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Analyse et propositions d'action pour améliorer la qualité des services des bibliothèques universitaires québécoises

Gravel, Hélène January 1995 (has links) (PDF)
Ce travail porte sur les modes d'évaluation de la qualité des services des bibliothèques universitaires. L'objectif de cette recherche est de développer des propositions d'actions pour améliorer le service à la clientèle de ces institutions. Tout d'abord, (chapitre I), nous avons situé la problématique les bibliothèques universitaires dans le contexte de la révolution informatique et des récentes réalités du financement universitaire, nous insistons sur la nécessité d'un nouveau modèle de gestion axé sur les services aux clients. Puis, nous identifions les caractéristiques et les éléments constitutifs des bibliothèques comme organisation de service, nous situons notre cadre conceptuel en identifiant cinq éléments stratégiques pour dynamiser les bibliothèques universitaires par le management axé sur le service aux clients. Au chapitre III, nous avons élaboré une méthode de collecte d'informations associées aux cinq éléments stratégiques identifiés, soit le marketing interne, l'état du climat organisationnel, la motivation des employés de contact, une culture d'entreprise adaptée et, finalement, une stratégie de communication. Une fois cela fait, nous avons analysé ce qui se fait sur le terrain en fonction de nos cinq éléments stratégiques retenus. Nos suggestions pour améliorer la qualité des services des bibliothèques universitaires tiennent compte des réalités budgétaires du monde universitaire. Ces propositions d'actions portent principalement sur des interventions auprès des personnels de contact. Dans le but de leur rendre un aspect réaliste, elles originent des suggestions des gestionnaires de bibliothèques universitaires que nous avons interrogés.
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Étude pilote d'adaptation québécoise du Miller Assessment for Preschoolers (MAP)

Fortin, Claudine January 1994 (has links) (PDF)
Cette recherche préliminaire de développement s'inscrit dans le cadre d'une préoccupation au niveau de l'enseignement de la discipline professionnelle de l'ergothérapie. Elle origine du constat de l'inégalité des ressources évaluatives des milieux francophones par rapport aux milieux anglophones et plus particulièrement de l'absence d'exemple francophone de test normalisé et standardisé pour la clientèle infantile. L'étude rapportée ici vise à contribuer au développement clinique et pédagogique de l'ergothérapie dans le champ du dépistage des clientèles préscolaires et ce, par l'adaptation rigoureuse d'un test éprouvé, pour ultérieurement le soumettre à une étude spécifique de normalisation québécoise. Le choix de délimiter l'étude et de faire une adaptation plutôt qu'une création originale est présenté comme une alternative plus accessible, sujet à expérimentation. Le Miller Assessment for Preschoolers [MAP (Miller, 1982)] a été choisi sur la base de sa rigueur théorique et de ses qualités intrinsèques. L'expérimentation repose sur un modèle de traduction et d'adaptation originale. Les données qualitatives et quantitatives ont été recueillies auprès d'une multitude de sources en utilisant des techniques de traduction combinées. Les qualités d'appréciation retenues pour l'évaluation de la traduction et de l'adaptation transculturelle sont la validité de contenu de la traduction, la validité de l'adaptation des directives verbales, l'absence de biais culturel du matériel utilisé et la validité des directives verbales. Le MAP-VQP (version québécoise préliminaire) se révèle donc, après validation, un instrument adapté à la population francophone du Québec. Cet instrument pourra donc servir de base aux études provinciales de normalisation. Quant au modèle d'adaptation québécoise qui a été utilisé pour cette étude et qui repose sur la collaboration des pairs et l'utilisation de comité, celui-ci pourra être transposé à d'autres traductions transculturelles et à d'autres disciplines professionnelles. Peu coûteux financièrement, il n'en demeure pas moins qu'il demande un investissement humain important et énormément de temps. Des suggestions et recommandations sont proposées en conclusion.
