue seconde et leur contribution à l’intégration de personnes immigrantes allophones adultes à SaguenayCarrier-Giasson, Nadja January 2017 (has links) (PDF)
L’enseignement du français langue seconde et la régionalisation de l’immigration sont deux objectifs stratégiques de l’État québécois en matière d’immigration. Or, la plupart des études québécoises s’intéressant aux services d’enseignement du français langue seconde et à l’intégration des personnes immigrantes ont été réalisées à Montréal. Il importe aussi d’approfondir les connaissances sur leur déploiement dans les régions du Québec en contexte culturel plus homogène et essentiellement francophone. Alors que différents auteurs (Boivin & Tremblay, 2015; Bonneau, 2013; Camier, 2012) remarquent l’importance de la langue par rapport à l’intégration des personnes immigrantes dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, ce projet de recherche vise à mieux comprendre la façon dont les participants, des personnes immigrantes allophones adultes, y interprètent leurs expériences de francisation et leur rôle par rapport aux dimensions économique et sociale de leur intégration (ou de leur non-intégration) en contexte régional et francophone à Saguenay. Le cadre conceptuel repose principalement sur la notion d’intégration et sur ses dimensions linguistique, économique et sociale. Le contexte de l’enseignement du français langue seconde au Québec et ses liens avec l’intégration des personnes immigrantes est au coeur de la problématique de recherche, de même que celui de la régionalisation de l’immigration ainsi que celui de l’immigration et de la francisation à Saguenay. La méthodologie s’appuie sur les approches qualitative et phénoménologique. Les données ont été recueillies au cours de dix entrevues réalisées auprès de personnes immigrantes hispanophones adultes ayant suivi des cours de francisation à Saguenay et y résidant depuis plus de 5 ans. Les résultats de recherche montrent que les participants considèrent que leur passage en classe de francisation a été nécessaire, voire « obligatoire » pour « bien » s’intégrer à la vie économique et sociale à Saguenay. Au-delà de l’apprentissage de la langue, de multiples raisons ont été évoquées par les participants pour souligner l’importance du cours : lieu de rencontres et de réseautage, développement d’un sentiment de confiance pour communiquer, réalisation de multiples apprentissages culturels et préparation au marché du travail. Les rôles-clés des enseignantes de francisation par rapport aux expériences d’intégration des participants à Saguenay sont aussi ressortis. En ce qui a trait aux expériences d’intégration économique des participants à Saguenay, le cours de francisation est notamment apparu important pour acquérir des bases en français, pour le réseautage et pour en apprendre sur le marché du travail. Or, plusieurs participants ont déploré leurs faiblesses à l’écrit qui leur ont nui durant leurs études et en emploi. Plusieurs participants ont poursuivi leurs études ou se sont tournés vers l’entrepreneuriat dans leur parcours d’intégration professionnelle à Saguenay. La satisfaction des participants à l’égard de leur emploi varie d’une personne à l’autre, mais il apparaît que plusieurs souhaitent y rayonner comme immigrants. Le cours de francisation a aussi semblé important par rapport aux expériences d’intégration sociale des participants à Saguenay. Plusieurs d’entre eux y ont rencontré leurs premiers amis et y ont réalisé de multiples apprentissages culturels. Même si le contexte d’immersion totale à Saguenay apparaît favorable aux apprentissages linguistiques et que les participants communiquent bien en français, il leur semble difficile de tisser des liens durables avec les Saguenéens. Les participants ont aussi été nombreux à évoquer la perception d’une grande curiosité ou d’un certain manque d’ouverture à la diversité culturelle de la part de certains Saguenéens. Plusieurs ont aussi évoqué « la force familiale » et l’importance du bien-être de leurs enfants à leurs yeux. De plus, la majorité des participants considèrent avoir développé un sentiment d’appartenance à la société saguenéenne francophone au fil du temps. Par contre, il ressort aussi de ce projet qu’il ne suffit pas de parler français ou d’occuper un emploi pour que tous les participants ressentent le sentiment d’être « bien » intégrés à la société saguenéenne francophone et à sa culture.
