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Les derniers grands feux (?) d'une maison comtoise et bourguignonne : Guillaume de Vienne, seigneur de Saint-Georges et de Sainte-Croix, 1362-1437 / The last big lights (?) of one house of burgundy (duchy and county) : Guillaume de Vienne, sire of Saint-Georges and Sainte-Croix, 1362-1437Pelot, Gérard 14 December 2012 (has links)
Le personnage s'inscrit dans l'histoire de la seconde Maison de Vienne (depuis le milieu du XIIIe siècle), issue des comteséponymes, peu étudiée. Les diverses branches furent animées par quelques personnagesprestigieux, comme Jean de Vienne, amiral de France. Trois faits : la mort de l'amiral(Nicopolis, 1396), le fabuleux héritage de son frère Huguenin, et une robuste santé, permirentà Guillaume de s'affirmer comme "chef " de la Maison de Vienne. Il se distingua par unservice multiforme (militaire, diplomatique, de conseil) auprès des ducs de BourgognePhilippe le Hardi, Jean sans Peur et Philippe le Bon, de 1379 à sa mort, et par une gestionavisée de son immense patrimoine terrien, dans le Duché (presque toute la Bresselouhannaise ; Arc-en-Barrois ; sans doute le premier revenu domanial duchois), et dans leComté, auquel il faut ajouter deux hôtels, à Dijon et à Paris. Olivier de La Marche propagea larenommée de Guillaume de Vienne "le Grand" et "le Sage". Ses deux épouses successives lefirent entrer dans des familles prestigieuses : Thoire-Villars (alliée aux comtes de Genève) etles Dauphins d'Auvergne. Sur les champs de bataille et comme diplomate, le "sire de SaintGeorge" connut la gloire et la célébrité : de l'Ecosse à Mahdia (en l'actuelle Tunisie), de laNormandie à Milan, il s'affirma comme un haut cadre de l'Etat bourguignon en gestation.Comblé d'honneurs par les Ducs ( ordre de l'Arbre d'or en 1403, premier nommé chevalier del'ordre de la Toison d'or en 1430), recevant la plus forte pension ( 3000 francs/an), intime deces souverains, il fut aussi un membre actif du Grand conseil royal et gouverneur des deuxBourgognes ; il s'illustra à la croisade (Mahdia, 1390), au service de l'Eglise (familier deClément VII ; chef de l'ambassade bourguignonne au concile de Constance (1415) ;bienfaiteur de Colette de Corbie pour la fondation de plusieurs couvents) et fut le dernierBourguignon auquel s'adressa Jean sans Peur sur le pont de Montereau (1419). Sa secondeépouse lui donna un fils, lui aussi prénommé Guillaume, et seigneur de Saint-Georges et deSainte-Croix à la mort de son père – ce qui a posé problème à plus d'un historien. Cepersonnage, pourvu d'une solide formation, militaire mais aussi intellectuelle (envoyé en"Allemagne" pour y apprendre la langue), connut une foudroyante ascension, du vivant de sonpère, au service de Jean sans Peur puis de Philippe le Bon. Non moins foudroyante fut, dès1440, la dilapidation du patrimoine mobilier et immobilier du "sire de Saint-George" par lenouveau Guillaume de Vienne et son fils Jean, lesquels menèrent, semble-t-il, une viedissolue, et tombèrent dans les rets de multiples profiteurs, au premier chef les "légistes etgens de finances". Marguerite de Vienne, une soeur de Jean, fut bien près d'épouser le comted'Eu, beau-frère de Philippe le Bon. Elle s'unit à Rodolphe de Hochberg, issu d'une puissantefamille de Forêt Noire, et devenu comte de Neuchâtel en succession de son cousin Jean,comte de Fribourg et maréchal de Bourgogne. Marguerite et Rodolphe unirent leurs efforts etparvinrent à reconstituer une bonne partie du patrimoine seigneurial de "Guillaume de Viennele Grand", qu'ils transmirent à leur fils Philippe, célèbre par ses états de service auprès deCharles le Téméraire puis de Louis XI. La fille de Philippe, Jeanne de Hochberg, par sonmariage apporta l'héritage à la famille d'Orléans-Longueville. D'autres branches "Vienne"s'éteignirent, mais une semblable étude permettrait de sortir de l'ombre des personnages decette Maison, comme Guillaume de Vienne, seigneur de Montby