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Le rapport au savoir sur les fractions des élèves du secondaire

Sandoval B., Rosamaria January 1995 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Auto-évaluation et autocorrection dans l'enseignement des mathématiques et de la statistique <br />Entre praxéologie et épistémologie scolaire

Regnier, Jean-Claude 13 December 2000 (has links) (PDF)
Investi depuis 1972 dans une conception pédagogique de l'enseignement des mathématiques et de la statistique orientée par la philosophie éducative de la pédagogie Freinet, nous n'avons eu de cesse de questionner, chaque année scolaire ou universitaire davantage, notre action d'enseigner. Dès cette époque, pour enseigner les mathématiques et la statistique en lycée, nous avons tenté, de manière relativement pionnière, d'organiser des dispositifs pédagogiques qui intégraient les techniques et les instruments de la pédagogie Freinet. Ce travail pédagogique fut réalisé dans une permanente interaction, à la fois, avec les groupes d'étude de l'I.C.E.M. (Institut Coopératif de l'École Moderne), avec ceux des I.R.E.M. (Institut de Recherche sur l'Enseignement des Mathématiques) et enfin ceux qui, dans le cadre universitaire, étaient rattachés au champ de la didactique des mathématiques <br />L'organisation coopérative de la classe que nous proposions, visait à prendre en charge le développement de l'autonomie du sujet apprenant, au sein d'une communauté éducative (la classe) dans le contexte complexe d'un établissement scolaire (le lycée). Les dispositifs pédagogiques s'appuyaient sur des instruments tels que le journal de classe, le débat, les plans et bilans de travail, la réunion coopérative, la libre recherche mathématique et les documents autocorrectifs et auto-évaluatifs, que nous étions appropriés et que nous tentions d'adapter aux spécificités de l'enseignement des mathématiques et de la statistique en lycée.<br />Dans notre quête de compréhension de ce phénomène d'enseignement-apprentissage, la question de l'autocorrection et l'auto-évaluation en mathématiques et en statistique en lycée constitua notre principal axe d'investigation. C'est sur cette thématique que nous avons construit notre problématique de thèse de doctorat de 3ème cycle de didactique des mathématiques, dirigée par le Pr Georges Glaeser et soutenue à l'ULP de Strasbourg le 4 juillet 1983 sur le sujet de l'étude didactique d'un test autocorrectif en trigonométrie.<br />Nous avons alors poursuivi nos recherches et études en nous centrant à la fois sur la question de l'auto-évaluation et celle de l'apprentissage fondé sur le tâtonnement expérimental de l'apprenant, dans l'enseignement des mathématiques et de la statistique en lycée puis à l'université.<br />La reconstruction de notre parcours intellectuel à laquelle nous a amené l'écriture de la note de synthèse, a fait ressortir une thématique forte intégrant ces questions. Il s'agit de celle de l'instrumentation et de l'autonomisation du sujet apprenant, processus que l'enseignant cherche à stimuler par son action d'enseignement. Toutefois, le titre ne les désigne pas directement, mais il vise à attirer l'attention sur les processus d'autocorrection et d'auto-évaluation, un des points forts de notre ingénierie pédagogique . Dans une certaine mesure, les questions sous-jacentes furent : Comment dans les contextes scolaire et universitaire, l'enseignant peut-il agir pour permettre au sujet à la fois d'apprendre les contenus qu'il a désignés, et de développer son autonomie à l'égard du maître ou de ses substituts dans l'acte même d'apprendre les mathématiques et la statistique ? Pourquoi et dans quel but cherche-t-il à agir ainsi ? Ces questions se fondent sur de nombreux facteurs que nous avons cherché à expliciter. L'un d'eux repose sur le parti pris que le maître a un rôle à jouer dans le faire apprendre, et que cette part du maître est aussi à chercher dans le guidage et dans l'accompagnement. Qui plus est, nous plaçons la question de l'autonomie du sujet apprenant dans une finalité éducative des formations en mathématiques et en statistique que nous désignons par éducation mathématique et éducation statistique.