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Accumulation du capital humain et employabilité : une mise en perspective empirique / Accumulation of human capital and employability : an empirical perspectiveFlayols, Alexandra 27 November 2015 (has links)
La relation entre capital humain et employabilité bien que clairement démontré d'un point de vue théorique n'est cependant pas toujours vérifiée de façon empirique. On peut ainsi constater un paradoxe de l’éducation dans les pays MENA où le taux de chômage augmente avec le diplôme et où les taux d'activité et plus particulièrement les taux d'activité des femmes sont faibles. Nous cherchons donc, à travers trois études empiriques, à mettre en évidence les éléments pouvant contrarier cette relation entre accumulation du capital humain et employabilité. Nous portons tout d'abord notre attention sur la Tunisie et le Maroc où le taux de chômage des diplômés du supérieur est particulièrement important. Nous menons dans un premier temps une analyse macroéconomique concernant ces pays avant de mener une analyse microéconomique en nous focalisant sur la région de Marrakech-Tensift-Al Haouz où nous analysons la relation entre le niveau d’éducation et l’accès à un emploi rémunéré. Notre seconde étude se positionne sur le marché du travail français où nous analysons l’accès à l’emploi ainsi que le différentiel salarial afin de déterminer si l’existence de « discriminations » peut contrarier la relation entre capital humain et employabilité. Enfin, notre troisième étude complète notre précédente approche concernant l’accès à l’emploi en prenant en compte des parcours scolaires des jeunes et plus seulement de plus haut diplôme obtenu. / The relationship between human capital and employability is clearly demonstrated by the review of the theoretical literature however, not always verified empirically. We can thus see a paradox of education in MENA countries where the unemployment rate increases with the degree and where participation rates and especially female activity rates are low. So we’re looking through three empirical studies to bring out the elements that can upset the relationship between accumulation of human capital and employability. First we bring your attention to Tunisia and Morocco where university graduates unemployment rate is particularly important. We lead initially macroeconomic analysis for these countries before leading a microeconomic analysis by focusing on the region of Marrakech-Tensift-Al Haouz where we analyze the relationship between the level of education and access to paid employment. Our second study is positioned on the French labor market where we analyze the access of employment and the wage differential to determine whether the existence of “discriminations” can upset the relationship between human capital and employability. Finally, our third full study our previous approach regarding access to employment, taking into account the educational pathways of young people and not the highest degree obtained
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A longitudinal analysis of pathways to computing careers: Defining broadening participation in computing (BPC) success with a rearview lensJaiyeola, Mercy 10 December 2021 (has links) (PDF)
Efforts to increase the participation of groups historically underrepresented in computing studies, and in the computing workforce, are well documented. It is a national effort with funding from a variety of sources being allocated to research in broadening participation in computing (BPC). Many of the BPC efforts are funded by the National Science Foundation (NSF) but as existing literature shows, the growth in representation of traditionally underrepresented minorities and women is not commensurate to the efforts and resources that have been directed toward this aim.
Instead of attempting to tackle the barriers to increasing representation, this dissertation research tackles the underrepresentation problem by identifying what has worked (leveraging existing real-world data) to increase representation. This work studies the educational pathways of persons who have successfully transitioned into the computing workforce and identifies the common roadmaps that have contributed to retention, persistence, and success in attaining computing employment. Descriptive statistics, Logistic regression, Classification algorithms, Clustering, and Predictive analytics were employed, using the Stata statistical tool and Orange Data Mining tool on real-world data, to identify educational pathways that have resulted in successful employment outcomes for women and blacks in computing.
The results of this analysis have highlighted key information that is capable of informing future “Broadening Participation in Computing” (BPC) efforts. This is because the information will enable researchers and decision makers to have a clearer picture of what educational choices have resulted in favorable outcomes for underrepresented minorities and women in computing; and consequently, researchers and decision makers would be able to more accurately target their BPC efforts to achieve optimal results. This knowledge can also be applied in career advising for young students who are trying to chart their path into computing, providing insight into alternative pathways.
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Rapport à l’école et aux savoirs scolaires de jeunes d'origine haïtienne en contexte scolaire défavorisé à MontréalLafortune, Gina 03 1900 (has links)
La recherche explore le rapport à l’école et aux savoirs scolaires de jeunes d’origine haïtienne en contexte scolaire défavorisé. Considérant des trajectoires contrastées d’élèves en réussite scolaire, d’élèves vulnérables et de jeunes décrocheurs, elle examine les processus qui concourent à la réussite socioscolaire des uns et à la moindre réussite des autres en interrogeant le sens que les jeunes accordent à l’école et à l’acte d’apprendre. La recherche documente par ailleurs la manière dont ce sens s’est construit dans la trajectoire socioscolaire depuis la maternelle.
