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Nicolas Bouvier ou l'usage du savoir. Essai d'épistémocritique / Nicolas Bouvier or the Use of Knowledge. An Epistemocritical Study

Bischoff, Liouba 28 September 2018 (has links)
Depuis les années quatre-vingt-dix et le succès croissant du Festival Etonnants Voyageurs, Nicolas Bouvier est devenu l’incarnation d’un art de voyager, et son premier livre, L’Usage du monde, s’est imposé comme un nouveau classique du genre viatique. Mais la critique sur son œuvre est encore très parcellaire, notamment parce qu’elle tend à se cantonner aux récits de voyage sans exploiter tout le corpus d’essais, à caractère historiographique ou iconographique, qui constitue une part essentielle de son œuvre. Car l’exploration du monde et celle des bibliothèques constituent les deux faces complémentaires d’un usage du savoir que ce travail de thèse se propose d’étudier, notamment grâce aux carnets inédits qui apportent un précieux éclairage sur sa méthode de travail, ses influences et ses conceptions. Dans une perspective épistémocritique, l’usage du savoir désigne à la fois la façon dont l’écrivain se positionne face à l’ignorance et à la connaissance, et le rapport qu’il entretient avec les savoirs extérieurs à la littérature. S’il fait l’éloge du non-savoir pour mieux recevoir les leçons de la route et tenir à distance, comme Montaigne et Michaux, le pédantisme et le dogmatisme, Bouvier n’en conçoit pas moins son œuvre comme une somme encyclopédique. Sans prétendre à l’autorité du spécialiste, il réinvestit la fonction épistémique que le romantisme avait évacuée du récit de voyage pour transmettre un savoir sur le monde issu de ses lectures et de ses observations, et contribue ainsi au rapprochement entre littérature et sciences humaines qui s’opère depuis plusieurs décennies : son rapport subjectif et spontané à l’histoire, à la géographie et à l’ethnologie témoignent de la capacité de la littérature à « fai[re] tourner les savoirs », sans en « fétichis[er] aucun », selon la formule de Barthes. / Since the 1990s and the increasing success of the Étonnants Voyageurs Festival, Nicolas Bouvier has become the incarnation of the art of travelling, and his first book, L’Usage du Monde (The Way of the World), has established itself as a contemporary classic of the travelogue. But the critique of his writings is still very fragmentary, particularly because it tends to confine them to travel writing, without exploiting the entire corpus of historiographic and iconographical essays, which constitute an essential part of his work. The exploration of the world and that of libraries form two complementary sides of a use of knowledge that this PhD dissertation proposes to examine, especially through unpublished notebooks, which shed valuable light on Bouvier’s working methods, influences and conceptions. In an epistemocritical perspective, the use of knowledge designates both the way in which the author positions himself faced with ignorance and knowledge, and the relationship he maintains with knowledge outside literature. Although he lauds ‘not knowing’ to better learn along the way and to keep pedantry and dogmatism at a distance, like Montaigne and Michaux, Bouvier nonetheless conceives his work as an encyclopaedic whole. Without claiming to be a special authority, he reinvests the epistemic function that Romanticism had drained from travel writing to transmit knowledge about the world from his readings and observations. He thus contributes to the coming together of literature and human sciences that has been occurring over several decades: his subjective and spontaneous relationship to history, geography and ethnology attests to literature’s capacity to “make knowledge go around”, without “fetichising any of it”, according to Barthes’ expression.
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L’épistémologie de Marcel Proust dans À la recherche du temps perdu : littérature et savoirs en 1900 : une pensée de l’imprévisible

Safa, Anne-Marie 08 1900 (has links)
La somme romanesque que représente À la recherche du temps perdu se constitue au prix d’une « recherche » qui est à prendre au pied de la lettre, et qui instaure le sujet connaissant en savant-chercheur face à son objet de savoir. Proust fait en effet du « savoir » la condition même du talent, et fait entreprendre à son héros une exploration qui se présente en priorité comme étant une quête de savoirs. Ce travail se situe dans le sillage de l’épistémocritique qui étudie l’inscription dans le texte littéraire des savoirs en général, tout en insistant sur les savoirs qui relèvent de la science. Notre but est de dégager la posture épistémique qui caractérise le narrateur de la Recherche face aux divers savoirs qu’il récolte au cours de ses observations. Le parcours cognitif du narrateur est examiné suivant les quatre grandes étapes de sa recherche, que nous redéfinissons en termes de paradigmes : le paradigme de l’Exploration, qui définit une « épistémologie de l’observateur » ; le paradigme de la Communication, qui définit une « épistémologie de l’homme social » et une « épistémologie de l’homme moderne » ; le paradigme de l’Introspection, qui prépare à l’élaboration d’une « épistémologie du personnage intérieur » ; et enfin, le paradigme de la Vocation, qui rassemble les réponses trouvées par le narrateur à la plupart des questionnements qui auront jalonné son parcours cognitif. Ce dernier paradigme se présente sous la forme d’une « épistémologie de la création », d’une « épistémologie du réel » et d’une « épistémologie du hasard ». Car en dépit d’une démarche qui apparaît soumise aux médiations culturelles, la recherche du héros proustien se présente comme une « pensée de l’imprévisible » : fortement déterminée par la recherche cognitive du protagoniste, elle demeure pourtant irréductible à cette seule recherche. Nous dégageons, pour terminer, le statut réservé à la science et aux savoirs positifs en regard de la découverte de la vocation, mais aussi par rapport à l’élaboration d’une théorie de la création littéraire : ces deux grands domaines du savoir sont-ils considérés par Proust comme inconciliables avec une priorité évidente de l’un sur l’autre ou, au contraire, participent-ils tous deux d’une manière égale à la connaissance et à la création artistique ? / The comprehensive novelistic survey presented by À la recherche du temps perdu is worth a research to be taken literally and establishes the knowledgeable subject as a scholar-researcher against his object of knowledge. Proust makes of “knowledge” the condition of talent and engages his hero in an exploration that presents itself as a priority for being a quest for knowledge. The present essay follows in the wake of Epistemocritique, a discipline that studies the inscription of knowledge in the literary text in general, with a specific focus on knowledge related to science. Our aim is to bring forward the epistemic position that characterizes the narrator of À la recherche du temps perdu as he acquires various forms of knowledge in the course of his observations. The narrator’s cognitive path is examined with regard to the four main pillars of his quest, which we redefine in terms of paradigms: the paradigm of exploration, which defines an “epistemology of the observer”; the paradigm of communication, which defines an “epistemology of the social being”; the paradigm of Introspection which prepares for the elaboration of an “epistemology of the internal character”; and finally, the paradigm of vocation, which combines the answers to most of the questions that have marked the narrator’s cognitive path. This last paradigm presents itself as an “epistemology of creation”, an “epistemology of reality”, and an “epistemology of chance”. For, in spite of an approach that appears to be subject to cultural interventions, the quest by Proust’s main character appears as a thought of the unpredictable. Although strongly determined by the cognitive quest of the protagonist, it nevertheless remains irreducible to this sole quest. In conclusion, we emphasize the status reserved to science and to positive knowledge from the perspective of the discovery of vocation, but also in view of the elaboration of a theory of literary creation: does Proust consider these two areas of knowledge as irreconcilable, with one having an evident priority over the other, or, to the contrary, does he considers them as equal factors in knowledge and artistic creation?
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L’épistémologie de Marcel Proust dans À la recherche du temps perdu : littérature et savoirs en 1900 : une pensée de l’imprévisible