<br />Les sujets avec lesquels nous avons travaillé, sont des adolescents et des adultes, c'est à dire des sujets ayant déjà parcouru une longue histoire personnelle de plus d'une quinzaine d'années. Pour ceux-ci, la conception piagétienne des stades conduirait à postuler l'accomplissement de leur développement mental au stade supérieur de la maîtrise des opérations formelles.<br />Notre conduite de praticien-chercheur fut d'une certaine façon déterminée par un paradigme selon lequel (de Peretti 1982) « la recherche-action et l'analyse des pratiques impliquent de lier constamment la formation au terrain professionnel : il faut envisager la formation des enseignants et de leurs formateurs selon un axe qui relie fortement la théorie à la pratique, à la recherche, à la didactique des disciplines et au vécu des élèves, dans un va-et-vient où le terrain nourrit la théorie et où l'élaboration théorique éclaire le travail sur le terrain » Nous présentons notre propos en deux temps. <br />Le premier est centré sur un itinéraire intellectuel entre la conviction militante de l'enseignant et le doute scientifique du chercheur dans le champ de l'enseignement des mathématiques et de la statistique, préoccupé des questions liées à l'autocorrection, l'auto-évaluation, l'instrumentation, la conceptualisation et l'autonomisation.<br />Le second est articulé :<br />• rétrospectivement, sur une thématique intégrant les questions précédentes et la préoccupation du praticien et du chercheur, à savoir celle de la formation à et par l'autonomie des sujets apprenants en mathématiques et en statistique dans les contextes scolaire et universitaire, conçue comme une opérationnalisation pédagogique et didactique des processus d'instrumentation, de conceptualisation et d'autonomisation. <br />• prospectivement, sur un questionnement ouvert sur la contribution au développement de deux domaines connexes, à savoir celui de la pédagogie et de la didactique de la statistique, et celui des nouvelles technologies de l'information et de la communication appliquées à la formation, à l'éducation et à la recherche dans le domaine des sciences de l'éducation, en ce qu'elles fournissent des instruments d'aide à l'analyse, au traitement et à l'interprétation des informations, mais aussi en ce qu'elles sont à la fois des objets et des instruments de formation et d'éducation.<br /><br />Enfant, né quelque part... , nous avons parcouru un chemin qui nous a conduit vers l'enseignant-chercheur dont Jean-Claude Gillet, dans une approche praxéologique, parle en ces termes (Gillet 1998b p.27) « un professionnel de la formation et de la recherche universitaire amené à prendre des décisions multiples pour construire un modèle pédagogique qui intègre pensée et action, valeurs et intentions, sens et efficacité, acteur au service d'autres acteurs, les sujets en formation qui seront (sont) eux aussi à leur tour amenés à prendre des décisions, à les penser ... »<br />A posteriori, notre conduite d'enseignant s'est progressivement inscrite dans un schéma proche de celui décrit par Donald A. Schön, (Schön 1994 p.94) « Quand quelqu'un réfléchit sur l'action, il devient un chercheur dans un contexte de pratique. Il ne dépend pas des catégories découlant d'une théorie et d'une technique préétablies mais il édifie une nouvelle théorie du cas particulier. Sa recherche ne se limite pas à une délibération sur les moyens qui dépendent d'un accord préalable sur les fins. Il ne maintient aucune séparation entre la fin et les moyens, mais définit plutôt ceux-ci, de façon interactive, à mesure qu'il structure une situation problématique. Il ne sépare pas la réflexion de l'action, il