Cette approche basée sur des entretiens approfondis à caractère biographique permet d'avoir des hypothèses explicatives sur un résiduel non expliqué par les recherches quantitatives. Elle bonifie aussi la perspective de Charlot (2001) jugée trop centrée sur l'élève (Thésée, 2003). L’élève est au centre de la démarche, mais son rapport aux savoirs scolaires est analysé à travers l’exploration de la trajectoire de socialisation scolaire, familiale et communautaire et en croisant les regards des jeunes, des parents, enseignants et autres personnes significatives sur cette trajectoire.
Selon les résultats de notre recherche, le rapport à l’école et aux savoirs scolaires semble plus complexe et critique chez les élèves en réussite qui identifient la valeur formative, qualifiante et socialisante de l’école. Ces derniers se mobilisent fortement dans leur apprentissage. En comparaison, les élèves en difficulté mettent plutôt l’accent sur la socialisation et la qualification et ils font preuve d’une moindre mobilisation scolaire. Certains d’entre eux se rapprochent des jeunes décrocheurs avec un rapport aux savoirs de non-sens et de désengagement. Mais au-delà de ces grandes lignes, le rapport à l’école et aux savoirs scolaires se décline différemment d’un jeune à l’autre, suivant des caractéristiques personnelles, familiales et sociales spécifiques et suivant le savoir/apprentissage scolaire considéré et son mode de transmission par l’enseignant.
Les résultats de la recherche mettent en évidence le rôle d’acteur de l’élève dans son apprentissage, mais aussi celui des principaux contextes dans lesquels il évolue. L’école est particulièrement interpellée. Les élèves dénoncent la forme scolaire scripturale, perçue monotone lourde et rigide, et certaines pratiques enseignantes qui ne favorisent pas l’apprentissage (Fabre, 2007 ; Pépin, 1994). Les familles sont aussi interpellées quant à leurs valeurs, pratiques et cohésion. Enfin, la recherche souligne l’influence du réseau des pairs et des milieux communautaires. Apprendre et réussir à l’école se révèlent un enjeu individuel et social qui implique une mobilisation collective. / The research explores the relationship with school and with scholastic knowledge of young native Haitians in disadvantage academic context. Considering some contrasting trajectories of students academically successful, vulnerable students, and students who dropout, it examines the processes that contribute to socio-academic achievement among the first group and to less successful outcomes among the latter two groups by exploring the meaning that these youths attach to school and to the act of learning. The research also documents the way this meaning is constructed in the youths’ socio-academic pathways.
This approach, based on in-depth biographical interviews, generated explanatory hypotheses regarding a residual variance that remained unexplained by quantitative studies. It also enhances Charlot’s perspective (2001), which has been considered overly student-centred (Thésée, 2003). While the student is at the centre of this approach, his/her relationship with academic knowledge is analyzed by exploring the pathway of academic, family and community-based socialization. It examines these in terms of the perspective of the youths themselves as well as that of parents, teachers and other significant people involved in this trajectory.
The results indicate that these youths’ relationship with school and with academic knowledge appears to be more complex and more critical among students who succeed academically and who recognize the value of school for developing skills, acquiring qualifications and socializing. These students actively engage in their learning. In contrast, students who experience difficulties put greater emphasis on socialization and qualifications and put less effort into their schooling. Their relationship with academic knowledge, similarly to that of youths who drop out of school, is sometimes characterized by a lack of meaning and disengagement. However, beyond these broader tendencies, the youths’ relationship with school and with academic knowledge plays out differently for each youth depending on specific personal, family and social characteristics, the academic knowledge considered, and the way teachers transmit this knowledge.
Lastly, the results highlights the student’s role as an actor in this process, as well as the active role played by the main environments in which the student moves. The school is particularly challenged. Students denounce the scriptural scholastic form, perceived monotonous, heavy and rigid. Besides, according to them, some teaching practices do not promote learning (Fabre, 2007; Pépin, 1994). The research also highlights the importance of values, practices and cohesion, of the family. Finally, the research emphasizes the influence of the network of peers and community settings. Learning and succeeding in school emerge as an individual and social challenge that involves collective mobilization.