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L'initiation à l'apprentissage coopératif et son impact sur la coopération entre pairs, l'engagement par rapport à la matière et le développement de la compétence langagière en français langue étrangère (FLE) chez des étudiants de première année en études médicales à l'Université des sciences de la santé (USS) du CambodgeIm, Kravong January 2005 (has links) (PDF)
Dans l'enseignement du français langue étrangère (FLE) à l'Université des Sciences de la Santé (USS) du Cambodge, le Département de Langues utilise une méthode de travail en équipe comme outil pédagogique qui permet aux étudiants de réaliser collectivement des tâches proposées. Or, ces derniers ne savent pas coopérer dans le travail en équipe, d'une part, parce qu'ils n'ont jamais été habitués à travailler ensemble tout au long de leurs études antérieures, et d'autre part, parce qu'ils n'ont reçu aucune formation appropriée sur les habiletés et les stratégies de travail en équipe au cours de leurs études universitaires.
Cette recherche s'intéresse à l'initiation à l'apprentissage coopératif en enseignement du français langue étrangère (FLE) dans le cours intitulé «Expression orale». Une étude quasi-expérimentale a été effectuée auprès de deux groupes d'étudiants de première année en sciences de la santé : le premier a été initié à l'apprentissage coopératif (le groupe expérimental) tandis que l'autre n'a pas bénéficié de formation particulière (le groupe de contrôle). Dans ce contexte, les perceptions relatives aux comportements de coopération entre les pairs, les perceptions relatives aux comportements d'engagement face à la matière (FLE) et le développement, par les étudiants, de la compétence en expression orale en FLE ont été étudiés. Pour atteindre ce but, l'hypothèse de recherche vise à vérifier si l'initiation explicite des étudiants en première année en sciences de la santé à l'apprentissage coopératif dans le cadre d'un cours de français langue étrangère (FLE) pourrait leur permettre de développer à la fois une meilleure perception du travail en équipe, de la coopération entre les pairs, ainsi qu'un plus grand engagement dans l'apprentissage de la langue et de meilleurs résultats scolaires en français que les étudiants du même type qui ne sont pas initiés spécifiquement à l'apprentissage coopératif. Afin de mettre en ?uvre la vérification de cette hypothèse, cinq objectifs de recherche ont été élaborés. Le premier vise à comparer les perceptions relatives aux comportements de coopération entre les pairs entre ces deux groupes d'étudiants. Le deuxième tente de comparer les perceptions reliées aux comportements d'engagement face à la matière (FLE). Le troisième a pour objet de comparer les résultats obtenus aux tests d'évaluation continue en expression orale en FLE. Le quatrième vise à comparer les comportements de coopération tels que perçus par les étudiants à ceux obtenus par un observateur externe. Enfin, le dernier vise à dégager les conceptions relatives au travail en équipe et à l'apprentissage coopératif selon les points de vue des deux groupes d'étudiants. Des données ont été recueillies auprès des deux groupes d'étudiants à partir de quatre types d'instruments de collecte des données : deux questionnaires à faire remplir par les étudiants (le questionnaire intitulé «Expression orale» vise l'évaluation des perceptions relatives aux comportements de coopération entre pairs et le questionnaire «FLE» vise l'évaluation des perceptions relatives aux comportements d'engagement par rapport à la matière), la grille d'observation des comportements de coopération entre les pairs manifestés lors des activités coopératives et en équipe en classe cotée par un observateur externe, les tests d'évaluation continue en expression orale en FLE, et enfin, les entrevues semi dirigées en focus group.
Les résultats des comparaisons statistiques révèlent que les attitudes et les habiletés de coopération chez les étudiants du groupe expérimental se sont développées progressivement dans le temps tandis que celles des étudiants du groupe de contrôle ont légèrement régressé. En ce qui concerne l'engagement par rapport à la matière, les résultats des comparaisons statistiques entre les deux groupes d'étudiants ne révèlent pas de probabilités significatives, mais les analyses exhaustives pour l'ensemble des résultats montrent que les étudiants du groupe expérimental sont significativement plus engagés dans la matière (FLE) que ceux du groupe de contrôle. De même, les comparaisons statistiques des résultats aux tests d'évaluation continue entre ces deux groupes d'étudiants montrent également que les compétences en expression orale en FLE des étudiants du groupe expérimental sont significativement plus élevées que celles de leurs confrères du groupe de contrôle.
Bref, l'hypothèse de recherche est réellement confirmée. L'analyse des résultats obtenus démontre sans équivoque que l'initiation à l'apprentissage coopératif en enseignement du français langue étrangère (FLE) a permis aux étudiants de développer à la fois de meilleures perceptions relatives aux comportements de coopération entre les pairs ainsi qu'aux comportements d'engagement par rapport à la matière (FLE) et enfin, de développer davantage leurs compétences en expression orale en français langue étrangère (FLE).
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