ne ratiocine pas pour prendre une décision qu'il lui faudra plus tard convertir en action. Puisque son expérimentation est une forme d'action, sa mise en pratique est inhérente à sa recherche. Ainsi la réflexion en cours d'action et sur l'action peut continuer de se faire même dans des situations d'incertitude ou de singularité, parce que cette réflexion n'obéit pas aux contraintes des dichotomies de la science appliquée . » <br />Questionner notre action d'enseigner a requis l'inscription de nos thématiques et problématiques dans le champ de la didactique des mathématiques et de la statistique ainsi que dans celui de la pédagogie, dans la mesure où comme l'écrivent Michel Develay et Jean-Pierre Astolfi (Astolfi, JP, Develay, M. 1989) « La réflexion didactique permet (...) de traduire en actes pédagogiques une intention éducative. (...) L'enseignant [est] alors un éternel artisan de génie qui doit contextualiser les outils que lui propose la recherche en didactique en fonction des conditions de ses pratiques . »<br />Ce questionnement nous entraîna vers une profusion de notions pour expliciter notre praxis. Nonobstant, dès le début, les notions d'autocorrection, d'auto-évaluation et d'apprentissage fondé sur le tâtonnement expérimental émergèrent et constituèrent les principaux objets de nos recherches. Les résultats qui sortirent de nos investigations, apportèrent quelques éclairages dans le cadre de la didactique et de la pédagogie des mathématiques et de la statistique. Nous avons explicité un modèle d'organisation d'une séquence d'enseignement-apprentissage intégrant en particulier ces processus, ainsi que notre instrument d'analyse des situations d'enseignement-apprentissage que nous nommons le triangle pédagogico-didactique complexifié. Nous avons essayé de mieux cerner les notions d'esprit statistique et d'éducation statistique en rapport aux instruments intellectuels visés par l'enseignement et dont l'interprétation statistique en constitue un point fort.<br />Après-coup nous avons pu systématiser ces notions en les emboîtant à la façon des poupées gigognes et de manière intégrative, autour d'un pôle constitué par l'autonomie du sujet apprenant. Pour en rendre compte, nous recourons au schéma suivant qui replace le processus d'autonomisation et l'autonomie du sujet comme une finalité de l'élévation des niveaux de conceptualisation et de formation dans le domaine des mathématiques et de la statistique que nous avons présenté.<br /> <br />Figure : De la formation en statistique à l'autonomie du sujet<br />Certes nous mesurons combien de questions dont l'ancrage est tout banalement dans la situation habituelle de l'enseignement des mathématiques et de la statistique, demeurent en suspens. <br />Nous avons tenté de situer nos travaux d'étude à la fois dans une approche praxéologique de l'action d'enseigner, et dans celle d'une épistémologie des savoirs scolaires constitués par les mathématiques et la statistique, pour mieux comprendre les enjeux d'une formation à et par l'autonomie des sujets apprenants dans les contextes scolaire et universitaire en mathématiques et statistique et les obstacles à surmonter tant du point de vue de l'enseignant que de celui de l'apprenant.<br />Nous avons aussi essayé de montrer comment dans notre conception de l'enseignement et de la formation en mathématiques et en statistique pour des étudiants de sciences de l'éducation ont ré-émergé les (N).T.I.C. <br />Certes, nous avons conscience de l'extrême modestie de notre apport à la compréhension et à l'instrumentation de l'action d'enseigner, centrée sur l'autonomisation du sujet apprenant en milieu scolaire ou universitaire. Néanmoins, nous souhaitons que nos réflexions puissent susciter des travaux de recherche, dans le cadre des sciences de l'éducation, dont l'ambition soit de contribuer au progrès de la connaissance relative à l'enseignement des mathématiques et de la statistique.