et de Montbis (décédé en1471), les Vienne seigneurs de Listenois (Bourbonnais), sans oublier Girard (mort en 1545),seigneur de Commarin, fondateur de la chapelle de Vienne en la Sainte-Chapelle de Dijon. / The character fits into the history of the Second House Vienna (since the mid-thirteenth century), from the countseponymous little studied. The various branches were animated by some famous characterslike Jean de Vienne, admiral of France. Three facts: the death of Admiral (Nicopolis, 1396),the fabulous legacy of his brother Huguenin, and robust health, allowed William to assertitself as "leader" of the House of Vienna. He distinguished himself by service multiforme(military, diplomatic, counseling) from the Dukes of Burgundy, Philip the Bold, John theFearless and Philip the Good, from 1379 to his death, and by careful management of hisimmense estates with the Duchy (almost all Bresse louhannaise; Arc-en-Barrois, probably thefirst Income duchois lands), and the county, which must be added two hotels in Dijon andParis. Olivier de la Marche spread the fame of Guillaume de Vienne "Grand" and "wisdom."His two successive wives brought him into prestigious families: Thoire-Villars (allied to theCounts of Geneva) and Dolphins Auvergne. On the battlefield and as a diplomat, the "lord ofSaint George" achieved fame and stardom: from Scotland to Mahdia (in present-day Tunisia),from Normandy to Milan, he established himself as a high part of the Burgundian State ingestation. Loaded with honors by the Dukes (order of the Golden Tree in 1403, the firstknight of the Order of the Golden Fleece in 1430), receiving the highest pension (3000 francs/ year), intimate the sovereign, he was also an active member of the Grand Council of Royaland Governor of the two Burgundies, he distinguished himself in the Crusades (Mahdia,1390), in the service of the Church (familiar Clement VII head of the embassy Burgundy theCouncil of Constance (1415), benefactor of Colette of Corbie to the founding of severalmonasteries) and was the last Bourguignon which John the Fearless spoke on the bridge ofMontereau (1419). His second wife bore him a son, also named William, and lord of Saint-Georges and St. Croix in the death of his father - which was a problem in more than onehistorian. This character provided a solid background, but also military intellectual (sent in"Germany" to learn the language), had a startling rise in the lifetime of his father, in theservice of John the Fearless and Philip the Good. No less startling was from 1440, thesquandering of movable and immovable property of the "Comte de Saint-George" the newGuillaume de Vienne and his son John, who led, it seems, a dissolute life, and fell into thesnares of multiple riders, primarily the "forensic people and finances." Vienna Marguerite,sister of John, was very close to marrying the Count of Eu, brother of Philip the Good. Shejoins Rudolph Hochberg, from a powerful family in the Black Forest, and became Count ofNeuchâtel in succession to his cousin John, Count of Burgundy and Marshal of Fribourg.Marguerite and Rudolf joined forces and managed to rebuild much of the stately heritage"Guillaume Grand Vienna", they transmitted to their son Philippe, famous for his service toCharles the Bold and Louis XI. Philippe's daughter, Jeanne de Hochberg, by his marriagebrought the family legacy of Orleans-Longueville. Other branches "Vienna" went out, butsuch a study would emerge from the shadows of the characters in this House, as Guillaume deVienne, lord of Montby and Montbis (d. 1471), the Vienna lords Listenois (Bourbonnais),without forgetting Girard (d. 1545), lord of Commarin, founder of the Vienna Chapel of theSainte-Chapelle in Dijon
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Le mythe des Argonautes dans le théâtre du Siècle d'or espagnol / The myth of the Argonauts in Spanish Golden Age theaterGallego, Josée 17 March 2018 (has links)
