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" La Fonte ardennaise " et ses marchés : Histoire d'une PME familiale dans un secteur en déclin (1926-1999) / " La fonte ardennaise " and its markets : A history of a family-run SME whithing a declining sector (1926-1999)Prati, Bruno 01 February 2013 (has links)
L’histoire de La Fonte Ardennaise est celle de la transformation d’une petite fonderie artisanale fondée dans les années 1920 en une entreprise de taille intermédiaire et d’envergure européenne au début du XXIe siècle. Sa création par un ouvrier mouleur est expliquée par l’étude d’un secteur industriel mal connu, celui de la fonderie de seconde fusion, et de la spécificité de sa localisation dans le département des Ardennes.La monographie de La Fonte Ardennaise est aussi celle d’une famille qui met en perspective la trajectoire de deux générations d’entrepreneurs et aide à expliquer les singularités de la croissance, du financement et du contrôle d’une PME familiale. Afin de mieux comprendre ce qui peut être considéré comme une success story, l’effort d’adaptation de l’entreprise à son environnement est mis en relation avec les mouvements du marché et le comportement de la branche.Étrangers aux schémas mentaux des fondeurs établis, Émile, puis Gérard Grosdidier développent une approche commerciale originale qui différencie l’entreprise de la concurrence et permet une logique de croissance externe et interne, ce qui, en creux, propose des hypothèses explicatives à l’échec du modèle industriel local. Mais la cristallisation de l’organisation sur un leader charismatique rend difficile tant l’intégration de nouveaux dirigeants que la transmission du pouvoir à la troisième génération familiale / The history of La Fonte Ardennaise is about a small, traditional foundry founded in the 1920s that grew into a mid-sized business of European scope in the early 21st century. The company was created by a casting worker, and this can be explained by studying a little-known industrial sector, namely that of second smelting, and by the specific features of its location within the département of Ardennes.A monograph about La Fonte Ardennaise also tells the story of a family, highlighting the path taken by two generations of entrepreneurs, and helps to understand the idiosyncrasies pertaining to the growth, funding and management of a family-run SME. In order to better appreciate what could be viewed as a success story, the efforts made by the company to adapt to its environment are juxtaposed with what was happening in the market and with the way in which the branch progressed.Unconcerned with the mental schemes favoured by established foundries, Émile Grosdidier, and Gerard Grosdidier after him, succeeded in developing an original commercial approach that differentiated the company from the competition, fostering external and internal growth, thereby raising implied assumptions that explain the failure of the local industrial model. Yet having an organisation that is entirely focused on a charismatic leader makes it difficult to bring in new management, as well as transferring power to the family’s third generation
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" La Fonte ardennaise " et ses marchés : Histoire d'une PME familiale dans un secteur en déclin (1926-1999)Prati, Bruno 01 February 2013 (has links) (PDF)
L'histoire de La Fonte Ardennaise est celle de la transformation d'une petite fonderie artisanale fondée dans les années 1920 en une entreprise de taille intermédiaire et d'envergure européenne au début du XXIe siècle. Sa création par un ouvrier mouleur est expliquée par l'étude d'un secteur industriel mal connu, celui de la fonderie de seconde fusion, et de la spécificité de sa localisation dans le département des Ardennes.La monographie de La Fonte Ardennaise est aussi celle d'une famille qui met en perspective la trajectoire de deux générations d'entrepreneurs et aide à expliquer les singularités de la croissance, du financement et du contrôle d'une PME familiale. Afin de mieux comprendre ce qui peut être considéré comme une success story, l'effort d'adaptation de l'entreprise à son environnement est mis en relation avec les mouvements du marché et le comportement de la branche.Étrangers aux schémas mentaux des fondeurs établis, Émile, puis Gérard Grosdidier développent une approche commerciale originale qui différencie l'entreprise de la concurrence et permet une logique de croissance externe et interne, ce qui, en creux, propose des hypothèses explicatives à l'échec du modèle industriel local. Mais la cristallisation de l'organisation sur un leader charismatique rend difficile tant l'intégration de nouveaux dirigeants que la transmission du pouvoir à la troisième génération familiale
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De la sociologie à la prosopographie historique des élites : regards croisés sur la France et l'AllemagneJoly, Hervé 29 November 2008 (has links) (PDF)
Ce dépôt correspond au mémoire de synthèse du dossier d'habilitation à diriger des recherches dont le titre général est "Dirigeants d'entreprise et élites économiques en France et en Allemagne au XXe siècle. Formations, trajectoires individuelles et stratégies des firmes". Il comporte également un mémoire de recherche (également déposé) et un recueil de 23 articles publiés.
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Des images de l'entreprise à l'image d'entreprise. L'univers visuel de Suchard (1945-1990)Huguenin-Dumittan, Régis 11 October 2012 (has links) (PDF)
L'existence et la mise à disposition d'un important matériau documentaire composé d'archives visuelles(affiches, photographies, films) ont révélé les potentialités d'une recherche approfondie et systématique sur lesmodalités de création d'images par l'entreprise de chocolats Suchard de 1945 à 1990, date qui correspond à lafermeture des ateliers de fabrication de Neuchâtel. Cette recherche est l'occasion de développer dessoubassements méthodologiques à même de participer au renouvellement de l'histoire d'entreprise par lerecours à des sources permettant d'en saisir l'univers visuel. La création des images se réalise au travers d'unecollaboration entre des acteurs internes et externes à l'entreprise. La seconde moitié du XXe siècle correspondà une professionnalisation de la fabrique d'images au cours de laquelle les différents supports s'accumulent,mais aussi s'articulent, se complètent ou parfois se concurrencent, au sein de la pratique de l'entreprise. Lesphotographies se font le reflet d'événements, positifs ou négatifs, qui agissent directement sur la fabrication.Elles apparaissent comme un outil de relations publiques, notamment au travers de la médiatisation des visitesd'usine. Les films institutionnels se veulent le reflet d'une évolution plus structurelle de l'entreprise, sensiblesà sa raison sociale, à sa diversification, à son implantation. Au niveau des collaborateurs, l'image permetd'accroître la reconnaissance envers des corps de métiers qui ne sont en contact avec les autres queponctuellement. Quant aux machines, elles peuvent constituer autant un facteur favorable que défavorable àl'image de l'entreprise. Les facteurs incitant l'entreprise à représenter la machine permettent de définir lescontours du concept de modernité. Jusqu'au milieu des années 1970, l'image productive, incarnée par uneorganisation systématique des ateliers et des machines, prend un sens positif. Dans la seconde moitié desannées 1970, en période de récession économique, la machine permet une réduction des coûts de fabricationpar une diminution de la masse salariale. Sur le plan de l'image du produit, l'étude montre qu'il faut sedébarrasser de l'association unique du chocolat suisse avec la montagne. Cette construction est largement lereflet d'un regard de l'étranger et ne constitue pas une constante en Suisse. Depuis le début des années 1950 etpendant plus d'une vingtaine d'années, le chocolat Milka n'est pas associé à l'image du lait et de la montagne,mais bien à un environnement urbain. Ce refus de " suissitude " pendant les Trente Glorieuses s'évanouit dansles années 1970 en partie sous l'impulsion de l'étranger. Suchard renoue alors avec les symboles alpestresfondamentaux.
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