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Didactique professionnelle et formation initiale à l'enseignement au secondaire : analyse de la documentation scientifique et de points de vue de formateurs et de chercheurs

Habboub, El Mostafa January 2012 (has links)
Pour rénover le métier enseignant, plusieurs systèmes éducatifs, dont celui du Québec, ont introduit, ces dernières décennies, des réformes des programmes de formation initiale à l'enseignement (FIE). La plus récente réforme à toucher les programmes québécois de formation date de 2001. Les nouvelles orientations, qui préconisent une professionnalisation du métier d'enseignant selon le paradigme du maître professionnel, visent le développement des compétences professionnelles chez les futurs enseignants. Ce modèle de professionnalité soulève la question de concevoir les savoirs professionnels du futur enseignant comme un système complexe, en plus de celle de l'approche qui tiendrait compte de la multidimensionnalité de ces savoirs. Par ailleurs, pour des préoccupations entre autres de professionnalisation, certains formateurs d'enseignants, de la France en particulier, font appel à la didactique professionnelle (DP), en tant qu'approche qui recourt à l'analyse du travail en vue de la formation des compétences professionnelles. Notre recherche doctorale a pour but d'étudier les apports (éventuels et effectifs) du recours à la DP, par le questionnement des justifications, des fondements et des modalités de sa mise en oeuvre. En plus d'être documentaires, les données sont issues de deux catégories de sujets: des chercheurs conceptualisateurs de la DP et des sujets formateurs qui utilisent la DP dans leur pratique de FIE. L'essentiel des résultats porte sur les fondements sur lesquels pourrait s'appuyer l'usage de la DP en FIE, sur les changements et adaptations conceptuels éventuels apportés ou à apporter à la DP dans son usage en FIE, sur certaines limites de l'usage de la DP en FIE, ainsi que sur les impacts potentiels que pourrait avoir le recours à la DP sur la FIE et sur la pratique de ce dernier. Enfin, les retombées de cette étude ouvrent à la mise en oeuvre d'une didactique professionnelle intégrative pour constituer un cadre d'analyse de la FIE.
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Evolutions récentes de l'enseignement de la notion de fonction en France en classe de seconde. Utilisation des tableaux de valeurs et de variations.

Yavuz, Ilyas 02 June 2005 (has links) (PDF)
Depuis le début de la contre-réforme des mathématiques modernes, l'enseignement de la notion de fonction au début du lycée en France a subi de profondes mutations. Une des tendances les plus importantes concerne le renforcement progressif de l'utilisation des divers modes de représentation des fonctions. Ainsi parallèlement à une diminution de la suprématie du registre algébrique, le registre graphique a acquis de nouveaux droits et il y a également une injonction forte à utiliser dans des conditions nouvelles les objets tableaux de valeurs et de variations. Notre hypothèse de recherche est, suite aux travaux de Duval, que c'est de la multiplicité des registres possibles que le concept et ses propriétés vont se dégager. <br />Dans notre travail, nous menons tout d'abord une analyse institutionnelle de la notion de fonction dans une perspective écologique pour dégager les différents systèmes de contraintes et de conditions qui pèsent sur les évolutions de ce savoir au cours du processus de transposition didactique interne. Ce travail s'inscrit dans une perspective commençant dans les années 80, au début de la période de la contre-réforme des mathématiques modernes. Nous faisons ensuite un état des lieux de l'enseignement actuel pour voir comment ont été traitées les nouveautés du programme par les manuels actuels et les enseignants (sur la base d'un questionnaire). Nous faisons également un état des lieux des compétences des élèves, à travers un test papier. <br />A la lumière des analyses précédentes, nous déterminons certaines caractéristiques de l'organisation praxéologique proposée par les nouveaux programmes de 2000 autour de la notion de fonction qui ont du mal à vivre dans l'enseignement. Nous proposons enfin une ingénierie didactique visant à faire fonctionner ces aspects du programme dans les classes et à en tester la viabilité à travers une expérimentation.
