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La qualité de l’alimentation et l’accès alimentaire des ménages vulnérables habitant dans une zone d’intervention d’agriculture de santé publique en HaïtiPauzé, Elise January 2015 (has links)
En Haïti, plusieurs ménages sont en situation d’insécurité alimentaire, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas accès à une alimentation suffisante, saine et nutritive pour assurer leur santé. Cependant, peu d’études ont examiné les déterminants du problème au niveau des ménages. À l’aide d’une méthodologie quantitative, cette étude a exploré les déterminants de l’accès et de la qualité alimentaire (deux dimensions de la sécurité alimentaire) auprès de 529 ménages dans le département de la Grande Anse. Selon les résultats, la majorité des ménages avait une alimentation de faible qualité nutritionnelle. Un accès alimentaire insuffisant était aussi très répandu avec plus de deux tiers des ménages rapportant des expériences de privation alimentaire. Nos résultats ont de plus confirmé que les déterminants de l’insécurité alimentaire étaient multidimensionnels. En effet, l’accès et la qualité alimentaire ont été associés à des caractéristiques démographiques, géographiques et socio-économiques des ménages et des répondantes. Nos résultats soulignent l’importance des interventions multisectorielles ciblant à la fois les ménages et les individus, particulièrement les femmes, dans la lutte contre l’insécurité alimentaire en Haïti.
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Qualité nutritionnelle de l'alimentation en fonction du niveau socio-économique : étude chez des hommes de Oaxaca, MexiquePonce Martínez, Xochitl January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Sécurité alimentaire et diversité alimentaire des ménages en HaïtiSebai, Ines 07 1900 (has links)
No description available.
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Analysis of the dietary taboos affecting dietary diversity of women of reproductive age in the South and Grand’Anse departments of HaitiArasimowicz, Sabrina 08 1900 (has links)
Contexte. La sous-nutrition est un problème de santé publique, surtout pour les femmes et les enfants dans les pays en voie de développement. Des tabous alimentaire pour cette population existent dans plusieurs régions du monde. Ce mémoire décrit la recherche sur les tabous alimentaires et les facteurs qui peuvent influencer la diversité alimentaire des femmes en âge de procréer. Cette recherche fait partie d’un projet d’intervention qui vise à réduire la mortalité maternelle et infantile dans le Sud et la Grand’Anse d’Haïti, un pays où environ la moitié des femmes en âge de procréer sont anémiques et un tier des enfants d’âge préscolaire ont une carence en vitamine A (WHO 2009, ICF 2018). Objectifs. L’objectif de ce projet est d’identifier et comprendre les tabous alimentaires qui existent chez les femmes enceintes et allaitantes dans la région. Un deuxième objectif est d’identifier les déterminants de la diversité alimentaire des femmes en âge de procréer et de déterminer si les femmes enceintes ou allaitantes ont une alimentation moins diversifiée que les femmes qui ne le sont pas. Méthode. Le devis mixte combine la recherche qualitative et quantitative. Les données qualitatives ont été recueillies avec des groupes de discussion. Pour la collecte de données quantitatives, des entretiens ont été menées auprès de mères d’enfants de moins de cinq ans, suivi par un relevé alimentaire de 24 heures. La diversité alimentaire des participantes a été évaluée avec la DAM-F de la FAO. Les déterminants de la diversité alimentaire ont été identifiés avec des analyses de régression logistique. Résultats. Les participantes des groupes de discussion ont identifié plus de 100 tabous alimentaires. La diversité alimentaire a été influencée par la région, ainsi que les caractéristiques du ménage et de la mère. Les femmes allaitantes atteignent moins souvent une diversité alimentaire minimale et consomment moins souvent les aliments des « autres légumes » et « autres fruits », mais ces résultats sont significatifs seulement dans le modèle non ajusté. Conclusion. Les tabous alimentaires pour les femmes enceintes ou allaitantes existent dans le Grand’Anse et le Sud d’Haïti. Il y a une grande variété de croyances entre les communautés et même dans la même commune. Ces restrictions alimentaires peuvent diminuer la consommation de micronutriments comme la vitamine A et le fer dans une population déjà à risque de malnutrition. Des messages clés à inclure dans les activités éducatives du projet vont être formulés à partir des résultats de la recherche. / Context. Undernutrition, including micronutrient deficiencies, is a global public health issue, particularly for women and children in developing countries. Dietary taboos in this population have been found to exist in many regions of the world, including in Haiti. This thesis describes research looking at dietary taboos and other factors impacting dietary diversity of Women of Reproductive Age (WRA). It is part of an intervention project aiming to decrease maternal and child mortality in the South and Grand’Anse of Haiti, a country where approximately half of WRA are anemic and one third of preschool-age children are deficient in vitamin A (WHO 2009, ICF 2018). Objectives. The objective of this research is to identify and understand food taboos for pregnant and breastfeeding women in the area, to determine what factors influence dietary diversity of WRA and if pregnant or breastfeeding women consume a diet that is less diverse than that of a woman who is not. Methodology. The research design included both qualitative and quantitative components. Qualitative data regarding food taboos was collected through focus groups. Quantitative data was collected through surveys and 24-hour recalls done with WRA who have a child under the age of five. Dietary diversity of survey participants was assessed using the FAO’s MDD-W and it’s determinants were analyzed through adjusted logistic regression calculations. Results. The focus groups revealed over 100 dietary taboos. Determinants of dietary diversity were related to the region, as well as characteristics of the household and mother. Breastfeeding women were less likely to attain the MDD-W and to consume “other fruits” and “other vegetables” though these findings were only significant in the non-adjusted model. Conclusion. Dietary taboos exist in the Grand’Anse and South areas of Haiti for pregnant and breastfeeding women. These taboos vary largely between communes and even within the same community. The restriction of these foods could negatively impact the dietary intake of many micronutrients, including vitamin A and iron. Key messages to include at educative activities through the intervention project will be formed based on results of this work.
