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La science et l'espace public de la conception scientifique du monde au "Vivre ensemble" chez Otto NeurathMoysan-Lapointe, Héloïse January 2012 (has links)
Le mémoire vise à dégager le lien entre la connaissance scientifique et les interactions politiques décrit par Otto Neurath à travers son oeuvre. Pour ce faire, il est nécessaire de présenter l'empirisme logique de Neurath dans certaines de ses spécificités, puis d'évaluer comment cette approche épistémique est indissociable de questions politiques et sociales. Après avoir explorés [i.e. exploré] certaines caractéristiques du modèle épistémique formulé par Neurath, on s'intéressera plus spécifiquement à la question de l'unité de la science, à travers laquelle on peut saisir plusieurs des préoccupations fondamentales de Neurath comme l'articulation de la connaissance à l'action, les limites de la connaissance relatives aux limites du langage et les limites de la connaissance relatives aux limites pratiques de l'action. Dans un deuxième temps, on pourra comprendre comment cette conception de la science et de la connaissance est élaborée dans la perspective d'une utilisation démocratique de la connaissance. L'intérêt de Neurath est de considérer l'utilité de la science dans l'espace public non seulement quant à l'apport d'informations qu'elle permet, mais aussi des outils discursifs utiles à un processus décisionnel rationnel, démocratique et transparent. Il faudra cependant considérer les limites de tels outils en rappelant les questions relatives aux limites de la science, les liens entre ces limites, la forme de pluralisme politique impliquée, et le caractère lui-même politique de l'activité scientifique. On pourra finalement évaluer le potentiel politique du langage empirique proposé par Neurath comme part constituante de la délibération démocratique. Si le verdict est positif, on pourra alors admettre la valeur éthique de la normativité épistémique pragmatiste proposée par Neurath.
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La théorie coordinative de la connaissance et son lien avec les problèmes épistémologiques de la mesure dans les écrits empiristes-logiques de la première moitié du XXe siècle / The coordinative theory of knowledge and its relation to the epistemological problems of measurement in the logical-empiricist writings of the first half of the twentieth centuryGiovannetti, Gabriel 10 December 2018 (has links)
Ce travail fait l’analyse du concept de « principe de coordination » tel qu’il se développe au sein de la théorie coordinative de la connaissance, et plus particulièrement au sein du mouvement empiriste-logique, à partir de la deuxième décennie du XXème siècle. Ce concept est primordial lorsqu’il s’agit de comprendre la manière dont la définition des concepts de grandeur en physique se construit comme la mise en rapport, la coordination, des variables mathématiques de la théorie avec les opérations de mesure dans le laboratoire. L’enjeu est de montrer qu’un des concepts centraux de l’empirisme au XXème siècle est utilisé initialement, par Schlick et Reichenbach, pour analyser la théorie de la relativité, mais qu’il devient rapidement l’outil d’un programme plus spécifique, entrepris par Carnap et Hempel, de reconstruction logique des théories physiques. Pourtant ce concept, pris au sein de l’épistémologie coordinative, permet un empirisme qui laisse une place au développement historique des concepts de grandeur. Analysé et compris correctement il peut permettre de poser les fondements d’un empirisme historique, au sein duquel les concepts théoriques ne seraient plus reconstruits seulement à partir des mesures empiriques, mais aussi à partir des concepts hérités de théories historiquement antérieures. / This work analyzes the concept of "principle of coordination" as it develops within the coordinative theory of knowledge, and more particularly within the empiricist-logical movement, from the second decade of the twentieth century. This concept is essential to understand the way in which the definition of the concepts of magnitude in physics is constructed as the linking, the coordination, of the mathematical variables of the theory with the measurement operations in the laboratory. The challenge is to show that one of the central concepts of empiricism in the twentieth century is used initially, by Schlick and Reichenbach, to analyze the theory of relativity, but that it quickly becomes the tool of a more specific program, undertaken by Carnap and Hempel, of logical reconstruction of physical theories. Yet this concept, along with other concepts from coordinative epistemology, allows an empiricism that leaves room for the historical development of the concepts of magnitude. Analyzed and understood correctly, it can lay the foundations of a historical empiricism, in which theoretical concepts would no longer be reconstructed only from empirical measurements, but also from concepts inherited from historically antecedent theories.