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Le "mime de la compréhension" dans les productions écrites d'étudiants. Analyse linguistique et transdisciplinaire - Approche didactique

Toungouz Névessignsky, Katia 24 June 2011 (has links)
Le mime de la compréhension est-il une erreur didactique ? La question mérite d’être posée car il constitue une pratique très répandue chez les étudiants de première année. Décrit à l’initiale par J. Leenhardt, le mime de la compréhension consiste en l’attitude scripturale du lecteur qui, perdu par rapport au référentiel du texte au sujet duquel il s’exprime, va « produire dans sa lecture ce qui a toutes les apparences d’un savoir, mais qui n’est en réalité n’en est pas » (Leenhardt 1988 : 74). La transposition de ce concept issu de la sociologie de la littérature à la sphère de la didactique du français à l’université (effectuée par F. Boch et C. Frier) rend, en effet, très bien compte de l’étrange mixité des modalités de lecture-écriture descriptive et interprétative rencontrée dans les productions résumantes des étudiants de BA 1. Plus concrètement, cette double modalité se traduit par un usage parcimonieux et souvent erroné des connecteurs logiques ainsi que par des listings de rappels en tous genres (descriptifs, littéraux, explicatifs…) mêlés à des interprétations au caractère amplificateur parfois sévère. Ce dialogisme apparemment aberrant institué par un étudiant novice entre un texte scientifique et lui-même, et n’engendrant que la restitution d’une faible partie du texte source, doit-il être mis sur le compte d’une incompétence à résumer générique ou sur celui de besoins langagiers relatifs à son nouvel environnement discursif? Les piètres résultats des productions résumantes des étudiants en début de module de méthodologie universitaire signent la nécessité d’un enseignement des règles de discursivité universitaire, comme en témoigne ensuite une régression notable du mime de la compréhension au terme des séances. Certes, l’affaire est déjà entendue depuis longtemps chez les didacticiens : l’acculturation aux discours universitaires sert leur compréhension chez les étudiants qui bénéficient d’une telle intervention didactique. Par ailleurs, pour que les étudiants développent une compétence scripturale disciplinaire, d’une part, l’enseignement des spécificités des discours universitaires doit être cumulé à des exercices de production écrite réguliers et, d’autre part, la correction doit, idéalement, être réalisée sous la supervision d’un enseignant invitant l’étudiant à réfléchir à l’erreur, à en trouver les causes et les moyens d’y remédier. Là encore, le consensus est total : pour qu’elle lui soit « fertile », pour qu’elle lui soit « didactique », l’erreur doit être comprise en profondeur par son auteur, et ce, sans qu’elle lui soit présentée comme une « faute ». Toutefois, au vu du caractère apparemment sévère du mime de la compréhension chez les primo-arrivants, il m’a semblé nécessaire de me pencher sur les origines de l’erreur et les bénéfices ultérieurs qu’elle pourrait apporter aux étudiants dans le cadre de leurs apprentissages. S’il ne signe pas une insuffisance linguistique mais une façon « normale » d’appréhender un nouveau genre discursif, le mime de la compréhension constituerait-il un passage obligatoire dans les apprentissages de lecture-écriture d’une majorité d’étudiants ? Poser cette question, c’est corrélativement à cela, poser celle de la requalification ou de la disqualification de l’erreur du mime. L’appréhension de cette problématique relative à la valeur heuristique de l’écrit de l’apprenant, s’inscrit, bien sûr, dans le cadre général de la question de l’articulation de la lecture et de l’écriture et, plus précisément, dans celui de l’analyse des pratiques scripturales