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Diversity from farm to plate : nutrition and food relationships among agroecological farmers in EcuadorDeaconu, Ana Laura 03 1900 (has links)
Préoccupés par les pratiques agricoles qui nuisent à la santé humaine et environnementale, des réseaux d'agriculteurs équatoriens se sont organisés autour d’une alternative plus durable, l'agroécologie, au moment où une transition nutritionnelle conduit la population rurale à des niveaux sans précédents de surpoids et d'obésité, alors que persistent des carences en micronutriments, créant ainsi un double fardeau de malnutrition. À travers les réseaux d'alimentation alternative (RAA) basés sur l'agroécologie, les agriculteurs et leurs alliés reconnaissent de plus en plus les liens entre les pratiques agricoles saines et la consommation d'aliments sains. De nombreuses publications ont exploré la manière avec laquelle les interventions agricoles peuvent améliorer la nutrition, par exemple, en favorisant la diversité de la production, en augmentant les revenus et en renforçant l'autonomie des femmes. L'agroécologie possède un grand potentiel d’action sur ces mécanismes. Toutefois, comme l'agroécologie se répand souvent en tant que mouvement social plutôt qu'en tant qu'intervention systématique, des recherches empiriques sont encore nécessaires pour évaluer les liens entre l'agroécologie et les pratiques alimentaires des agriculteurs.
Cette thèse explore comment les pratiques de production et le capital social promus par les RAA agroécologiques peuvent être associés à des pratiques alimentaires uniques, avec le potentiel de soutenir la santé nutritionnelle face à l'obésité et aux carences en micronutriments. Suivant une approche participative de recherche, un devis mixte séquentiel exploratoire comprenant l'ethnographie, des entretiens avec des informateurs clés, des discussions de groupe et une enquête transversale comparant des agricultrices appartenant aux RAA agroécologiques à leurs voisines agricultrices non participantes a été appliqué. Les résultats montrent que les participantes aux RAA ont obtenu de meilleurs résultats que leurs voisines à travers de multiples indicateurs d'adéquation et de modération alimentaires. Les analyses suggèrent en outre que les RAA agroécologiques soutiennent ces meilleurs résultats nutritionnels en renforçant la diversité de la production et le capital social qui, à leur tour, favorisent la consommation d'aliments issus de l’auto-production et de l'économie sociale (par exemple le troc), ainsi que la consommation d'aliments traditionnels.
Ces résultats démontrent empiriquement comment l'agroécologie peut agir sur les mécanismes liant l'agriculture à la nutrition pour favoriser une alimentation saine. Étant donné la nature du mouvement agroécologique mondial, largement auto-disséminé, l'agroécologie peut représenter une ressource endogène importante pour soutenir le bien-être nutritionnel des populations rurales. / Concerned with agricultural practices that harm human and environmental health, networks of farmers in Ecuador have organized around agroecology as a more sustainable alternative. This comes at a time in which a nutrition transition has driven Ecuador’s rural population to unprecedented levels of overweight and obesity, even while micronutrient deficiencies persist, thus creating a double burden of malnutrition. Through agroecology-based alternative food networks (AFNs), farmers and their allies have increasingly recognized the linkages between healthy agricultural practices and healthy food consumption. A breadth of literature explores how agriculture interventions can improve nutritional outcomes, such as by promoting production diversity, increasing incomes and empowering women. Agroecology has much potential to act on these pathways. However, because agroecology often spreads as a social movement rather than as a systematic intervention, empirical research assessing linkages between agroecology and farmers’ dietary practices is lacking.
This thesis explores how the production practices and social capital promoted through agroecological AFNs may be associated with unique dietary practices that hold potential to support nutritional health in the face of both obesity and micronutrient deficiencies. To do so, this research implemented a participatory approach and sequential, exploratory mixed method design including ethnography, key informant interviews, focus group discussions and a cross-sectional survey comparing agroecology AFN participants and their non-participant farming neighbours. Findings show that AFN participants out-performed their neighbours on multiple indicators of dietary nutrient adequacy and moderation. Analyses further suggest that agroecological AFNs support these dietary outcomes by strengthening production diversity and social capital, which in turn promote the consumption of foods from own-production and from the social economy (e.g. barter) as well as promote the consumption of traditional foods.
These results empirically demonstrate how agroecology can act on agriculture-nutrition pathways to enable healthy diets. Given the largely self-spreading nature of the global agroecology movement, agroecology may present an endogenous resource for supporting rural nutritional well-being.
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