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Rapport à l’école et aux savoirs scolaires de jeunes d'origine haïtienne en contexte scolaire défavorisé à MontréalLafortune, Gina 03 1900 (has links)
La recherche explore le rapport à l’école et aux savoirs scolaires de jeunes d’origine haïtienne en contexte scolaire défavorisé. Considérant des trajectoires contrastées d’élèves en réussite scolaire, d’élèves vulnérables et de jeunes décrocheurs, elle examine les processus qui concourent à la réussite socioscolaire des uns et à la moindre réussite des autres en interrogeant le sens que les jeunes accordent à l’école et à l’acte d’apprendre. La recherche documente par ailleurs la manière dont ce sens s’est construit dans la trajectoire socioscolaire depuis la maternelle.
Cette approche basée sur des entretiens approfondis à caractère biographique permet d'avoir des hypothèses explicatives sur un résiduel non expliqué par les recherches quantitatives. Elle bonifie aussi la perspective de Charlot (2001) jugée trop centrée sur l'élève (Thésée, 2003). L’élève est au centre de la démarche, mais son rapport aux savoirs scolaires est analysé à travers l’exploration de la trajectoire de socialisation scolaire, familiale et communautaire et en croisant les regards des jeunes, des parents, enseignants et autres personnes significatives sur cette trajectoire.
Selon les résultats de notre recherche, le rapport à l’école et aux savoirs scolaires semble plus complexe et critique chez les élèves en réussite qui identifient la valeur formative, qualifiante et socialisante de l’école. Ces derniers se mobilisent fortement dans leur apprentissage. En comparaison, les élèves en difficulté mettent plutôt l’accent sur la socialisation et la qualification et ils font preuve d’une moindre mobilisation scolaire. Certains d’entre eux se rapprochent des jeunes décrocheurs avec un rapport aux savoirs de non-sens et de désengagement. Mais au-delà de ces grandes lignes, le rapport à l’école et aux savoirs scolaires se décline différemment d’un jeune à l’autre, suivant des caractéristiques personnelles, familiales et sociales spécifiques et suivant le savoir/apprentissage scolaire considéré et son mode de transmission par l’enseignant.
Les résultats de la recherche mettent en évidence le rôle d’acteur de l’élève dans son apprentissage, mais aussi celui des principaux contextes dans lesquels il évolue. L’école est particulièrement interpellée. Les élèves dénoncent la forme scolaire scripturale, perçue monotone lourde et rigide, et certaines pratiques enseignantes qui ne favorisent pas l’apprentissage (Fabre, 2007 ; Pépin, 1994). Les familles sont aussi interpellées quant à leurs valeurs, pratiques et cohésion. Enfin, la recherche souligne l’influence du réseau des pairs et des milieux communautaires. Apprendre et réussir à l’école se révèlent un enjeu individuel et social qui implique une mobilisation collective. / The research explores the relationship with school and with scholastic knowledge of young native Haitians in disadvantage academic context. Considering some contrasting trajectories of students academically successful, vulnerable students, and students who dropout, it examines the processes that contribute to socio-academic achievement among the first group and to less successful outcomes among the latter two groups by exploring the meaning that these youths attach to school and to the act of learning. The research also documents the way this meaning is constructed in the youths’ socio-academic pathways.
This approach, based on in-depth biographical interviews, generated explanatory hypotheses regarding a residual variance that remained unexplained by quantitative studies. It also enhances Charlot’s perspective (2001), which has been considered overly student-centred (Thésée, 2003). While the student is at the centre of this approach, his/her relationship with academic knowledge is analyzed by exploring the pathway of academic, family and community-based socialization. It examines these in terms of the perspective of the youths themselves as well as that of parents, teachers and other significant people involved in this trajectory.
The results indicate that these youths’ relationship with school and with academic knowledge appears to be more complex and more critical among students who succeed academically and who recognize the value of school for developing skills, acquiring qualifications and socializing. These students actively engage in their learning. In contrast, students who experience difficulties put greater emphasis on socialization and qualifications and put less effort into their schooling. Their relationship with academic knowledge, similarly to that of youths who drop out of school, is sometimes characterized by a lack of meaning and disengagement. However, beyond these broader tendencies, the youths’ relationship with school and with academic knowledge plays out differently for each youth depending on specific personal, family and social characteristics, the academic knowledge considered, and the way teachers transmit this knowledge.
Lastly, the results highlights the student’s role as an actor in this process, as well as the active role played by the main environments in which the student moves. The school is particularly challenged. Students denounce the scriptural scholastic form, perceived monotonous, heavy and rigid. Besides, according to them, some teaching practices do not promote learning (Fabre, 2007; Pépin, 1994). The research also highlights the importance of values, practices and cohesion, of the family. Finally, the research emphasizes the influence of the network of peers and community settings. Learning and succeeding in school emerge as an individual and social challenge that involves collective mobilization.
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