des étudiants et de la prise en compte de leur potentiel afin d’élaborer les interventions didactiques adéquates à leur appropriation de la littéracie universitaire. Or, si la didactique du français soutient depuis longtemps pareils questionnements et fournit au chercheur une littérature abondante à ces sujets, le mime de la compréhension ne peut que faire l’objet d’une disqualification chez les enseignants non-linguistes qui, souvent, continuent à y voir les signes d’une formation insuffisante en secondaire. La disqualification de l’erreur a priori fait-elle rapidement se taire la modalité interprétative peut-être « euristique » des étudiants de première année pour que ne soit conservée que la descriptive qui renvoie, à l’extrême, au copier-coller ? Les étudiants, lors de la rédaction de leurs travaux écrits, en seraient-ils, par la suite, dès lors réduits à ne plus pouvoir pratiquer que la compilation d’ « auteurs » reconnus ? La réponse à ces questions est cruciale à l’heure où les institutions universitaires et supérieures non universitaires semblent sur le point de s’engager dans une lutte implacable contre le plagiat dont, selon une minorité peut-être fort voyante d’auto-proclamés « experts » en la matière, la pratique se généraliserait de « façon alarmante » au sein de la communauté étudiante. Pour interroger la didacticité du mime de la compréhension, j’ai été amenée à convoquer un certain nombre de théories appartenant aux disciplines traditionnellement contributoires à la didactique du français. J’ai ainsi pu décrire l’hybridité du phénomène tant au travers des concepts de la « littérature au second degré » que grâce aux éclairages de la biologie (Pasteur), de la psychologie génétique (Baudonnière), des théories de développementalistes comme Piaget et Guillaume ainsi que celles, incontournables, de L.Vygotsky. J’ai pu faire la démonstration de la participation des listings des mimeurs à une opération phylogénétiquement éprouvée grâce aux travaux de J. Goody, de J. Calvet, de J-M. Adam et Ph. Hamont dont la synthèse m’a permis de mettre en évidence le caractère récurrent de la mise en liste aux différentes étapes de l’histoire de l’écriture. Les théories de M. Donald m’ont fourni le cadre théorique « naturaliste » le plus convaincant pour harmoniser l’ensemble des éléments relatifs à la justification phylogénétique de l’erreur. En ce qui concerne les aspects sociolinguistiques et historiques du mime de la compréhension, c’est, entre autres, l’articulation des théories sur la littéracie (E. Bautier, Ch. Barré-de-Miniac, A. Delgéry etc.), de son histoire depuis ses origines et du concept d’ « insécurité scripturale généralisée » de M. Dabène qui m’a fourni les derniers éléments nécessaires à une justification complète et transdisciplinaire de l’erreur. J’ai choisi d’étudier les conséquences de la disqualification du mime de la compréhension des étudiants au travers du repli dans un carcan scriptural qui les ferait pratiquer un copier-coller non référencé dans des proportions effrayantes, aux dires des « spécialistes du plagiat » alors que, dans les faits, les étudiants abusent des rappels littéraux, mais, dans la plupart des cas, dûment référencés.
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Der Hellenistische Hesiod : Arats Phainomena und die Tradition der antiken Lehrepik /

Fakas, Christos. January 2001 (has links)
Texte remanié de: Diss.--Hamburg, 1999. / Bibliogr. p. 224-232. Notes bibliogr. Index.
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Contrastivité et enseignement du français langue étrangère en France approche anthropo-didactique /

Jamet, Christian. Soëtard, Michel January 2000 (has links)
Thèse de doctorat : Sciences de l'éducation : Lyon 2 : 2000. / Titre provenant de l'écran-titre. Bibliogr.