Le mythe de la Toison d'or est le récit d'une aventure maritime jusqu'au bout du monde pour y rapporter un emblème de royauté. Chassé par un oncle usurpateur, Jason triomphe des épreuves qui lui sont imposées grâce à l'amour de la magicienne Médée. Tamis des orpailleurs, trésor caché, parchemin sacré, constellation ou Saint-Graal, le bélier volant qui sauva Hellé et Phryxos de la noyade a été l’objet de nombreuses interprétations.En 1430, le duc de Bourgogne, Philippe le Bon, fonde l'ordre de la Toison d'or pour fédérer les princes de la chrétienté. À l'issue de la cérémonie d'intronisation, un collier est remis au nouveau chevalier. Pourtant, l'évêque de Chalon se récrie face au choix de ce héros parjure, et l'on décide de lui adjoindre Gédéon, dont les brebis s'étaient couvertes de rosée mariale, en signe de la victoire prochaine sur les mécréants.Par le jeu des alliances matrimoniales, le titre de Souverain de l'ordre échoit à Charles Quint qui ajoute à ses armoiries le « Plus Oultre ». Lors de la bataille de Lépante, en 1571, la Galera Real Argo proclame, à coups de décorations, fresques, statues et devises, le projet de la monarchie catholique de terrasser le dragon qui s'est emparé des territoires chrétiens, assimilés au mouton doré du mythe.Quand la saga des Argonautes arrive sur les planches du théâtre auriséculaire, elle jouit d'un immense avantage. Le héros est connu dans son aspect le plus lumineux et le traitement bourguignon alimente la résistance face aux hérétiques de toutes sortes.Si le mythe se prête aux innovations les plus spectaculaires et relaie les valeurs de la monarchie, il entretient une singulière relation avec la politique menée par ses princes, tandis que les guerres laissent attendre l'âge d'or tant espéré, que la dette se creuse, que la cour mène un train de vie dispendieux et que la corruption gagne progressivement toute la société.Avec l'Art Nouveau de faire des comédies, Lope de Vega ouvre une brèche qui permet de voir derrière les ors et les fastes de la cour la lente désagrégation de la monarchie. / The story of Jason is a most ancient myth and survives in various forms. A more widespread interpretation relates the myth of the fleece to a method of washing gold from streams. More often, the Golden Fleece represents royal power, the spring-hero or a book on alchemy. According to Apollonius of Rhodes, a flying golden ram rescued Phrixus and Helle as their stepmother wantedto kill them. Phrixus safely reached Colchis where he sacrificed the ram and gave its skin to Aetes. Meanwhile, Pelias had usurped the throne of Eson and as his son reclaimed it, sent him to fetch the Golden Fleece. Jason assembled a remarkable group of heroes on board the Argo. At Colchis, the witch Medea helped Jason to complete the mortal tasks. Upon returning, she plotted the death of Jason's uncle, so both took refuge with their children in Corinth. There, the hero betrayed her as he fell in love with Creusa. The witch got rid of this rival, burnt the palace and slaughtered their chidren.In 1430, the Duke of Burgundy founded the Order of the Golden Fleece. As a shield, a sheepskin was suspended from a jeweled collar of firesteel linked by flints. But the choice of Jason caused controversy, so Bishop of Chalon linked it to the fleece of Gideon. As part of the Burgundian inheritance, the Order was a welcomed instrument to the ambitious Habsburgs to strengthen the bonds and Charles V added as a motto « Plus Oultre ».Performances of the Spanish Golden Age Theater were used to develop the ideology of the Catholic Monarchy. When Lope de Vega published el “Arte nuevo”, he introduced the tradition of the « Mirror for Prince » giving opportunity to express one's point of view, despite the censure.
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The Art of Printing and the Culture of the Art Periodical in Late Imperial Russia (1898-1917)Chuchvaha, Hanna Unknown Date
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