Cette thèse propose une analyse de la pensée d’un idéologue relativement méconnu du Canada français, Claude-Henri Grignon. Si son nom évoque son œuvre littéraire, en particulier Un homme et son péché, on connaît moins bien, en revanche, son œuvre intellectuelle. La thèse soutient que Grignon était anarchiste de droite. À partir de la définition de l’anarcho-droitisme, la thèse montre que la pensée de Grignon se caractérisait par le « refus de la démocratie », la « haine des intellectuels », une « révolte constitutive », un «un moi au-dessus de tout », un « aristocratisme » et la « chasse à l’absolu ». Ces caractéristiques composent l’essentiel de la grille de lecture et servent à structurer les chapitres 2 à 4. Le premier chapitre retrace la formation intellectuelle de Grignon. Ainsi, Grignon nous apparaît comme un anarcho-droitiste à la pensée inégalitaire et opposée à toute forme de contrainte à l’expression de l’individualité, qu’elle provienne de la tyrannie des masses ou des dictateurs.

Texte remanié de: Thèse de doctorat--Science politique--Lille 2, 2005. / Bibliogr. p. 289-314. Index.

Résumé de: Tesis doctoral, 1992. / Notes bibliogr.

Texte remanié de: Diss. Ph. D.--Brandeis University, 1997. / Bibliogr. p. 213-224. Index.

Extr. de: Thèse de doctorat--Science politique--Paris--IEP, 2002. / Bibliogr. p. 501-513. Index.

Proefschrift--Reijkuniversiteit van Utrecht, 1991. / La courverture porte le sous-titre néerlandais "Fascistische en racistische organisaties in Nederland, 1950-1990. Résumé en anglais.

Texte remanié de: Th. univ.--Sci. pol.--Tours, 1992. / Bibliogr. p. 357-365.

Texte remanié de: Th. univ.--Lettres--Lausanne, 1995. / Bibliogr. p. 477-492. Index.

Cette recherche propose une analyse comparative des discours idéologiques de trois mouvements politiques québécois, la Meute, la Storm Alliance et Atalante, sur la période allant de 2015 à 2019. Souvent qualifiés d’extrême droite par les médias, ces groupes tentent d’imposer dans le débat une conception du monde reposant sur le nationalisme, notamment à partir de thématiques axées sur le refus de l’immigration, la critique de l’islam ou encore la dénonciation de l’État et des élites mondialistes. Les données utilisées dans cette thèse afin de cerner le corpus doctrinaire de ces mouvements ont été récoltées à l’occasion de discours publics, lors de manifestations ou d’interventions publiées sur internet. L’analyse révèle une forte proximité idéologique entre les trois groupes, ceux-ci préconisant souvent des orientations similaires, bien qu’abordées et développées de manière distincte.

Pendant longtemps, l'Espagne était une exception en Europe: elle semblait être immunisée à la montée des partis d'extrême droite populiste. La fin de cette exception s'est marqué lors des élections nationales de 2019: le parti Vox s'est démarqué après avoir obtenu 15% des voix. Cette thèse cherche à comprendre non seulement la popularité soudaine du parti Vox, mais aussi pourquoi le populisme d'extrême droite a pris autant de temps à se faire une place sur l'échiquier politique espagnol par rapport à ses homologues européens.