Safa, Anne-Marie 08 1900 (has links)
La somme romanesque que représente À la recherche du temps perdu se constitue au prix d’une « recherche » qui est à prendre au pied de la lettre, et qui instaure le sujet connaissant en savant-chercheur face à son objet de savoir. Proust fait en effet du « savoir » la condition même du talent, et fait entreprendre à son héros une exploration qui se présente en priorité comme étant une quête de savoirs. Ce travail se situe dans le sillage de l’épistémocritique qui étudie l’inscription dans le texte littéraire des savoirs en général, tout en insistant sur les savoirs qui relèvent de la science. Notre but est de dégager la posture épistémique qui caractérise le narrateur de la Recherche face aux divers savoirs qu’il récolte au cours de ses observations. Le parcours cognitif du narrateur est examiné suivant les quatre grandes étapes de sa recherche, que nous redéfinissons en termes de paradigmes : le paradigme de l’Exploration, qui définit une « épistémologie de l’observateur » ; le paradigme de la Communication, qui définit une « épistémologie de l’homme social » et une « épistémologie de l’homme moderne » ; le paradigme de l’Introspection, qui prépare à l’élaboration d’une « épistémologie du personnage intérieur » ; et enfin, le paradigme de la Vocation, qui rassemble les réponses trouvées par le narrateur à la plupart des questionnements qui auront jalonné son parcours cognitif. Ce dernier paradigme se présente sous la forme d’une « épistémologie de la création », d’une « épistémologie du réel » et d’une « épistémologie du hasard ». Car en dépit d’une démarche qui apparaît soumise aux médiations culturelles, la recherche du héros proustien se présente comme une « pensée de l’imprévisible » : fortement déterminée par la recherche cognitive du protagoniste, elle demeure pourtant irréductible à cette seule recherche. Nous dégageons, pour terminer, le statut réservé à la science et aux savoirs positifs en regard de la découverte de la vocation, mais aussi par rapport à l’élaboration d’une théorie de la création littéraire : ces deux grands domaines du savoir sont-ils considérés par Proust comme inconciliables avec une priorité évidente de l’un sur l’autre ou, au contraire, participent-ils tous deux d’une manière égale à la connaissance et à la création artistique ? / The comprehensive novelistic survey presented by À la recherche du temps perdu is worth a research to be taken literally and establishes the knowledgeable subject as a scholar-researcher against his object of knowledge. Proust makes of “knowledge” the condition of talent and engages his hero in an exploration that presents itself as a priority for being a quest for knowledge. The present essay follows in the wake of Epistemocritique, a discipline that studies the inscription of knowledge in the literary text in general, with a specific focus on knowledge related to science. Our aim is to bring forward the epistemic position that characterizes the narrator of À la recherche du temps perdu as he acquires various forms of knowledge in the course of his observations. The narrator’s cognitive path is examined with regard to the four main pillars of his quest, which we redefine in terms of paradigms: the paradigm of exploration, which defines an “epistemology of the observer”; the paradigm of communication, which defines an “epistemology of the social being”; the paradigm of Introspection which prepares for the elaboration of an “epistemology of the internal character”; and finally, the paradigm of vocation, which combines the answers to most of the questions that have marked the narrator’s cognitive path. This last paradigm presents itself as an “epistemology of creation”, an “epistemology of reality”, and an “epistemology of chance”. For, in spite of an approach that appears to be subject to cultural interventions, the quest by Proust’s main character appears as a thought of the unpredictable. Although strongly determined by the cognitive quest of the protagonist, it nevertheless remains irreducible to this sole quest. In conclusion, we emphasize the status reserved to science and to positive knowledge from the perspective of the discovery of vocation, but also in view of the elaboration of a theory of literary creation: does Proust consider these two areas of knowledge as irreconcilable, with one having an evident priority over the other, or, to the contrary, does he considers them as equal factors in knowledge and artistic creation?

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