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L'initiation à l'apprentissage coopératif et son impact sur la coopération entre pairs, l'engagement par rapport à la matière et le développement de la compétence langagière en français langue étrangère (FLE) chez des étudiants de première année en études médicales à l'Université des sciences de la santé (USS) du Cambodge

Im, Kravong January 2005 (has links) (PDF)
Dans l'enseignement du français langue étrangère (FLE) à l'Université des Sciences de la Santé (USS) du Cambodge, le Département de Langues utilise une méthode de travail en équipe comme outil pédagogique qui permet aux étudiants de réaliser collectivement des tâches proposées. Or, ces derniers ne savent pas coopérer dans le travail en équipe, d'une part, parce qu'ils n'ont jamais été habitués à travailler ensemble tout au long de leurs études antérieures, et d'autre part, parce qu'ils n'ont reçu aucune formation appropriée sur les habiletés et les stratégies de travail en équipe au cours de leurs études universitaires. Cette recherche s'intéresse à l'initiation à l'apprentissage coopératif en enseignement du français langue étrangère (FLE) dans le cours intitulé «Expression orale». Une étude quasi-expérimentale a été effectuée auprès de deux groupes d'étudiants de première année en sciences de la santé : le premier a été initié à l'apprentissage coopératif (le groupe expérimental) tandis que l'autre n'a pas bénéficié de formation particulière (le groupe de contrôle). Dans ce contexte, les perceptions relatives aux comportements de coopération entre les pairs, les perceptions relatives aux comportements d'engagement face à la matière (FLE) et le développement, par les étudiants, de la compétence en expression orale en FLE ont été étudiés. Pour atteindre ce but, l'hypothèse de recherche vise à vérifier si l'initiation explicite des étudiants en première année en sciences de la santé à l'apprentissage coopératif dans le cadre d'un cours de français langue étrangère (FLE) pourrait leur permettre de développer à la fois une meilleure perception du travail en équipe, de la coopération entre les pairs, ainsi qu'un plus grand engagement dans l'apprentissage de la langue et de meilleurs résultats scolaires en français que les étudiants du même type qui ne sont pas initiés spécifiquement à l'apprentissage coopératif. Afin de mettre en ?uvre la vérification de cette hypothèse, cinq objectifs de recherche ont été élaborés. Le premier vise à comparer les perceptions relatives aux comportements de coopération entre les pairs entre ces deux groupes d'étudiants. Le deuxième tente de comparer les perceptions reliées aux comportements d'engagement face à la matière (FLE). Le troisième a pour objet de comparer les résultats obtenus aux tests d'évaluation continue en expression orale en FLE. Le quatrième vise à comparer les comportements de coopération tels que perçus par les étudiants à ceux obtenus par un observateur externe. Enfin, le dernier vise à dégager les conceptions relatives au travail en équipe et à l'apprentissage coopératif selon les points de vue des deux groupes d'étudiants. Des données ont été recueillies auprès des deux groupes d'étudiants à partir de quatre types d'instruments de collecte des données : deux questionnaires à faire remplir par les étudiants (le questionnaire intitulé «Expression orale» vise l'évaluation des perceptions relatives aux comportements de coopération entre pairs et le questionnaire «FLE» vise l'évaluation des perceptions relatives aux comportements d'engagement par rapport à la matière), la grille d'observation des comportements de coopération entre les pairs manifestés lors des activités coopératives et en équipe en classe cotée par un observateur externe, les tests d'évaluation continue en expression orale en FLE, et enfin, les entrevues semi dirigées en focus group. Les résultats des comparaisons statistiques révèlent que les attitudes et les habiletés de coopération chez les étudiants du groupe expérimental se sont développées progressivement dans le temps tandis que celles des étudiants du groupe de contrôle ont légèrement régressé. En ce qui concerne l'engagement par rapport à la matière, les résultats des comparaisons statistiques entre les deux groupes d'étudiants ne révèlent pas de probabilités significatives, mais les analyses exhaustives pour l'ensemble des résultats montrent que les étudiants du groupe expérimental sont significativement plus engagés dans la matière (FLE) que ceux du groupe de contrôle. De même, les comparaisons statistiques des résultats aux tests d'évaluation continue entre ces deux groupes d'étudiants montrent également que les compétences en expression orale en FLE des étudiants du groupe expérimental sont significativement plus élevées que celles de leurs confrères du groupe de contrôle. Bref, l'hypothèse de recherche est réellement confirmée. L'analyse des résultats obtenus démontre sans équivoque que l'initiation à l'apprentissage coopératif en enseignement du français langue étrangère (FLE) a permis aux étudiants de développer à la fois de meilleures perceptions relatives aux comportements de coopération entre les pairs ainsi qu'aux comportements d'engagement par rapport à la matière (FLE) et enfin, de développer davantage leurs compétences en expression orale en français langue étrangère (FLE).

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