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Structures causales et pensée formelle en science économiqueHénin, Pierre-Yves 31 March 1971 (has links) (PDF)
Après un chapitre préliminaire discutant du statut et des limites du principe de causalité, une première partie traite de divers problèmes épistémologiques d'une pensée formelle. Le chapitre II présente et discute de l'empirisme logique, épistémologie de référence très influente parmi les économistes anglo-saxons. Le chapitre III examine le rôle de la forme dans la connaissance, de Kant au formalisme contemporain, en remarquant en particulier l'apport de l'épistémologie génétique de Piaget. Le chapitre IV discute du statut des représentations, de la notion de modèle et des critères d'une représentation scientifique. On relève au passage des acquis de la théorie des modèles qui devraient retenir l'attention des économistes comme l'équivalence entre existence d'un modèle et consistance d'une théorie, ou la distinction entre modèle de [un objet] et modèle pour [une théorie]. La deuxième partie s'attache à développer la notion de structure causale. Traitant des définitions intentionnelles, le chapitre V distingue les définitions sémantiques (cause antécédent, production de l'effet, homogène ou exogène à l'effet, dépendance asymétrique) et des définitions opérationnelles reposant sur l'analogie expérimentale ou sur des critères formels, de Wold à Lazarsfeld. Abordant des définitions effectives, le chapitre VI présente et approfondit l'approche de Simon pour lequel la causalité introduit un ordre dans le calcul. Recourant au formalisme des digraphes, il établit que les sous-ensembles déterminés minimaux qui, chez Simon, définissent un niveau de causalité dans une structure s'interprète comme une composante fortement connexe du digraphe représentant cette structure, ce qui ouvre la voie à l'utilisation de nouveaux instruments pour caractériser la structure causale d'un grand modèle. On montre enfin comment cette représentation, indépendante de la définition chronologique introduite par Granger en 1969, peut s'appliquer à des structures diachroniques comme synchroniques.
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La philosophie politique de l'empirisme logique : Otto Neurath et le "Cercle de Vienne de gauche" / Politics of logical empiricism : Otto Neurath and the "Left Vienna Circle"Aray, Basak 18 September 2015 (has links)
Malgré sa condamnation post-positiviste et sa réception négative par la gauche, l’empirisme logique regagne en intérêt. Cette thèse est une contribution à la littérature émergente du «Cercle de Vienne de gauche» (CVG). Autour de Neurath et quelques autres personnalités de l’aile gauche du Cercle (Carnap, Frank, Hahn, Zilsel), nous proposons de repenser la relation de l’empirisme logique avec le marxisme. Ces deux courants se rejoignent dans leur défense d’une «conception scientifique du monde» et leur sécularisme radical. Les critiques communistes et néo-marxistes (l’École de Francfort, l’épistémologie féministe) adressées à l’empirisme logique sont recensées et leur pertinence questionnée à travers les données de l’historiographie du CVG. La politique de l’empirisme logique est examinée à travers les textes économiques de Neurath et son œuvre d’infographiste. Son engagement pour l’économie socialiste planifiée et ses efforts en graphisme pour la popularisation des méthodes quantitatives (la méthode Isotype pour la visualisation des statistiques sociales) sont présentés en vue d’une évaluation politique du CVG, ainsi que les connexions de l’empirisme logique avec le mouvement pour une langue auxiliaire internationale. / Despite logical empiricism’s dismissal by ambient postpositivism in academia as well as by the Far Left, a growing interest in its previously unknown socialist origins has resulted in a new topic in the history of philosophy of science : «Left Vienna Circle» (LVC). This thesis dedicated to LVC studies aims to clarify the politics of European logical empiricism. A presentation of its major critics from the Left (from communist parties to neo-Marxist trends like Frankfurt School and feminist epistemology) is followed by more recent arguments about its socialist politics. The «scientific world conceptions» of logical empiricism and Marxism will be compared through the work of Neurath and some other representatives of LVC (Carnap, Frank, Zilsel, Hahn). Alongside the connections of logical empiricism to the movement for an international auxiliary language, Neurath’s economical writings and his efforts to popularize quantitative methods in social sciences (the Isotype method of visual statistics) will be presented in an attempt to evaluate the politics of logical empiricism.
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